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dimanche 31 mai 2015

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Un pauvre duc ourdi d'arthrose
Contre moroses maux mit mots roses
En sa bouche d'Icare et dix quarts
D'un prêt lui fut octroyé car
Le duc fomentait le projet
Un peu zélé d'être aux ailes et
De s'envoler ! La banque suivit
Finançant passions et défis
Hélas, l'échec fut factuel
Pourquoi duc raidi mus-tu ailes ?

vendredi 29 mai 2015

LA FIFA CITÉE (et pourtant à l'allant terne)



La Fifa (Fédération International de Football) joue contre son camp dans une tourmente sans presse aidant pour la tirer de l’eau tant la crise est grave.

Mercredi 27 mai, neuf hauts responsables de la Fifa et cinq partenaires de cette instance mondiale du ballon rond (de jambe) ont été inculpés pour corruption, racket (alors qu’il ne s’agit même pas de tennis) et blanchiment à New York, ville qu’a rêvé sur « rude zone » un certain Yves Simon, fils de Michel à moins que ce ne soit d’Albert le seigneur météo !

Mais je mets gare, gare à la chute ! Oui la corruption salit autant que le dopage ! De quoi accuse-t-on les suspects ? D’avoir reçu ou distribué plus de 150 millions de dollars depuis 1991 pour les droits de diffusion de tournois internationaux.

Sept d’entre eux ont été arrêtés chez les petits Suisses qui les ont rendus mats hier grâce à leur sagacité légendaire que les zèles vêtent ! Oui, ils ont été arrêtés à Zurich là où le gras show perd quand il est débusqué ! Ils risquent jusqu’à 20 ans de prison les truands du gazon vert qu’on va dégazer en touche, vite fait !

"Il n'y a pas de place pour la corruption dans le football", a assuré "Sepp" Blatter, le Président de la Fifa, qui brigue, comme par un curieux hasard, un cinquième mandat à la tête (plongeante) de l’organisation ! Le cinquième Sepp tente comme dirait Courtois un gardien belge au Hazard de la discussion et jamais avare de saillies !

On voudrait torpiller Sepp qu’on ne ferait pas autrement. On déblatère sur Blatter qui donne l’impression de régner sur un champignon véreux que les cafards dévorent : sur cep blattes errent ! Un pauvre champion sur lequel on ne souhaite plus appuyer de peur d’accélérer la production  d’argent sale !

Mais est-il coupable ? Où l’a-t-on trompé pour, qu’in fine, le pauvre en cornes erre tel un Cocu (Philip) se prenant pour un Messi mais qui se cantonne à avaler des serpents qui secouent l’œuvre ?

Blatter vieillit et pour certains il n’est plus une lumière tant il est éteint ce lent (ce qui est paradoxal) ! Et si sa seule arme pour ne rien ressortir à la lumière était nier ?

Sepp fait des pieds et des mains, en tant que gardien de but (soit garder son poste) pour prouver sa bonne foi ! Mais on a du mal à croire qu’il n’était au courant de rien à l’image d’un Sarkozy, alias Bismuth, niant l’existence de Bygmalion !

N’entend-t-on pas déjà la ministre de la Justice des USA, Loretta Lynch (si l’or est à Lynch c’est quelle est fente manne ?), a elle-même accusé en conférence de presse  les personnes poursuivies d'avoir "corrompu les affaires du football mondial pour servir leurs intérêts »!  Elle a notamment taclé avec beaucoup de cran ponts d’argent jeté entre pays organisateurs et individus !

Pour la Coupe du Monde de 2010, l’Afrique du Sud qui avait pourtant déclaré la fin de « la part t’aide » a bénéficié d’une désignation de pays organisateur par corruption interposée ! La faute est grave et il ne faut pas l’amender là ! L’Afrique du Sud a été désignée par des gens qui ont reçu pour une bonne barre transversale, heu, pour un bonne part transfert sale, soit des pots de vins et ne soyons pas devins pour imaginer ce qu’il advint !

Il ne s'agit que d'allégations, a réagi Dominic Chimhavi, porte-parole de la Fédération sud-africaine, une anti-thé, pro-café qui relève de la confédération africaine de football très favorable à Blatter.

Cela n’est pas pour calmer le président de l'UEFA (Fédération Européenne de Football) Michel Platini. Notre Platoche national a déclaré aujourd'hui être "dépité, écœuré, dégouté ! »

 J’en ai marre à Cana et pots de vin ! Marre ! Je suis prêt à adresser le carton rouge à Sepp qui préfère les dessous de table de ping pong financier aux coûts francs, directs !

Dans la foulée, il a déclaré que du suffrage de vendredi pour la présidence de la Fifa, les votes devraient se tourner en majorité vers le candidat jordanien, Ali Ben Al-Hussein parce que la Jordanie est un beau pays et que sa capitale est à mannes, bien déclarées et transparente.

J'ai demandé à Sepp Blatter de quitter la Fifa, a ajouté Michel Platini. Il ne peut plus dribbler avec l'aide RIB-leurres et faire semblant que tout est transparent quand des doubles contacts financiers s’opèrent dans une surface de râpes à rations !

Oui, le rationnement du blé subit un bon coup de rats beaux. On ouvre le portefeuille pour acheter les décideurs ! Chaque pays représentant une voix on peut facilement corrompre des petits Etats en mal d’argent et faire pencher la balance de son côté tant que celle-ci ne se met pas à table devant une brigade financière.

Blatter a répondu qu’il ne partirait pas tant onze d’or au soleil de la Fifa et ne croit pas que les affaires saisies damnent son sort ! 

Michel Platini a repris et cette reprise devait l’ovationner (et cette reprise de vélo va sillonner ? Vacille au nez ?) :

La Fifa ne mérite pas d'être traitée comme ça, c'est la mère de football, c'est notre mère à tous, et notre mère ne mérite pas d'être traitée comme ça.

Oui la Fifa est mère nourricière mais gageons qu’elle devienne mère souricière, piège à mafieux de tous poils et qui finiront par se faire peler !

Une mère comme seule recours à ses footballeurs ; on sait que ses produits les dopèrent mais n’a jamais produit l’aide au père !


Oui Michel, il ne faudrait pas que Sepp nique ta mère !


jeudi 28 mai 2015

QUATRE ÂMES NOUVELLES AU CŒUR DU PANTHEON



François Hollande voulait ses "panthéonisés", prétextes à un beau discours laïc au cours d’une grande messe qui se voulait tout autant empreinte de la loi de 1905.
Il a trouvé le discours et les quatre âmes à faire rentrer dans ce qui fut, jadis, l’église St Geneviève (Vème arrondissement)

Oui, Flamby a fait rentrer au Panthéon quatre illustres personnages ayant comme dénominateur commun l’esprit de résistance contre le nazisme. Pour ne pas être en reste avec l’esprit de son époque il a choisi la parité : 2 femmes et 2 hommes.

Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Jean Zay et Pierre Brossolette reposent désormais à coté de Voltaire, Hugo, Zola, Dumas et autre Aimé Césaire.

"Ils sont quatre à entrer aujourd'hui dans le monument de notre mémoire nationale. Ils sont quatre admirables sans avoir voulu être admirés. Quatre histoires qui donnent chair et visage à la République en en rappelant les valeurs", a prononcé le chef de l’Etat dans un discours pas aussi fleuve que celui pratiqué jadis par l’homme de Cuba (en équipement Adidas), homme qu’il avait rencontré quelques jours auparavant.

A travers ces quatre exemples, le chef de l’Etat a voulu rappeler l’importance de l’histoire et de la mémoire de celle-ci !

Il manquait dans le parterre des élus, heureux de l’écouter ou prêts à le critiquer à la moindre récupération, un homme. Il brilla par son absence mais finalement c’était sa façon à lui de faire de la résistance.


Oui, il manquait Sarkozy, le chef des républicains. Mais ceci n’est qu’un détail de l’histoire.

Brossolette sorti de son grand pacifisme
Devint le plus fervent des antimunichois
Gagna la résistance après le coup de froid
De la débâcle glauque prise en son pétainisme

Dans les brumes de Londres il dit au Général
Dont l’appel avait lui dans la nuit de terreur
Qu’il gagnerait bien plus en panache et hauteur
S’il délaissait un peu l’autorité glaciale.

Une telle insolence le marginalisa
Quand bien même il parvint à revenir en France
Pour semer à foison sa propre résistance
Avant que d’être happé par les diables soldats.

Torturé savamment par les bourreaux haineux
Il se mit à douter de sa langue tacite
Préféra se jeter, dans l’espoir qui s’effrite
Défenestra son corps sans distiller l’aveu.

Geneviève De Gaulle conserva de son oncle
Le prestige du nom et l’éclat du combat
Devint par mimétisme un valeureux soldat
De cette armée de l’ombre contre le noir furoncle

Arrêtée à Paris chez un brave libraire
Elle prit vers Ravensbrück le train de l’innommable
Côtoya dans le camp l’enfer abominable
Frôla cent fois la mort mue par les tortionnaires

Le nom qu’elle porte haut lui sauvera la vie
Himmler l’isolera comme monnaie d’échange
Le grand vent de l’histoire lui enverra les anges
De la libération mais de l’amour, aussi.

Amour pour son Bernard, grand ami d’Aragon
Mais amour tout autant pour les plus démunis
Les petits protégés de ce père Wresinski
Pour qui son cœur battra, émue de compassion.

Germaine aimait l’humain et voulait l’étudier
Dans son imperfection ou sa luminescence
Ethnologue éclairée mesura la nuisance
D’un parti d’outre Rhin commençant à danser.

Elle en devint sa proie aux jours du barbarisme
Retrouvant Geneviève en la même géhenne
Elle courtisa l’humour en rempart à la haine
Un livret d’opérette en chemin d’exorcisme

Rescapée de l’enfer sa conscience vivra
Pour fustiger l’horreur de l’immonde torture
Sous le ciel algérien, comme une éclaboussure
Sur le drap démocrate dont on vantait l’aura.

La Dame de St Mandé jusqu’au souffle dernier
Conservera l’écho d’une sourde colère
A l’encontre du temps qui fabrique misère
Sans papiers anonymes par l’argent sacrifiés.

Jean Zay fut un géant de ce Front Populaire
Éphémère Pygmalion de Marianne troisième
A l’heure où Léon Blum imaginait humaine
Cette France affamée de miel égalitaire.

Jean pétri d’idéaux et de pédagogie
Démocratisera l’enseignement d’alors
Prolongera d’un an le merveilleux effort
D’une scolarité, enfant de Jules Ferry.

Ardent commanditaire des travaux dirigés
Il voulait que l’enfant découvre en la nature
La vérité sortie de la littérature
Qu’il s’abreuve à la source du sport en liberté.

La guerre l’arrêtera dans ses nobles discours
Franc-maçon, de père juif, il nourrira la haine.
La milice asservie aux ailes suzeraines
Du rapace nazi lui ôtera le jour.

Oui, deux femmes et deux hommes, quatre exemplarités
Dans ce sermon laïc du prêtre élyséen
Pour confier à l’Histoire le droit quasi divin
D'éclairer la jeunesse des leçons du passé.

Oui, deux hommes et deux femmes, ô noble parité
Dans l’oraison nourrie de feux contemporains
Où se consument encore le sinistre destin
Des enfants de Charlie aux crayons mutilés.

Entrez ici, géants, au cœur du Panthéon
Demeurez en nos cœurs l’indestructible ancrage
Le grand phare éclairant la jeunesse en voyage
Vers le chemin serein des plus beaux horizons.

Ce grand phare éclairant quelques tristes rivages
Pour sauver les fantômes de mille émigrations…

mercredi 27 mai 2015

L’ÈRE DU MARIAGE GAY



Les Irlandais, consultés vendredi par référendum, ont approuvé le mariage gay à 62% selon Scotland Yard après correction des variations saisonnières. L’Eire effraie l’église catholique même si cette dernière n'émet pas d’ «Anna t’aime, pourquoi choisir Bob ?".

Oui, ça fait étincelle tique (est un celtique ?) un curé en protestant sous son chasuble et dont l’âme se dit aux seize haines : une par paroissien gay. Oui l’abbé, tu en as dénombré 16, oui Père !

Seize homos qui vont profiter de l’aubaine pour convoler en justes noces et nous programmer huit mariages aux couleurs de l’arc-en-ciel et sous quelques notes de harpes, ondes de pécheurs ; ainsi déballe haine son pauvre cœur…

Oui, il est homophobe ! Il le sait ! Il ne le devrait pas : le gay n’est pas gale, ouais ! Comme dirait son chef, le grand François du Vatican : « si une personne est gay qui suis-je pour juger ? » Oui, il faudra qu’il change son regard hagard d’Eire qui le rend bossu sur les questions sexuelles.

Mais que le chemin sera long ! Des fadaises de mots errent dans son esprit trouble : il en veut à ses ouailles qui ont sûrement voté oui ! Ouailles aiment scier la branche de ses convictions rétrogrades que ne démentirait pas une Christine Boutin en extase immaculé (et non ecstasy m’a coulé).

Il y en veut à ces paroissiens qui, dans le secret du confessionnal, enfin de l’isoloir, ont mis le bulletin « oui » dans l’enveloppe ! Son âme déconne, aime à ras, au ras des pâquerettes ! Il aimerait l’élever mais non, il n’arrive pas ! Il n’arrivera pas à bénir deux mariés du même sexe ! Va-t’en gay, va tanguer, vit tango, vit tes goûts loin de nous, loin de moi ! Oh, pitié mon Dieu, je ne devrais pas dire ça !

Alors le curé s’étale en Guinness en précipitant la mise en bière de ses facultés pieuses dont les formes ascètes alanguies naissent dès que l’allant bique.

Il rejoint dans son ivresse les grands esprits de Rome qui se saoulent au vin de Messe pour tenter d’oublier « une défaite pour l’humanité » ainsi que l’a estimé le Cardinal Parolin, secrétaire d’Etat du Saint Siège qui en a les bras qui tombent ! Un Saint Siège qu’il faudrait pourtant ménager pour éviter qu’en immense trappe on tînt !

Ces paroles pures d'un Parolin pur surviennent à cinq mois d'un synode (assemblée d'évêques) sur les défis de la famille chrétienne dans le monde contemporain. Il faut envisager que l’air de l’Eire rendra un peu irrespirable la Rome chocolat quand est dans les clameurs un gay (dans l’éclat meringué ?)

Et oui, le « Oui » au mariage gay dans la très catholique Irlande va laisser détresses sur la place St Pierre qui en dira deux mots à St Patrick au thé !

Mais trèfle de causerie et quittons Rome pour revenir à Dublin : on y boit, on chante, on y danse la gigue. On agence la révolution des mœurs, on se blinde contre les préjugés en semant la tolérance


Et Dublin d’agencement fait du blindage, en semant…

samedi 23 mai 2015

COUGAR-BABY LOVE !



Comment le mot  « cougar » était-il passé dans des méandres sémantiques pour désigner une femme mûre à la recherche de jeunesse ?

Mon enfance m’avait bercé d’imageries d’animaux. Je me souviens : ce petit poster du cougar dans télé 7 jours. C’était un félin, l’équivalent du Puma.

Comment le mot « cougar » m’avait-t-il fait passer d’une photo de prédateur sud-américain à cette femme  qu’on me présenta, un jour, et qui partagea une nuit de ma vie quand bien même elle eût pu être ma mère.

Je revenais d’Oslo et m’étais fait l’idée d’y retourner un jour tant la Norvège et ses omelettes m’avaient inspiré.  J’avais 22 ans et le cœur aventurier.  Les expériences à l’étranger m’avaient dopé la maturité.

Avant tu riais, fait Line, ma sœur qui n’hésitera peut-être jamais à me tancer,  tu es devenu plus sérieux.

Oui, elle n’avait pas tort et je cherchais ma voix dans ce décor de vaux câliné (dansent des cordes vocales innées), cajolé par le soleil généreux.

De Lyon à l’Yonne j’avais traîné mes vieilles Puma dans un cursus universitaire improbable. Je foulais à mes dépens terre (Amédée, panthère ?) d’une France sans travail où j’avais droit au chat pitre du rejet l’opération « sert-Val » de Pôle Emploi n’ayant pas trouvé ressources à mon cerveau.

C’est alors qu’elle vint avec son beau  châssis à moi, ce corps beau qu’elle entretenait par des produits en tigresse et anti-graisse…  La cinquantaine sous cheveux fauve et ce regard persan qui mit Olé dans mon cœur juvénile quelque peu hidalgo (et mis haut).

Elle rayonnait en sortant de sa Jaguar rue Giraudoux et s’en vint rugir au doux plaisir de me voir. Moi qui passais par-là, par hasard,  par ce temps maussade que le nuage gris fait.

Oui, elle me sourit et d’un seul coup, gare, Cupidon frappa !

Le soir même j’étais chez elle ! C’était un joli pavillon de banlieue auquel on accédait par un perron encadré de deux sphynx  en albâtre qui n’étaient pas sans rappeler mes anciens chats teignes à qui je flanquais des marrons !

C’était l’automne, cette période où le soleil gai part. Il faut relancer le bel âtre (que je n’étais pas) :

-         Il n’y a qu’une solution pour éradiquer cette froidure anti-Grèce : feu l’est !

Ah cette chaleur du feu de bois ! Rien de tel pour se réchauffer le corps et l’âme à l’Aria de Bach, entrecoupé de Chats Sauvages ! Nous parlâmes de nos vies, contes et comptes.

J’ai eu un mari, m’avoue-t-elle. Un certain Léo. Un jour Léo part sans laisser d’adresse et sans un sou pour t’acheter  ta robe (tachetée, ta robe ?)

-         Il ne m’a laissé que la Jaguar mais je vais m’en débarrasser caracal souvent ! Enfin, je veux dire que mon garagiste me connaît bien.

Je lui avais raconté ma vie d’incertitude et elle m’avait rassuré en alléguant que nul écart n’a scié définitivement une destinée tout en me versant du thé dans un petit grès.

Nous avions sombré au jeu du « des félins-défais l’autre » à nous donner toutes griffes dehors sous du satin blanc d’une unique nuit en commun. Se lécha-t-on ? (ce laid chaton ?)

Je l’avais quittée au matin angora sous pie, heu encore assoupi. Je savais qu’on ne se reverrait plus.

J’essuyais une petite larme de crocodile, saurien qui n’a rien à faire dans cette histoire caïman vouée aux félins (fait l’autre).


Il fallait bien trouver une chute !

                                                     Lucien Chat-bande-elle-masse.                   

PALMYRE TREMBLE EN SES RUINES



L’Etat islamique (EI) élargit de jour en jour sa zone d’influence. Le groupe djihadiste s’est emparé jeudi 21 mai de la ville de Palmyre en Syrie. La chute de cette vieille cité au passé millénaire suscite bien des craintes ! Les fous d’Allah ne vont-ils pas détruire des ruines inestimables classées au Patrimoine de l’humanité ?

Mais, bien plus que les vestiges ne doit-on pas redouter une terrible tuerie et le massacre des habitants d’une cité dont l’ancien nom, c’est mythique, est Tadmor (tas d’morts). Un nom particulièrement sinistre de résonance carcérale. Tardmor, soit Palmyre, possède en effet une prison dans laquelle le régime Assad enferme ses détracteurs politiques depuis des décennies.

En mettant dans son escarcelle la sinistre demeure, l’Etat islamique ôte un outil de répression à Bachar El Assad et transforme davantage ce dernier en ultime recours contre l’invasion de Daech et les risques de plus en plus aigus de l’instauration d’un Califat !

Car, en dépit des frappes aériennes de la coalition conduite par les USA, les combattants au drapeau noir ont réussi en quelques jours à consolider hégémonie sur une vaste zone à cheval sur la Syrie et l’Irak, soit environ 300 000 km2, dont la moitié du territoire syrien.

En Syrie, outre la région de Palmyre, Daech contrôle désormais la majeure partie des provinces de Deir Ezzor et Raqa (nord). Sa présence se consolide  dans les provinces de Hassaké (nord-est), d’Alep (nord), de Homs et de Hama (centre).


Le Calife autoproclamé, Abou Bakr al-Baghdadi, peut se frotter les mains. Il est en passe de réussir son pari et se rend déjà maître de la quasi-totalité des champs pétroliers et gaziers du pays. Son petit commerce florissant lui fait envisager l’avenir en rose pour la plus grande noirceur des Syriens et Irakiens qui, en masse, deviendront les prochains passagers des rafiots de fortune qu’affrètent des passeurs mafieux et qui se perdent dans les flots de la mer Méditerranée.


Palmyre tremble en ses ruines de fierté millénaire
Les démons de Daech de son decumanus
Pourraient bien, d’ici peu, en furieux cumulus
Foudroyer les géants d’âme gréco-romaine

Sous le tumulte sourd des canons rougissants
Le vieux temple de Bel tremble sur ses colonnes
Chapiteaux corinthiens qu’un espoir abandonne
Affrontent vents de sable entremêlé de sang.

Palmyre bien davantage au cœur de ses enfants
Sent grandir la menace d’une grande hécatombe
L’épuration cruelle et des bouquets de tombes
Comme une vallée des morts en notre fin des temps

Sont-ils moins importants que les grands tétrapyles
Ces milliers d’habitants que les soldats syriens
En battant en retraite aux premiers crocs des chiens
Ont abandonné là, en leurs demeures fragiles ?

Au nom du Califat la noirceur terroriste
De son voile assassin ôte à nos cœurs perdus
Tout autant vieilles pierres d’un passé révolu
Que les longs trémolos de nos chœurs humanistes.

Daech aveuglément épure les fondements
Des civilisations : l’ancienne comme la neuve
Vestiges profanés ou larmes d’une veuve
Il naît dans son enfer aucun discernement.

Et Bachar de rêver d’esprit de reconquête
En érigeant posture d’unique bouclier
Contre l’envahisseur au sunnisme zélé
Après lui le chaos fruit de mille défaites.

Comme un plongeon pérenne dans une obscurité
Loin de celle qu’on prise en ces salles cannoises
Le temps  d’un festival en paillettes bourgeoises
Tapis rouge et diamants pris de mondanités.

jeudi 21 mai 2015

LOGORALLYE


Le jeu d’écriture proposé est un logorallye.
Il s’agit donc d’écrire un texte dans lequel on intègre des mots imposés. Voici la liste de ceux que l’on devait utiliser : cactus – documentaire – blasphème – chérir – pie – pimenter – matin – ressenti – gel – graine – bronchiolite – fromage – sarabande – mordant – gage – épaulette – dérision – givre – précipice – otarie – patinoire – nuit – excédent – frénétique. 

Je me suis permis de participer à ce petit jeu sympa en lien avec
http://devenir-ecrivain.com/jeu-ecriture-9-la-pie-et-lotarie/


Ce sergent d’épaulette en vulgaire sarabande
Peut chérir son Jésus ; dès qu’il voit Sarah bande
Et ce dès le matin, on le voit frénétique
Pimenter l’après nuit de prouesses phalliques.

Il n’est que dérision car lui tend un cactus
La belle au grand mordant qui lui tend mordicus
Son veto pour blasphème à sa grâce ingénue
Le cœur de l’amant givre, le gel prend le dessus !

Dans cette patinoire de dépit ressenti
L’éconduit geint et brame ainsi qu’une otarie
Dans un grand précipice de glace en excédent
Le mal prend de la graine la bronchiolite aidant

Il mourra de froidure, laissant son cheval pie
Orpheline monture sans gage d’autre vie !
Mais nul documentaire ne fera un fromage
Pour qui fut destrier du roi du pucelage…


mercredi 20 mai 2015

HOMMAGE AU SPHYNX



Et du haut de la roche
En hommage à Tonton
Un sifflet de Gavroche
Nous signifiait le ton
Quatre notes assurées

Sur roche : Deux sol, ut, ré ♫