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jeudi 14 janvier 2010

HAITI ! HAITI POURQUOI TANT DE SOUFFRANCE ?


Le violent séisme qui vient de frapper Haïti donne la sinsitre impression de porter l'estocade à ce à ce pays des Caraïbes, l’un des plus pauvres de la planète. Il y aurait des milliers de victimes et des dégâts considérables. La communauté internationale se mobilise comme ce fut le cas, en 2008, avec la présence de 4 cyclones. L'ONU paie un lourd tribut car 36 personnes travaillant à Haïti, pour le compte des Nations-Unies, sont mortes. Le paysage n'est que désolation et on peut se demander si les Dieux n'ont pas, une fois encore, abandonnée cette île désespérément aux bans de la richesse des Nations.


Ils évoquent un 7 sur l'échelle fictive
La mesure d’une horreur qu’esquisse nos écrans
La molle sensation que les malheurs s’activent
Sur un point de planète aux portes du néant.

Haïti, Haïti, de quel coupable crime
Les Dieux t’ont châtiée en soulevant ton sol
Pour créer le chaos en tes maisons de taule
Et semer la terreur en spasmes gravissimes ?

Haïti, Haïti, de quelle engeance vile
Es-tu la génitrice que les Dieux te fustigent
Après les ouragans, la famine servile ?
Est-il écrit au Ciel le sang de tes vestiges ?

Comme châteaux de carte les murs de Port-au-Prince
En chutes disparates se sont sentis bien minces.
Sous les décombres noires que burine l’effroi
Des fantômes espèrent malgré la faim qui croît.

Haïti, Haïti, de quelle course démente
Vers un quelconque enfer les Dieux t’ont accusée ?
Il demeure en tes plaies tant d’enfance qui chante
Quand a bien peine à croire au chemin des damnés !

Jusqu’à l’affaissement de l’immense Palais
Symbole d’un pouvoir souvent controversé
Jusqu’à l’épuisement des secours dérisoires
L’implacable séisme décèle ses grimoires.

Haïti, Haïti, sous quelle ombre funeste
T’es tu ensommeillée pour échapper au feu
Que l’astre souverain inflige au malheureux
Champs de mil et maïs qui s’abreuvent de peste ?

Haïti, Haïti, sont-ce Dieux ou Démons
Qui flagellent d’horreur ta béante carcasse ?
Quand nous doutons du froid c’est ton cœur qui trépasse
En un dernier sursaut pour implorer nos dons !

Haïti, Haïti, à l’aune des souffrances
Qui jalonnent l’histoire de ton âme meurtrie
Se mesurent en secret, dans les cœurs de silence
Un élan fraternel en mille éclats de vie.