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lundi 17 février 2014

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HOLLANDE : MON AMÉRIQUE A LUI...



François Hollande a délaissé le scooter pour prendre un avion de Président Normal, seul moyen de locomotion crédible aux bords d’aile aérodynamique pour se rendre le plus vite possible aux USA ! Car l’Amérique, l’Amérique, il veut l’avoir et il l’aura, sans amer hic ! D’autant plus qu’il se sent attendu par Barack Obama le démocrate. Barack hait…Sarkozy mais apprécie Flamby à la rose fanée ! C’est ainsi, juste une question de feeling comme le chanterait Sheller tout en implorant un plein de gazoline pour son chauffeur.

Oui, Flamby aux USA ! Ça pourrait faire le titre d’une BD, ou d’un court métrage !

A peine arrivé vers 14h30 (20h30 heure française) à bord de l'Airbus présidentiel sur la base d'Andrews (la passe tante rousse, comme le prononce mon petit neveu)  près de Washington, François va changer d’avion ! Oui, il se retrouve embarqué avec Barack dans un grand Boeing qui n’est pas bleu de mer pour déplaire à Charlebois !

Direction : le domaine de Monticello, pas en Corse mais en Virginie où les cagoules se raréfient. C’est là qu’a vécu le troisième président américain (1801-1809), un certain Thomas Jefferson.

C’est le père de l’Indépendance, dit Barack, et il était très francophile ! Il a été ambassadeur à Paris de 1784 jusqu’à 1789 ! Il est parti quand il a vu que ça tournait mal ! Quand ses idées révolues sillonnèrent vers l’incompréhension
Oui, je sais, dit François, et il aura fait deux mandats, comme toi. Le second étant plus difficile que le premier, comme pour ce qui te concerne !
C’est vrai, soupire Barack, mais il faut dire qu’il n’était pas gâté. Pour son second mandat il s’était tapé un Clinton (George)  comme vice-président !
Effectivement, ça n’aide pas, reprend François ! C’est comme moi, Jefferson pour m’aider ! Seul, je suis seul !

Dans ce cadre bucolique et champêtre, ou vice-versa, les deux hommes devisent de devises (euro, dollars), de vices (celui de la croissance en berne, celui de la dette insurmontable, celui de la guerre et des coûts économiques et politiques qu’elle traîne dans son sillage).

Le lendemain, mardi, Flamby est accueilli à la Maison toujours blanche par 21 coups de canon. Quand il parle de canon notre tombeur de pluies songe secrètement à la jolie Julie mais aussi à l’appareil photo qui a mitraillé son idylle. Allons, il faut se ressaisir car, déjà, Barack lui fait signe d’entrer dans le bureau ovale qui rit encore par vagues nerfs de l’incident  clintonien ! Un bureau ovale non  pour parler de la récente victoire des Bleus face à l’Italie, mais pour s’entretenir de grands dossiers internationaux.
A la fin de l’entretien et de multiples amuse-gueule, les deux hommes procèdent à une mini conférence de presse.
« Nous sommes ensemble pour combattre le terrorisme, ensemble pour répondre à la menace de la prolifération des armes nucléaires et chimiques, ensemble pour résoudre les crises du Proche-Orient, ensemble pour trouver une solution en Syrie, ensemble pour le développement de l'Afrique, ensemble, toujours ensemble, pour lutter contre le réchauffement climatique. »
Qui a inspiré l’anaphore « ensemble pour » ? Mon petit doigt me dit que c’est…hum, sûrement lui ! C’est un adepte du genre !
Tout va donc très bien entre nos deux peuples surendettés et l’affaire des écoutes téléphoniques de la NSA n’est plus qu’une broutille !
I listen only Beyonce, a rassuré Barack, Merkel peut être tranquille !
L’après-midi, Flamby se retrouve sur la tombe d’un soldat inconnu du cimetière national d’Arlington (ne pas prononcer Darling Town, ville chérie, cela serait de mauvais goût) et il a bien du mal à lui remettre la légion d’honneur. Plus facile sera la décoration de 6 vétérans de la guerre en Normandie, voire des Corées, tout heureux d’être récipients d’air français.
Le soir, à la Maison Blanche, Hollande a droit à un souper copieux ! Il y retrouve  Mme Lagarde en robe bleue eu égard aux ecchymoses qu’inflige le FMI à certains dermes économiques de pays malades. Oui une Lagarde, déesse ca-pitaliste  qui aime très bien sa paie qui la vêt ! Il s’égaie, tapant de mains, au rythme du show-effroi  de la chanteuse Mary J Blige, en se trémoussant sur des standards des années 90, années qu’encore Lennon hante, ainsi que le disent les Belges…

Le lendemain, mercredi, Flamby est soudain frappé d’une lubie : la maison bleue ! Oui, il se souvient de la maison bleue, adossée à la colline de San Francisco et dont lui a parlé un copain à lui, un certain Maxime qui travaille aux eaux et forêts. Il veut aller à San Francisco même si les hippies-pie-pou-rat n’y sont plus guère représentatifs !

Tu ne peux y aller que pour cette raison, raisonne Barack, tu dois trouver l’alibi et un autre cas d’affi..nité ! Je ne sais pas moi ! Tiens, par exemple, à San Francisco y’a des tas de frenchies  qui lancent des Start-Up, lesquelles s’envolent  comme de vrai pigeons délestés de bagues !

Justement, heu, je ne tiens pas à rencontrer ces petits messieurs des entreprises innovantes qui se planquent chez toi pour payer moins d’impôts ! Pas d’articles sur eux ! Pas de piges aux niais !

Allons François, il faut tourner l’apache et enterrer la hache de guerre plutôt qu’allumer de la peste ! Tu devrais rendre visite à tes compatriotes et leur dire l’admiration que tu as pour ces créateurs de richesses ! Hug !

Et, sur proposition du grand black, Flamby se rend en Californie, dans la Silicon Valley pour voir si l’icône-valet de la gauche libéral  (qu’il incarne) vaut représentation nationale aux yeux de ces évadés fiscaux !

Et le miracle a lieu ! Flamby exécute un hug (accolade) un hug capé de prestance, au profit de Carlos Diaz, un entrepreneur à l’origine du mouvement des « pigeons ». Rappelons que les « pigeons » ont fomenté une révolte de patrons (les colons beaux filent ailleurs) contre la taxation des plus-values sur les cessions d’entreprise, initiative qui frappait de plein fouet les start-up parties de zéro pour arriver à two voire Athènes (heu à ten).

Exalté par ce hug, le président français promet dès "le mois prochain" un dispositif aussi incitatif qu'aux USA  pour le "financement participatif" des jeunes pousses françaises ! Il fait du pied aux étudiants créateurs d'entreprise et relance l'idée de "passe porte-allant" pour les créateurs étrangers 

Il n’est pas question de pacte de responsabilité pour ces jeunes entreprises innovantes et Pierre Gattaz, le chef du Medef, qui a fait le voyage,  s’en trouve fort jaloux ! A lui sont demandées des contreparties en termes d’embauche pour avoir droit à des baisses de charges patronales ! Et à de jeunes freluquets, qui ne s’établissent même pas en France, on déroulera un tapis rouge sans rien exiger en retour ! C’est trop injuste, soupire boss stone (patron Pierre).
La fin du séjour n’a pas lieu d’être narrée en ce billet ! On retiendra que Barack et François s’apprécient et veulent faire de grandes choses ensemble pour la planète mais sans en avoir les moyens !
On retiendra que Français et Américains semblent réconciliés après le froid de la non intervention française en Irak, voilà déjà 10 ans. Ces taches Irak n’ont plus raison de générer de vils pains…

Enfin on retiendra (oui, je sais, l’anaphore…) que Flamby connaît désormais  Mary J Blige ! Noblesse ô blige !

UN RECORD QUI PERCHE HAUT (voire qui perche rond).


Le Français Renaud Lavillenie a battu le record du monde de saut à la perche en salle franchissant 6,16 m dès son premier essai, samedi 15 février à Donetsk (Ukraine) et ce, malgré les troubles ukrainiens . L'Ukrainien Sergueï Bubka, considéré comme le plus grand perchiste de tous les temps, en était le détenteur depuis 21 ans, avec 6,15 m. Et Bubka a tenu à féliciter le tombeur de son record, en parfait gentleman !

Un saut royal je vous dis !
Mais Renaud ne veut pas en rester là ! Il sent qu'il en a encore dans la semelle ! Alors à quand le 6 m 20, voire le 6 m 25 ?