CHERCHEZ DANS CE BLOG

mercredi 13 juin 2012

SUR LES ECRANS JUSQU'AU 17 JUIN

Anagramme subtil (tiré du film "Les noises : celles de Rochefort"

UN FILM PAR ANE NORMAL


Le premier film de François Hollande, metteur en scène normal qui cache sa pudeur derrière des lunettes d’énarque, devrait faire beaucoup parler de lui.

Le scénario est alléchant ! Une compagne de Président (Valérie Trierweiller, entre Katherine Hepburn et Lauren Bacall comme le disent déjà moult critiques) noctambule cyclothymique, s’adonne inconsciemment à une activité nocturne singulière : elle twitte !

Son inconscient lui joue des tours ! Elle envoie un tweet d’encouragement à un dissident du parti de son compagnon entre deux tours d’une législative.

Ce tweet  expose clairement son soutien à un faux porteur de roses  qui mène le combat dans une circonscription rochelaise  que convoite l’ex du Président (Ségolène  Royale toujours aussi délurée mais entichée d’un improbable accent berrichon).

Or l’ancienne compagne de ce Président a reçu de ce dernier  les marques d’épaulement  les plus chaleureuses et…désintéressées.

L’affaire aurait pu se terminer par une petite scène de ménage au sein du couple présidentiel.  Mais twitter n’est pas un acte anodin ! Le message se répand comme une trainée de poudre et fait  les gorges chaudes de l’opposition.

Les petits valets de l’UMP, principal parti d’opposition (joués par des intermittents  du spectacle que le producteur n’a pas jugés si formidables qu’ils méritassent de figurer dans le générique !) s’en donnent à cœur joie pour railler le couac entre la première dame du pays et son compagnon de Président censé irréprochable.

L’occasion est trop belle pour eux ! Ils attisent la polémique et transforment  une infime brindille événementielle  en gros buzz hypermédiatisé !  L’enfumage obtenu  leur permet une réelle opacité de campagne qui occulte de basses manœuvres de rapprochement  avec un Parti jugé  sulfureux et irrespectueux des valeurs républicaines.

Je ne vous révèle pas la fin de ce film iconoclaste aux multiples rebondissements. Il vaut mieux que vous la viviez par vous-même !

Je ne vous dévoilerai que la présence d’une bande-son tout droit sortie des années yé-yé. Elle repose sur une chanson « Laisse tweet  again » interprétée en boucle  par un certain Richard Lent-Tonique.

Avec son petit budget et une fourchette  de cachets allant de 1 à 20 (en commençant par un quart de SMIC) cette réalisation a tenu toutes ses promesses dans un contexte d’austérité morose !

C’est déjà ça !!