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mercredi 27 octobre 2021

MR Z, UN PRODUIT DOUTEUX MAIS SANS DLC

Monsieur Z est un polémiste, donc un professionnel de la polémique. Son rôle social consiste à jeter des pavés dans la mare au diable pour voir comment va réagir la petite Fadette de la rue qui fait la vox populi. 

Monsieur Z occupe une jolie place médiatique. On le courtise en lui déroulant le tapis rouge, couleur qu'il n'aime pas particulièrement, eu égard à ses penchants droitiers qui auraient tendance à dépasser le borgne dont la fille s'émeut de voir l'agitateur lui souiller ses plates-bandes.

Monsieur Z n'a rien à dire, mais le dit quand même. S'il le faut, il compose avec l'Histoire, et se prête gentiment au jeu du révisionnisme. Il y aura toujours quelques esgourdes pour capter le message qui caresse dans le sens du poil xénophobe.

Car Monsieur Z n'aime pas trop l'étranger qui impose en France son voile, sa religion, son hallal et qui profite largement des aides de l'Etat. Monsieur Z fustige l'AME (Aide Médicale de l'Etat) dont l'âme humanitaire n'est pas aussi coûteuse pour le pays qu'il veuille bien nous faire croire !

Monsieur Z court après la notoriété que son narcissisme exulte de son souffle permanent.

On le voit partout, sur les plateaux TV, dans des meetings, au milieu de la rue où, à tout moment, il peut interpeller un quidam sous le feu des caméras, histoire de montrer que la polémique n'a pas de frontière. C'est un tout terrain, capable de s'essayer à l'usage d'un fusil à lunettes ou à la conduite d'un véhicule de 11 tonnes, habituellement mobilisé par le GIGN.

Tout dernièrement, Mr Z, en visite à Drancy, a relancé le débat sur le voile islamique. Sous les regards de la caméra, et avec la bénédiction de Morandini, journaliste en déliquescence notoire, il s'est permis d'alpaguer une femme pour lui demander d'ôter son foulard. Au nom de la laïcité.

Cette scène, parfaitement orchestrée, a fait le tour des réseaux sociaux.

Je l'ai remise à jour, de manière poétique, pour exorciser toute cette ambiance nauséeuse qui préfigure la campagne présidentielle.




lundi 11 octobre 2021

mardi 14 septembre 2021

DESASTRE HUMANITAIRE ANNONCE

 


Les démons d’Allah sont désormais au pouvoir à Kaboul et dans tout l’Afghanistan. Les Talibans, enturbannés ou pas, mais généralement barbus, ont pris le contrôle du pays sans coup férir. Les troupes locales, mal formées par l’Oncle Sam, qui s’est retiré, ont fui devant l’ennemi à l’image de la déroute de l’armée française face au rouleau compresseur nazi.

Désormais les barbus instaurent leur loi, la charia. Les femmes doivent être voilées, les voleurs auront la main coupée. Il est hors de question d’être poète sauf à louer Allah et son prophète Mahomet pour ce qu’ils représentent en qualité de sauveur de la nation contre les apostats !

Après la panique sur l’aéroport de Kaboul où chacun essayait de prendre le premier avion venu pour sauver sa peau, la communauté internationale doit discuter avec l’ennemi pour éviter une catastrophe humanitaire !

La situation devient critique pour des millions d’Afghans, déjà affectés par une sécheresse aiguë, les conséquences de la pandémie de covid-19 et des décennies de guerre. Selon l’ONU, en l’absence de soutien, la quasi-totalité de la population afghane (97 %) risque de sombrer sous le seuil de pauvreté l’an prochain, contre 72 % aujourd’hui.

Lors d’une réunion ministérielle à Genève, l’ONU a demandé plus de 600 millions de dollars d’aide pour les organisations humanitaires dans ce pays. Paris a annoncé débloquer 100 millions d’euros dans ce cadre, quand Washington contribuera à hauteur de 64 millions d’euros.

Et nous sommes bien sûr très soucieux de faire en sorte que l’aide humanitaire serve de levier pour obtenir un réel engagement des talibans dans tous les autres aspects qui préoccupent la communauté internationale, a lancé Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies.

Il est vrai que l’Afghanistan est en partie à l’arrêt, notamment en raison de l’interruption des flux financiers avec l’étranger qui perfusaient une économie sinistrée par 40 ans de guerres.

La capacité des islamistes à relancer le trafic international à Kaboul sera un test pour leur régime, qui après avoir annoncé son gouvernement (sans aucunes femmes) consolide son emprise sur le pays.

Le monde attend de voir l’évolution de ce pouvoir qui ne peut se permettre de refuser l’aide humanitaire sauf à organiser la famine !

En attendant, beaucoup vivent cachés et reclus. Les femmes surtout. D’autres sortent pour quérir une maigre pitance payable en monnaie dévalorisée. Le ventre est creux, la peur s’installe…



Les barbus, fous d’Allah, ont investi les lieux

La bannière étoilée est sortie de la danse

Presque sans coup férir face aux soldats piteux

Le drapeau taliban impose sa démence.

 

Kaboul tisse une toile de craintes névrotiques

Face aux cris de charia des hyènes assoiffées

Pour éviter le voile, la femme famélique

Se terre entre les murs, le regard effacé.

 

La faim guette les corps, l’espérance quémande

Des mannes de nantis, l’occidentale offrande

Que les fous du Coran aimeront distiller.

 

Les souvenirs s’étalent sur ces années de rêve

Où la féminité jouissait d’une sève

Comme un arbre grandi au ciel des libertés...

 


lundi 13 septembre 2021

BEBEL A BOUT DE SOUFFLE S'EN EST ALLE

 


Le 9 avril 1933, alors que meurt Auguste Emmanuel Pointelin (mais pas l’autre) un peintre jurassien, c’est la fête chez un autre artiste, un sculpteur. Oui, chez Paul Belmondo vient au monde le petit Jean-Paul dont la première cascade sera de sauter de son berceau pour rebondir sur le chat !

La sculpture n’attire pas le jeune garçon si ce n’est celle qui s’occupe de son corps. Il se fait une musculature de boxeur qui lui va comme un gant. Mais il aime aussi le théâtre et pas seulement pour les trois coups ! Il entre au conservatoire en 1951 et rencontre des gars sympas qui deviendront, comme lui, des incontournables du 7ème art : Jean-Pierre Marielle et Jean Rochefort. Le théâtre le passionne mais ses maîtres le trouvent peu talentueux. Parmi ces vilaines critiques, celle de Pierre Dux (le chef, en latin) qui affirmait que le jeune homme ne serait jamais jeune premier en raison de sa laideur ! Mais cela va le booster car l’aident heurts !

Il fait ses débuts au cinéma en 1956. S'agissant d'abord de petits rôles, il gagne la confiance de Godard, dans la mouvance de la nouvelle vague, et qui lui offre le premier rôle au côté de Jean Seberg dans A bout de souffle en 1959.

Ce film est un révélateur. Il se fait ensuite connaître comme un comédien physique, interprétant lui-même ses cascades au sein de réalisations populaires (L'Homme de Rio en 1964, Borsalino en 1970, où il partage la vedette avec Alain Delon, Le Professionnel en 1981).

Dans les années 1980, il a tendance à s'appuyer sur ce succès facile et emprisonne son personnage, entre flic et voyou. Son retour sur les planches dans le rôle de Kean, sous la direction de Robert Hossein lui est alors salvateur. Dans la foulée, il décroche un césar du meilleur acteur (mais qu'il refusera d'aller chercher) pour son interprétation dans Itinéraire d'un enfant gâté de Claude Lelouch (1988).

Il retrouve Hossein (qu’il avait tué dans un duel au pistolet pour les besoins du Professionnel ; mais le spécialiste d’Audika n’en tenait pas rancune, il ne l’entendait pas de cette oreille). Il joue dans Les Misérables en 1995 ! Puis on le retrouve chez Cédric Klapisch dans Peut-être (1999) et en 2000 dans Les acteurs, de Bertrand Blier. 

Les atours de Bébel (son surnom) sont les mimiques de son visage, et son sourire, qui parlent à tous, quelle que soit la langue. L’homme respire la joie de vivre et la sympathie.

Se plaisant dans un dandysme débonnaire, il refuse de s'enfermer dans une image de héros figée ! Aussi, boudera-t-il le cinéma pour retourner vers le théâtre.

Hélas, le comédien sera victime d'un accident vasculaire cérébral en 2001. Il s’ensuivra un long combat pour retrouver l’usage de la parole. Il peut ainsi faire son grand retour au cinéma, en 2009, aux côtés de Francis Huster qui réalise aussi le film, Un homme et son chien, drame dans lequel il interprète un homme qui se retrouve seul, à la rue, du jour au lendemain, avec son chien. 

Pour l'ensemble de sa carrière, il reçoit une Palme d'honneur au cours du Festival de Cannes 2011 ! 

En 2015, son fils Paul (coureur automobile français) lui rend un bel hommage au travers un documentaire co-réalisé avec Régis Mardon. Belmondo par Belmondo est présenté en avant-première au festival Lumière à Lyon en sa présence.

Puis, lors de la cérémonie des Césars 2017, un hommage lui est rendu en sa présence, au cours duquel le public lui fait une longue ovation debout. 

Il meurt ce 6 septembre 2021, à Paris, à l’âge de 88 ans. Un hommage national lui est rendu, aux Invalides. Emmanuel Macron, spécialiste en la matière (pour l’âme aux tiers) prononce l’éloge funèbre.

Il nous laisse le souvenir d’un comédien magnifique, généreux et terriblement éclectique. On retiendra de lui qu’il fut l’acteur-cascadeur, ne laissant personne le remplacer pour réaliser les prouesses les plus audacieuses !


Et pour clôturer ce billet, je vous propose cette histoire de voyou que n'aurait pas désavoué notre Bébel national. On y retrouve tous les titres de ses films. 



Il doit rencontrer Léon Morin, prêtre, pour se confesser. Il a pris le mauvais chemin et se voit désormais traqué comme l’animal. Léon, saura, peut-être, mieux que l’écouter. Il saura le cacher comme il a su le faire pour l’aîné des Ferchaux, l’incorrigible Pierrot le fou, qui avait une chance sur deux de se faire buter par flic ou voyou tant il flirtait avec la scoumoune !

Un tendre voyou, que ce Pierrot, qui avait quitté le confort familial, les joyeuses pâques au bord de la mer, le week-end à Zuydcoote, dans la résidence secondaire ! Oui, il avait tout pour suivre l’itinéraire d’un enfant gâté mais il ne l’avait pas désiré.

Pierrot était devenu le voleur, et le casse n’avait aucun secret pour lui ! Il était devenu le professionnel, reconnu comme le cerveau d’un gang qui sévissait, à pied, cheval et en voiture. Il avait recruté ses acolytes parmi les copains du dimanche, et même, un drôle de dimanche, il avait fait la rencontre de Stavisky, un homme au Borsalino sombre, mais qui était réputé pour être l’homme de Rio, le démoniaque chef du clan « les morfalous », recherché au Brésil, et qui s’était réfugié, à bout de souffle, en France, avec ce nom d’emprunt, un tantinet polonais, alors qu’il était un nommé La Rocca.

Oui, l’as des as du grand banditisme mondial !

Oui, il avait été subjugué par cet homme, en échappement libre, et qui l’avait mis sur le coup : cent mille dollars au soleil les attendaient, dans une banque de Nice, mal gardée.

- Ce ne sera pas la mer à boire, avait dit Stavisky (alias La Rocca), le hold-up s’avère facile, car j’ai des contacts sur place, dont docteur Popaul, un spécialiste des chirurgies faciales ! Oh, on peut dire « le marginal », très loin de l’éthique de son Ordre ! Grâce à lui on ne devrait pas être reconnus !

Confiant dans ces dires, il avait tenté, par un beau matin d’été, ce coup fumant, le casse qu’il croyait du siècle ! Mais il tomba sur une peau de banane, et ce qui promettait être un bonbon doucereux, était devenu un lot de dragées au poivre !

Il y avait eu une fuite ! Deux compères avaient cru bon de jouer les Don juan de la côte d’Azur, auprès d’une jeune femme, Mademoiselle Ange, qui sous ses airs improvisant la novice, ne cachait pas moins une âme de flic ! Amazone de la brigade criminelle, elle savait très bien qu’en couchant avec un des deux malfrats elle ne se disait pas « un homme qui me plaît » mais plutôt « voilà le corps de mon ennemi ».

Les deux malfaiteurs, plongés dans les distractions lubriques, s’étaient laissés aller à des confidences sur oreiller, complètement charmés par la Française et l’amour. Elle, avait ri intérieurement, en se disant que cette aventure ne s’inscrirait pas dans les amours célèbres !

L’un lui avait parlé d’un ami pékinois qui avait braqué pas mal de banques à Shangaï. Il avait vanté les tribulations d’un Chinois en Chine, en disant de cet ami qu’il était « le magnifique » et que lui, il était l’héritier de cet homme, il en avait acquis tous les vices !

L’autre s’était épanché sur faux passé américain. Pour séduire la fille, il avait prétendu être le dernier capitaine d’un bateau à aube au joli nom de « les mariés de l’an II », qui faisait résonner la sirène du Mississipi. Ce mythomane rajoutait que les cent et une nuit que durait la remontée du grand fleuve, il devait parfois faire du ménage chez les acteurs de la 3° classe, les misérables composant une classe tous risques ! Mais il agissait avec diplomatie, moderato cantabile !

Et blablabla, dans la foulée, il glissait qu’il préparait « quelque chose » qui ferait scandale sur la Riviera ! Qu’on en parlerait dans le Casino Royale et, peut-être même, jusqu’à la Ciociara de Rome ! Le tout imbibé d’alcool qu’elle lui resservait pour en savoir plus, car une femme est une femme ! Et comme de surcroît elle était flic pas question d’entendre « sois belle et tais-toi ! ». Elle avait même plutôt du talent pour faire délier la langue de ce qu’elle nommait « le guignolo » et qui, à son insu, jouait le doulos !

 Elle avait glané suffisamment de renseignements pour faire capoter le « coup du siècle » et lancer la chasse à l’homme. Stavisky s’était fait coincer et enfermer à double tour après avoir gâché sa dernière cartouche !

Lui a échappé à la traque ! Il se retrouve sur Paris et cherche son salut ! La neige tombe. Il est comme un singe en hiver, grelottant sous son imper pour affronter le jour le plus court de l’année. Le froid le dévore. Paris brûle-t-il de ces gelées insupportables ? Les rafales glacées créent comme une peur sur la ville.

Il croise un homme et son chien. Ils font semblant d’être heureux ! Les tricheurs, pense-t-il, comme s’il était impossible de ressentir de la félicité par un froid glacial.

Enfin, le presbytère ! Il sonne. Léon lui ouvre et voit en lui le solitaire, le raté du banditisme, l’alpagueur déchu ! Il donne l’hospitalité !

- Je fais cela pour toi, dit Léon, en respect pour notre vieille amitié. Mais fais profil bas ! N’ouvre à personne ! Nul ne doit savoir que je te cache ! Tu dois rester l’inconnu dans la maison !




mercredi 2 juin 2021

LAMA JDD : LA MAGIE DES DÉS

 


Dans ce JDD numéro spécial, le "celui qui se prenait pour Napoléon" révèle son addiction au jeu de dés et la frénésie qu'il a eue à dévorer "La magie des dés" des Editions Marlo.

On apprendra, qu'avant d'aller voir les petites femmes de Pigalle, il jouait au dé pour savoir quel chiffre désignerait celle qui ferait sa soirée ! Par exemple, si le 6 tombait, c'était Julie, avec le 4 il s'offrait à Bérénice.

Il laissait faire le hasard, d'une même manière, pour savoir si Alice Dona ou Yves Gilbert serait celle (ou celui) qui donnerait un corps musical à son nouveau texte.

S'il n'avait pas eu de ballon rouge quand il était gosse dans son quartier, son papa, chanteur d'opérette, lui avait offert un jeu de 421 du plus bel effet ! Là, naquit sa passion débridée des dés !

Quand avec les 6 dés, il s'était décidé, c'est au 10.000 qu'il s'était adonné sans le dire à Dona au doux nez.

Et durant l'entracte, avant de reprendre un nouveau tour de chants, il jouait avec son imprésario.

Il fallait qu'on s'y fasse !

                              Il fallait, con, 6 faces !



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Savourer le dernier poisson 

Qui ne soit pas de morne mer

Avec le cœur du Roussillon

En nectar au fond de nos verres

C'est là l'extatique plaisir

Pour oublier l'ombre du laid

Si la vue s'afflige, à mourir

Fêtons papilles et palais !

mardi 1 juin 2021

J'AI L'HONNEUR DE NE PAS TE DE_MANDER PARDON

 


La France et sa grande muette ne s’étaient pas trop mouillé le plumage martial pour protéger les Tutsis contre les coups de machette des Hutus (voir mon billet de 2014).

Au Rwanda, comme ailleurs, le temps panse les plaies, et pense les plaids, grands manteaux de laine capables de réchauffer la froideur diplomatique.

Dans un discours très attendu au Mémorial du génocide de Kigali, Emmanuel Macron a cherché à trouver les mots justes pour reconnaître la responsabilité de la France sans condamner, pour autant, notre beau pays des droits de l’homme.

En fin équilibriste, Jupiter a parcouru le fil ténu du « en même temps », au-dessus d’un précipice jonché de quelque 800.000 victimes de ce qu’il faut bien appeler un génocide.

- La France n’a pas été complice de ce massacre mais, en même temps, elle doit regarder la vérité en face : notre pays détient une part de souffrance qu’on a infligée au peuple rwandais.

Le pardon ne devait pas sortir de la bouche élyséenne. Mais Paul Kagame, Président toujours en exercice, a quand même apprécié ce discours qui ouvre une voie à la réconciliation 27 ans après le génocide des Tutsis.

Ce président, ancien danseur d’une polka gammée, tant il a, lui aussi, du sang sur les mains, voit d’un bon œil le rapprochement des deux pays dans un contexte de real politique assaisonné à l’huile d’économie de marché.

La visite d’Emmanuel change, en effet, les donnes. Un ambassadeur devrait être rapidement nommé, alors que le poste était vacant depuis 2015.

 L’Agence française de développement (AFD) devrait rouvrir le bureau fermé depuis 1996. L’AFD s’est déjà engagée l’an dernier à hauteur de 130 millions d’euros au Rwanda pour soutenir, par des prêts à taux réduit, le développement des réseaux électriques et apporter une aide d’urgence durant l’épidémie de la covid.

Et Jupiter de dire à son homologue :

- Cher Paul, vous parlez notre langue, c’est un super acquis culturel et cet acquis, gars, lie !

Et oui, comme dirait Duteil, c’est une langue belle, une bulle de France au milieu d’un pays qui regorge de richesses enterrées : coltan, or, tungstène, étain…

Il n’est pas négligeable de renouer de bonnes relations avec un pays détenant une telle manne.

Mais, pour certains esprits grincheux, se voilant dans un puritanisme éculé, cette diplomatie intéressée se vêt d’une outrance sidérante.

L’un d’eux de conclure : - Agir ainsi, sans gêne, ô sidère !


 

Le mort ne parle pas pour évoquer la guerre

Qui de plaies en charniers a pris du Rwanda

La mélodie des cœurs, la candeur des lumières

Aux quêtes du pardon le mort ne parle pas

 

Le discours du vivant sur la crête des gênes

Compose de son mieux avec les alibis

Les mots tissent l’émoi ; des ergots pathogènes

Eliment la dureté, émoussent l’argutie.

 

On puise dans le flux d’une prose châtiée

L’acte de contrition sans s’autoflageller

Une oreille y perçoit l’amorce d’un soleil

 

La faconde féconde un ruisseau lénifiant

Y trempent les humeurs aigries, d’un autre temps

Où le sang recouvrait le sol et ses merveilles.


lundi 31 mai 2021

CES ANIMAUX QUI ANIMENT MOTS - XV

 




Ma quinzième planche animalière met en valeur notre cher Ministre de la Santé, qui, pour une fois, ne va pas à la pêche aux vaccins. Elle évoque aussi un âne sauvage, fier d'être bourguignon, en aimant l'Yonne (trouve-t-il, pour autant Lyon sot ?)



mercredi 26 mai 2021

MARINE SANS MASQUE PREND LE MICRO BIEN

 


 Ce mardi 25 mai Marine Le Pen était, pour une xième fois, l’invitée de Jean-Jacques Bourdin.

Comme à son habitude, elle a tiré à boulets rouges sur les institutions européennes, sur Macron, coupable d’insouciance et de frivolité, sur ceux qui condamnent son rassemblement national pour emplois fictifs et détournement de fonds européens.

Le seul détournement qu’elle ait pu, raisonnablement, condamner est celui de l’avion de ligne européen. Ce sympathique aéronef a été la cible du régime d’Alexandre Loukachencko, le chef de la Biélorussie, qui a mis le grappin sur un de ses passagers, Roman Protassevitch, opposant politique. Marine crie au scandale, mais pas trop, pour ne pas alerter Poutine, le bailleur de fonds.

En dehors de cette protestation, Marine n’a pas vraiment convaincu son interlocuteur qui, sous son masque (bien qu’il n’en portât pas) riait de douceur goguenarde en se disant que la fille du borgne allait traîner de sacrées casseroles hypothéquant, peut-être, une course vers l’Elysée, en 2022.

 

Quand bien même, 44% des militaires et policiers seraient prêts à voter pour elle au premier tour !     

- Statistique assez glaçante, dirait Mme Pulvar, en s’enfilant un troisième pull shetland pour se réchauffer en ce monde. Sale haine y erre…


DIVERTISSEMENT XIX

 


Cette nouvelle planche d'allitérations illustrées nous parle de gens qui ont du sang sur les mains mais aussi du Christ et de son missel. En rouge et noir, Jeanne se balade dans les Ardennes, tandis que Mme Duperey veut absolument me faire acheter un appareil auditif. Mais ça risque de tomber dans l'oreille d'un sourd !

En attendant la 20ème planche !

mardi 25 mai 2021

LE LOSC AU SOMMET PARMI SES DETTES

 

10 ans après, je me dois de sortir un billet à la gloire de LOSC (Lille Olympique Sporting Club), le club de ma ville natale et qui vient de glaner le titre de Champion de ligue 1 de Football, après une saison de tribunes vides pour cause de Covid.

Le sacre a donc un goût un peu particulier, je ne vous le masque pas !

Comme il y a 10 ans, c’est encore Martine Aubry, toujours maire de la capitale des Flandres, qui se félicitera d’avoir un club en haut de l’affiche. Elle aura cœur de faire un gros pied de nez au PSG, l’équipe du Qatar qui paie rubis sur ongle comme il se Doha. Les compagnons de Mbappé ne terminent que second alors qu’il avait pris cette fâcheuse habitude d’être champions. A rendre la compétition monotone !

Le petit prétentieux s’était même plu à tweeter : - Si on perd le championnat, on ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes. C’est nous qui l’avons perdu, pas eux qui l’ont gagné (et gnagnagna et gnagnagna...)

Face aux protestations, il avait lancé un nouveau tweet : - Lille ferait un beau champion (poil au bidon) !

Oui, Kylian, cette année l’équipe qatari a parfois porté le poids des bévues, comme un âne, et qui aime bât paie !

Le LOSC fait un beau champion, un vainqueur improbable, mais un beau colosse à crampons en dépit d’un changement de Président en cours de saison !

Et oui, le LOSC a changé tout son organigramme quand son président Gérard Lopez, pressé par son propre fonds d’investissement Eliott, a décidé de vendre le club au fonds Merlyn.

Pour qu’Eliott naisse en nouveau départ, il fallait que vînt l’enchanteur Merlyn, avec, à sa tête, Olivier Létang. Et l’eau pèse sur le fond de l’étang.

Le nouveau Président perturbe quelque peu l’entraîneur, Christophe Galtier. Mais, on ne change pas de cap ! Il faut viser haut et avec sérénité ! Au calme arrêté Létang t’accule (ô calmar, étaie les tentacules ?!).

Alors, nonobstant ce jeu de chaises musicales pécuniaires, le LOSC va de l’avant et résiste, chez lui, au PSG (0-0). A un ancien maillot jaune qui suit (masqué) la rencontre, Létang dira :

- Les Parisiens semblent couper des mollusques ! Paris scie les moules, Hinault !  

Entre la 19° et la 30° journée, le LOSC reste invaincu. Mais, sans leur Turc Burak Yilmaz, blessé, on sent que le groupe s’essouffle. Mais niant, Maignan le gardien, cette petite dépression, s’active pour y croire encore et encore. C’est que le début d’accord, d’accord !

Burak, 35 ans, bosse fort et marque des buts. C’est un guerrier ! Il faut vite le récupérer car les déconvenues viennent : des matches nuls face à Brest (tonnerre !) ou Strasbourg font perdre des points précieux.

Le pire arrive contre Nîmes. A domicile, les Lillois se font croquer par les crocodiles (1-2) contre toute attente. Alors Gard ! On craint pour le déplacement à Paris.

Et pourtant, au parc des Princes, les hommes de Galtier l’emportent (0-1) grâce à un but de David (un attaquant canadien, très zèle et Gand, club où il évoluait, pressé d’amants, heu, non ça s’écrit autrement ! ) qui n’a pas peur de Goliath.

C’est certainement le tournant du championnat. Comme un passage de témoin.

Puis, à l’orée de la 34° journée, les Dogues qui peuvent tout perdre en cas de défaite à Lyon réussissent l’exploit de gagner chez les Gones. Menés 2-0 à la pause, ils renversent la situation grâce à leur Turc Yilmaz, véritable anti-Gone, le goléador de service, digne d’être payé en carats (vanne !).

L’Olympique lyonnais est écarté de la course au titre et le LOSC ne se sent plus des ailes. Il gagne à Metz (0-2), l’emporte sur le rival du Nord, Lens, (0-3 avec notamment un but « boulet de canon » de l’infatigable Yilmaz) et finalement, à l’issue d’un suspens, conserve son petit point d’avance sur le PSG en gagnant à Angers (1-2) où l’ange vint, une dernière fois, porter sa protection à cette équipe !

Et l’avenir ?

Après la grande fête lilloise, à coups de fumigènes et de brisures de distanciation sociale, on craint une recrudescence des hospitalisations au CHR de Lille.

Et puis, l’équipe va se disloquer. Galtier est partant (pour Nice ?) certains joueurs vont être vendus pour rembourser quelque 95 millions d’euros qu’on ne trouvera pas sous le sabot d’un cheval ! Hennissent oies qui mal y pensent !

- Tu me bottes manne, lance Létang, en imaginant la plus-value qu’il réalisera en vendant son jeune arrière central batave.

- On ne peut laisser le cash-flot sous marée, lance un trésorier. Il faut céder à bon prix notre milieu de terrain !

Le Losc vendra les bijoux de famille. Son conseil d’administration siègera, banc bassans chaises, pour tirer des plans sur une comète moins fortunée.

Ainsi va le football professionnel : derrière le beau spectacle, l’accumulation des dettes, le marchandage des mollets, les transactions du mercato !

Et pour faire des affaires on s’y connaît (onces…Ikoné ?) 

dimanche 23 mai 2021

RAP HELE TOI : BARBARA !

 

La 65ème édition de l'Eurovision, après une année "sans" en raison de la Covid, n'aura pas permis à la France de retrouver son titre gagné par Marie Myriam en 1977 !

Cependant, à l'image de Poulidor, notre représentante Barbara Pravi arrive seconde, juste derrière un groupe Italien, Maneskin (ou plutôt Mane skin : peau de crinière...de cheval), qui a glané 524 points, au total avec sa chanson Zitti e Buoni.

La victoire s'est jouée à 25 points d'écart.

C'est dommage pour Barbara qui portait un prénom prometteur, connu des enfants de Göttingen et qui aurait pu, tel un aigle noir, survoler ce concours de strass et de superficialité.

C'est dommage pour Barbara qui voulait faire revivre le fantôme d'Edith Piaf et qui piaffait d'impatience de montrer au monde qu'une chanson à texte, défendue avec fougue, avec une prestance à la Jacques Brel, pouvait l'emporter haut la main !

Mais le concours de l'Eurovision n'est peut-être plus adapté à la bonne chanson à texte.

Alors, l'an prochain, la France devra proposer un rappeur, barbu de préférence, voire shooté à la cocaïne (cette option n'est cependant pas conseillée).

Bien sûr il y aura des raps à trier. Il faudra un rap assez mélodieux, avec des paroles pas trop débiles. 

Médine, le Havrais, pourrait faire l'affaire à condition qu'il édulcore ses textes et les repositionne à la sauce bisounours. 

- Il faudra éviter les raps sots, dis !

Pas trop de lyrisme non plus ! Un peu de métal ! 

Il siéra de soigner l'emmental, heu, le mental pour ne pas brusquer les mages qui sélectionnent la participation à la finale. Evitons rap, affres aux mages.

Si en 2022 le rap rencontre un fiasco on tentera le slam pour l'année suivante.

Grand Corps Malade prépare toi !


samedi 22 mai 2021

MURAT LE CHARGÉ DE LA CHARGE

 


Nous fêtons, cette année, le 200 ème anniversaire de la mort de Napoléon 1°.

Emmanuel Macron, en dépit des polémiques, a tenu a commémorer cet événement sans pour autant célébrer. Jupiter est, en effet, conscient que l'Empereur n'a pas fait que des heureux. Avec ses guerres il a donné beaucoup de veuves et d'orphelins à la mère Patrie. On se rappelle aussi que l'Aigle, pour des raisons économiques, avait rétabli l'esclavage en 1802.

Sans tomber dans les travers des altercations verbales, je vous propose une petite commémoration sous le prisme d'une gloire militaire : celle de Murat, beau-frère de l'Empereur, Maréchal d'Empire et accessoirement roi de Naples.


Joachim est né à La Bastide-Fortunière, le 25 mars 1767. Il grandit en bon gosse dans les bonnes Causses, pour la bonne cause, au sein d’une auberge paternelle, en rêvant déjà à des campagnes égyptiennes et du Caire, si !

On l’envoie chez les prieurs de Cahors qui se montrèrent féroces et minèrent (faire au séminaire ?) son moral. Alors, les vieux l’envoient chez les lazaristes de Toulouse. On le surnomme « l’abbé Murat » en ironisant sur ses dérives concupiscentes et ses dettes accumulées. Craignant la foudre paternelle, Joachim s’enrôle en 1787 dans la cavalerie au grand galop, jugeant le monastère abri d’abattus.

Il devient chef d’escadron au 21° chasseurs, en 1793 et Bonaparte le remarque pour sa bravoure. Il en fait son aide de camp. 


Bien que suivant un régime sans sel, il se montre plutôt à l’aise sur les destriers. Ses charges de cavalerie sont craintes par l’ennemi dont l’attitude lâche vaut cher ! Se paie, en traité de Paix, un répit pour ne plus subir l’agressivité de ce chef de guerre !

En Egypte, Murat s’illustre lors de la bataille des pyramides qui, du haut de leurs quarante siècles, contemple ce fougueux combattant !

- Il a gagné en maturité, disent sur un ton feutré ses soldats, même si parfois ses ordres sont un peu débiles.

Il fallait ce drôle de compliment qu’on le murmurât (con, le mûr Murat ?)

Durant la bataille d’Aboukir (toujours en Egypte) il capture le chef ennemi en dépit d’un coup de feu dans la gorge.

- Aaah, ça fait mal !

- Certes, dit Bonaparte, et d’un son aigu tu râles !

Pour ce fait d’armes, il est nommé général de division, en juillet 1799. Une division qui lui fait voir la vie en bleu, qu’au cyan !

Il participe au coup d’Etat du 18 brumaire avec ses 60 grenadiers ! Les brumes errent sur les grèves d’un ancien régime et le Consulat de Bonaparte peut alors commencer ! Pour le remercier, le futur Aigle lui laisse la main de sa sœur Caroline.

La première fois qu’il la voit, devant sa maison de campagne, Murat lâche : oh ! Il est séduit d’emblée.

Joachim aime, si sot, l’art qu’a sa femme de deviner dans les cartes. En lien avec cette activité, il lui susurrera souvent :

- Je suis l’as de trèfle qui pique ton cœur, Caroline.

Après l’assassinat du duc d’Enghien (mars 1804), Bonaparte se voit libéré de tout complot royaliste et rien ne l’empêche de se faire sacrer empereur (décembre 1804). Dans cette grande folie mégalomane, l’Aigle nomme son beau-frère Maréchal d’Empire. Ce qui virera bientôt à mares et châles d’ans pires. Car les années qui suivront jetteront un froid à porter des laines, et lanceront des pavés dans la mare.

En effet, en dépit de jolies victoires qui édictèrent, cependant, d’austères listes de morts pour la Patrie, le Maréchal connut bien des déboires.

Il haranguait ses troupes, émues, rassemblées et Murat semblait invincible. Mais tout le monde se trompait.

L’Empereur veut s’accaparer l’Espagne et compte sur Murat pour tenir les places fortes conquises. Mais Madrid se soulève et l’Ibère se libère. Le brillant serviteur de l’Aigle ne rétablit l’ordre que dans un déchaînement de violence ! C’est le fameux épisode du Dos et Tres des Mayo immortalisé par Goya (le peintre, pas la chanteuse !).     

Nommé roi de Naples, Joachim trouve que la régence des Napolitains n’était pas du gâteau ! D’autant plus que son beau-frère ne cesse de lui dire que s’il est roi de ce petit royaume, c’est quand même grâce à lui !

Parfois dans l’idée de faire sans Murat, Napoléon s’emmura.

Mais cette idée ne durait pas. L’Empereur avait trop besoin de son brillant militaire et de ses hommes pour ne pas sortir, des caves, alliés !

La retraite de Russie mettra en pièces la belle cavalerie de Joachim. Sans tuer les cosaques, les causes accentuaient… la déconfiture : faim, froid, sentiment d’abandon. Le rongeur attaqua le reste des pitances. Mut rat…

Dans ce gel intense et mortel on ne verra jamais le Maréchal démarrer chaud.

L’homme revient à Naples, complètement frigorifié, et signe une alliance avec l’Autriche pour se maintenir en place, quitte à jouer un peu Tyrol, tout en alléguant son attachement à Napoléon.

C’est ce qu’on appelle « la trahison de Murat »

Napoléon, s’enfuyant de l’île d’Elbe, repart au combat mais sans Murat, désormais tombé dans son discrédit.

Waterloo (1815) signe la fin de l’Empereur et son exil définitif à St Hélène. Sur cette île du diable, Napoléon regrettera longtemps de s’être privé des services de Murat ! Ah, les regrets, les regrets, comme il aurait pu le soupirer à une foule sentimentale, rêvant de son retour.

Après Waterloo, dans une tragédie de claques Murat se claquemura !

Exilé en Corse, il rêve de reconquérir Naples. Mais arrivé dans le port calabrais du Pizzo, il se fait capturer par une foule hostile au style qu'il veut imposer (car il hait mal sa paix), et qui n’oublie pas la répression qu’il avait exercée à son encontre !

Un feu couve, qui risque de l’occire. Qu’a la braise ?

Emprisonné, il sera exécuté au fort de Pizzo, à l’issue d’une dernière pizza, le 13 octobre 1815 !

Son descendant, un certain Jean-Louis, barde de son époque, n’a toujours pas été fichu de lui consacrer un hymne à sa gloire !

Il y a franchement des coups de pieds au cul qui se perdent !

 


JUSTE UN CESSEZ-LE-FEU

 


Un cessez-le-feu sur ce territoire damné ressemble, plus que tout, à la frêle colombe qui secoue ses ailes en attendant la prochaine déflagration.

Après onze jours d’affrontements qui ont fait 243 morts palestiniens et 12 morts en Israël, la fragile trêve se vêt d’un manteau d’inquiétude de Gaza jusqu’à l’Esplanade des Mosquées.

Les affrontements avaient débuté après la grande prière musulmane du vendredi dans laquelle s’est immiscé un groupe de Palestiniens scandant des slogans à la gloire du Hamas, mouvement islamiste considéré comme terroriste par Tel-Aviv, et qui dirige la bande de Gaza.

Une nouvelle intifada (guerre des pierres) se propagea, alors, sur le parvis de la mosquée Al-Aqsa, troisième lieu saint de l’Islam. Pierres, cocktails molotov contre grenades et balles en caoutchouc des forces israéliennes. Une nouvelle flambée de violence dont on finit par s’accoutumer en ces lieux voués à l’impossible réconciliation entre deux peuples.

A l’origine, on retrouve l’expansion des colonies juives sur les territoires occupés par la Palestine. Des menaces d’expulsion de familles palestiniennes dans le quartier de Cheikh Jarrah (Jérusalem-Est) avaient mis le feu aux poudres.

Puis l’engrenage inévitable s’est mis en branle. Le Hamas a lancé des quantités de roquettes sur Israël mais le pays de Netanyahu, disposant d’un bouclier, le Dôme de fer, en a détruit une grande partie en vol. Les représailles furent terribles, voire démesurées. Le premier ministre israélien, en difficulté politique, à la recherche d’un gouvernement de coalition, saisit la bonne opportunité de se replacer en chef de guerre !

Il lança la force aérienne pour détruire ! Les bombes anéantirent l’immeuble abritant la chaîne de télévision qatari Al-Jazeera mais soupçonnée de cacher des équipements militaires du Hamas !

Au total, Israël a encore frappé environ 800 cibles, notamment le réseau de tunnels souterrains qui permet aux combattants et dirigeants du Hamas de se déplacer, ainsi qu'une "brigade terroriste" responsable des tirs de roquettes.

Est-ce la pression internationale, pourtant bien timide ? Est-ce un besoin de souffle, une pause pour mieux reprendre les combats ? Toujours est-il qu’un cessez-le-feu a été décrété par Israël et le Hamas, le temps de compter ses morts et, pour les Palestiniens, d’admirer les décombres et les gravats, semences des bombes de Tsahal.

Adama chantait, en 1967 : - sur cette terre d’Israël il y a des enfants qui tremblent (Inch’ Allah). Cinquante quatre ans après la situation demeure, mais les enfants sont surtout Palestiniens, victimes d’une guerre qui n’en finit plus, aux orgies martiales sporadiques, aux effluves de menaces délétères…

Dans la prison à ciel ouvert, que reste Gaza, l’enfance sous les décombres sortira miraculé pour grandir, une pierre à la main, dans la haine de l’occupant.

La cohabitation de deux Etats souverains vit son rêve utopique sous le regard attristé d’une colombe aux ailes fatiguées, un rameau d’olivier rabougri en son bec empoussiéré de poudres de guerre…

 


C’est un cessez-le-feu, la blanche parenthèse

S’ouvrant dans ce décor de morts enténébrés

Un chemin de repos, au feuillage endeuillé

Qui cherche des rancœurs a supprimé la braise.

 

C’est un frêle soupir, l’image d’un espoir

Qui trouble son sourire dans les brumes de peur

Le souffle retenu aux fracas des terreurs

La bouche déformée par l’effroi de l’Histoire.

 

C’est un fruit recueilli sur l’olivier tremblant

L’eau tirée de ce puits criblé de projectiles

Le sein qu’un nourrisson redécouvre, fragile

 

C’est un matin de mai, où les plaies cicatrisent

Autant que Dieu le peut, dans le chant d’une brise

Tandis que des nuages rêvent du blanc d’antan…


vendredi 21 mai 2021

ITINERAIRES SYMPAS - XIV

Cette nouvelle planche d'itinéraires nous évoque, à deux reprises, la bonne ville de Sète, chère à Brassens et à Paul Valéry mais pas que...





jeudi 20 mai 2021

FIN DU SOUS CHAINE, VIVE LE CHOUCHEN !

 


Le confinement touche à sa fin, le déconfinement à sa faim : faim de terrasse, de cinéma, de culture… Enfin, toujours avec les masques, les gestes barrières, les distanciations, les jauges qu’on juge avec jugeotte…

Ce mercredi 20 mai 2021, la France retrouvait les terrasses et la conviviale commensale, comme en salle mais uniquement hors salle ! Donc, dehors, parfois sous la pluie, pour retrouver des potes autour d’un café ou d’une chope de bière.

A Rennes, l’arène ardente n’alla pas pour rasséréner la police : l’ivrognerie terrassait Rennais !

La capitale bretonne s’illustra par quelque bacchanale rassemblant un millier de personnes sur la place Sainte-Anne après la fermeture des bars. Après 6 mois d’abstinence, les Rennais, vaccinés ou pas, se devaient de fêter cela autour d’un grand feu de joie, un grand jeu de foi dans un avenir nouveau !

- Qu’a Rennes ? lança une policière du même prénom tout en intervenant avec un gaz à effet de serre RS (Refoulement des Séditieux) pour disperser cette populace enivrée.

Certes, certains établissements à la licence IV avaient enfreint le règlement en ne fermant pas après 21 H (heure du nouveau couvre-feu). Mais ils ne sont pas les seuls à devoir être blâmés car nombre de fêtards se promenaient avec des sacs à dos bourrés de boissons énergisantes ! De voir ainsi la situation se gangréner (ce gang rennais) il n’y a qu’un pas que la police ne voudrait pas voir renouveler, tant la riposte reste mesurée car dotée d’arme à nains !

Non, il faut vraiment que la paix, Rennes, te soit pérenne !

S’il le faut, fais-toi vacciner par le Janssen (un cousin très éloigné) efficace contre la connerie et qui rend la vie des gens saine.

Enfin, c’est ce qu’on m’a dit !

Mais on dit tellement de choses sur les vaccins !

Parfois c'est clair, c'est vague, sinon !