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mercredi 30 novembre 2011

CHIITES KILL THE QUEEN BECAUSE SHE HITS


Deux bâtiments de l’ambassade de sa gracieuse Majesté, à Téhéran, ont été envahis et saccagés hier sous l’œil flegmatique des forces de l’ordre iraniennes. Et puis, les esprits se sont échauffés et aucun arbitre pour sortir le carton rouge !

Le saccage a eu lieu. Il a été suivi, tardivement, d’excuses embarrassées de la part des Mollahs ! Mais trop tard : l’Union Européenne, Obama et même, et c’est nouveau, la Russie et la Chine ont condamné ce casus belli qui ne dit pas son nom.
 
Si le calme est revenu à Téhéran il n’en est pas moins vrai que Londres l’a mauvaise.

 -  L’attaque de l’ambassade britannique de Téhéran aujourd’hui est scandaleuse et inexcusable. Le gouvernement iranien doit savoir que l’incapacité à protéger notre personnel aura de graves conséquences, a proclamé, droit dans ses bottes, le Premier Ministre David Cameron.
 
L’Iran se radicalise chaque jour davantage. On sait que le pays d’Ahmadinejad n’a pas arrêté d’enrichir l’uranium (qui devrait, en retour, l’enrichir) en dépit des sanctions de l’Occident. On n’ignore pas les menaces que fait peser sur Israël le maître de l’ancienne Perse.

Mais justement les sanctions n’ont-elles pas mis le feu aux poudres ?
 
Le régime des Mollahs en veut à cet athée errant dans un Occident opulent.

Finalement, l’Iran, le gentil ennemi public n°1, ne fait que montrer le visage qu’on attend de lui…
 
C’est donc toujours la même chanson que celle que chantait Khomeiny en 1979 après son agréable séjour, chez nous, à Neauphle-le-Château…

Mais la différence c’est qu’en 1978 Cloclo était mort depuis 1 an !!

Ces Mollahs (ces mollahs)
Ont des paroles simples
Mais de l’Iran elle tisse bien l’histoire
Oui, ces mots des mollahs
Sont un  peu dogmatiques, et c'est la chanson
Que Téhéran  peut chanter un soir
Et ce soir, cette mélodie (mélodie)
Me rappelle un discours qui vibrait autrefois

Oui, c'est la même chanson
Mais la différence c'est que la Chine n’en veut pas !
Oui, c'est la même chanson
Mais la différence c'est que Moscou n’en veut pas !
Non, oh non

Ils sont vraiment fous d'écouter cette chanson
Et de casser l’ambassade des Anglais ! C’est trop !
Mais ils continuent inlassablement
Se rappelant le temps de Khomeyni, si beau !
Le Chah avait quitté sa souricière
L’Islam ouvrait le jour, mais ça c'était hier

Oui, c'est la même chanson
Mais la différence c'est Sieur Ahmadinejad
Oui, c'est la même chanson
Mais la différence c'est l’insolente jihad !
Non, oh non !
Oh, c'est la même chanson…

Oh, toutes ces choses, ne prêtent pas à rire
Il faut qu’on sache que l’Iran joue avec le feu !
Des gens ont souffert, d’autres vont en mourir
On soulève la haine j’ai mal à croire au nom de Dieu !
On mourra sur cette musique (on mourra sur cette musique)
On battra tambour sur cette musique (on battra tambour sur cette musique)

Oh oui c'est la même chanson
Mais la différence c'est la colère d’Obama
Oui, c'est la même chanson
Mais la différence c'est la peur d’un long combat
Non, l’Iran ne nous entend plus

Mais c'est la même chanson
Mais la différence c'est l’atome qui bout là-bas
Mais la différence c'est Hamas et Hezbollah

Oui, c'est la même chanson
Mais la différence c'est le grain d’Al Qaïda
Oui, c'est la même chanson...

dimanche 27 novembre 2011

BIENTOT SUR TROIS, QUATRE ECRANS...


Le premier  film de Jean-Pierre Mâle-Veule n’est pas une grande réussite. Tout au plus il devrait récolter 1% des intentions de le voir dans une salle obscure d’un quelconque cinéma d’art et décès.

Pour autant,  je me suis décidé à vous en conter brièvement le synopsis.

L’histoire met en présence un prêtre défroqué (joué par Hervé Morin, un inconnu…) qui tombe amoureux du buste de Marianne. Plutôt que de consulter un spécialiste (interprété par un certain Borloo) peu digne de foi car assujetti à  l’alcool, l’ancien prêtre s’enfonce dans sa névrose…

Les 54 minutes de cette aventure devraient contenter les amateurs d’œuvres soporifiques allergiques au Lexomil.

L’aspect endormant se voit étayé par  la présence d’une bande son , un tantinet lancinante, exclusivement associée aux aux plaintes hypocaloriques d’une clarinette en sib, plutôt mal embouchée. Le clarinettiste s’appelle aussi  Morin (de la même famille que le comédien ?)

Ce film froid, sans réels moyens, a quand même obtenu le Grand Prix de Berville-sur-Mer par 3 voix contre 5 !

Cette petite bourgade de Normandie a décidé, depuis cette année, de promotionner de  jeunes auteurs cinématographes qui sont au centre…du désintérêt général.

Une belle initiative qui ne rencontre pas, hélas, le concours du Conseil  Régional de Normandie.

L’œuvre sera donc distribuée dans le cadre d’un circuit artisanal. C’est bien triste tout cela !!!

C’est dur de lutter contre l’engouement suscité  par « Les Intouchables » !!

samedi 26 novembre 2011

SOEUR ANGELA DE LA RIGUEUR BUDGETAIRE...


La BCE (Banque Centrale Européenne) pourrait jouer le rôle de l’intervenant sauveur des pays de la zone euro. Cette noble institution pourrait lancer des euro-obligations sur les marchés pour se procurer de l’argent et alléger ainsi le fardeau financier des pays en difficultés (Grèce, Espagne, Italie…).

Mais Sœur Angela Merkel ne veut pas que la BCE se lance dans l’émission de titres censés représentés l’ensemble de l’économie des 15 pays de l’Euro sans que ces pays ne s’engagent, préalablement à coordonner leur politique budgétaire et à assurer une règle d’or (recettes = dépenses) !

Son orthodoxie budgétaire est telle qu’elle réussit à convaincre ses partenaires de ne pas se lancer dans la titrisation des dettes souveraines ou de se hasarder sur la planche à billets, synonyme d’inflation.

Il faut dire que Sœur Merkel n’est pas convaincue du bien fondé d’émissions d’obligations pour récolter des fonds ! N’a-t-elle pas essuyé un camouflet avec l’émission manquée d’obligations venant de Berlin ! 35  % de ses « bunds » n’aurait pas trouvé preneur !!

Il semblerait que les marchés ne soient pas très enclins à acheter des titres obligataires venant d’Europe. Que ce soit des titres nationaux ou européens !!

Ah, les marchés ! Mais que recherchent-ils ? Ils ne font plus confiance en l’Europe ? C’est pourtant une belle idée l’Europe ! Une union économique, une recherche de paix, l’émergence d’Airbus, le programme Erasmus ! Ah, si j’avais de l’argent je m’achèterais bien des obligations UE ou BCE ou FESF ! Vous, non ? Ah non ? Ah, bon !!

Mais plus on attend et plus le vernis se craque. D’aucuns évoquent déjà l’explosion de la zone euro avant Noël ! Vous parlez d’un cadeau de fin d’année !!

Prions mes frères pour que Sœur Angela, la fourmi pas prêteuse, trouve un consensus avec les cigales méditerranéennes.

L’abbesse et eux
C’est deux pays
L’un plutôt pieux
Mais l’autre impie.

Elle vient prêcher
La privation
Ils vont parler
Consommation.

Derrière sa croix
Elle se protège
Eux qui la voient
Rient, se gobergent.

La sainte femme
Craint la monnaie
Mais eux réclament
Planche à billets.

Plutôt fourmi
L’abbesse buche.
Eux se soucient
Peu de leur ruche.

Ils vont cigales
Et dispendieux
Elle sa fringale
C’est le bon dieu.

Prude teutonne
Elle gère manie
D’être économe
Et sans folie.

Eux, trop frivoles
Dépensent trop
Elle crie « au vol ! »
Mais sans écho !!

L’abbesse et eux
Même tirelire
D’euros nombreux…
Qui les soutire ?

Sous sa cornette
Jongle un esprit
D’essence honnête
De juste prix.

Sous leurs costards
Battent le cœur
De vieux renards
Très débiteurs…

L’orthodoxie
De la gestion
Mène sa vie
De dévotion.

Eux mangent un pain
Sans se soucier
De leur pétrin,
Des grains germés.

Prudence est mère
De la vertu
Dit la tourière
Aux gens obtus.

Créons l’argent
Et l’inflation
Crie le Satan
D’excitation.

Qui gagnera
Des deux pays ?
Mère Angela
Ou mercanti ?

Qui gèrera
Mieux la cagnotte
Qui portera
Mieux la culotte ?

L’abbesse et eux
Deux numéros
Entre les deux
Se joue l’Euro...

jeudi 24 novembre 2011

UN CORPS Y DORT...

Dix-sept personnes, dont six enfants et adolescents, ont été tuées mardi en Syrie par des balles tirées par l'armée et les forces de sécurité, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Dans la province de Homs (centre), "quatre jeunes de 10, 11, 13 et 15 ans ont été tués par des tirs venant de militaires et membres des services de sécurité postés à un point de contrôle à Houlé", a indiqué cette organisation.

Alain Juppé, notre Ministre des Affaires Etrangères,  souhaite relancer l’idée d’un corridor humanitaire pour acheminer des vivres vers une population agonisante. Il exclut, toutefois, le recours à la force et le schéma libyen ne risque pas de se renouveler.

Face aux atermoiements d’une Europe trop embourbée dans sa gestion de l’endettement, le Président Bachar-al-Assad peut esquisser un sourire. Il tient encore son armée et assure la maîtrise féroce d’une situation insurrectionnelle.

Mais le temps joue contre lui. Les pays arabes commencent à lâcher le tyran syrien.

Et les morts de Damas ou de Homs sont déjà les fantômes qui hanteront ses nuits et qui enteront les petits sauvageons du verger de la démocratie.



Du sang chaud s’abreuve le sol
Rien de plus vrai, un corps y dort
Que lorgnent noiraudes en survol
Mouches zélées, ombres de mort.

Le cliquetis des armements
Plie de soubresauts le silence
Mais sous le masque du gisant
S’étale enfin l’indifférence.

Pourtant en s’y penchant de près
On pourrait presque deviner
Du crâne ouvert, sanguinolent
Un fougueux chant de combattant.

Sous le front qu’une balle happa
L’insurrection nie le trépas
Les laves de révolution
Nourrissent leur ébullition.

L’agonie ne peut contenir
Le volcanisme du martyr
Cendres rougies de résistance
Rejet de colère en puissance.

Dans chaque mort un feu d’idées
Pour un chemin de liberté
En toute plaie vécue létale
Un brasier courroucé s’installe.

Mort vengeresse, suie d’hécatombes
Sous la loi d’Homs réduit les tombes
En résistances infinies
L’espoir se nourrit d’agonies.

De ses linceuls improvisés
La Syrie fomente en succès
Des lendemains de renaissance
L’embaumement de ses souffrances.

Parce que des longues nuits renaît
La branche vive de l’été.
Puisque la mort donne le fruit
De l’espérance en fin de cris.

Puisque la mort n’est pas l’oubli
Quand de son corps jaillit la vie.

mardi 22 novembre 2011

HOMMAGES...


Danielle Mitterrand, veuve de l'ancien président François Mitterrand s’est éteinte tôt ce mardi à l'hôpital européen Georges-Pompidou à Paris où elle avait été admise vendredi dernier.

Elle restera longtemps cette  militante infatigable de la cause des droits de l'Homme. Icone de l’utopie militante et active elle n’a jamais reculé devant des engagements que son Président de mari pouvait parfois observer d’un froncement de sourcils. Il en fut ainsi quand elle embrassa Fidel Castro le Cubain où quand elle se lia d’amitié avec le Daï Lama au grand dam des Chinois que ne voulait pas froisser son époux !

Celle qui fut Première dame entre 1981 et 1995 avait fêté en octobre dernier les 25 ans de sa fondation « France Liberté ».  Son dernier combat portait sur le droit d’accès à l’eau portable pour toutes les populations de la planète.

L’esprit de résistance, héritage de 1944, n’aura donc jamais quitté cette grande dame.

Sa générosité est légendaire et si fortement ancrée en elle qu’elle acceptera sans acrimonie notable Mazarine, la  fille illégitime et momentanément cachée,  fruit de l’hymen  entre son mari et Anne Pingeot.

Les politiciens de droite comme de gauche saluent la grande dame, comme de coutume. On oublierait presque que Pierre Dumayet  nous a quittés, lui aussi. C’était le jeudi 17 novembre 2011.

Il fut un des pionniers de la télévision française (ah, l’ORTF !). Il conçut de grandes émissions d’actualité comme « Cinq colonnes à la Une » ou des moments culturels télévisuels comme « Lectures pour tous » durant lesquels il interviewait de façon incisive les Pagnol, Camus, Mauriac et autre Céline.

Un père spirituel pour bien des journalistes présentateurs qui officient de nos jours !

Bon repos éternel à ces deux illustres figures qui honorent notre pays (oui, je sais, ça fait pompeusement élyséen mais avec les fautes d’orthographe en moins !)

C’est maintenant que tu nous lâches
Au beau milieu d’un port d’attache
De vaisseaux noirs d’austérité
Par delà des mers démontées.

C’est au plein cœur de la tempête
Que la mort t’invite à la fête
Au grand banquet de l’infini
Table dressée, couvert est mis.

L’humanité dans tes yeux clairs
Portait l’éclat de ta colère
Les combats sans compromissions
Jusqu’au travers de la passion.

La main tendue vers les combats
De Castro comme de Mandela
La chevelure dans les batailles
Au nom du droit que l’on mitraille.

Femme debout dans l’utopie
Mais n’est-il pas de plus beau cri
Que celui de l’âme qui clame
Un Monde émancipé de drames ?

Esprit librement sans ombrages
D’un compagnon dont l’apanage
Elyséen forçait respect
Mais uniquement pour ses valets.

Femme de cœur, vie militante
Tant le Tiers-Monde crie dans l’attente
Le soutien des minorités
Du Kurdistan ou du Tibet

Une roseraie chargée d’épines
Jardin où plongeaient tes racines
Pour hydrater d’impertinence
Les feuillets de l’irrévérence.

Il en advint des fruits amers
Dans le verger communautaire
Des diplomaties confirmées.
Protocole, vois mon pied de nez !!

Cœur engagé dans l’espérance
D’un refus de l’indifférence.
Pour seul égide une fondation
France Libertés pour les Nations.

Femme trompée, nue de rancœurs
Et qui serra contre son cœur
La délicate Mazarine
Rendue par son père orpheline.

Dernier combat pour que l’eau coule
Dans les déserts où se déroule
Un long ruban des ventres creux
Sous le soleil impétueux.

Mais maintenant que tu nous lâches
Il faudra terminer la tâche
Et sous le regard de la crise
Repenser l’homme et ses emprises.

Bien le bonjour à ton François
S’est-il fort ennuyé de toi ?
Si tu rencontres Dumayet
Il risque de t’interviewer !

Te voilà dans ton Panthéon
Des vieux soldats de l’intention
De l’utopisme militant
Veille sur nous, de temps en temps.

Dans l’ère où sévissent marchés
Au pas des cupides pensées
Insuffle-nous l’esprit des luttes
Qui saura préserver des chutes.

LA VOIE C'EST L'EST, A PROX...IMITE...

lundi 21 novembre 2011

DOUILLET : NO A LA DOP !



Quand le fiston, qui joue au basket, se fit battre par les Espagnols son sang franco-camerounais ne fit qu’un tour :

-         Les Espagnols, encore eux, toujours eux ! Ils gagnent au foot, ils nous envoient un Nadal sur les courts de Tennis, lequel nous rafle tous les trophées ! Ils ont eu Contador pour remporter le Tour de France ! Ils nous snobent en basket-ball, ça suffit, lance Yannick Noah !

Et emporté pas son courroux l’ancien tennisman (et accessoirement chanteur-danseur de sagas) accusa les Ibériques de se doper. Enfin presque,  car dépourvu de preuves tangibles il se contenta de dire que « face aux Espagnols les Français étaient des nains ». Peu après il enfonça un clou «  vous savez ce qu’on raconte au café des sports ? Que ceux qui gagnent sont ceux qui arrivent à passer au travers des mailles su filet, qui sont plus rapides que les contrôleurs et utilisent les produits pas encore détectables. »

Pour conclure notre Yannick noahtional préconisa que les Français aurait droit, eux aussi, de tomber dans la potion magique. Dopage pour tout le monde ! Et sans faux col !!

La polémique a aussitôt enflé comme les muscles de grimpeur d’Alpes d’Huez après une adjonction d’hormones stéroïdiennes.

En France, son principal détracteur, David Douillet fut le premier à réagir. Le Ministre des Sports s’indigna qu’un ancien champion puisse ainsi faire le plaidoyer du dopage dépénalisé, synonyme de tricherie et de dégénérescence du sport.

En Espagne les professionnels du sport ont joué les vierges effarouchées en sortant des bureaux de vote (oui, j’oubliais de vous dire : on a voté en Espagne ! Ah, vous saviez ?)

-         Il raconte n’importe quoi cet animal, a lancé Joachim « Lulito » Romero, champion de pétanque. J’ai les boules d’entendre des choses pareil ! C’est cochonner notre discipline ! Je ne me suis jamais dopé !!

-         C’est immonde, clame José Tomas, le plus grand toréador ! Je ne me suis jamais dopé ! En revanche il m’est arrivé de me retrouver avec des bêtes à cornes gonflées sous hormones ! Certains monstres étaient même dopés à la vache folle et leurs réactions étaient imprévisibles. Mais moi non ! Pas de dopage. Celui qui trouvera des traces dans mes urines n’est pas encore né !!! Ah, ah, laissez moi rire sous cape !!!

-         C’est nul, s’exclame Francisco Vallejo Pons, 35ème joueur mondial…d’échecs en 2011. Noah est un fou qui traverse la diagonale des idées reçues et dans ce cas va lier notre pratique sportive avec des addictions blâmables !! C’est intolérable !

Seul un dresseur de volatiles semble cautionner les propos de notre ex champion de tennis. A quelques kilomètres de Pampelune Adamo Camélia élève des coqs pour de futurs combats.  Il les engraisse de maïs transgénique. Il élève aussi des paons pour de prochaines prestations chorégraphiques. Pour ces splendides oiseaux il préconise de la cam « faite maison ».

- Sans ce produit l’animal reste inhibé, mais avec cam roue naît, admet le dresseur.

samedi 19 novembre 2011

UN NAIN SUR GEAI


Un nain sur geai
Volait, volait
Au-dessus  de Damas
Le cœur léger
Foi chevillée
En dépit des menaces.

Une fée l’avait
Tôt  déplâtré
De son jardin servile.
Et sur ce geai
L’avait posé
En prouesses graciles.

Le volatile
Volait docile
Au-dessus  de Damas
Le nain portait
Un grand secret
Sous un sourire de face.

Sous le soleil
En mi sommeil
Il survola la ville
Des coups tonnaient
Des gens hurlaient
Ô vile  guerre civile !

Le nain lança
Sur le combat
Des graines de seize âmes
Des âmes pures
Dont la droiture
Effacerait les drames.

Et sur le gris
De la Syrie
Des fleurs d’un rouge-sang
Ont dessiné
Des cœurs légers
En mille éclats d’enfants.

Des rues montèrent
Chants et prières
Pour honorer la paix.
L’affreux tyran
Noir oppressant
Plus jamais ne tuerait.

Et la colombe
Pâle palombe
Sur son triste olivier
Vit sans gloriole
Son beau symbole
Pris par un nain sur geai…

vendredi 18 novembre 2011

LE MOU A LES NERFS GISANT...


François Hollande a du mal à trouver son bonheur dans le pré vert. Il ne s’en sort plus de ses alliances écologistes.

Un pas en avant et un pas en arrière. Il avance et il recule comment voulez-vous qu’il entraîne une dynamique de gauche ?

Après 36 heures d’intenses recherche, un petit paragraphe sur le MOX (combustible utilisé dans les centrales nucléaires) a été retrouvé par ses parents géniteurs roses et verts. On colmate les fissures des réactions comme on peut.

Donc, hier, le PS et EELV (Europe Ecologie-les Verts) ont publié un « communiqué commun » précisant que le passage sur la filière du combustible MOX faisait bien partie de l’accord initial ! Enfin ! On se demandait où était passé le passage pas sage !

Dans un communiqué conjoint, les deux négociateurs Michel Sapin (Filière bois-PS) et Jean-Vincent  Placé (Dit Placébo - EELV), soulignent que l’accord prévoit d'accompagner la baisse de la part du nucléaire dans la production électrique «d'un plan de reconversion» de la filière Mox «permettant de maintenir le nombre d'emplois par la mise en oeuvre de centres d'excellence du traitement des déchets et du démantèlement».

Messieurs pas sains et ça plaît, heu, Sapin et Placé rappellent qu'«il est prévu dans l'accord que la part du nucléaire dans la production d'électricité en France passera à l'horizon 2025 de 75% à 50%».

Donc si je comprends bien :

- On baisse progressivement l’activité nucléaire et simultanément la quantité de combustible MOX nécessaire va decrescendo !

- On redéploie la main d’œuvre MOX au MAXimum et progressivement sur des activités de création d’énergie de substitution : fabrique d’éoliennes, pose de capteurs solaires, fabrication de bougies à cires d’abeille synthétiques (les abeilles ayant disparu sous les coups de boutoirs de frelons asiatiques), pédalages collectifs en atelier physique pour activer une dynamo « huile de coude »…

Les deux négociateurs  précisent aussi, qu'en cas de victoire de la gauche, on maintiendra la production de combustible et les emplois s’y afférant dans le site de la Hague et de Marcoule !

Avec de telles bonnes nouvelles la Hague aguerrie rit et marc coule à flot !!

jeudi 17 novembre 2011

PUB DE BENETTON (Non censurée celle-ci !!)






Benetton, le grand propriétaire d'ovins laineux d'Argentine et, accessoirement italien provocateur, a dû retirer un photomontage publicitaire qui montrait notre brave Pape Benoit XVI embrasser l'imam de la Mosquée al-Azhar.
L'anathème ne releva pas des mouvements intégristes chiites ou sunnites  mais de notre bon Saint Père qui jugea le montage insultant pour le Vatican !

Mais si l'affiche a été retirée des façades romaines et si la publicité s'est vue ôter des magazines il n'en demeure pas moins que la photo à scandale circule sur Internet !

Avec Benetton le scandale n'est jamais très loin ! Mais quand on doit vendre et séduire le chaland par tous les moyens, abbé naît-on ??

mercredi 16 novembre 2011

CAF est théâtre de la morale...






Le petit Nicolas n’avait jamais vu de CAF (Caisse d’Allocations Familiales) de sa vie. Son Ministre des Affaires très étrangère, Alain Juppé lui lança d’un ton empreint de bienveillance :


-         Il existe dans ma bonne vieille ville de Bordeaux une superbe CAF. Si tu veux je t’y emmène !
Nicolas ne peut plus rien refuser à Alain depuis que ce dernier lui fait gagner des places dans les sondages avec des bons points glanés sur les champs de bataille internationaux (guerre contre Kadhafi, contre l’endettement…). Il a donc accepté l’invitation. 

Mais il fallait un motif à ce voyage ! Avec le serrage de vis il ne s’agissait pas de se déplacer pour un oui et pour un non jusqu’en Aquitaine. Xavier Bertrand, son Ministre de la Santé lui lança alors :

-         Profitez d’être dans une CAF pour lancer à la cantonade votre mépris des fraudeurs ! Ce sont des parasites qui nous vampirisent le système de protection sociale, noble héritage du conseil de la résistance de 1945 ! Ils prennent des arrêts maladie injustifiés !! Ca coûte à l’ensemble des contribuables ! Il faut sévir Monsieur le Président !

Nicolas acquiesça et transmit l’ordre à Sieur Guéno (son nègre) de rédiger un discours « anti-fraudeurs ».
Le papier parachevé et finement bien torché (comme d’habitude) Nicolas put se rendre dans la ville des vins, lui qui ne boit jamais (dit-on).

A défaut de vin il savait que son auditoire, tout choisi à sa cause, allait boire du petit lait.  Le personnel de la Caisse allait ouïr la leçon de morale avec satisfecit ! Il est patent que contre les amateurs de fraude la CAF se rebiffe !!

Le chef de l’État dévoila son plan de lutte contre les fraudes sociales en évoquant quelques chiffres : en  2010, le montant des sommes détournées sur l'ensemble des prestations sociales s’est chiffré, selon le ministre du travail, à près de 4 milliards d'euros, alors que celle qui a été détectée ne s'élève officiellement qu'à 458 millions.

-         Il n’est pas normal que les inspecteurs du travail et ceux des CAF prennent des jours d’arrêt maladie, s’est indigné le Président, car en leur absence  les souris dansent !!

Aussi, le gouvernement envisage de punir pécuniairement les malades. Le nouveau dispositif prévoit de faire rembourser au salarié les indemnités journalières indûment perçues durant son congé maladie. L’Etat veillera aussi à inciter les employeurs s’autocontrôler avec l’aide « d’agences de notation » privées.

Le plan prévoit également d'augmenter le délai de carences avant de percevoir l'indemnité journalière de 3 à 4 jours dans le secteur privé et de le fixer à 1 jour pour les fonctionnaires. Les médecins seront eux aussi étroitement surveillés. Non, mais !!

Luc Chatel, l’adepte de la babarisation hollandesque, applaudit des deux mains cette admirable leçon de morale, toute en intelligence pédagogique !

A sa sortie Nicolas eut droit à une séance de poignées de mains. Il se chiraquise un peu et sa cote remonte dans les sondages, avoue son entourage.

Cependant, alors qu’il s’approchait d’un homme en djellaba, il essuya un refus de politesse.

L’homme s’expliqua :

-        Je suis musulman et j’ai mal vécu les railleries de Charlie Hebdo !
-        Je n’y suis pour rien, soupira Nicolas !
-        Peut-être, mais en s’attaquant à Mohamed au nom d’un prétendu art de la caricature, on insulte Allah !
-       Et alors ? Le rapport avec ma venue ici ?
-   Et bien on ne peut pas dire « cet art aime Allah » dis !!








mardi 15 novembre 2011

RADIOSCOPIE D'UN JEUNE VOYOU EN MAL DE SENS




Il a passé adolescence
Principalement à Dôle et Sens
N’aima pas Dôle et il jura
Ne plus remettre pieds là-bas.

Il abhorra tout autant Sens
Au regard de l’obsolescence
De l’appartement familial
Vétusté du logement social.

L’été, la caravane à Vannes
Le Morbihan et les rabanes
Ras le camping des Bidochons
Apéro beauf et saucissons.

Balloté entre Vannes et Sens
Il subit les  évanescences
De ses jolis rêves d’enfant
Au cours des nuits de tapis blanc.

Trouver un sens à Sens en vain
L’Yonne ennuie ; c’est un fait lim-
Pidement su de l’Icaunais
Et vite les délits connaît.

Son caractère féroce est roi
Il en devient vil Auxerrois
Petit voyou, vol à la tire
Ces petits défauts là l’attirent.

Mais en tous ces délits qu’est sens
Si ce n’est la déliquescence
Des liens entre générations
Dans l’Yonne tout comme à Lyon ?

Des parents entre parenthèses
Evoquent son départ, en taisent
Les motifs et clament émotif
Leur adolescent subversif.

Racket en vrac, vol et dol tôt
N’en déplaise à Dame Dolto
Il eût fallu serrer la vis
A défaut s’érigent les vices.

Dans le temps gris des adultes erre
L’ancien gamin loup solitaire
Au cœur d’un oubli carcéral !
Le prix de ses écarts ? Ses râles !

Pas de parents pour le parloir
La dure froideur des longs couloirs
Le temps tant tancé de sentences
Tue paix ténue dans pénitence.

Il a porté de longs silences
La rançon de sa violence
Durant ce temps s’en sont allés
Ses petits vieux inconsolés.

Il est sorti ce samedi soir
Avec son ami Sam d’Issoire
Si le travail leur fait la nique
Ils reprendront leur art scénique.

Principalement à Dôle et Sens
Récidive et réminiscence
Principalement à Sens et Dôle
Braquage en chœur, effarants vols !

dimanche 13 novembre 2011

T'es...hé....fin...hips...à boire comme ça !!

                        Double-cliquez pour mieux participer à cette apérodinatoire quelque peu arrosé.

samedi 12 novembre 2011

FILM A PETIT BUDGET


François Baroin nous avait séduits par son premier court métrage qui s’intitulait « Le rabot robot ». Ce petit film d’animation, sans gros moyens, nous contait l’histoire d’un petit rabot complètement automatisé à distance et qui taillait des croupières dans un budget national génétiquement modifié.

Pour son second film le metteur en scène a laissé tomber les personnages virtuels et s’est lancé corps et âme dans la réalisation d’un film beaucoup plus abouti et qui met en scène de véritables personnages.

Baroin a fait appel à sa compagne, l’actrice Michèle Laroque, pour jouer le tout premier rôle. Puis il a, curieusement, sollicité des acteurs de la vie politique. Aussi voit-on pour la première fois sur écran les Martine Aubry, François Hollande, Nicolas Sarkozy et autre Fillon plus ou moins crédibles dans leur propre rôle. Mais le métier d’acteur ne s’improvise pas…

L’histoire se passe dans un pays imaginaire où le gouvernement en place accuse l’opposition d’avoir pris le pouvoir par effraction. Au cours d’une séance à l’assemblée le Ministre du Budget (joué par François Baroin  jamais aussi bien servi que par lui-même) accuse les membres du Parti de Gauche d’avoir pris le pouvoir de façon malhonnête à la faveur d’une dissolution de la chambre des députés malencontreusement suggérée  par un secrétaire du Président.

Ce secrétaire est, en fait, sous l’emprise de sa femme (Michèle Laroque, exceptionnelle) qui joue un double jeu. La mégère non apprivoisée est en effet de gauche mais simule une forte appartenance de droite. Dotée d’une arme de persuasion ineffable elle finira par convaincre son mari de proposer au Président de l’époque une dissolution de l’assemblée.

La perfide n’ignore pas que la chambre des députés basculera alors à gauche quand bien même les sondages (trafiqués par son entremise) indiquent une forte cote pour le Président en place et pour sa majorité.

Quinze ans ont passé. La droite a repris le pouvoir et règle ses comptes. Le Président (Nicolas Sarkozy un peu émoussé) incite son Ministre du Budget (François Baroin au jeu un peu surfait) et son Premier Ministre (François Fillon, insipide) à tirer sur tout ce qui bouge à gauche.

Entre deux voyages en Allemagne, où il rencontre la chancelière (Angela Merkel, en rousse pour les besoins du film) le Président trouve le moment pour pouponner son nouveau-né et fustiger les deux mentors de la gauche : François Hollande (poussif et peu convaincant) et Martine Aubry (revisitée par Christian Dior) sans pour autant grimper dans les sondages.

Baroin réalise là un long métrage prometteur. Pour autant, il demeure des imperfections dans le cadrage et le synopsis souffre parfois de longueurs (ah, les discours soporifiques de François Hollande !).

Les acteurs de fortune font de leur mieux sans toutefois convaincre totalement. La seule professionnelle du métier, Michèle Laroque, tient le film à elle toute seule ! Elle en fait parfois un peu trop (scène de beuverie où elle incite Martine Aubry à vider son cinquième verre dans un décor de bistrot de Wazemmes).

Pour son prochain film François Baroin serait inspiré de ne faire confiance qu’à des professionnels du métier quitte à tripler son budget.

Mais la crise le rattrapera-t-elle alors, peut-être ?

vendredi 11 novembre 2011

Edification Particulièrement Rediscutée

DES ENTERREMENTS DES ENDETTES EN ERREMENT...


La guerre est déclarée. Ce n’est pas seulement le titre du film de Valérie Donzelli (2011) qui évoque le combat d’un couple contre le cancer de leur jeune enfant c’est aussi l’actualité économique du moment. La guerre est déclarée contre l’endettement qui s’est accumulé dans la vieille Europe (mais aussi aux USA) et qui nécessite un combat ardent parsemé de privations, de serrage de vis sans vice de consentement mais avec des cons sentiments de honte, de peur, de crainte pour l’avenir.

Dans ce combat quelques guerriers sont déjà tombés : Socrates au Portugal, Papendréou en Grèce, Cowen en Irlande, Berlusconi en Italie, Zapatero en Espagne. Valeureux combattants de la dépense publique, du laxisme budgétaire ou du populisme ils ont été balayés par les coups de baïonnette d’une armée de l’ombre, constituée de spéculateurs sans vergogne, de traders insensibles sous la houlette d’un commandement d’agences de notation.

La guerre fait rage. On creuse des tranchées dans les budgets sociaux. Les gaz moutarde montent au nez des banquiers et les aveuglent. L’argent se tire ailleurs. Les vieux mythes raillés par la réalité des faits tombent de leur socle idéologique ou de leur dogme poussiéreux. Les canards nous canardent immodérément de statistiques affolantes, de chiffres effrayants. Un nouveau Monde s’approche en cette conflagration.

Qui signera l’armistice ?

jeudi 10 novembre 2011

SILVIO AFFOLE LES BOURSES....

                                Double cliquer pour voyager de France en Italie

En Italie, Silvio Berlusconi devait quitter la présidence du Conseil, d'ici à la fin novembre. Mais pour rasséréner le Dieu Marché il conviendra de précipiter le départ ! Il devrait désormais s'officialise ce samedi ou ce dimanche.

Dans le même sillage le plan de rigueur exigé par l'Union européenne aussi être précipité !

La Bourse de Milan a clôturé, mercredi soir,  sur une chute de 3,78% ! Dans le même temps e les taux obligataires planaient au-delà des 7%. Un record qui s'avère insoutenable sur le long terme (c'est-à-dire mille années !). Aussi,  la Chambre des députés s’est décidé à anticiper le départ du Cavaliere pour calmer le Panthéon financier qui tire les ficelles depuis pas mal d’années !  

Le président italien, Giorgio Napolitano se nappe aux litanies ! Et ne sait plus à quel Saint se vouer ! Sur sa table des douloureuses  résolutions il a dressé une nappe aux couleurs transalpines mais avec plus de rouge de sang que de vert d’espoir. Cela symbolise une future période de souffrance pour la botte italienne. Les réformes devant réduire la dette italienne et stimuler la croissance seront adoptées « d'ici quelques jours ».  Et dès que ces accords seront passés, Silvio Berlusconi démissionnera !

Conscient de l'urgence (l'Italie doit rembourser une énorme dette de 1.900 milliards d'euros), Napolitano a souhaité « un changement dans les comportements politiques » y compris en brisant « de vieux tabous ». D’aucuns y voient la perspective d’un gouvernement d’union nationale à l’instar de ce qui va se passer en Grèce !!

En attendant Berlusconi, 75 ans, s’apprête à démissionner. L’homme à la fortune colossale (et dont l’origine reste mystérieuse) pourra goûter totalement des charmes de sa résidence de Sardaigne en continuant, autant que faire se peut, à échapper à la justice de son pays. Il aura tout loisir d’organiser des soirées Bunga-Bunga avec des prostituées mineures ou pas…

La vie est belle comme dirait son compatriote, un certain Roberto Benigni !

Partant de Berre et via Luz  je me rends à Coni
Et mon Dieu j’en entends de belles sur ce Berlusconi
Qu’on soit en France, en Italie, les frasques du Monsieur
Cavaliere nous indisposent ou bien font des envieux.

Etang de Berre, j’entends parler de ses comportements
Addictions au sexe étalées sur les journaux dûment.
Tous ces canards qui sont les siens, gros magnat de la presse
Font l’écho des coups libertins que Priam lui adresse.

Luz au soleil dit les ébats du seigneur des liftings
On glose à même les terrasses sur ses after shaving
En ricanant à demi-mots sur ses pentes lubriques
Qui le font glisser sans ambages dans la fange érotique.

Puis à Coni, en Italie, les esprits s’esbaudissent
De la démission du satyre en ces moments propices
A bouter les gouvernements plombés d’impéritie
Dans le dégonflement de dettes, menace d’asphyxie.

Partant de Berre et via Luz je me rends à Coni
Et mon Dieu j’en entends de belles sur ce Berlusconi
Sifflent ses oreilles, sans doute,  mais en a-t-il bien cure ?
Il part pour "ciao déroute" et que vive Epicure !

Il aura du temps devant lui pour goûter à l’extase
Du beau cancer libidineux jusqu’à la métastase
En observant tout goguenard ses héritiers beugler
Au cœur de l’écurie d’Augias dans la dette embourbée…

mardi 8 novembre 2011

LE CYCLE DES LIQUIDITES...


Résumons-nous si vous voulez
On place un jour chez le banquier
Le bel argent de notre épargne
On le gagne avec tant de hargne.

On s’en remet au financier
Il va nous sourdre un intérêt
La source de tout placement
On croit en lui, évidemment.

Le banquier puisque c’est sa tâche
Sort notre argent du port d’attache
Il va naviguer sur les flots
Des petits prêts aux jolis taux.

Un pays va me l’emprunter
Ce bel argent que j’ai placé
Il va rembourser au banquier
Capital et bel intérêt.

Mais un jour on ne sait pourquoi
Le pays ne rembourse pas
Comme d’autres il s’est endetté
La faillite est à son chevet !

Alors les pays solidaires
Demandent aux banquiers de la Terre
De réinjecter du pognon
Pour doper l’Etat moribond.

Mais le pauvre Etat submergé
Par les flots de liquidités
Subit un tsunami de dettes
Pour rembourser il prend perpète.

Comme jamais ne s’acquittera
Des obligations cet Etat
Les banquiers qui lui ont prêté
Ont besoin de se renflouer.

Ils quêtent de nouveaux deniers
Pour se recapitaliser
Sollicitant contribuables
Vous comme moi passons à table.

On serre un peu plus cette vis
Qui inflige à nos vies sévices
Un tour de cure d’austérité
Au nom de la postérité.

Si j’avais su que mon banquier
Pouvait si mal utiliser
L’étique coussinet d’argent
L’aurais dépensé sur le champ !

L’aurais dépensé sur le champ !

Vlan !!

samedi 5 novembre 2011

SARKOBAMA CIRCUS

Double cliquer pour obtenir l'interview complète !!!

* Lors d'une première interview avec Ferrari et Pujadas le petit Nicolas s'était souvent plaint de son orifice nasal. Selon certains sources médicales (que je ne dévoilerai pas, na !) notre Président souffrirait de Ferrarhinite passagère doublé de Pujadasthme réccurrent.


** C'est le prix Nobel d'Economie James Tobin qui, le premier, a suggéré, en 1972, une taxation sur les transactions monétaires internationales afin de dissuader la spéculation.


A l’issue du G20 qui se déroulait à Cannes on ne délivra pas les césars pour des prix d’interprétation du meilleur débiteur européen (la Grèce) ou celui du chef le plus valeureux (Sarkozix le gaulois).  Non, on eut droit à une interview croisée des chefs d'Etats français et américain. Cette brillante prestation eut lieu ce vendredi 4 novembre 2011 lors des journaux de 20 h de TF1 et de France 2.

Comme il fallait s’y attendre c’est Ferrari (TF1) et Pujadas (F2) qui menèrent les interviews en prenant bien soin de parler anglais lorsqu’ils s’adressaient à Obama.

S'agissant de la Grèce, Sarkozy a mis l’accent (français)  sur les "devoirs" des pays membres de la zone euro : 

-  On ne peut pas dire aux contribuables allemands ou français de prêter de l'argent, a-t-il expliqué, si les Grecs disent que les mêmes règles ne les concernent pas !

Mais comme dirait Pierre Dac un concerné n’est pas forcément un imbécile en état de siège.

Questionnés sur le principe d'une taxe sur les flux financiers (merci Mr Tobin !!) les deux Présidents ont partagé une volonté commune (de façade ?) :

-  On ne peut pas avoir des intéressements importants aux risques énormes quand le citoyen doit ensuite en assumer le fardeau financier,  a assuré Obama.

Un phare d’eau ! Logique, le monde est noyé dans un surplus de liquidités ! Mais qui tient la lanterne ? Pas les grecs, lents, ternes. Sûrement les Chinois !

Et Sarkozy de renchérir :

- Barack  est le premier président américain à faire un pas  sur ce dossier délicat, pour lequel le G20 de Cannes n'a pourtant toujours pas trouvé de consensus.

Ils se seront juste débarrassés de « cons sangsue »  (terme péjoratif qui désigne les Grecs décidemment considérés comme incapables et tout juste bon à sucer le sang pécuniaire des autres).

- L'économie est aujourd'hui si mondialisée que tout ce qui se passe en Europe impacte les Etats-Unis,  a affirmé Obama avant de rappeler que l'Europe est "notre premier partenaire commercial".

Sur la diplomatie, il a rendu hommage au "leadership"  du petit nerveux  et souligné sa coopération en Afghanistan. Mais on n’insista pas trop sur le pays des Talibans pour se consacrer à un satisfecit militaire (aucun mort !) dans le cadre de la campagne libyenne qui fit chuter Kadhafi.

-  J'apprécie énormément notre partenariat, a précisé l’homme de la Maison Blanche.

C’était beau comme dans un film de guerre quand le GI’s blessé et sanguinolent tombe dans les bras d’une superbe résistance française homologuée FFI avec notation triple A.

Ce fut un moment d’émotion rare qui console notre pauvre monde d’être tombé dans une crise financière aussi lamentable et contre laquelle les grands de ce monde cherchent des remèdes improbables…