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mercredi 27 janvier 2021

QUATRE ANS CONTRITS

 



Quatre années de Trumpisme aigu viennent de se clore, comme l’ode javelle, de ses bras musicaux, des gerbes de blé nouveau où se retrouvent, serrés, alliés, les germes d’espoir.

Où, l’Amérique revit, après tant d’affres inspirées par le maître d’une Maison Blanche déboussolée.

L’Oncle Sam entame une ère nouvelle, sous la houlette d’un futur octogénaire, Joe Biden, élu 46ème Président des USA, non sans avoir vu sa victoire contestée jusqu’au bout par le golfeur républicain qui n’avait plus les yeux en face des trous.

L’Amérique sort de quatre années de brume, de fractures, factures que laisse le sortant, et qu’il faudra payer.

J’ai résumé l’héritage de Mr Trump en 7 points. En lien avec la Bible, référence suprême de la Démocratie américaine, je les ai appelés les sept plaies !

 

1° Plaie : La sortie de l’accord de Paris.

 

Climatosceptique incurable, Donald Trump est resté dans son coin qu’oint l’huile d’un saint sacrement appelé « Croissance made USA ». Son « America First » l’a projeté dans le soutien à la vieille économie basée sur le pétrole et sur le gaz de schistes, quitte à saborder la planète. Il a donné son feu vert pour des forages en Alaska, zone pourtant protégée où vivent des ours polaires, devenus colères ! Dans cette optique, cet amoureux des tweets, qui aurait bien suivi l’école aux Geeks, a rejeté l’écologie et donc rayé d’un trait la signature des USA en faveur de la Cop 21. Il a ainsi tourné le dos à la planète et à la réalité du réchauffement climatique, le 1° juin 2017. Il n’est plus question, pour lui, que les USA fassent des efforts pour limiter à 2°C l’augmentation de la température moyenne de la Terre. Peu lui chaut ! Cela jeta un froid !

 

2° Plaie : Le mur de la honte

 

Promesse de campagne oblique, Trump s’est empressé de commencer des travaux, en reprenant des poils de bête, épais (de BTP) pour ériger un mur à la frontière du Mexique. Une barrière de 3000 km devait se dresser, pour éviter les flux de Mexicains qui cherchent un job dans l’Eldorado. A 10 millions d’€ le km, on imagine la facture pour le budget américain et donc pour le contribuable qui ne restera pas longtemps muré dans le silence pour fustiger la pression fiscale !

 

- Il faut tout stopper, avait dit un conseiller, ce pauvre contribuable, nous l’hébétons.

 

Noue les bétons ! Oui, ce chantier de mélange de béton et de ferraille risque non seulement d’être inefficace pour stopper l’immigration mais il expose aussi la vie de nombreuses espèces animales (Jaguar, Lynx, Loup gris mexicain) qui n’ont pas besoin de visa pour aller s’alimenter ou se reproduire de l’autre côté de la frontière et qui, pourtant, ne le pourront plus.

 

3° Plaie : Les Fakes News

 

Pendant tout son mandat, Donald aura twitté, de manière compulsive et le petit oiseau bleu en a vu de toutes les couleurs ! L’homme de la Maison Blanche s’est spécialisé dans les annonces de faux, pour manipuler l’opinion. Heureusement, il a souvent échoué de telle sorte qu’on le nomma « le père-faux rateur ». On retiendra, parmi les perles, l’eau de javel qui peut tuer la Covid ou encore les Démocrates, tellement apôtres de l’avortement, qu’ils ont voté une loi pour tuer des bébés après la naissance !

 

4° Plaie : La rayure, d’un trait de plume, de l’accord sur le nucléaire iranien.

 

Le 8 mai 2018, Donald Trump annonçait le retrait des USA de l’accord de 2015 (à Vienne en Autriche) sur le programme nucléaire iranien en le qualifiant de de « désastreux »..

Ce retrait, autre promesse de campagne, engageait Trump à faire sortir son pays d’un accord en vertu duquel Téhéran acceptait de réduire ses activités nucléaires en échange d’une levée progressive de la majeure partie des sanctions internationales qui le visaient.

Donald n’a jamais eu confiance dans les Ayatollahs et n’a jamais vu la moindre trace d’une bonne volonté de leur part. Il a tenu promesse au grand dam de l’Iran mais aussi des autres signataires : France, Russie, Grande-Bretagne, Chine Allemagne !

Pire, il a accru les sanctions contre l’Iran chiite quitte à augmenter les tensions entre les deux pays. Les ordres de Trump s'écrivent de plus en plus au gré d'un traitement de texte qui perd ses polices.

Ne se sentant plus lié par l’accord, l’Iran fait turbiner à fond ses centrifugeuses ! Pour la course à l’uranium enrichi a cédé l’Iran ; ah, c’est délirant !

L’affaire se complique, quand une frappe aérienne américaine tue Soleimani, un puissant général iranien ! En représailles l'Iran lance ,le 8 janvier 2020, des missiles contre des bases militaires irakiennes abritant des Américains, faisant d'importants dégâts matériels mais sans causer la mort dans les rangs de l'armée américaine, selon Washington.  

- Ce jeu martial regroupe les fanatiques religieux, lance Trump, ce jeu lie mollahs et il faudrait que je l’immolasse !

Depuis, un porte-avions américain « le Nimitz » reste dans le golfe persique, en permanence, au cas où..

Ambiance !


5° plaie : Le suprématisme blanc

Des manifestations parfois violentes ont éclaté dans le pays après la mort d'un Afro-américain de 46 ans, George Floyd, lors de son interpellation par la police à Minneapolis (Minnesota), le 25 mai 2020. Floyd, un bien noir, loin du Pink Floyd qui voit sa flamme en rose ! Et c’est aussi, un peu pour cela, que mine est à police ce que racisme est à suprématisme blanc.


"Quand les pillages démarrent, les tirs commencent. Merci !", se contentera d’écrire le président américain dans un message pouvant être interprété comme une incitation aux forces de l'ordre à faire usage de leurs armes.

C’est une douce litote de dire que le Président n’a pas de penchants particuliers pour les hommes de couleur, même s’il s’en défend. Lors des émeutes qui suivirent le passage à tabac, il renvoya la responsabilité dans les deux camps !  Il y aurait des méchants de deux côtés ! Peu d’empathie pour la victime ! Aussi, il fit courir un grand danger à l’unité de la Nation. Souvent, en broyant du noir, un pays confronté à ces dangers-là dévissent !


6° plaie : La gestion de crise sanitaire, calamiteuse


Lorsque la Covid commença à sérieusement ébranler la bannière étoilée, Mr Trump la prit avec désinvolture.

Très vite, 16 millions de personnes se trouvèrent contaminées et plus de 300 000 morts endeuillèrent le pays. Mais, surtout, un déni de la gravité frappa le cerveau de Donald.

-      Ce virus va disparaître, disait-il pour rassurer son peuple tout en refusant de mettre le masque.

Adepte d'Epicure, il se montrait indéfectiblement serein, gai !

L’homme organisa des meetings sans gestes-barrières et refusa d’écouter les scientifiques qu’il considérait comme des Cassandre.

Cette gestion catastrophique fut le déclanchement de sa chute, il ne faut pas se masquer la vérité. Catapultée par des vies russes, via des trolls sur internet, son élection chuta dans le viral !

 

Trump sait qu’il va perdre les élections, la pandémie racle, sapant des miracles. Mais il fera tout pour empêcher son rival démocrate, Joe Biden, de gagner les élections.

 

7° plaie : le bouquet final, la prise du Capitole.

 

Oui, les élections présidentielles auront connu bien des affres, en grande partie orchestrée par la chef de la Maison Blanche.

Quand la victoire se dessine au profit de son rival, il prend la posture de victime !

 

-      On nous vole notre élection, lança-t-il à ses fervents supporters. Il faut recompter les bulletins ! Il y eu des fraudes ! Je suis sûr qu’on a fait voter des morts ! Le vote Biden est minable mais le mort, sûr, l’accroît !


L’affreux Calimero jette son huile sur le feu ! Ses fans, un tantinet extrémistes (oh, si peu), sont persuadés qu’il a raison ! Le populisme a le vent en poupe ! L’homme à la chevelure jaunâtre tire les ficelles tout en twittant qu’il n’a jamais voulu l’émeute des meutes.

 

Il n’empêche ! Le Capitole, emblème sacro-saint de la Démocratie, se voit envahi par des pro-Trump ! Il est envahi sans que les oies oient la moindre parole du Président au prénom de canard qui ne sera jamais récipiendaire de palmes.


La scène est saisissante : saccage par des hommes déguisés à la mode YMCA, pancartes traitant Biden de pédophile, des potences dressées, des rixes à tout va contre des gardes débordés. Le sanctuaire est profané, sali à jamais dans la mémoire collective !


C’est le dernier baroud de l’homme en chute ! Icare se brûle définitivement les ailes à la faveur d’une deuxième procédure d’impeachment pour « incitation à l’insurrection » !

La première procédure avait eu lieu en décembre 2019, dans le cadre de la controverse concernant une conversation téléphonique au cours de laquelle le président américain aurait encouragé son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky (du zèle en ski qui laisse, là, l’homme sur l’indécence de la descente) à relancer une enquête impliquant le fils de Joe Biden, potentiel rival démocrate du président américain à l'élection présidentielle de 2020 ! 

Deux procédures d’impeachment ! La coupe est pleine !


Trump, plus que jamais seul, abandonné par ses troupes, quitte le pouvoir sans même honorer de sa présence l’investiture de son rival !

Un bien triste personnage que nombre de psychiatres vont, maintenant, chercher à cerner ! Les pathologies semblent multiples !

A Joe Biden de recoller les plâtres et de réunifier un pays ravagé par l’ère de «First America » nourri de l’amer écho de la mort à quai et d’humour…aucun !


dimanche 3 janvier 2021

LES VOEUX JUPITERIENS

 




Comme chaque fin d’année, à la St Sylvestre (une pensée pour Anne !) le Président se colle aux traditionnels vœux ! Jupiter a donc dû se plier à cette coutume et, en clin d’œil à Giscard d’Estaing, s’est exprimé près de la cheminée. Le discours, lui, n’était pas parcheminé mais bien actualisé, en lien direct avec la Covid.

L’espoir est là, grâce au vaccin et à la relance, a martelé Emmanuel Macron.

Assis devant une table basse, aussi basse que le moral des Français, le chef de l’Etat a évoqué une année de vaccinations ! Il s’est piqué à l’espérance de voir le pays s’en sortir même si la campagne se fait au compte-gouttes (que gouttes !).

Comme il venait de voir le film « le Prénom » avec sa tendre Brigitte (sur Netflix) l’idée germa dans la tête de sa compagne d’user jusqu’à la corde la nomination des prénoms de ceux qui font l’histoire (même avec un petit h).

Donc, Emmanuel évoqua, en les citant par leur prénom, les gens du petit peuple qui font tout pour éviter que la pandémie ne soit une catastrophe nationale.

C’était charmant, proche de la fibre émotionnelle.

L’Elyséen a énuméré quelques priorités pour 2021 : l’éternelle transition écologique qui atterre la Terre des écologistes souhaitant tant qu’elle se magne, la lutte pour la laïcité, l’égalité des chances (d’être égaux).

Jupiter ne put s’empêcher d’évoquer le Brexit, « l’enfant du malaise européen » en précisant qu’il gardait de bons contacts avec Elizabeth !

Il termina en nous souhaitant un bon réveillon sous l’égide des forces de l’ordre, soucieuse de faire respecter le couvre-feu. 

L’année nouvelle pouvait commencer !


samedi 2 janvier 2021

UNE ANNEE 2021 QUI SERAIT VAGUE, SINON...

 



Nous venons de quitter une année désastreuse et 2021, sur fond de vaccinations et autre couvre-feu du plus bel effet, se profile déjà sous des auspices aussi moroses.

Malgré tout, la vie continue. L’année 2021, impaire, ne pourra pas les éviter (les impairs) mais saura aussi trouver des occasions de se divertir par divers tirs de feux d’artifice, sous masques et avec contrôle sanitaire. La vie serait vague, sinon...


Dès ce premier janvier, les Grecs fêteront le 40ème anniversaire de l’adhésion de la belle Hélène à la CEE ! Certains boiront de travers le ouzo en pensant aux sacrifices imposés par l’Europe et le FMI qui créent des cures d’austérité et les niquent ! Mais, bel Athénien, tu ne peux t’opposer à cette belle idée européenne par tes non ! Regarde la situation des British qui, ce même jour, se retrouvent sans le grand marché en raison d’un Brexit enfin acté ! Ton pays peut encore jouir des aides européennes et peut connaître l’orgasme attique alors que, de l’autre coté de la Manche, le God save the Queen est joué par l’orgue asthmatique.

Le 8 janvier, les résistants de la rose flétrie, se recueilleront sur la tombe du Sphynx qui leur aura fait un sacré coup de Jarnac en cassant sa pipe en 1996. Hé oui, 25 ans déjà que Mitterrand a quitté le navire. Mazarine Pingeot sortira, pour l’occasion, un roman biographique « le coude est à père manant ». Une œuvre qui devrait parler d’elle, dès sa publication, car sait le coude en voix !

Le 2 février, les Chinois honoreront leur Capitale. Pékin est devenue la ville principale du pays il y a 600 ans. La grande muraille vibrera aux sons de musique techno car la Chine s’éveille depuis que Peyrefitte l’a écrit dans un livre que, personnellement, je n’ai jamais lu. La Tsing-Tao coulera, en flots épais qui noient le vague à l’âme.

Le 19 février, en France, les nostalgiques du fou chantant pleureront la disparition du poète, mort vingt ans auparavant. Les hommages ne devraient pas traîner dans cette douce France où l’âme des poètes continue à voguer le long des golfes clairs jusqu’aux ombres d’un jardin extraordinaire.

Le 26 février, toujours en notre cher pays, les fans de Fernandel commémoreront les 50 ans de la mort du grand comique. Barnabé ira de sa petite larme et Félicie, aussi ! Pour l’occasion on ressortira le tango corse mais en version rap, si, du moins, le FLNC canal historique donne son aval.

Le 2 mars, les inconditionnels de Gainsbourg (à moins que ce ne soit Gainsbarre) auront à cœur de fêter les 30 ans de la disparation de l’homme à la feuille de chou. Jane Birkin reprendra la javanaise sur Radio Bleue tandis qu’on lancera, chez Haribo, une nouvelle ligne de sucette à l’anis, plutôt vert car l’anis vert sert ! Pour l’occasion, la RATP réintroduira une espèce qu’on croyait disparue : les poinçonneurs point sonneurs mais trompetant à la moindre infraction.

Le 23 mars, je fêterai les 20 ans de Wikipédia. Si cela vous dit de vous joindre à moi, précisez-le sur ma page Wikipédia. Non, c’est de l’humour !

Le 12 avril, les Russes se rappelleront (sauf Alzheimer) qu’il y a 60 ans, un certain Youri Gagarine était devenu le premier homme dans l’espace lors de la mission Vostok 1. On n’ignore pas, qu’en pleine guerre froide, cet exploit a précipité les USA dans les programmes spatiaux. Il ne s’agissait pas, pour l’oncle Sam de respirer la défaite : il fallait alunir avant l’Ours soviétique et reléguer le Gagarine au logis plutôt que de l’avoir dans le nez avec le gag à rhinologie.

Le 27 avril, tout le Portugal se rappellera les exploits de Magellan, héros national mort il y a 500 ans. On ignore qui du Président portugais, du Premier Ministre ou du Président de l’Assemblée Nationale aura la lourde tâche d’évoquer la mémoire de Magellan, mais ce sera un des trois. La foule, au céans pacifique, écoutera l’éloge de celui qui fit, le premier, le tour de la Terre, à la voile et sans sponsors !

Le 14 mai, dans un autre registre, des Français se repasseront en boucle l’arrestation de DSK, le roi du FMI, il y a juste 10 ans ! On sortira, pour cet évènement, une série télévisée sur Arte « chambre 2806 » interdite aux moins de 7,56 ans. Il sera question de refaire parler Mr Strauss-Kahn qui confirmera qu’avec Nafissatou  il y eut relation qu’on sentie consentie.

Le 24 mai, un gros gâteau d’anniversaire où trônent 80 bougies sera présenté à Bob Dylan. La pièce montée, financée par Universal, permettra au prix Nobel de littérature (en 2016) de tester son souffle, le souffle du vent ! Comme à son habitude, il refusera le verre de lait eu égard à sa maxime « les laits dits laids ».

Le 8 juillet, Edgar Morin fêtera ses cent ans ! Ce sera pour lui l’occasion de retrouver des connaissances qu’il aime tant relier ! Et, sapant ses complexes, sa pensée complexe viendra égayer une jolie soirée festive à laquelle participeront, via WhatsApp, Edward Snowden et Julien Assange.

 Le même jour, Fabrice Lucchini présentera, à Bercy, l’intégralité des fables de la Fontaine. On fêtera, en effet, le 400ème anniversaire de sa naissance. Les 240 fables seront déclamées en 20 heures de temps et Fabrice démarrera dès 3 h du matin. Car rien ne sert de courir, il faut partir à point !

Le 21 juillet, Charlotte Gainsbourg soufflera ses 50 bougies ! Et oui, déjà ! A cette occasion elle chantera en duo, avec sa mère Jeanne Birkin, l’histoire de Mélody Nelson, une chanson de 1971, année de naissance de Charlotte.  

 Le 15 août, on fêtera l’assomption mais aussi le 50ème anniversaire de la mort du Gold Exchange Standard que les économistes connaissent bien. En 1971, Richard Nixon raie d’un trait de plume les accords de Bretton Woods (1944). Le système monétaire mondial s’en trouve changé ! Les changes fixes entre les monnaies disparaissent et le dollar ne sera plus jamais convertible en or ! Désormais les monnaies flottent et cet abandon de changes fixes va précipiter l’Europe dans une stratégie pour réguler ses monnaies : serpent monétaire, écus puis, in fine, création de l’Euro.

Le 11 septembre, on évoquera pour la 20ème fois les noms des victimes des attentats de New-York. Les fantômes des tours jumelles continueront à hanter la mémoire du Monde

Le 18 septembre, en France, on fêtera le 40ème anniversaire de l’abolition de la peine de mort. Maître Badinter, instigateur de cette noble initiative, sera invité sur le plateau de Delahousse, j’en mettrais ma tête à couper.

Le 21 septembre, sur fond de musique aznavourienne, l’Arménie fêtera les 30 ans de son indépendance ! L’ambiance sera un peu gâchée après l’abandon d’une bonne partie des terres du Haut Karabagh au profit de l’Azerbaïdjan, lequel fêtera aussi ses 30 ans d’indépendance !  

Le 11 octobre, Jean Jacques Goldmann fêtera ses 70 ans. En retrait du showbiz, il se contentera de donner du vieux pain sur son balcon pour attirer les moineaux, les pigeons. Quelques amis enfoirés viendront lui dire de reprendre la grat et d’aller jusqu’au bout de ses rêves. Il leur répondra que tout ceci a déjà été accompli.

Le 9 novembre, les inconditionnels iront se recueillir sur la tombe d’Yves Montand, disparu depuis 30 ans. Le cimetière du Père Lachaise, débarrassé de feuilles mortes (qu’on ramasse à la pelle) accueillera des fans qui s’ignoraient mais qui, selon leur aveu, auront fini par apprécier le grand acteur !

Le 24 novembre, un concert de Queen sera donné devant la Reine Elizabeth pour commémorer le 30ème anniversaire de la mort de Freddy Mercury. Une occasion de faire passer la pilule du Brexit qui risque de durer : bail s’y colle !

Enfin, le 19 décembre, Nathalie, posera une rose sur la tombe de Gilbert Bécaud disparu 20 ans auparavant. Car l’important c’est la rose pour pleurer sa peine quand il est mort le poète ! Sur la branche d’un cyprès, un petit oiseau de toutes les couleurs chantera, tout content d’avoir volé l’orange du marchand…