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mercredi 20 février 2019

PUB 131


Une grande marque de ski
N'a pas trouvé plus exquis
Que d'implanter l'atelier
Des modèles à développer
Au coeur de la Haute-Saône
A l'heure où le vert nous sonne
De changer nos logiciels
C'est un message essentiel !

UNE LOI QUI ENFONCE UN COIN (coin)

 
A la suite de nombreux débordements liés au mouvement des gilets jaunes qu’infiltrèrent des petits esprits malveillants, le gouvernement a décidé de passer aux actes.

La tolérance zéro passe souvent par des mesures liberticides et prête son flanc aux critiques, il en a toujours été ainsi.

Une fois de plus, le pouvoir exécutif s'aventure sur des terrains minés avec une loi anticasseur qui n'est pas sans rappeler celle utilisée pour lutter contre les invasions barbares de hooligans dans les stades.

Votée le mardi 5 février, à l'Assemblée nationale, la proposition de loi dite "anti-casseurs" laissera des traces au sein de la majorité. Plusieurs députés La République en marche ont décidé de marcher beaucoup moins bien car il ne faut pas les prendre pour des corniauds !

L'article 2 suscite moult inquiétudes des députés issus de l'aile gauche de la majorité.
"Le représentant de l’État dans le département ou, à Paris, le préfet de police peut, par arrêté motivé, interdire de prendre part à une manifestation déclarée (...) à toute personne à l’égard de laquelle il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace d’une particulière gravité pour l’ordre public", dispose notamment cet article 2 de la proposition de loi. 

Ainsi, un Préfet rance, pourrait, par préférence, se mettre à penser qu’un quidam est potentiellement dangereux eu égard à son comportement (ex : il crie dans la rue en se prenant pour Johnny Hallyday ou il pisse sur un violon qui ne lui a rien fait ou encore il peigne une girafe qu’il a chapardée au zoo de Vincennes…). Sur ces supputations, notre brave Préfet saperait fête escomptée par ledit suspecté ; une manifestation restant une fête bonne enfant, véritable chant de fleurs, selon l’appeau lys !

L’article 1er du texte, en revanche, a été intégralement supprimé lors de l'examen de la proposition de loi en commission. Il stipulait que "pendant les six heures qui précèdent la manifestation et jusqu’à dispersion, à l’entrée et au sein d’un périmètre délimité, les agents" puissent procéder à "des palpations de sécurité ainsi qu’à l’inspection visuelle et à la fouille des bagages". La pâle passion pour cette mesure a motivé sa suppression ! C’était un vilain brouillon que beaucoup de femmes députées abhorraient : pas question de parler de bas fouillés !

La droite visait également à réprimer la dissimulation du visage lors de manifestations où des "troubles à l'ordre public" menacent d'être commis. L’article 4 stipule : « Est puni d’un an d’emprisonnement et de 15.000 euros d’amende le fait pour une personne (...) de dissimuler volontairement, totalement ou partiellement, son visage afin de participer ou d’être en mesure de participer à la commission de ces troubles sans pouvoir être identifiée ».

Ainsi, peut-on se faire écharper si l’on porte un cache col remonté jusque qu’au nez, lors de manifestations hivernales. De la même manière, un gilet jaune qui porte un casque intégral pour s’épargner les nuisances de flashball pourrait être interpellé et casqué pécuniairement !

D’autres dispositions, amendées ou supprimées, y compris l'inscription des interdictions judiciaires de manifester dans un fichier distinct du FPR (Fichier des personnes recherchées), pourraient être rétablies à leur rédaction d'origine par la droite sénatoriale. La Chambre haute doit, en effet, réexaminer le texte au mois de Mars, le Dieu de la guerre.

Ce Dieu de la guerre, chez les Romains qui, à leur époque, avaient dressé des oies, au Capitole, pour détecter les suspects…


Elle assure son quartier sur le grand Capitole
Surveillant, vigilante, les moindres alentours.
Le grand péril émane des gens sans gaudriole
Des barbares, des casseurs, au regard de vautour.

Rome a tout à trembler de ces hordes féroces
Et l’oie seule ne saurait quelque alerte assurer
Pour lever les soldats d’une vague véloce
Légionnaires aguerris, défenseurs avisés.

Elle convoque ses sœurs pour fonder la brigade
A même de parer les moindres agressions
Repérer les auteurs, impétrants d’algarades
Qui cachent leur visage, ô dissimulation !

L’oie exhorte ses sœurs à jouer de méfiance
Arrêter tout quidam soupçonné de terreur
Le marquer à jamais de sceau des déchéances
Elle se sent épaulée, oui, l’oie antique a sœurs !
 

dimanche 3 février 2019

CARLOS A FINI DE ROULER CARROSSE




Dans la soirée du 19 novembre, sur le tarmac de l’aéroport japonais Haneda, un homme se fait arrêter et que jamais l’âne aida, tant il se faisait seconder par un aréopage d’experts. Cet homme c’est Carlos Ghosn, le puissant patron du numéro un mondial de l’automobile, Renault-Nissan-Mitsubishi ! Son arrestation, particulièrement Scenic en terme de Captur,  va provoquer une vive émotion dans le monde. 

Malgré moult demandes de libération sous caution et l’appel de sa femme à l’ONG de défense des droits humains « Human Rights Watch » dénonçant ses « rudes » conditions de détention, son interdiction de boire de l’alcool qu’il ne peut saquer, la présence, dans sa cellule, d’un ara qui rit de sa mésaventure, Carlos devrait rester en détention préventive au moins jusqu’au 10 mars, voire jusqu’à la première audience de son procès dans 6 mois, si la justice nippone met le turbo et sème autorisation (ces motorisations ?) à faire diligence.  

M. Ghosn, entretemps, s’est fait nommer Gone par ses geôliers nippons qui n’ont que faire des S si trop haine les meut ! Cette modification dans la prononciation de ce nom libano-brésilo-français (et oui, 3 nationalités !) est sujette à de bons mots de la part de ses détracteurs devenus anti-Gho(s)ne tout en n’étant pas gens à nouilles eu égard à la forte dépendance au riz local !

Gho(s)n aurait, telle une MST, infecté la comptabilité de son groupe en ayant minoré ses revenus dans rapports de Nissan remis aux autorités boursières entre 2011 et 2015. 

Au total, sur cette première période, le président, désormais loin de son cabinet mais dans bien des cas biné (car sous sévère houe) aurait sous-évalué de 5 milliards de yens (37,7 millions d’euros) sa rémunération, qui s’élevait à près de 10 milliards. C’est vilain de tricher mais, ce genre de pratique serait courant chez les Libanais, celui de la « débrouille » quitte à susciter des brouilles de Bilan. En attendant, la vilaine monnaie le mène au bagne ; qu’a yen ?

Le parquet lui reproche d’avoir transféré à Nissan « des pertes sur des investissements personnels » à l’automne 2008. On traversait alors une crise sans précédent, comme le disait Sarkozy, une dépression de cent prêts cédant, de chute brutale du dollar face au yen ! L’empereur automobile avait alors souscrit, de manière personnelle des contrats de « swap » de devises, un temps swapeux protecteur, permettent de spéculer sur la fluctuation des monnaies, auprès de la banque Shinsei qui se tâte amie pour éviter les kata ! Mais dans ce genre de Casino à haut risque, la banque finit par se dire : de quoi nous nous nippons ? La perte rôde et la banque accule Ghosn à trouver un garant susceptible de mobiliser une somme pouvant couvrir les pertes latentes. Alors, tel Zorro, apparaît Khaled al-Juffali, un homme d’affaires saoudien, qui débloque rubis sur ongle des fonds en se portant garant pour le patron de Renault, lequel s’aère, vainc (sa R 20 ?)

Par la suite, entre 2009 et 2012, 14,7 millions de dollars (12,8 millions d’euros) sont prélevés sur une « réserve du PDG » établie par Nissan et sont transférés en trois fois sur un compte bancaire de Nissan Gulf, que M. Al-Juffali possède en partie. Il faut bien rembourser son gourou si rugueux et garant arrogant dans sa guerre égaré…   

Concernant toutes les accusations portées, Carlos Ghosn dit avoir agi « avec l’approbation des dirigeants de la compagnie ». En fait, Nissan joue plutôt l’âpre aux passions et critique à coups de bâtons (par sève hérités) l’attrait pécuniaire qui capte Carlos. Ce dernier nie toute dissimulation de revenus et assure que l’argent transféré au milliardaire saoudien n’a aucun rapport avec ses pertes au moment de la crise financière, mais était lié à une rémunération contre services (oui, mais lesquels ?).

Les ennuis de Carlos Ghosn pourraient ne pas s’arrêter là. Depuis l’annonce de son arrestation, la presse japonaise se repaît d’autres comportements illégaux, listés par Nissan au court d’une enquête interne sur son ancien number one et qui l’a mise au parfum. Carlos aurait ainsi fictivement employé Claudine Oliveira, l’une de ses sœurs, pour des activités de conseil et pour un montant de 755 000 dollars (c’est quand même plus que pour Pénélope Fillon) de 2003 à 2016. Dans une lettre en date de mars 2003, mettant la parenté en parenthèses, le PDG informe sa sœurette de son nouveau titre de « conseillère » au sein d’un «global donation advisory council» soit un conseil consultatif mondial des dons qui, selon une source émanant du groupe, n'a jamais existé (d'où l'expression "parler d'un don : de la farce !). Dans ce monde de duperie un peu dol y verra... 

Par ailleurs, on apprenait d’une autre source (ça frise la cascade) que le Franco-Libano-Brésilien aurait reçu une rémunération de plus de 7 millions d’euros en 2018 de la part d’une filiale néerlandaise codétenue par Nissan et Mitsubishi Motors (NMBV), sans approbation des patrons des constructeurs desdites sociétés ! Carlos, sans informer ses deux acolytes nippons, aurait réussi à se faire embaucher en tant que salarié de NMBV en se faisant gratifier d’un bonus d’embauche de 1,46 millions d’euros et d’un salaire annuel de de 5,82 millions d’euros, (selon Les Echos). Cette révélation de contrat hollandais l’abatte, hâve ! L’homme maigrit dans sa prison éclairée jour et nuit. Son régime alimentaire, un quart serré, est en thé au riz durable. Mais Carlos ne s'en plaint pas. Sur bien des angles il reste poli Gho(s)n !

L’arrestation de Carlos Ghosn est intervenue alors qu’il devait présenter, dans les mois qui viennent, un projet de rapprochement plus étroit entre Renault et Nissan. Le scandale marque un coup d’arrêt à ce processus et redistribue les cartes. Jean Dominique Senard (ex Patron de Michelin) devient Président du Conseil d’Administration du fleuron de l’automobile français tandis que Thierry Bolloré en devient le directeur général. 

En attendant, Carlos plaide son innocence dont le principe ne semble guère être l’apanage de la justice japonaise. Il clame au complot :

-       On a cherché à me faire tomber ! On, c’est-à-dire les dirigeants de Nissan ! Ils veulent me faire payer le projet d’intégrer " Renault, Nissan et Mitsubishi Motors !

Carlos rejette les faits, faix portés par des fées geshas de vilaine augure et nie ça nécessairement, hait Nissan et ses serments ! 

Affaire à suivre… 





Derrière les barreaux
Pour quelques maux
De gains sans efforts
Carlos, vide dans sa tête
Derrière sa fenêtre
Tremble peut-être
Quel est ce pays
Qui prend et punit
Celui qui a tort ?
Carlos, vide dans sa tête
Sent comme un feu naître
Il n’est plus le maître…