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vendredi 28 octobre 2016

UN REMBRANDT INÉDIT DANS MON MUSEE

TRAÎNEAU TABLE  (Oeuvre datée vers 1662)

UN MAUVAIS FILM QUI NOUS REND SONNÉ


La guerre de succession commence ! Jacqueline Veyrac (jouant son propre rôle dans ce navet abyssal) se prépare à passer le témoin patrimonial. Présidente du Conseil d’Administration du Grand Hôtel, un cinq étoiles sur la Croisette, à Cannes, elle souhaite souffler un peu à l’aube de ses 77 ans.
Un paparazzi, surnommé Tintin, dissimulé sous mille houx, prend des photos de la dame pour bien la repérer. On apprécie momentanément l’intégration d’un dessin animé dans un film où se meuvent des acteurs en chair et en os. Mais on n’atteint pas les sommets de Mary Poppins ou ceux de « Qui veut la peau de Roger Rabbit ? ». Ca sent franchement l’amateurisme !
Tintin (joué donc par Tintin et de manière ad hoc) collectionne les clichés qu’il doit transmettre à un complice, Mr Rapt (joué par un acteur belge, Firmin Poethageule, à l’accent marseillais et sans talent !). Grace à ces clichés, Mr Rapt pourra facilement identifier la dame pour la capturer.
Le but ? Faire payer une rançon à la famille contre libération de la septuagénaire.
Oui, c’est classique comme synopsis. On n’a pas vraiment réinventé la poudre à couper le beurre, comme dit ma concierge.
Avertie comme dans un rêve, Jacqueline se voit enlever et décide de passer à l’action. Elle déguise son majordome en dame âgée (vague inspiration « Mme Doutfire ») et s’achète une perruque rousse soldée à Emmaüs mais garanti « sans puces ».
Le jour J, Mr Rapt guette sa proie. Il la voit sortir du riche immeuble. C’est bien elle. Ça ressemble trop fort aux clichés, savez-vous, une fois !
Il sort de la fourgonnette, se rue sur elle, lui administre un chiffon imbibé de chloroforme sous les fosses nasales. La dame (en fait, le majordome déguisé, vous suivez ? Ce n’est pas compliqué, quand même !), s’évanouit. Mr Rapt la transporte hâtivement à l’arrière du fourgon, la ligote et hop, le tour est joué !
Mais, arrivé au repère où l’attend son compère Tintin, la surprise est de taille. Les deux acolytes s’aperçoivent du stratagème et le Majordome (interprété par un intermittent du spectacle qui n’a pas souhaité voir son nom au générique, c’est dire !) fait de gros pieds de nez aux deux bandits médusés en les accompagnant d’un « gnangnangnan » de la plus haute portée Finkelkrautoise (à moins qu’il ne faille dire Finkelkrautienne ou Finkeltrautiste ?)
La moutarde monte au nez de Tintin qui sort son flingue mais, finalement, pas plus rapidement que son minable compagnon.
Match nul. Une balle partout et la mort brutale pour les deux brigands.
Le majordome retrouve sa charmante patronne qui le gratifie d’une promotion substantielle, mais pas refusable : une majoration de salaire de 0,6125 % et la signature d’un CDI après une ribambelle de 25 CDD !
Voilà donc un court métrage des plus affligeants dont la médiocrité des prises de vue n’a d’égal que l’insipidité d’une bande son d’inspiration Guetta.
Je n’imagine pas le voir concourir sur la croisette ! Foi de Fabiano !  

jeudi 27 octobre 2016

ON PARLE MOINS DE TONTON, SEUL A CENT ANS !

26 Octobre 2016 : Mitterrand aurait soufflé ses 100 bougies et Hollande lui aurait souhaité une bonne et heureuse continuité !

En réalité, la tonton mania ne fait plus recette et les enfants de François Mitterrand ont la rose bien fanée !

A l'image d'un chanteur mort récemment je vous conte, en guise de parodie, un "inventaire octobre 2016".

Comme si, brusquement, on pouvait entendre les mots mélodiques sortant de la bouche artistique d'un Michel Delpech Ressuscité (MDR) !


Une vieux Juppé qui tend un piège
Un Sarko vil qui le surveille
Un drôle de piaf, une cigogne aimant, pour le coup, leurre (1)
Une Jeanne d’Arc pour flics qui déclenchent
Lutte frondeuse, quelques querelles
Un Trump montant des idées courtes
Un Galaxy qui saute aux yeux
Des migrants quittent leur maison, une jungle en démolition
Et…toujours, le même président

Il y a eu tout ça
Et à cause de tout ça
La Mitterrand-contrée
N’a plus trop dit grand-chose
Ça ne met plus d’émoi
Le vieux pays en rose
Je crois, je crois…

Une guerre à Mossoul, des doutes sur Hollande
On n’a plus rien à s’met au PS qui s’émiette
Alep et l’infortune d’une guerre de rats
Jacqueline qui sème ses ravisseurs (2)
Des migrants dans la mer, les noyés de l’enfer
Marcus Malte « Femina », Florange au cinéma
Notre Dame des Landes : la Royale qui cancane
Quelques chômeurs en moins, un p’tit pain prix « minus ».

Et toujours, le même président

Il y a eu tout ça
Et puis malgré tout ça
Quand je t'ai rencontré
Il y a eu autre chose.
Tu as dépeint pour moi,
Ces vieilles années de roses
Avec toi, oui toi
Mon p'tit , rasons la fleur !


(1)  L’amour n’a pas de frontières: du coup, en Biélorussie, une cigogne blanche est tombée amoureuse d’un oiseau en plastique…

(2) Huit personnes ont été placées en garde à vue, jeudi, à Nice, dans l'enquête sur l'enlèvement de Jacqueline Veyrac, propriétaire d'un grand hôtel de luxe sur la Côte d'Azur, retrouvée saine et sauve après 48 heures de séquestration. Les enquêteurs cherchent désormais à reconstituer ses 48 heures de captivité.

Pour mémoire, la version de 1968

mardi 25 octobre 2016

COPE DANS LE PÉTRIN APRES AVOIR FAIT UN FOUR




Les cours du cacao semblent baisser car la production s’améliore en Afrique de l’Ouest où les pluies étaient au rendez-vous. Le Brésil (grand producteur) se réjouit également de voir ses fèves en bonne santé.

Les cours du blé est également en baisse sur le marché européen, en raison de la hausse de l’euro. L’ajustement monétaire vient en aide aux acheteurs français quelque peu préoccupés par la faible production française. En raison d’un printemps pluvieux, la France a subi, en moyenne, une chute de rendements céréaliers d’environ 30%.

Pas de catastrophisme pour autant : les silos sont pleins et la farine ne devrait pas manquer.

Aussi, le prix d’un petit pain devrait-il baisser ! Ce n’est pas vraiment le cas et on peut s’en désoler !

Mais tant de facteurs ne permettent pas au boulanger de baisser les prix à sa guise : la pression fiscale, les cotisations, sa propre rémunération, l’amortissement de son pétrin, de son four, l’accroissement du prix du Kwh (+55 % depuis 2000), du prix du gaz (+68% depuis 2000)…

Autant de paramètres incontrôlables qui rendent impossible une baisse tendancielle du petit pain au chocolat quand bien même, depuis 1978 et la liberté des prix du pain, le boulanger aurait parfois envie de faire plaisir à Mr Copé et proposer le plaisir de la bouche à 15 centimes !

Ah oui, j’ai oublié de vous dire que ce billet n’a pris vie que par la faute du Maire de Meaux.

Interrogé ce lundi matin par un auditeur d’Europe 1, Mr Copé a dû se prononcer sur ce qu’il savait du prix d’un petit pain au chocolat (mais à quoi est-on réduit ?)

Le candidat à la primaire de droite a répondu : « aux alentours de 10 à 15 centimes ».

En réalité, la viennoiserie se vend dix fois plus cher !

La méconnaissance d’une réalité économique de base a fait railler tous les réseaux sociaux qui n’ont que cela à faire : le tweeter qui aime en ses rets dévier noises, rit !


Encore un buzz qui ne va pas relever le niveau national !


Le cours du cacao en baisse
Ne permettra pas que s’affaisse
Le prix du pain au chocolat
D’autres facteurs jouent d’un bon pas !

Les prix mondiaux du blé s’effondrent
Sauf en notre pays de Fronde
Où grognèrent les intempéries
La météo tire-t-elle les prix ?

Pour une part, convenons-en !
Mais d’autres freins jouent pleinement
Pour qu’un petit pain croustillant
Au chocolat nous coûte autant.

Pour l’acquérir  quinze centimes
Il adviendrait que l’on décime
La clique des cotisations
Qui plombe rémunérations

Car le boulanger doit verser
Au nom de sa Sécurité
Sociale des sommes sympathiques
Et que dire des impôts toniques ?

Qu’ils soient d’Etat ou très locaux
Ils obèrent les gains du boulot
Et les ennuis s’en vont croissant
S’ils ne sont pas réglés à temps.

En cette engeance, la TVA
A 5.5 mène le combat
Chacun la paie, pauvre ou nanti
Elle se camoufle dans le prix !

Pour baisser encore le tarif
Le boulanger contributif
A l’éclosion des déflations
Devrait baisser les prétentions

Travailler pour un demi-SMIC
Dans une intensité rythmique
En se dispensant des congés
Des fériés, des mises à l’arrêt

Sans le secours d’un apprenti
Toujours coûteux, à ce qu’on dit
Il devrait mener, en paix, train
D’économies et sans le vain !

Sans le vain combat des efforts
Qui lui ferait quitter le port
Faudrait accrocher la santé
Au fil des productivités

Travailler plus et gagner moins
Pour aboutir, enfin, enfin
Au petit pain au chocolat
Bradé, en veux-tu ? En voilà !

C’est le challenge à relever
Pour donner à Mr Copé
Raison dans ses affirmations
Et saper toute humiliation !

dimanche 23 octobre 2016

CES 1000 COLOMBES QUE L'AMIE RAYE


LA FRONDE POLICIÈRE




La peur et le sentiment d’abandon ont gagné les policiers.

Contre l’avis de leurs syndicats, malgré les réprobations de leurs supérieurs, ils ont manifesté leur ras le bol, ce lundi 17 octobre, sur les Champs-Elysées.

Cette manifestation nocturne, à la lueur des gyrophares, s’est par la suite propagée dans de nombreuses villes où, désormais, les rassemblements sont quotidiens.

La petite goutte qui fit déborder le vase est l'attaque au cocktail Molotov de quatre de leurs collègues. C’était  le 8 octobre, à Viry-Châtillon (Essonne), après une éprouvante année d'état d'urgence.

Les gardiens de la paix ne l’ont plus, elle leur échappe par manque de moyens, d’effectif et surtout d’autorité !

L’uniforme a cessé de les protéger ! Ils travaillent la peur au ventre et le découragement les gagnent lorsque la justice relâche trop facilement les délinquants dont l’arrestation leur a procuré tant de mal et occasionné tant de risques.

Depuis une semaine, le gouvernement s'emploie à lénifier la colère et à repousser d’un revers de la main (gauche) les diatribes d’une opposition remontée comme un ressort à quelques mois d’une grande échéance !

Une partie de bras de fer entre les représentants de l’ordre et ceux qui les dirigent semble s’instaurer avec un arrière-goût de méfiance.

Certains socialistes, comme le premier secrétaire du PS, Mr Cambadélis, supputent un mouvement dirigé par le Front National.

Les flics s’en défendent et arguent qu’ils ne font que présenter des doléances légitimes à un gouvernement qui n’inspire plus confiance.


Dans une ambiance d’insécurité et d’état d’urgence, l’insurrection policière nous parle de la fragilité d’une démocratie ballottée entre son besoin de sécurité et la peur d’accorder trop de moyens à la force coercitive ; surtout lorsque s’immisce le risque de ne plus voir personne apte à la contrôler.



Des flics ont manifesté sous la surveillance
De gendarmes assermentés : c’est si beau la France !
Cinq cent vingt manifestants,  clame la police
Plus de mille assurément, selon la police…

C’est la peur des sauvageons les plus assassins
Qui fait battre le pavé chez nos argousins
Feu de Viry-Châtillon, cocktail Molotov
C’est bien loin des bisounours et du « Peace and love ».

Brûlures, coma, dépression, c’est le lot damné
Pour qui se voyait, enfant, gardien de la Paix
L’autorité se libère d’uniformes bleus
Dans les banlieues brigandines, au plus noir des cieux.

Les poulets volent sans ailes, la peur chevillée
A ce corps souvent rebelle aux autorités
Qui adorent le beau veau de la procédure
En ignorant le terrain de l’âpre ; oh, c’est dur !

Les policiers dans la rue ne décolèrent pas
L’acrimonie interpelle chacun de leurs pas
Guidant une main courante en forme de poing
Pour frapper de doléances les pouvoirs éteints

Pour eux jaillit l’évidence de toute extinction
Au sommet républicain de leur promotion
Oubliés ou mal aimés, les voilà nantis
D'obsolètes boucliers au feu mal nourri.

Archaïsme de moyens pour mener de front
Prévention, état d’urgence, flux d’arrestations
L’indéracinable angoisse d’engendrer bavures
Plonge en affres sépulcrales de mortelles augures

Qu’on n’insinue pas qu’ils crient sans désespérance
Au nom d’une « je ne sais quoi » conviction d’errance
Pour les lauriers d’un parti attisant les braises
Les ragots justifieraient que nul ne s’apaise !

L’âme des commissariats ne veut simplement
Que briller de son éclat à l’abri des vents
Qui secouent le juge blanc de souffles laxistes
Aptes à libérer sur l’heure le vil activiste.

Des flics ont manifesté sous la surveillance
De gendarmes éberlués, en tous coins de France.
Une fronde salutaire en leurs cœurs blessés
Quand le moral se noircit d’inutilité...


samedi 22 octobre 2016

PETIT LIBÉRAL OUTRAGEANT UTILISANT CARICATURE




Mon électorat est populaire, ce sont des ploucs. »


Nicolas Sarkozy aurait tenu ces biens jolis propos dans ses petites mains nerveuses, à l’index stigmatisant, lors d’un déjeuner organisé au siège de l’ AFP (Agence France Presse).

L’AFP a confirmé qu’il y avait bien eu un déjeuner avec le candidat à la primaire de la droite, mais n’a pas souhaité « faire de commentaires sur des propos off ».

Contactée par Le Monde, l’équipe de M. Sarkozy a, comme il se doit,  démenti les propos qui lui sont accolés par de mauvais esprits disposant d’un zèle éhonté qui n’a d’égal que la virulence de sa tirade « casse-toi  pov’con » lancée, un jour, au salon de l’agriculture.

Il ne s’agirait pas d’assimiler le très honorable maître es-conférence en pays arabes au médiocre Flamby et ses « sans-dents » !


C’est vrai quoi !



Jeune et plouc à partir d’ici
Lire des discours en Arabie
A quoi bon sert de m’échiner
Pour une plèbe bien mitée ?

Tune à plouc à partir d’ici
Ma Carlita ! Vers les nantis
Ici pour vivre de ton art
C’est dur, il manque les dollars !

On a ploucs à quitter vite fait
Faire une croix sur l’Elysée
Ils ne sont pas dignes de nous

S’appliquer à plaquer les ploucs
Avant que d’apparaître bouc
Émissaire ou sous les verrous. 

jeudi 20 octobre 2016

LE PARI RUSSE D'UNE ORTHODOXIE PAR DÔMES ICI LIÉS





Lors d'une visite en France à l'automne 2007, Alexis II, un brave patriarche de l'Eglise orthodoxe russe (mort depuis), avait souhaité, loin de sa patrie, arche, heu, église orthodoxe. 
Un petit nerveux, toujours pris des tics, s'était dit prêt à soutenir ce projet mais sans passer par la société Bygmalion.
Aussi, encouragé par un tel enthousiasme élyséen, l'État russe avait acheté en 2010, un terrain de 4.000 m², quai Branly, qu'ébranla la nouvelle ! 
Car on se situe près de la tour Eiffel, dans un secteur très protégé par les règles d'architecture et du patrimoine. Après le veto mis par l'ancien maire de Paris Bertrand De-L'âne-aux-Haies (voyant dans ces mues laideur et non pas dansez mulets d'Eure !), c'est in fine, le projet de l'architecte Jean-Michel Wilmotte (prononcé vile motte par les terrassiers) qui a été retenu.
Un bien beau centre orthodoxe qu'aurait dû inaugurer le tsar Poutine, aux cotés de notre Flamby national.
Sauf que les deux hommes sont quelque peu en froid, réellement comme virtuellement par cyber-rien ! 
On est fâché, dit Vladimir, je ne viendrai pas à Paris. Il ne faudrait pas que devant l'église je discourusse (je dise : coûts russes !)
Donc le centre a été inauguré, ce mercredi 19 octobre, sans le maître du Kremlin mais avec le ministre russe de la culture, Vladimir Medinsky (m'aide un ski ? Il vaut mieux la paire !) et la présence remarquée d'Anne Hidalgo, la maire de Paris qui venait de la rue St Denis avec deux amis moscovites dont l'un disait ne pas la connaître (deux russes : un d'eux nie) 
Un beau moment d'entente franco-russe sous l’étincelant dôme, en forme de bulbe doré, d'un joli poids de 9 tonnes (fabriqué en Bretagne).
Beaucoup de tape à l’œil pour ce riverain, athée, qui voit dans l'érection de ce monument comme une insulte au musée du quai Branly, le temple de l'authenticité des civilisations primitives, si loin des dorures.
L'homme ne décolère pas. Pour lui, l'Etat russe n'avait pas à se mêler de religion et les popes devaient se garder d'un tel luxe ! L'or est à bannir ! Il symbolise la richesse insolente ! D'un coût insolent se majore dôme ! Et puis ce dernier trop haut ! Il impose par son orgueil qui est un vilain péché (et oui, bien que athée il vous parle du péché).  
Ce n'est pas faute d'avoir crié, en vain, à qui voulait l'entendre sur le chantier :
Laisse haut dôme et gomme or !


PAS DE DROITS AU CHAT PITRE

CHAT SOT SORT 6 R




Le  chat de la sorcière
On l’a brûlé hier
Soit en plein mi-août
Sur la place de Chatou

Il ne miaulait pas
Grognait un charabia
De six « r », et disert
Reprenait sans manière

Sa maîtresse immolée
Ne put nous expliquer
Le pourquoi de ces sons
Qui tenaient du démon !

Alors on l’a brûlé
Sans formes de procès
Ce fut là feu de joie
Pour les preux villageois

Puis chacun a repris
Son métier et sa vie
Tant d’heures à besogner
De chats à fouetter !

mercredi 19 octobre 2016

CE MONDE ANIMAL QUI ANIME MOTS - 2


OSCILLE EN CÉDANT...





L’homme est apaisé
Âme reposée
Près de l’océan
Le silence aidant

Gestes ralentis
Bradykinésie
Sur fauteuil roulant
Le si lent s’aidant

Cligne de tous yeux
D’un air malheureux
Ne serre plus vraiment
Le cillant, ses dents

Voit les vagues bleues
Larmes dans les yeux
Son dernier instant :

Laisse île en cédant…

mardi 18 octobre 2016

PUB 104



Pour les habits, squaw tôt
S’est mise à la lessive
Sans user biskotos
Sans efforts qui lessivent
Elle utilise GAMMA
Et deux pour le prix d’un
Elle ne se prive pas
Car chaque lundi un
Grand nettoyage fait
Propreté du mari
Ainsi hou là très gai
Un sioux, l’attrait vit !
Qu’importe les pulsions
Pour produits étrangers
La mondialisation
Finit par lui prêcher
Que tout liquide circule
Ne faut pas sécher yens
Ni dollars, ni pécule
Vive l’ouverture indienne !
Comme hanches portent un poids
Commercer fait le monde
Le Vasco de Gama
Moderne vagabonde
Et fait bien dire aux cois :
S’offrir par étapes hache
Nudité d’autrefois
Souffrir ? Arrête apache !

lundi 17 octobre 2016

DIVERTISSEMENT XVIII


Ce 17ème délire allitératif nous évoque des hommes politiques spécialistes des casseroles en tous genres. Mais il porte également un regard sur le monde de l'enfance : les souvenirs du catéchisme, les lectures mais aussi les petites bébêtes dans la tête,..

A déguster avec une excellent pana cotta et un verre de pinot...avec modération !

A QUOI SERT UNE CHANSON SI ELLE EST DÉSARMÉE ?



Ce samedi 15 octobre 2016, vers 11 h, une musique militaire, puis la Marseillaise résonnaient au cœur de Nice pour accueillir l’arrivée du chef de l’Etat.

Une grande cérémonie allait commencer pour honorer la mémoire des 86 victimes de l’attentat du 14 juillet, à Nice, sur la promenade des Anglais.

Quatre-vingt-six victimes, nommées une à une, pour quatre-vingt-six roses déposées sur une stèle.

La voix de Julien Clerc s’élève dans ce décor de deuil et d’affliction..

« A quoi sert une chanson ? ». Les paroles raisonnent de façon particulière dans le cœur des survivants, des parents de victimes, des amis inconsolables et des représentants de tous les partis politiques, au chevet de Marianne exsangue…

Puis François Hollande prend la parole. L’unité nationale écoute, dans le recueillement. L’homme se fait l’écho de la détermination de toute une nation pour lutter contre « une entreprise maléfique qui échouera » même s’il le reconnaît « cette guerre sera longue ».

La voix troublée par l’émotion et les yeux inclinés, comme dessinant un V à l’envers, une victoire qui se ferait attendre, François Hollande se drape, une fois de plus, dans la chasuble laïque pour honorer toutes ces êtres décimés qui sont « morts pour que nous vivions libres ».

On aimerait que ce fussent les derniers


La chanson de Julien, les mots de Roda Gil
Imprègnent d’émotion la conscience éplorée
A quoi sert une chanson si elle est désarmée ?
Pour ceux qui m’ont aimé, à se sentir utile !

Pour ceux qui m’ont aimé, qui ne reviendront pas !
Une brise affleurant les sanglots retenus
Et quatre-vingt-six roses au soleil abattu
Dans la froideur des noms frappés d’assassinat.

Vibre une  Marseillaise dans la voix des enfants
Quand s’éteint l’oraison sombre d’un Président
En mémoire des martyrs, au nom des libertés

Cette guerre sera longue, en ses yeux qui s’affaissent
L’homme abonné aux deuils, puise dans la détresse
Les mots de compassion aux éclats d’unité.

dimanche 16 octobre 2016

LA TENTATION DE LA BAGNOLE




Le salon du Mondial de l’Auto 2016, à Paris, fermera ses portes ce dimanche 16 octobre.

Les derniers "accros" du moteur ronflant et les visiteurs de tous poils devraient encore se presser sur les différents stands avec des rêves plein la tête ou un carnet de chèques bien rempli, c’est selon.

Peugeot 3008, Ferrari Aperta, Renault Koleos, Volswagen ID et Jean passe (c'est un ami à moi, il ne fréquente le salon qu'en dilettante) attendent les regards des petits comme des grands.

L’automobile reste une valeur sûre et confère encore un statut social.


C’est aussi pour Madame Nature (que la pollution est frais !), une occasion de se faire rouler.

samedi 15 octobre 2016

LES PRIX "MER" D'UN POISSON





Jean Frédéric sait pertinemment que la probabilité de gagner les primaires à droite suit une loi de Poisson (loi des événements rares). Ça tombe bien, il se nomme poisson comme le symbole des chrétiens dont il revendique le flan beau puisqu’il sait si bien parler d’œufs !

Il n’a rien à perdre et tout à gagner face aux rivaux dont les poids sont ad hoc avec la notoriété réfléchie par les sondages.

Donc, ce jeudi 13 octobre, Jean Frédéric Poisson, président du Parti Chrétien Démocrate (PCD), a profité de l’occasion pour exposer sa ligne politique, sens des filets !

Il a pu déclamer, sans que cela fasse marée, toutes les notes écrites sur ces tablettes (sur sept ablettes ?)

Le député des Yvelines, étant dans son beau droit, a mis en garde sur une éventuelle suppression des 35 heures : « Pour certains patrons, les 35 heures c’est l’excellent choix (Selleck cèle l’anchois ?) et  il ne faut pas systématiquement agiter le retour aux 39 heures en célèbre hochet (Anse hait les brochets).

Il n’est pas très chaud pour qu’on mette à la raie le port du burkini !

Je suis pour la liberté religieuse et ne lancerai pas le « bon débarras » qu’eut David (bons, des barracudas vides ?) en voyant partir les Jébusiens ! Je respecte la loi de 1905 qui garantit la liberté religieuse et n’agiterai en aucun cas billot ! Interdire c’est faire l’écart laid ! L’Etat doit respecter la liberté de s’exprimer ! Toi, Français, tu n’imagines pas des censeurs en Guillotin (anguille au thym ?) coupant la tête de la laïcité tout comme tu n’envisagerais pas questure jonchant tes biens (qu’esturgeons chantaient bien ?) pour te spolier !

Le proche de Christine Boutin (dont il dit qu’elle a changé son parcours et a provoqué en lui une mue reine) n’est pas venu pour laisser le stylo sous capuchon (sous cape, huchon ?).  Il a pris des notes de ce qu’avançaient les concurrents  aux trois quarts pédants (Oh, trois carpes aidant ?) et qui ne lui tendaient pas la  perche après avoir leurs arguties amères lu.

Il a, en ce lieu, senti venir la faconde : les mots ruent, sans ombre. Il les voit enfler tant ! La dent s’aiguise, se forme accroc (ce fort maquereau ?) et il se dit : lançons-nous, encore et encore, pour leur mettre la pression (qui se mesure en bars).

On a plusieurs épines au choix avec lui (épinoches oient avec l’ouïe ?). Il critique la droite au pouvoir bégayant dans ce radeau radotant (dansera dorade autant ?) du sarkozysme !

-         Le gouvernement de Nicolas se disait cas peu lent mais il n’a fait qu’aménager (même si l’âme hait nager) des pauses,  dans les projets que conduisait l’homme de Corrèze, ce congre à Tulle ! Moi je n’ai pas participé à ses renoncements afin que mon discours pas jauni soit (pageot niçois ?). La gauche roule bizarrement et les roues gênantes effraient (les rougets nantais…frais ?) si loin de la magie reléguée (là, ma girelle est gay) dans les abysses. Il ne faut plus avance pleutre mais rouler corsaire (mérou laid, corse, erre).

Il profite de sa participation à  la primaire. Une opportunité qui lui a été offerte, selon Arlette Chabot, car son parti est allié au parti Les Républicains. Il n’a pas eu besoin de récolter les parrainages concédés par des maires lents et qui ont bloqué la route d’autres prétendants (ça ne fait pas l’ombre d’un pli), comme Hervé Mariton, (thon marri),  député de la Drôme, ou Nadine Morano, député européenne.

Nadine gronde un peu sous son nez perlant de sueur mais, gardons-nous bien d’évoquer la tant chagrinée (la tanche à gris nez ?) qui traverse comme un désert du gobie pour revenir à Poisson.

Au long du débat, on a pu se demander si l’homme, sans délit mandaté (sent des limandes athées ?), ne virait pas à gauche.  En réalité, il se dit catholique social, si proche de Boutin, à un demi-rang d’elle (Ahun : deux mirandelles ?).  Il se méfie des dérives de la mondialisation qui fait dans la casse des emplois :

-         Pourquoi faudrait-il que j’opérasse casse (que Jo paie rascasses !), lance-t-il,  contrit ? En vérité, je vous le dis : je suis plus à gauche que Macron tant l’aigle feint l’appartenance à la rose.

Lors de cette primaire, il est le seul à défendre l’abrogation du mariage pour tous vu « qu’à cette occasion la famille traditionnelle a été des truites", lui qui l’adora débonnaire (la dorade hait bon air !).

Pour un peu il aurait battu le pavé d’Hespe à Don, de l’Allemagne à la France, pour raviver la Manif pour tous et l’urgence à baisser les avortements ! Il veut, en quelque sorte, l’IVG dans ses pas tacler (dansez pataclets !)

Puis il s’emporte contre l’islam dont les déclinaisons sociales et politiques se heurtent avec notre valeur républicaine, voire l’ôte (alarme a niaque !)

L’homme évite de terminer ses démonstrations en queue de poisson et d’accumuler les casseroles, contrairement à un petit nerveux qui les emmagasinent autant que SEB a stocké (sébastes au quai ?).

Il a une flopée de propositions à formuler : s’abat liste !

Cet ancien DRH dans une entreprise de métallurgie n’hésite pas à brandir la bible dans l’hémicycle ne daignant pas faire la part des choses entre législation et religion, en les séparant (en lait : ceps, harengs ? Faudrait que j’essaie la recette !).

Il plaide l’humanisme jusqu’au cœur des cités si l’urbanisme est à pleurer (silure bannie s’met à pleurer ?)

Et comme l’heureux qu’un marc tôt égaie (le requin marteau est gay ?), Poisson se réjouit d’être dans ces primaires (danse et prie mer ! Alléluia !).

Ces rivaux cherchent encore sa motivation.


Ses véritables intentions se sont dissimulées, se sont dit six mulets !