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samedi 17 septembre 2016

A GEORGES SAND


Il y a 140 ans (le 8 juin 1876) nous quittait Georges Sand, grande femme de lettres, rebelle, foncièrement républicaine et amoureuse passionnée.

Une femme libre, entièrement débarrassée des carcans machistes de son époque jusqu'à se vêtir des atours masculins, en guise de lumineuse provocation.

Une femme que la ronde des siècles m'aura empêché de retrouver, en bonne compagnie, sous les frondaisons mystérieuses de son Berry, loin des tumultes parisiens...



Qu’aurais-tu pensé Georges Sand
En cherchant, à l’aurore, du pain
Des gens qui passent leur commande
De croissants, en leur salle de bain ?

Aurais-tu reçu à Nohant
Guillaume Musso et Marc Levy
Ou Guetta dont le piano en
Monocorde rumine l’ennui ?

Aurais-tu vapoté ma belle
Tout en tapotant ton clavier
Dans ce coin du Berry charnel
Écrin des amours passionnées ?

Qu’aurais-tu pensé du mariage
«Pour tous » car ainsi dénommé
Marie Dorval, sans un ombrage
L’aurait-elle, pour toi, suggéré ?

Qu’aurais-tu pensé Georges Sand
De ces minettes pouponnées
Fardée d’artifices, en demande
D’un regain de féminité ?

Qu’aurais-tu pensé de la gauche
Ce socialisme frelaté
Et de ce béton qui amoche
Le vert de la ruralité ?

Aurais-tu goûté du selfie
Toi qui vécus, émerveillée
L’amorce des photographies
Vibrant d’un Nadar inspiré ?

J’aurais aimé trouvé réponses
A l’ombre de feuillages en paix
Près de la mare au diable absconse
Où nous nous serions retrouvés…






LES COLÈRES DE MR HULOT



L'annonce, mercredi dernier, du rachat de Monsanto par Bayer pour la modique somme de 59 milliards d'euros inquiète beaucoup les Allemands. 

Tout le monde s'alarme des conséquences de la naissance du leader mondial des semences et de la chimie.

Car on s'achemine, de plus en plus, sur un marché monopolistique dans lequel un géant de l'industrie chimique pourra imposer sa loi aux fermiers en leur vendant des pesticides et des engrais au prix non négociable,  sans compter quelques sympathiques semences OGM.

Nicolas Hulot est monté au créneau, une fois de plus.

La bataille sera rude !

DIVERTISSEMENT XVII


Ce nouveau divertissement allitératif rend hommage à Léo Ferré, l'anarchiste chevelu et prince des mots, qui aurait fêté ses 100 ans cette année. C'est aussi l'occasion de parler de Léa Salamé, l'insolente journaliste qui met un point d'honneur à bousculer son interlocuteur, surtout lorsqu'il se nomme Nicolas Sarkozy. Elle intervenait dans la première de "L'Emission Politique" sur France 2 avec son compère Pujadas. La prochaine fois, elle accueillera Robert Hue, le communiste plus coté à l'argus, s'il retrouve la forme !

Le délire verbal parcourt d'autres univers : celui de la chanson, avec Lahaye qui erre dans la ville de Copé, Francis Lay atterré par les œuvres de Guetta.

Petit clin d'oeil à Balkany, l'ineffable maire de Levallois-Perret, qui tient le haut de scène dans la pièce "Comment je blanchis mon argent aussi bien que Cahuzac".

Le cinéma s'invite également dans ce fatras syllabique avec Lou Berry, Leos Carax (auteur de "les amants du Pont Neuf" en 1991, avec Juliette Binoche), Mathilda May et Lio (qui fit quelques apparitions sur le grand et le petit écran).


Bonne lecture à vous.