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lundi 3 mars 2008

BOEING ET SES DEGATS...LOI DU MARCHE !

Le patron du groupe européen de défense et d'aéronautique EADS, Louis Gallois est hyper hyper content car le Pentagone (Le Ministère des Armées Américaines) vient de lui commander 179 avions ravitailleurs en vol.
- Il faut un bon airbus bien rempli de kérosène pour ravitailler en vol les avions de combat, dit-il, car parfois, pour bombarder les rats d'Alkaïda, il faut aller loin : le rat vit ailleurs ! L'autonomie d'un chasseur à réaction n'est pas suffisante. Il faut faire le plein en vol. Et ça, nos Airbus, ils savent faire !
EADS va livrer le premier appareil à Northrop (l'allié américain de la société européenne) en 2011.
Selon Louis Gallois, "pour gagner ce contrat, EADS a montré qu'il pouvait être un amerloc en créant des emplois à Mobile, dans l'Alabama, où 1.300 postes seront créés".
- Vous voyez, dit-ils aux Américains, la mondialisation a du bon !
Mais quel prix va devoir débourser le Trésor américain pour acheter ces 179 avions ?
Avec un euro qui s'apprécie par rapport au dollar la facture risque d'être salée pour l'Oncle Sam !
Et puis ce kérosène ravitaillé en plein vol..à quel prix sera-t-il ?
De plus c'est un carburant issu du pétrole, ressource non renouvelable !
C'est pas top au niveau développement durable ! Mais bon, Borloo n'a rien à y voir dans tout cela !
Kouchner avale encore son chapeau : la France continue à vendre des avions indirectement impliqués dans l'armement !
L'Airbus ravitailleur ravit ailleurs : chez Sarkozy. Le petit Nicolas voit s'appliquer son programme "travailler plus, même pour les Américains, pour gagner plus !"
Pour Boeing, concurrent de EADS, c'est un coup dur ! La société américain bat de l'aile et reste sans réaction !
Les Suisses regardent cela de loin : elle continue paisible, la vie à Sion.

LA FILLE DE JOIE SANS JOIE

Petit homme qui vivait d'espoir (oui je sais ça commence comme une chanson de Boby Lapointe !) rencontra sur la butte, un soir, une jolie fille de joie..mais triste ! Il l'aborda alors qu'elle était assise sur le bord d'aile d'une voiture.
- Tu viens ? lui lança-t-elle, par instinct.
- Je n'ai pas un euro en poche mais je peux te conduire chez moi. J'ai des films rigolos : des Bourvil, des De Funes !
- Va t'en ringard, éructa-t-elle au pauvre petit homme.
Cette péripatéticienne lui tourna le dos en pensant qu'elle était guettée par son maquereau Prosper. Il ne s'agissait pas de faire la grue improductive. Prosper la suivait du regard, bien attablé à un café à proximité. Il faisait tourner sa protégée sur Neuilly (nonobstant les interdits du Maire !) et on sait qu'il y a autant de proxénètes à Neuilly que de macs à Rosny !
Le petit homme voulait juste la faire rire. Il l'aurait bien vêtue d'un manteau de fou rire ou d'une cape "hilarité".
Chez lui, il lui aurait cuisiné une bonne dinde, avec de la farce ! Ils auraient bu du vin à la rigolade et en entrée, baignés dans l'huile..harengs ! Ou encore un riz-cane avec curry !
Mais la jeune femme le toisa dédaigneusement.
Il partit piteusement en regardant, encore, de par derrière son épaule droite, cherchant à voir si elle le suivait... Il ne vit pas qu'il passait du trottoir au caniveau et chut !
Il se tordit la cheville et la fille se tordit de rire, mais de rire !!
Le malheur des uns fait le rire des autres.