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mardi 31 mars 2009

CES CAISSES TRES PLEINES QUI NE PROFITENT PAS AUX SALARIES

La procédure commence à se parsemer sur tous les gazons maudits de la crise économique. Des salariés, à bout, excédés face aux menaces de licenciement, finissent par séquestrer cadres et patrons pour monter la pression revendicatrice et préserver l'emploi. Dernier exemple en date : la société Caterpillar. C'est l'énergie du désespoir qui les guident vers de telles extrémités.

C’est comme chez Sony ou 3 M, il y a peu
Sur fond de crise aiguë, de chômage larvé
Des salariés perdus, vraiment désespérés
Ont séquestré les fils qui guidaient les enjeux.

Les pantins désoeuvrés ont gardés enfermés
Quatre marionnettistes qui ne se mouvaient plus
Les adjurant, forte, de reprendre dessus
Et de réactiver le théâtre enlisé.

Vous ne sortirez que sous promesse d’emploi !
Tirez toutes ficelles qui puissent nous bouger !
Sans tarder, levez-nous de nos lits sans scier
La branche où l’on s’assoit, quand bien même elle ploie !

Combattez l’érosion de l’appel mécanique
A baisser vos deux bras quand s’assombrit demain !
Remuez-nous de grâce, de vos bras, de vos mains
Que nous restions utiles dans votre productique.

Et, qu’à terre, pillards fous des forces créatrices
Succombent sous le poids de nos vies vengeresses
Sus aux fées maléfiques qui sapent nos hardiesses !
Battons-nous pour garder l’usine salvatrice !