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jeudi 8 mai 2014

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BOKO HARAM EN SON IGNOMINIEUSE STRATEGIE


Le Nigéria sombre dans le chaos. Des âmes noires d’un groupe islamiste armé nommé Boko Haram fait régner la terreur.

Sa spécialité ? L’enlèvement de jeunes filles scolarisées dont le seul crime est de vouloir s’instruire, grandir dans la connaissance qui est le seul garant pour lutter contre l’ignorance, mère de tous les maux.

Boko Haram, aveuglé par une exégèse erronée de l’Islam, joue les ravisseurs et promet de vendre en esclavage ses pauvres proies !

La Planète entière est révulsée face à cette situation. Le ministre de la Défense français Jean-Yves le Drian a confirmé jeudi matin que la France allait aider le Nigeria pour «repérer» les quelque 200 jeunes filles enlevées par le groupe islamiste.

Le président américain, Barack Obama, a déclaré qu’une équipe d’experts américains, composée de militaires et de policiers notamment, avait déjà été envoyée sur place pour aider les autorités nigérianes à retrouver les jeunes filles enlevées.

Puissent toutes les forces de bonne volonté trouver une issue à cette ignominieuse situation sans trop faire couler le sang !

Deux cents fleurs printanières arrachées aux prairies
Des douceurs maternelles aux parfums d’organdi
Le Nigéria larmoie en cent sources amères
L’innommable souffrance et l’angoisse des mères.

Deux cents âmes fragiles destinées à la nuit
Aux frissons ténébreux d’épidermes esclaves
Pour la simple folie d’islamistes conclaves
Dont la foi n’a de loi que l’orage qui nuit.

Fillettes de Borno, aux joies d’adolescence
Brusquement projetées dans l’aigreur démoniaque
Pour avoir étudié les splendeurs élégiaques
La majesté des mots et leur luminescence.

Lycéennes fluettes au sillage scolaire
Comme rivières magiques dans ce pays de sang
Et que Bokom Haram déporte au gré du vent
Ensablé de sa haine et d’aveugle colère.

Tendres cœurs d’agonie j’imagine vos peurs
Vos tourmentes jonchées de détresse noircie
Les torrents de sanglots dont ils ne se soucient
Enfermés dans l’écho du ravin ravisseur.

Péché d’éducation, ô suprêmes injures
Pour les esprits perdus dans les signes d’Allah
Et qui croient que la femme n’a droit à la culture
Qu’en l’enclos résidu où s’amorce un repas.

Tendres fleurs de candeur je mesure l’effroi
De vous voir enchaînées et jetées en pâtures
Aux appétits charnels des seigneurs de luxure
Justifiant la déviance par la divine loi !

Soyez maudits démons et craignez la colère
D’une Terre indignée par tant d’ignominie
Saccager l’innocence ne peut être impuni
Au nom de l’avenir d’un rêve humanitaire.

Un jour viendra, un jour où sur le banc d’école
Un enfant de bourreau côtoiera l’ange ailé
D’une mère victime au visage apaisé
Pour apprendre la vie en sublimes paroles.