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lundi 3 décembre 2012

ARNAUD FAIT UN FOUR, NO ??


Depuis qu’Audrey l’a quitté Arnaud pête un peu les plombs et se repique à la seringue socialo-bolchevique ! Il se contamine de nationalisation expresse et en fait son credo politique ! L’Indien Mittal qui menaçait de fermer des hauts fourneaux à Florange s’est vu apostropher par le remuant Ministre du Redressement productif et redresseur de torts par la même veine !

- Je ne veux plus de Mittal en France, s’est-il exclamé !
 
Puis il a menacé l’Indien d’une nationalisation temporaire le temps que le site de Florange retrouvât un repreneur propre sur lui et très présent dans son imagination de jeune loup socialiste.


Bluff que tout cela car de repreneur point ! Arnaud voulait faire monter la pression sidérurgique pour rendre Mittal hurlant de supplications : non pitié Arnaud, pas de nationalisation, je vais sauver mon entreprise !

Florence Parisot (St patronne des patrons français) hurlait avec le loup : sus à Sieur Montebourg qui fait peur aux capitaux venant de l’étranger ! Comment va-t-on financer nos entreprises ?


En réalité Mittal a négocié avec Jean Marc Ayrault, enfin négocié, oui, bon ! Disons que l’Indien rusé (hug !) a promis à notre Premier Ministre d’investir beaucoup de sous sur 5 ans ! Autant qu’il l’avait déjà promis !! Le site ne connaîtra pas de plan social, juste des petites mises en retraite qui viendront plomber davantage les comptes des organismes soucieux.

 
Et Ayrault de désavouer Montebourg. Et ce dernier de vouloir démissionner ! Hollande survient à jeun et cherche la bonne aventure : ne démissionne pas Arnaud ! Je vois dans tes lignes de la main un destin incroyable ! Reste sur mon aile gauche ! J’ai tant besoin de ton utopie résistante et militante et ton toupet dopé de panache ! Tu me rappelles trop mes vieux combats  tâchés d’inanité !

 
L’ombre de Mitterrand s’est glissée, le temps d’une éclaircie dans cette déclaration digne d’une tirade de Cyrano de Bergerac ! J’ai du mal à contenir mon émotion ! Vrai !


Depuis qu’Audrey a pris le vent
De liberté Arnaud se sent
Très courroucé ; tant pis pour ceux
Qui n’auraient pas grâce à ses yeux !

 
D’abord Mittal, l’Indien nanti
Fossoyeur des métallurgies
Quand se meurt la poule aux œufs d’or
Arnaud disait de lui : dehors !

 
Il était prêt à l’expédier
Aux gémonies des syndiqués
Aux cris de « Nationalisons
Trop beau pour lui est ce fleuron ! »

 
Florange ainsi étatisé
Le temps d’avidement chercher
Un  repreneur beau et puissant
Qui aime l’homme plus que l’argent !

 
Depuis qu’Audrey a pris la malle
Arnaud ressent la mal du mâle
Et se raccroche, défaut de brune
A cette bonne vieille lune.

 
Oui, la nationalisation
Comme au temps rosé de tonton
Un vieux relent de bolchevisme
Assaisonné de socialisme.

 
Que la démondialisation
Soit savourée par les Nations
Hors de chez nous fric étranger !!
Recapitalisons français !!

 
Arnaud s’échine et vocifère
La Parisot du bras de fer
S’émeut beaucoup, le pauvre chou :
Sans monde ailleurs d’où vient le sou ?

 
Ayrault a écouté la plainte
De la pleureuse qui met défunte
Une Marianne osant snober
L’argent venu d’autres contrées.

 
Il enterre, vive décision
Cette nationalisation
Car en Mittal se dit confiant :
- L’Indien investira longtemps !

 
- Durant cinq ans, il me l’a dit
Nul plan social, aucun souci
Florange est sauvé désormais
Sans menacer j’ai négocié !

 
Arnaud a mangé son chapeau
Feutré de tendres idéaux !
Matignon l’a discrédité !
La seule issue : démissionner !

 
Audrey puis le gouvernement
Quitter pour quitter, mauvais temps !
Flamby viendra le réchauffer :
Reste avec moi gente écuyer !

 
Comme un Don Quichotte arrogant
Tu sommas les moulins à vent
A se retirer du pays
Tu chus pourtant je t’ai compris !


Ton combat est aussi le mien
Tacitement je le soutiens
J’envie ta force combative
L’élan de tes verves rétives !

 
Depuis qu’Audrey a pris les voiles
Arnaud se raccroche à l’étoile
Du socialisme épris d’espoir
En se languissant du grand soir.

 
En attendant son jour de gloire…