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mercredi 31 décembre 2014

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CONSEIL DE FIN D'ANNEE


Attention à l'alcoolisme
En ce soir de réveillon
La boisson joue l'incivisme
Chez le conducteur pochtron

Que la toute nouvelle année
N'offre pas la mise en bière
A votre promise cuitée
Évitez le cimetière 

Oui buvez tout autrement
Le mieux pour des Bries est thé
Passez vous le Meaux charmant
A la santé de Copé !

L'eau, mot nié, par les soûlards
Doit retrouver sa noblesse
Offrez lui la messe où l'art
De bien boire bannit l'ivresse

Oui quand l'homme élit l'eau pure
C'est comme homélie nouvelle
Prononcée sous des guis purs
Dans telle ou telle maison belle.

Buvez non alcoolisé
Pour démarrer nouvel an
Sans catafalque ; ô lisez
Mes conseils de bon vivant

Ainsi vous échapperez
A la cuite mortuaire
Évitant la fin damnée
Des tord-boyaux suicidaires












mardi 30 décembre 2014

CE FILM A MAUVAISE GRAINE QU’ÉPIE COREE

Un film 우스운  (comique !) MDR


La Corée du Nord a été accusée par Washington d’être à l’origine d’un hacking de Sony Pictures Entertainment, laquelle a eu à cœur d’être anti-hacker pour ne pas observer d’un œil darne hacker : il fallait réagir !

Pourquoi tant de haine ?

A cause de « the interview » un film de Sony sonnant des sonnets anti Kim Jong-Un, le dictateur coréen. Oui un film qui ridiculise l’autocrate comme le fit jadis, à l’endroit du führer, le « dictateur » le chef d’œuvre de Charlie Chaplin.

-         Je ne pense pas que Kim fasse un procès, fait Andy, femme à Sion, mais surtout avocate helvétique qui suit ces scènes pas suisses et...pas saines.  

L’attaque a été lancée par le groupe GOP (Guardian of the Peace) qui a franchi le GAP (fossé) de l’éthique pour récupérer quelque 11 téraoctets de données : des mots de passe, des certificats de sécurité, des informations sur les salariés de Sony !

Sony n’en avait pas rêvé mais GOP l’a fait : les intrus, que le pire hâte, ont mis en ligne des films dont certains étaient encore inédits en salle ! Ils détiennent nombre d’informations qui peuvent mettre en danger le géant japonais. Ce dernier  semble faire cuire, en wok, manne financière, à feu doux (bien qu’en Décembre) et mesure les dégâts des eaux que tètent les flibustiers cybernétiques pour lever sceaux du secret !

Après avoir  annulé la sortie du film « The interview », Sony est revenu sur sa décision comme une navette Columbia (Pictures) reviendrait sur Terre ! Le film a été diffusé dans à peu près 300 salles et le studio l’a même mis en ligne en VOD (Vidéo on Demand) dès le 24 décembre. Il rapporterait de l’or dur en cette période de Père Noël, barbu rougi par Coca Cola et tirant sur six rennes alertes pour grimper sur les toits avant que de descendre dans la cheminée , donner cadeaux et tout ce qui, sans suie, ferre âme, honneurs !

Il n’empêche, l’attaque a eu lieu. Sony sonnée de ce sauna sans nom a perdu quelques tonnes de données. Les salariés du groupe ont peur pour leur vie privée !

La Corée du Nord est-elle coupable ?

On sait que Kim Jong-un veut la bombe atomique. Mais actuellement ça ne tourne pas rond chez lui, c’est même carrément carré pour créer l’ultime atome. Alors en attendant on se fabrique une autre arme de destruction massive : les unités de hackers. Kim a créé des collèges pour former des pirates naviguant sur le web en se faisant malware !

Cependant, il n’est pas dit que le groupe GOP soit lié à Pyongyang !

Kurt Stammberger, PDG de Norse, une entreprise qui suit les attaques informatiques et différents différends (non différant) en temps réel, affirme sur CBS avoir mené sa propre enquête ! Pour lui le problème ne peut venir de la Corée et de son dictateur à l’amour propre écorné. En effet  les "Guardians of the peace", le groupe de hackers qui revendique la cyberattaque de Sony, n'ont pas demandé tout de suite le retrait du film "The Interview" mais ont réclamé de l'argent, promettant de révéler des secrets volés qui embarrassent  sur le coup !

A moins que Kim Jung 1 ait besoin d’argent mal gagné (bas de Won, heu, bad won) pour financer son nucléaire militaire !


Car la dissuasion est gardienne de la paix (Guardian of the Peace) même si ça jette un froid de naguère…

lundi 22 décembre 2014

MES TECKS EN TOC

PIE N'A QU'HAUTS TECKS !


Je n’aime pas la gueule de mes tecks
La pollution élude aux tecks
Le jeu de la respiration
Faudrait les changer d’horizon !
Quand je vois la vie des hauts tecks
Au cœur d’Afrique, les tecks toniques
Que nul ne plaque, dressés phalliques
J’me dis comme légumes trépassent tecks !

Refrain

Mon ami parano me dit :
Tu le sais bien Eugène
Tout est cancérigène
Je lui réponds : mais crois-tu que
Chez les aborigènes
Tous tecks en série gênent ?


Je n’aime pas la gueule de mes tecks
Mes tecks hèlent une vie moins chienne
Ils souffrent de vie parisienne
Qui dans plus d’un cas arase tecks ! (plus d'incas, art aztèque ?)
Ivresse de vie, oui, teck il l’a
Mais pas ici, non surtout pas
Quand l’art chie teck tu râles, j’entends
Que l’art bétonné tue vraiment !

(Au refrain)

La flammèche du pire aux tecks n’y
Fera rien pour que l’incendie
Se calme et mes tecks brûleront
De la vile urbanisation !
Teck sano dit ma texane Au-
Rélie, se retrouve au Togo
Tous les gens là-bas disent qu’hauts tecks
Sont denses ! Va, plantes-y tes tecks !

Ils croissent ici sous l’hypothèque
Pourquoi sans goût hâter mal tecks ?


(Au refrain)

CONSEIL PRATIQUE


dimanche 21 décembre 2014

CHEZ CASTROBAMA Y'A DU NOUVEAU POUR LES FÊTES !



"Todos somos americanos" (Nous sommes tous Américains).

Barack Obama de sa blanche baraque a aube à mâtiner de gentillesse et de diplomatie pour dérouler une journée rayonnante !

L’horizon se dégage, Cuba n’est plus l’île du Diable vouée aux flammes rouges du communisme ! Elle sort des ans « fer » à frapper sur l’enclume avec un marteau qui casse trop les libertés.

Oui, Obama est en train de normaliser l’énorme alizé qui souffle des cours en show (selon Wall Street) entre Washing-Town, la ville qui nettoie à l’eau et La « à vanne » la ville qui laisse passer l’eau de l’Oncle Sam.

Oui Barack peut savourer la fin de 50 ans de guerre froide, sans show mais finalement sans terme omettre. Et oui, il ne fallait pas oublier la fin 2014 pour briser la glace avait noté sur son petit calepin blanc le grand monsieur noir qui sent pointer les premières neiges en ses cheveux.

Obama veut mettre fin à l’embargo qui touche Cuba depuis 1962, année de la crise des missiles soviétiques. Cette année-là (comme chanterait Cloclo) :

♫♪ Kroutchev voulait missiles à Cuba
Mi si la la ré ça ne se fit pas
Missile à l’arrêt : stop là !

Oui, en 1962 des rampes de lancement de missiles à domicile soviétique sont repérées sur le sol cubain par les USA. Aussitôt l’Oncle Sam lance : flèches à macchabées décochons ! Il fait flèche de tout bois, car, quoi faire d’autre est une question que sage itère ?  Un blocus est aussitôt organisé pour stopper des cargos dont les soutes sont remplies de sympathiques cylindres à tête nucléaire. C’est le summum de la guerre froide. On frise une 3° guerre mondiale et des vilains coups à faire (des vilains coiffèrent le spectre de la guerre d’une sinistre auréole).

Khrouchtchev calme le jeu, le Pape Jean XXIII y va de sa petite diplomatie sans faire de bulles et in fini c’est Kennedy qui l’emporte.

Il n’y aura pas de missiles à Cuba mais la sanction tombe : embargo décrété !
On joue sur la sémantique : embargo pour les gringos, blocus pour les fumeurs de Havane !

L’île est étouffée économiquement. Fidel connaît, à son insu, l’air de la privation. Plus aucun produit ne rentre à Cuba : l’austérité s’y gare. Le cubain apprend à se passer de toux puisque les médicaments sont introuvables. Il devient le roi du système D, maintient en vie sa vieille Chrysler qui crisse l’air plaintif d’un chevreau laid !

Oui le blocus bloque us occidental ! Une faim d’us bien sûr gelée par l’impitoyable embargo qui perdure sans que père dur, à savoir Fidel, ne faiblisse !

En dépit des pénuries le cubain ne trouva pas sale sa situation ; son sort, il le trouve même beau au fil des discours fleuves du chef qui parfois charrie un peu ! De longues harangues de défi d’ailes comme andante ! L’oiseau cubain vole de ses propres ramages comme un moqueur (oiseau de là bas tout comme la cane à sucre) ; et dans ses bas amasse l’économie qui fait sa graine. Tout le pays est frappée d’une épidémie de Castro qui vous remet en selle et médit arrêt de l’espérance (laisse pets rances !)

Il n’empêche ! C’est difficile de grandir dans l’autarcie, on ne fait pas d’épais os !

Alors le dégivrage des relations avec les USA est applaudi par Raul Castro qui a remplacé le frangin défaillant ou qu’on a failli taire.

Ça commence par un échange de prisonniers mais rien ne dit que le blocus sera levé !

Il pourrait avoir méprise aux niais si les Républicains, majoritaire au Congrès, continuent d’ écouter le lobby des exilés cubains de Floride avec qui ils font ami-ami !
Car dans la bourse des valeurs républicaines Cuba s’y cotait et il ne faut pas ce détail léger omettre !

Alors qui de l’avenir ?

L’île, en cubaine hilarante, voit déjà en cul béni la rente entrouverte par une perspective d’assouplissement.

Mais il faudra sûrement du temps pour voir arriver Coca Cola, Hamburgers et autres cochonneries américaines (comme dirait Beigbeder : cochons) susceptibles d’accroître l’indice de masse corporelle du cubain lambda.

A court terme, seuls les amateurs de Habanos, la banane à noces, pourront se réjouir de voir que ce qui fut meurt. Ils pourront désormais rapporter jusqu'à cent dollars de cigares cubains.

De quoi bien alimenter leur petit cancer dont le tropique passe juste au-dessus de la Havane.

jeudi 18 décembre 2014

PESHAWAR ET L'IMPOSSIBLE DEUIL


Karachi - Bougies en hommage aux victimes de l'attaque des Talibans dans une école de Peshawar


Au lendemain de l'attaque d'une école militaire par les talibans, qui a fait 142 morts, dont une majorité d'enfants, le Pakistan s'est réveillé abasourdi par l'ampleur de cette tragédie sans nom.

L'attaque terroriste du 16 décembre est la plus meurtrière de l'histoire du pays.  Et son degré d’abjection n’a pas de commune mesure ! Les Talibans ont tué l’enfant, la promesse d’un avenir plus radieux. Ces fous fanatiques ont profané  le temple sacré du savoir, de la transmission des connaissances, de la construction d’un être humain. Et surtout ils ont tué l’enfant ! L’innocence incarnée, la tendresse attentive et réconfortante.

A quelques jours de Noël cette épouvantable tuerie n’en est que plus immonde.
Le pays est en deuil et respire mal son avenir ! L’Etat doit réagir, reconstruire et poursuivre jusqu’aux limites du désert les fous sanguinaires.

L’Afghanistan voisin semble vouloir participer à cette lutte contre le terrorisme. Il serait plus que temps tandis que partent, progressivement, les armées occidentales  (Français, Américains).  Le pari s’avère une gageure. L’Afghanistan est un pays de corruption et d’aucuns se sont trempés avec les terroristes.

Le Pakistan paie aussi l’utilisation de certains talibans comme antidote à la stabilisation de son voisin afghan soupçonné de vouloir se rallier à l’Inde (ennemi héréditaire) pour le renverser !

Les mauvais calculs de géopolitique des adultes mènent à l’impasse et à la mort irréparable et inconsolable…


Le Pakistan se réveille au soleil de la désespérance.


Le Pakistan se lève dans un matin perdu
La tête enrubannée d’insoutenables scènes
Ils ont tué l’enfant, ils ont franchi l’obscène
Au plus bas de l’enfer ils seront descendus.

Peshawar vit hagard l’insoutenable plaie
En son corps démembré par trop d’années de guerre
De menaces larvées, d’éruptions de colère
Jusqu’à ce désespoir creusé d’obscurité.

Les fantômes charrient de leurs cris juvéniles
Une éternelle absence le long des vaines rues
Hantent le ciel pesant de nuages venus
Comme autant de tourments de noir indélébile.

Des fantômes d’enfant pour longtemps au tréfonds
De l’impossible deuil pour tant d’âmes broyées
La folie talibane en ses rêves damnés
A sapé les prémices d’un plus bel horizon.

L’innocence brûlée en un coup de terreur
S’échappe en flots de sang la beauté du savoir
La grandeur de l’école, l’écriture et l’espoir
Placé dans les cœurs purs aux studieuses ardeurs.

Le Pakistan se lève entre pleurs et vengeance
Vidé de tous ses rêves par l’enfance broyée
Des abysses cruels  sous ses fragiles pieds
Qui titubent au soleil de la désespérance.

lundi 15 décembre 2014

UN FILM QUI VA A VOL-EAU


Produit par Franscope (2014)
Annie : Laure Manaudou
Commissaire Léfesse : Philippe Lucas
Un court métrage (5mn 4 s et 10 centièmes) de H Lasgouttes

Hervé Lasgouttes, après son film « Crawl » de 2012 a envie de quitter la Cornouaille où servent, hélas, gouttes pour humidifier la pellicule. Il souhaite aussi réaliser un court métrage mais sans quitter le monde de la natation qu’il aime en brassées par-dessus toux et sans jamais le chlore.

Une idée de scénario lui vient à la tête alors qu’il fait quelques longueurs de bassin dans sa chère piscine de mers les bains. Le haut-parleur diffuse une musique de Disney Land ! Evidemment c’est de la daube mais c’est pour les mômes qui, dans le petit bassin, s’évertuent à quitter la bouée pour se lancer dans l’élément aqueux et ah que jolie là l’idée !

Oui, idée géniale : une nageuse, ancienne gloire olympique, vient des tremplins, heu, vient d’être en plein dénuement après avoir été larguée par un mari soûlaud ! Alors, pour faire plaisir à son enfant, elle vole des jouets par exemple..à, heu, Disneyland (ah diantre, c’est vraiment de la daube cette musique ! S’il pouvait nous passer du Led Zeppelin ça laisserait mon inspiration encore plus dirigeable !)

Rentré chez lui il peaufine le synopsis tandis que son chien lappe nez en guise de retrouvaille. Hervé mettra une heure pour ficeler le tout sans plonger en bas ciné ! Mais qui choisir pour jouer le rôle principal ? Il pense immédiatement à Laure Manaudou, la sœur du champion qui fait flots riants. Elle fut une grande championne ! N’a-t-elle pas entre 2005 et 2007 gagné trois médailles olympiques, six médailles mondiales et treize médailles européennes ? 

- Laure ayons, lance-t-il à son producteur qui comprend mal en
  raison d’un début d’otite à niques carabinées.
- Tu peux répéter ? 
- Je vais engager Laure Manadou !
- L’orme anneau doux ?
- Non ! Laure Manaudou !
- L’or, manne aux doux, pas mal comme titre
Non !!

Je vous ferai grâce des mots : n’a, qu’au final, régnait une entente plutôt bon prince ! Les deux hommes finirent par se mettre d’accord sur le casting. Il fallait vite consulter Laure logée désormais au rayon des actrices qui secondent à la minute.

Laure accueillit la proposition sans y voir accrocs, leurres, mais voulut connaître les autres acteurs !

 - On pressent Philippe Lucas pour jouer le rôle du Commissaire !

Les deux hommes entendirent un long soupir d’hésitation introverti, en autisme !

Finalement Laure lança :

- C’est d’accord ; ça baigne ! Mais faut pas qu’il me bassine en se comportant comme un agent pas cool ! Au fait, vous payez comment ? En liquide ? 

L’affaire se fit ! Laure joua son premier rôle au cinéma ! Bon, ça ne volait pas très haut (200 € de cachés) mais pour un court métrage de 5 mn c’était bien suffisant. 

Lucas se comporta très bien pour ses 30 secondes d’interprétation, derrière ses lunettes Armani et en menaçant de son arme Annie (l’héroïne jouée par Laure) il n’eut que cette tirade : 

Rends-toi sans broncher et tu verras que ta peine aimait nager ! 

Evidemment Disney Land insista pour que le film se passât en son honorable parc de loisirs ! Histoire de récupérer un peu d’oseille ce qui ne comblera pas pour autant les 1,7 milliards d’euros de dettes et n’empêchera pas la perspective d’une restructuration financière !

samedi 13 décembre 2014

FABIOLA ET ZIAD EN UN MÊME TOMBEAU



La reine Fabiola, la cinquième reine des Belges, qui régna pendant 33 ans sur le plat pays, vient de nous quitter à l’âge de 86 ans.
Les Belges garderont d’elle l’image d’une épouse fidèle jusqu'à la mort de son époux, le roi Baudouin, en 1993. Ils conserveront le doux souvenir d’une gérante au grand cœur, très proche du peuple et engagée dans les œuvres caritatives.
Bruxelles pleure la Reine Blanche, garante d’une certaine unité dans un pays où Wallons et Flamands ont parfois tant de mal à cohabiter.
Une grande dame unificatrice s’en va alors que, plus au sud, tout un peuple pleure la mort d’une autre grande figure fédératrice.
Ziad Abou Eïn vient d’être tué lors d’une manifestation qu’il voulait pacifique. Il était vice-ministre palestinien et grande figure du Fatah.  Une éruption d’indignation comme il en arrive souvent en Cisjordanie eu égard aux colonisations voulues par Israël.
Le deuil se mêle à la colère !
Avec la mort de Ziad Abou Eïn, Israël se retrouve sous pression internationale tandis que l'Autorité palestinienne, incarnée par Mahmoud Abbas, multiplie les démarches auprès du Conseil de sécurité des Nations unies avec l'espoir d'un vote avant Noël sur une résolution qui fixerait un terme à l'occupation israélienne.
Fabiola s’éteint dans une grande émotion solennelle. Ziad meurt plus brutalement et le deuil national décrété en sa mémoire s’accompagne de colère.
Mais, dans un cas comme dans l’autre, la peine fédère, octroie au pays un sentiment d’appartenance à une nation, une fierté patriotique !
La mort d’une grande figure signe un mémorial pour un peuple qui se retrouve. Seul l’avenir pourra nous dire quels en sont les fruits de son héritage…



Une grande régente
Au cœur du plat pays
Rend l’âme pantelante
Au ciel gris d’agonie.

Fabiola noble reine
A quitté son Palais
Bruxelles emplie de peine
Pleure déjà son passé.

Des Wallons aux Flamands
Une même tristesse
Brises en recueillement
Par le vent d’une messe

Fabiola, grande dame
De générosité
Aura bercé les âmes
D’un pays divisé

Elle part, la Reine Blanche
Retrouver son Baudouin
En laissant aux Dimanche
Des futurs incertains

Alors de Bruges à Gand
Sur les terres du grand Jacques
Les souvenirs vaillants
Jouent de tons élégiaques.

On revoit son sourire
Ses élans fraternels
Pour l’indigent soupir
La pauvreté charnelle

Communion et ferveur
Quand se meurt une icône
Ziad en rassembleur
Sur sa dépouille trône

Il n’était pas un roi
Dans ce décor de feu
Grandi dans le Fatah
Il rêvait d’un ciel bleu

Transpercé par l’éclair
De l’ennemi pérenne
Son corps damne la guerre
Ses oripeaux de haine

La colonisation
D’une étoile indocile
A creusé des sillons
Sur un terreau fragile

Tout un peuple en colère
Au long des funérailles
Et de sombres prières
A briser les murailles

Il part, le blanc servant
De la cause perdue
Éthérée au couchant
D’un soleil trop ténu

Ziad et Fabiola
Dans un même tombeau
De brisures d’éclats
Et de cœurs en lambeaux

Deux morts si étrangères
Dedans leur survenance
Mais toutes deux confèrent
Aux pleureurs la souffrance.

Communion et ferveur
Quand l’exemplarité
Devant son peuple meurt
En toute intégrité !

Juste un instant furtif
De passions partagées
De tourments convulsifs
En fragments de piété.

Juste un moment crucial
Honorant la mémoire
Au rang d’un mémorial
En augures d’Histoire…

mercredi 10 décembre 2014

HOLLANDE et l'EST TOQUADE


Cliquer pour agrandir
Comme il ne fait pas assez froid chez nous, Flamby a cherché le grand frisson à l’Est, histoire également d’entretenir de bonnes relations avec d’anciens satellites de l’URSS.
Il est donc parti au Kazakhstan indépendant, un pays où l’oukase axe tant sa force sur le respect des costumes locaux. Aussi, la cible privilégiée de Valérie T, s’est-il retrouvé acculé à porter la chapka auprès de son hôte, le Président Noursoultan Nazarbaiev  qui, lui, ne déclina pas le costume-cravate que lui offrit notre chef d’Etat, en gage de réciprocité !
Inutile de vous dire que la photo a fait le tour des réseaux sociaux et, qu’à l’heure où j’écris ce billet, elle est encore sujet de railleries pour d’insatiables gouailleurs.
Mais revenons au pays Kazakh où coups à kapo en képi coupent à pic l’élan démocratique tant la dictature dicte à terre ferme ! Oui, Nazarbaïev est un dictateur de 73 ans qui aime piller les ressources de son pays à son profit et éliminer, quand il le faut, un rival malintentionné !
C’est cet homme que rencontra Hollande pour des raisons de real politique et de gros marchés économiques ! Le Kazakhstan est quand même le premier fournisseur d’uranium pour notre hexagone et son deuxième fournisseur de pétrole.
Alors, qu’Alstom conclue un juteux contrat de maintenance (1,3 milliards d’euros sur 25 ans) ne doit pas générer en masse taux de honte éléphantesque  puisque les élites de ce pays ne se goinfrent pas sur le dos des entreprises françaises mais sur leur population !
De tout temps l’élite locale tondit le peuple et masse tanna (aime Astana ?) !
Mais peu lui chaut, le Flamby ! Il faut avancer ! Notamment dans la coopération universitaire. Alors il inaugure l’Institut Sorbonne-Almaty à Almaty ou Alma-Ata, ex capitale du Kazakhstan où on ne pourra jamais dire que sort, bon hâle, Mathy sauf si l’Ange Joséphine y installe un appareil à UV ; mais je m’égare de l’Est…
Revenons-y ! Donc notre brave François est reparti du Kazakhstan mais s’est cru obligé de faire une petite pose à Moscou pour serrer la pince à Vladimir.
Maître Poutine, si chagriné du mauvais accueil à l’égard de sa personne lors du G20 en Australie, qu’une mauvaise brise banne encore, accueillit avec un plaisir froid (donc mieux que glacial) le décroché des sondages français.
Il y eu deux heures d’entretien entre les deux chefs d’Etat en ce salon privé de l'aéroport Vnoukovo-2 de Moscou.
Vladimir rassura tout de suite François :
-      Au décollage tu ne devrais pas avoir les mêmes soucis que ton ami De Margerie ! Depuis le 21 octobre on a supprimé la vodka aux conducteurs de chasse neige !
De quoi réchauffer l’ambiance !
On parla surtout des problèmes en Ukraine ! Hollande sent que Poutine patine en piteux Patton dans une stratégie où se lézarde haine pour mieux se régénérer ensuite.
Flamby réitéra alors l’importance du protocole de Minsk, celui signé le 5 septembre entre Moscou, Kiev et les séparatistes du Donbass (est de l’Ukraine).
-      Vladimir, cet accord prévoit un cessez-le feu, le refuser CCCP heu, c’est cesser paix. Il stipule aussi, si jeune ma buse, un échange de prisonniers, un contrôle partagé de la frontière et un début de solution pour permettre une solution pour un début d’autonomie des régions de l’Ukraine orientale ! Il faut l’appliquer !

-      Oui François, mais il faudrait que Kiev lève le blocus qui vague au site, heu, phagocyte les indépendantistes pour éviter que l’accord ne m’use ! Je voudrais bien retirer mes troupes de Donetsk ; elles essuient des pertes sèches ! Les choses ne fonctionnent pas comme j’avais prévu ! L’Ukraine ce n’est pas la Crimée !

-      Ecoute Vladimir, retire tes troupes et je pèserai de tout mon poids  (et qui sait si j’en ai pris ces derniers temps) pour que Porochenko, le maître de Kiev ne puisse pas adhérer à l’Otan ! Ça te va ?

-      Heu, ben, oui François mais heu…Il me faudrait aussi les deux Mistral ? Ils vont finir par rouiller à St Nazaire, pays breton où je ne suis pas né !

-      Vladimir, on a dit qu’on ne parlerait pas des porte-hélicoptères ! On verra plus tard ! On peut parler d’autres choses…Il me reste 10 minutes !
Alors ils parlèrent du téléthon, de miss France, de l’emprunt russe de Marine, de la future libération de Lazarevic, le dernier otage français…Une sortie déjà dans les cartons du quai d’Orsay ! On parla de l’étrange costume kazakh et de la photo qui faisait déjà le tour de la planète…

Et puis il fallut se quitter, le cœur gros mais avec comme une petite étincelle d’espoir ! Une toute petite flamme qui brillait dans le froid regard de Vladimir et derrière les grosses lunettes d’énarque de François.

NB : Selon plusieurs sources concordantes, la véritable raison de l’escale de François Hollande à l’Aéroport International de Moscou du samedi 6 décembre 2014 serait l’arrestation à l’Aéroport International de Kano (Nigeria),  dans la nuit du vendredi 5 ou samedi 6 décembre, de plusieurs militaires français de l’opération Barkhane.

Ces militaires français dont la base logistique est située à Ndjamena au Tchad, sont en réalité l’équipage d’un avion-cargo avec une fausse immatriculation russe, transportant une quantité importante d’armes et de munitions. Cet appareil qui avait pour destination finale Ndjamena (QG de l’Opération Barkhane) a été contraint pour des raisons techniques à atterrir à l’Aéroport International d’Aminu à Kano dans le nord du Nigeria. Dès son atterrissage, les autorités Nigérianes ont découvert un important arsenal à bord de l’avion sans qu’il n’existe de documents justificatifs.