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mercredi 16 novembre 2016

POV' PETIT PAPA NOEL !





Le voilà en Helvétie
Et se prend fidèle vessie
Pour la lanterne éclairée
Car il est ringardisé !

Les deux rennes en Laponie
Sont restés dans leur pays
Il a retrouvé deux cerfs
Mais à quoi bon ça le sert ?

Il sent la barbe qui gratte
Ôte cette scélérate !
En parlant de hotte il sent
Qu'il l'a perdue ! Où et quand ?

Les enfants dans leur chalet
Ont déjà tout déballé
Les cadeaux : les Pokémon
Des achats sur Amazone !

Pauvre p'tit papa Noël
Avant de gagner son ciel
Se console les babines
En rêvant de mandarines.



SAS A ROSES



Marine Le Pen, de plus en plus confortée dans ses vêtements de populiste depuis la montée au pouvoir de Donald Trump aux USA, se lance bel et bien dans la campagne présidentielle avec un slogan : « au nom du peuple" et un symbole » : une rose bleue.

Il s’agit d’un mélange du célèbre « le nom de la rose » et du « peuple bleu » qui auraient, selon certains illuminés, habité la mythique cité de l’Atlantide.

Marine qui penchait déjà pour le bleu a adopté cette couleur pour en peinturlurer une pauvre rose qui voulait rester…rose, bien socialiste.

Hélas, le socialisme se meurt ma belle dame ! Mr Macron est en train de lui préparer un enterrement de première classe.

Marine veut donc rassembler le peuple de gauche (les déçus de la rose) et le peuple de droite (couleur bleue oblige) : c’est tout bête lui a confirmé un conseiller en communication qui voulait éteindre l’effet sot d’une vieille flamme vacillante rendant les gens marris.

Voilà Marine nantie d’une rose et se demandant déjà : sas à roses ?

Son vieux père bougon lance, du mieux que lui permet l’arthrite : ça fait tarte rose !

Florian Philippot , son adjoint, véritable pote aux roses, se réjouit de ces choix :

-      Les rues, les artères seront pavoisées de roses ! L’artère hausse qu’les roses ! (il en oublie la syntaxe !)

Seule la petite Marion se lamente et lance :

Tu n’es que maux rose, aussi bleue sois-tu !

La nièce ne porte plus sa tante en odeur de sainteté. Son absence a brillé lors de l’inauguration du QG de Marine nommé l’escale ! C’est le seul nom qui habite Marine ; un cœur laid dit à Marine : seul l’escale y naît (un chœur l’édita : Marine se laisse câliner ?)


Les squales naviguent effectivement dans le même bleu mais la petite Marion semble déjà regretter la transformation des flammes en roses !

UN ROMAN HALETANT (bien qu'il soit pressé)


En envoyant son manuscrit chez Gallimard, Séraphine Ancélécot  n’imaginait pas un seul instant toucher le Graal.

Et pourtant ! Là voilà publiée par la prestigieuse maison d’édition pour une œuvre épique et romanesque qui passe au vitriol les mœurs et coutumes de certains hommes politiques.

Pigmenté de phrases courtes au style incisif et sans concession, le roman nous promène dans les méandres du pouvoir.

L’histoire, nullement autobiographique comme tient à le souligner l’auteure, nous transporte au plus profond de la Normandie, à proximité d’Yonville.  Une quinquagénaire,  du nom d’Emma, rêve de monter à Paris pour réussir.

Elle commence par poser nue pour les besoins d’une cause picturale qu’elle partage avec un peintre besogneux de Montmartre. Ils deviennent amants mais, pour des raisons obscures, le virtuose de la gouache se fait radicaliser par un mouvement d’extrémistes verts et termine son parcours professionnel dans l’Ardèche, en compagnie de moutons atrabilaires !

La jeune femme se remet de la peine et une certaine résilience la conduit à fréquenter la rue St Denis. C’est une véritable reconversion sans le moindre appui de Pôle Emploi. Au fil de ses pérégrinations péripatéticiennes,  elle fait la rencontre d’un  homme fortement ancré dans le sérail politique. Il lui propose des parties fines dans un hôtel réputé.

Emma trouve là une source de financement incomparable. Mais bien vite elle déchante lorsque les premiers coups assénés altèrent son joli visage fardé. L’homme boit plus que de raison et l’alcool le rend un tantinet agressif.

Emma fuit les griffes du souteneur qui lance à sa poursuite un aréopage de tueurs à gages intégralement payés par l’IRFM (Indemnité Représentative de Frais de Mandat).

La fugitive se réfugie dans les bras d’un ancien copain de son fils (dont elle n’a plus de nouvelles). C’est un homme jeune, dynamique, qui se dit ni de droite ni de gauche sans pour autant être palois.

Le nouveau protecteur ambitionne de grimper les marches qui mènent à l’Elysée. Emma et lui se lanceront dans une campagne d’enfer, émaillée de promesses fallacieuses et de coups de canifs qui mèneront les anciens persécuteurs devant la cour d’assises.

Je ne vous raconte pas la fin,  qui est totalement imprévisible,  et vous laisse le soin de la savourer vous-même.

Séraphine Ansélécot, excitée comme une puce par le succès de ce premier roman, s’apprêterait à écrire une seconde œuvre dont elle n’a pour l’instant que le titre en tête : « Berthe rend de l’âne aux haies », une œuvre écologique qui s’appuie sur des expériences de réimplantations de mulets dans le bocage normand. Et oui, encore la Normandie !


A suivre…