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samedi 14 novembre 2009

HAINE DIT : AÏE !!!


Le prix Goncourt a été décerné !

Longtemps cerné dans la jungle de la littérature masculine et blanche il a enfin trouvé la délivrance en la personne de Marie Ndiaye, une charmante femme de couleur, récompensée pour son livre « Trois femmes puissantes ».

On pourrait glousser de plaisir en cette période de questionnement intensif sur l’identité nationale si une polémique ne s’était pas, une fois de plus, invitée au repas médiatique !

Un ancien ministre français délégué à la Ville et à l'Intégration (Hé oui, ça existe ce genre d’individu !) Eric Raoult a tenus des propos, tout de rage érigés, à l'encontre de la romancière Marie Ndiaye, affirmant qu'il "fallait que quelqu'un réagisse" aux déclarations "intolérables" de la romancière.

- Mais, bon sang, de bon dieu de M… ! Mais vous lu ce qu'a écrit Marie Ndiaye, en août, dans le magazine Les Inrockuptibles ? C'était intolérable. Il fallait que quelqu'un réagisse", a dit le député et maire UMP (parti présidentiel) à un journaliste à Bruxelles (une fois !).

Pour Raoult s’attire cette ire ? Dans l'entretien accordé à ce magazine, la Marie N’diaye expliquait pourquoi elle avait choisi il y a deux ans de vivre à Berlin avec son compagnon et leurs trois enfants :

- Nous sommes partis juste après les élections, en grande partie à cause de (Nicolas) Sarkozy (...) Je trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité... (Eric) Besson (ministre de l'Immigration), (Brice) Hortefeux (ministre de l'Intérieur), tous ces gens-là, je les trouve monstrueux ! Je trouve cette France-là monstrueuse !

Elle pensait s’en sortir comme cela, la Marie Ndiaye ! Mais Raoult lit assidûment les Inrockuptibles ! Il dévore les Inrockuptibles ! C’est même chez lui une conduite addictive invétérée ! Quand il a lu l’interview, de grosses plaques d’eczéma se sont insinuées sur son derme d’ancien ministre.

Raoult a interpellé le ministre de la Culture. C’est qui déjà ? Ah, oui ! Le neveu… Mais Frédéric Mitterrand reste sur ses réserves et ne veut pas trop se plonger dans les polémiques. Il reste prudent car chat échaudé craint l’eau froide. Donc Frédo la met en veilleuse car chaque fois qu’il ouvre son appareil buccal c’est pour sortir des sornettes qui lui retombent dessus comme des boomerangs lancés par des aborigènes d’Australie.

Frédo a simplement dit :

- Mme Ndiaye, en tant que lauréate du Prix Goncourt, se devait de respecter la cohésion nationale et l'image de la France.

Quant à l’intéressée (quand Alain terrait saies ??) elle préparerait son futur livre qui serait l’antithèse de celui qui lui aura procuré tant de lauriers. Logiquement ce nouveau livre devrait s’honorer du titre « Trois femmes impuissantes ».

Bien entendu, elle continuera son tir à boulets rouges contre le gouvernement monstrueux du petit Nicolas en mettant en exergue le faux sentiment « d’antimachisme » qui plane au-dessus du sarkozysme.

Les exemples ne manqueront pas pour étayer sa démonstration. Elle devra choisir trois cas désespérés de femmes ministres ou secrétaires d’Etat, déçues par le système monarchiste du petit caporal. Trois femmes impuissantes à remplir les missions qui leur incombent.

Je pense qu’elle se dirigera vers les archétypes de désillusion politique attachés à l’appartenance au sexe féminin, à savoir : Rama Yade, la reléguée aux affaires sportives, Rachida Dati, la placardée au Parlement Européen et Fadala Amara, la ni pute ni soumise qui ravale son chapeau !

Un joli roman en perspective…