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lundi 16 novembre 2009

LETTRE A VINCENT

Une histoire d'amour, ça ne peut pas vraiment mourir en un seul jour !!

Et pourtant, et pourtant, on s'est aimé comme on se quitte, tout simplement sans penser à demain. A deux mains plutôt ou à quatre mains !! Ah, il était beau le temps où nous nous aimions Vincent, François Paul et les autres... Mais surtout Vincent !! Payons de notre personne, m'avais tu dit !! Je crois en toi et en tes désirs d'avenir, m'avais tu sussuré au creux de l'oreille !! Et à quatre mains nous avions écrit les plus belles pages d'un projet ambitieux de reconquête de la gauche !!

Idiote que je suis ! Pourquoi a-t-il fallu que j'allasse à Dijon m'inviter à ton rassemblement, toi, mon fidèle lieutenant, mon valet de coeur, mon Vincent ??

Pourquoi a-t-il fallu que je ramenasses de mon Poitou ces quelques exemplaires de mon Pass Pilule pour te les montrer !? Tu as trouvé l'idée saugrenue voire déplacée ! Et la moutarde t'est montée au nez ! En plein coeur de Dijon !! Comme j'ai dû te blesser Vincent ! Pardon, oui, pardon pour mon orgueil mal placé ! Oui, pardon pour ces bâtons que je te mets dans les roues pour phagocyter tes ambitions à constituer des listes pour les régionales à l'insu de mon plein gré comme dirait l'autre...

Pardon Vincent ! Comme j'ai dû te faire pleurer intérieurement ! Mais c'est la peur de la solitude qui me ronge et me fait agir méchamment !! J'ai perdu François à tout jamais et ne voudrais te perdre à ton tour !! Sauras-tu me pardonner un jour ??

Ségolène, ta dame de pique.

PS (c'est de circonstance) : si tu repasses à la maison, à Poitiers, tu peux reprendre le tupperwaere qui date de notre dernier repas. Je l'ai lavé précautionneusement à la main car le lave-vaisselle est en panne ! A ce propos, si tu peux rappeler le type génial et polyvalent qui travaille au black...