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jeudi 4 janvier 2018

LES VŒUX - MA CHRONIQUE





Emmanuel Macron devait absolument prononcer les vœux pour la nouvelle année afin de ne pas déroger à la tradition. Il se sera donc acquitté de sa tâche en l’espace de 17 minutes (les vilaines langues diront qu’il aime le mot disette) soit une minute de moins que le record toujours détenu par le Général de Gaulle (18 minutes et 56 centièmes) en 1961.

Seul, assis devant son bureau du salon d’angle de l’Elysée, notre Jupiter n’a pas vraiment bousculé les traditions. Le discours fut sobre et peu annonciateur de nouvelles croustillantes. La réforme de l’apprentissage fut évoquée du bout des lèvres mais le gros dossier des retraites pointa aux abonnés absents. L’homme a, par ailleurs, réitéré sa volonté d’apporter un toit à tous les sans-abri de France et s’est montré généreux à l’égard des migrants. La réforme du droit d’asile a donc été évoquée et le chef de l’Etat a mis en évidence qu’il ne pourrait rien faire tout seul. A plusieurs reprises il a précisé qu’il aurait besoin de nous ! Nous les Français, qui avons ou non voté pour lui !

L’exhortation à ce que chaque Français y mette de sa petite contribution trouva son zénith dans la phrase :

-      Demandez-vous chaque matin ce que vous pouvez faire pour votre pays.

Une tirade directement empruntée à John Fitzerald Kennedy (JFK pour les intimes) et prononcée le vendredi 20 janvier 1961, après la prestation de serment du nouveau président des USA.

Cette année-là s’en fut l’appât Nixon.

Lui, Macron, pense à Mélenchon, asséché, et soumis aux affres de division de ses troupes ; il aurait presque pitié de lui :


Cet âne est là, sans fûts, la panique sonne !