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dimanche 30 septembre 2012

LES DEUX FACES DE LA CHANSON FRANCAISE


Hier soir nous avions le choix entre les has been (Tf1) ou l’émission consacrée à Charles Aznavour (France 2). Après rapide zapping je me suis replongé dans mon roman « la femme de l’allemand » de Marie Sizun ! Un chef d’œuvre !

Ce qui me gêne avec les émissions dites « de variétés » c’est justement le manque de…variétés. Toujours les mêmes soupes, les mêmes voix, les mêmes visages ! Les éternels retours aux chansons d’antan, la nostalgie télévisée, les habitué des plateaux qu’on nous ressort ! Et même le retour de Carla Bruni (si, si) invitée sur France 2 par Alessandra Sublet  qui avait un réel besoin de montrer ses cuisses par l’entremise d’une jupe taillée par un maniaque de la miniature !


Avant de plonger dans mon roman je me suis mis à rêver d’une émission sérieuse sur la chanson ! Car la chanson est une discipline sérieuse qu’il ne faut pas laisser entre les mains de pseudo artistes, de fabricants de tubes médiatisés ou de minettes à la voix standardisée. Oui, je me suis mis à rêver d’une émission où les besogneux de l’ombre apparaîtraient régulièrement et non seulement par fugacité à la demande d’un regretté Ferrat qui imposa, en son temps, la présence de Joyet ou de Paccoud  (qui les connaît ?) dans l’émission « Vivement dimanche ! ».


Je rêve, suis-je sot
D’une émission nouvelle
Où l’anglicisme show
Resterait aux poubelles
Où nul n’aurait pression
De chanter les standards
Mais créerait l’émotion
En dévoilant son art !
  la présentatrice
N’éprouverait jamais
Des joies de séductrice
Par sa jupe écourtée.
Où la magie des mots
Gommerait l’imposture
De voix sur un plateau
Que l’ambition capture.

 
Je rêve, suis-je fou
D’un nouvel échiquier
Où un Chancel « Bon goût »
De sons délecterait !
De sons et de musique
Nappés de poésie
De nuages lyriques
En toute modestie.
Où de grands inconnus
De leurs verbes superbes
Nous conteraient vertus
Ou critiques acerbes.
Mille chansons rebelles
Pour ne plus s’endormir
Des mélodies charnelles
Jusqu’au fond du plaisir.
 
Je rêve, suis-je con
D’un théâtre nourri
De faiseurs de chansons
Empreints de fantaisie
Mais aussi de candeur
Nue de mièvrerie
Des saltimbanques au cœur
Noyé de poésie.
Des anges gauchisés
Aux ailes incorrectes
Qui vous balancent au nez
Vos pleutreries suspectes.
Des enfants de Ferré
Sortis de la pénombre
Et scandant les mots vrais
Au cœur du plus grand nombre.

 
Je rêve, suis-je sot
D’un grand désintérêt
A faire ses trémolos
Sous les feux de télé.
Des visages nouveaux
Dans le champ cathodique
Loin des grands capitaux
Qui financent les disques.
Des enfants de Bruant
Sortis de leurs cafés
Chantant tonitruant
Les maux de société.
On les verrait alors
Les Joyet, Le Bihan
Les Juliette et consort
En sublimes artisans.
Orfèvrerie des mots
Lacouture  ou Morel
Bihl, Jamait ou Duino
Lapalud et Pestel.
 
 
Mais je rêve c’est sûr
L’anarchie des poètes
Se tarit de censures
Sous l’éclat des paillettes.
Alors tant pis mon vieux
Nourris-toi de chimères
Eblouis-toi les yeux
D’étonnantes  lumières.
Carla Bruni s’éteint
Et jaillit Clarika
Sans habit de satin
Mais le cœur en éclats.
Lavoine et sa promo
Dans la pénombre chutent
Et fredonne  Sarclo
Embellie, beauté…chut !!

vendredi 28 septembre 2012

IL Y A 30 ANS KOHL...


Helmut Kohl est né en 1930 et en Allemagne durant la grande dépression partie des USA (Crise de 1929) ! Il fut donc aux premières loges enfantines pour apprécier la montée au pouvoir d’un petit brun à moustache amoureux d’une svastika !
 

Il est le fils de Cécile et de Hans Kohl et le troisième enfant de ce couple de Ludwigshafen (Rhénanie-Palatinat). La vie paisible change de visage avec la guerre : elle mute. Les Kohl suivent l’école martiale et le frère d’Helmut meurt aux combats !

 
Helmut, lui-même, est enrôlé mais, grâce à Dieu, ne participera pas aux combats. Il n’empêche : il secrète de la mélancolie à mettre en colissimo ; Kohl y scie maux à sa façon en rêvassant, en espérant des jours meilleurs ! En de rares instants, seul dans la campagne, but Kohl, hic !!

 
Après les durs combats la paix reprend ! Kohl chique dans les près en attendant mieux ! Le mieux c’est la politique !! Kohl rejoint la CDU (Union Démocrate Chrétienne) tout en bûchant le droit à Francfort-sur-le-Main. Puis il poursuit des études à l’université de Heidelberg et réussit à les rattraper en les harponnant d’un sublime diplôme en histoire et en sciences paléolithiques, enfin, quelque chose comme ça !!

 
En 1958 Helmut est sur les dents : Kohl guette le verdict du jury ! Il aura satisfecit : obtention du doctorat pour sa thèse Développement politiques dans le Palatinat et reconstruction des partis politiques après 1945. L’homme, curieusement, ne s’oriente pas vers le professorat et les chaires mais vers le secteur privé ! On le verra manager des industries chimiques de Ludwigshafen. Dans le haut de la hiérarchie Kohl est monté.

 
Entre temps il se marie avec Hannelore, une copine de jeunesse. Le couple passe sa nuit de noce en Italie. On retrouve le couple Kohl à Gènes, très détendu à siroter du scotch.

 
Prenant quelques kilos il ressent le besoin de se faire élire à la diète de Rhénanie-Palatinat. Bien sûr il barbotte toujours dans son CDU adoré. Ce parti le porte, haut, très haut ! Le voici élu chancelier en 1982…un an après le sacre de Mitterrand !

 
Justement les deux hommes vont fraterniser ! Le 22 septembre 1984 voit Kohl mater les démons de la grande guerre ! Il commémore avec le Sphinx élyséen le souvenir des soldats français et allemands tombés durant la première guerre mondiale. Le mémorial de Verdun en est encore tout ému d’avoir vu les deux hommes main dans main se recueillir devant le souvenir des sacrifiés !

 
Mais cette cérémonie à l’extérieur laisse quelques séquelles. Kohl tousse. Pour ne pas laisser Kohl aux quintes sa femme lui prépare une bonne soupe de potiron. Quel plaisir d’être près d’un feu ! Par la suite il passera au cacao dont le prix en deutschemark semble dérisoire. Il le prend bien brûlant. Quelle sensation de chaud Kohl a !!
 

Les douceurs ne durent guère. En 1989 la chute du mur de Berlin va le forcer à réunifier au plus vite les deux Allemagnes : Kohl hâte héros à se retrouver ! Anciennes victimes de la Stasi et citoyens de l’ex RFA accorderont leurs violons !

 
Hélas Kohl erre dans les difficultés : l’Est, du jour au lendemain, obtient le même pouvoir d’achat par deutschemark. La réunification va se payer lourdement ! En dépits de maintes

Tempêtes qui semblent laisser Kohl au radeau sinistré, le chancelier réussira a sauvé la mise et a se faire réélire en 1994.

Mais la récession le rattrape. Sa politique alliant «culture du marché » et « protection sociale » bat de l’aile.

 
-         Le père Kohl a tord, lance le parti rival, le SPD. Y’en a marc (de café !)

-         Kohl ose copie d’un modèle dépassé qui ne peut qu’engendrer crises intestines, lance un écologiste boutonneux.

 
Bref, ce n’est plus le grand amour et Kohl se fait balayer par Gehrard Schröder, en 1998. Le SPD prend donc le pouvoir et Kohl, fatigué, laisse sa place à Wolfgang Schäuble à la tête de la CDU ! On voit ainsi Kohl dessaisi en sa voie.

 
Puis, même si de vive voix Kohl abhorre, Helmut collabore à des montages suspects de caisses dont saura profiter sa petite protégée, une certaine Angela Merkel.

 
Kohl maquille en trompe l’œil, rend des comptes occultes et finance son parti en pleine opacité !!

 
Fin 1999, la CDU est ainsi atteinte par un « Kohl, ô, sale »  scandale politico-financier qui ruine la gestion des années Kohl. La révélation de caisses noires le conduit à démissionner de la présidence d'honneur de son Parti en 2000.
 

Image cassée ! Quel bris Kohl ! L’homme fait l'objet d’une enquête judiciaire pour « malversations » ! Dans le frelaté s’étale Kohl ! Le dossier sera clos en 2001 après le paiement d'une amende de 300 000 marks non remboursés par la Krankenkasse !

 
Kohl fait moins recette dans les médias. Même notre resplendissant Monde s’interroge sur le bienfondé d’une insertion d’un quelconque article évoquant l’ancien chancelier.


- Kohl, on bannit ? S’interrogera un rédacteur en chef.

L’homme tirera sa révérence politique (syndrome Jospin) mais continuera à soutenir sa petite Angela !

En 2009, en plus d'une fracture de la hanche qui l'oblige à rester dans un rollstuhl (fauteuil roulant), Kohl est victime d'un  AVC (accident vasculaire cérébral) qui lui paralyse le bas du visage !

Mais, ce jeudi à Berlin, Angela a tenu a salué son grand copain à l’occasion du 30ème anniversaire de son arrivée au pouvoir !
-  Pour notre bonheur, nous Européens, nous sommes unis, et une grande part de ce bonheur nous la devons à Helmut Kohl a déclaré la Chancelière.

C’était beau comme du Goethe retravaillé par un Robert Schumann dans la plus haute tradition des lieder leaders sans délits d’heurts…

 

 

 

 

 

 

 

                  

 

mercredi 26 septembre 2012

DUFLOT ET LA QATAR CYSTITE (Où comment prendre les vessies pour des lanternes)


Agrandir en cliquant si besoin est

Cécile Duflot vient d’écouter une jolie chanson de Julien Clerc « Utile »

-         Je veux être utile à vivre et à rêver..

Et de se fredonner dans la tête : « Je veux être utile..à la majorité ! »

Et quoi de plus normal quand on est ministre et qu’on se retrouve dans un gouvernement de gauche qui vous fait confiance alors que vous êtes écologiste jusqu’au bout des ongles !

Oui, Cécile repeint ses cils devant son miroir réfléchissant qui, de réflexion en réflexion, lui adjure de rester à son poste de ministre du logement ! Mais c’est évident lance la coquette ! Pourquoi démissionnerais-je ?

Oui, pourquoi Cécile démissionnerait-elle, lancent des missionnaires de la croix verte qui supplient l’icône de l’écologie réaliste de ne pas quitter son marocain !

Sans être sainte Cécile connaît bien la musique des détracteurs : on va lui lancer un procès en sorcellerie puisqu’elle est capable de rester dans un gouvernement qui va faire ratifier le traité budgétaire européen alors que son propre parti (les Verts ou si vous voulez EELV) vient de clamer un non franc et massif à toute ratification d’un tel torchon, porteur de graves atteintes contre les droits régaliens à gérer sa propre tirelire et annonciateur de gros nuages d’austérité !!

Cécile reste chez les Verts et au gouvernement ! Peu lui chaut les EELV (Énumération Expansive de Lazzi Vexatoires) ! Elle reste au gouvernement pour gérer le gros dossier des logements ! Il ne s’agit pas de la déloger ! Cette tâche elle aime !!

Oui mais ! Oui mais ! Elle voudrait tant faire pour les banlieues en disposant de budgets étatiques dignes de ce nom ! Hélas, son ministère se voit tailler des croupières ! Son collègue de Bercy (Bercy beaucoup !) un certain Moscovici vient d’annoncer que son ministère du Logement connaîtrait, l’an prochain, une baisse de son enveloppe budgétaire à hauteur de –5,3 % !

Diantre ! Comment faire pour lutter contre la crise résidentielle dans de telles conditions ?

C’est alors que !! Zorro est arrivé, hé, hé ! Sans se presser ! Un Zorro qatari riche comme Crésus et qui est venu, sous les supplications de l’Aneld (Association Nationale des Elus locaux pour la Diversité), promettre la création d’un fonds franco-qatari afin remettre à neuf nos territoires délaissés (comprenez « les tristes banlieues »).

Cette bonne nouvelle devrait satisfaire Cécile et pourtant tout la chagrine !

D’abord c’est Montebourg qui tire la gloriole. Le Ministre du Redressement Productif a pris le dossier à bras le corps et a entériné l’idée d’un fonds à garantie qatari à destination des quartiers ! Aussi, l’Emir Al-Thani se voit adouber par Sieur Montebourg au nez (mais pas à la barbe) de Cécile qui, sur le coup, n’a rien vu venir !!

Mais le pire c’est que Cécile va devoir remercier ledit Emir d’avoir sorti un peu d’argent de poche pour réhabiliter les banlieues ! Autant d’oseille que son Ministère n’aura pas à déverser en cette période de vaches maigres !! Comment le remercier ? Remercier un Emir qui a fait sa fortune en vendant du gaz tout en enrichissant Total !?? Oui, Total, cette société française qui a pollué les côtes françaises et qui vient (tardivement) d’être déboutée par la Cour de Cassation, laquelle par jurisprudence, vient d’inventer le « préjudice écologique » !

Oui, c’est surtout ça qui chagrine Cécile : remercier un gentil donateur qui a bâti sa fortune avec l’aide de Total, le roi des pollueurs !!

Pour se consoler elle va réécouter Julien Clerc ! Mais la vieille K7 ne répond plus de rien. A la place de la jolie chanson, aux sublimes textes de Roda-Gil, s’est substituée une pâle parodie d’un vieux tube de Tino Rossi !! Horreur ! Qui s’est permis ??

La parodie effeuille les mots suivants :


Tu as l’argent puissant et faut voir comme
Tu séduis déjà nos grands hommes
Les jours n’étant pas doux
Ils ruminent
Alors tes dollars dans ta vitrine    
Ca les rend fous !!

O Qatari mets ta paie là, si si !
Ois comme la banlieue t’appelle ah, si si !
Les HLM t’implorent tant ! Ah, ah !
Les ascenseurs sont déficients ! Ah, ah !
Plus tard tout sera merveille si, si !
Par l’éclat de ton oseille, si, si
Qui sauvera le pauvre Etat, ah, ah
Et label Qatari naîtra !!

Tu guéris tous nos maux et invites
A nous redresser bien, sans limites
Tes aides en vérité
S’accumulent
Serait ce qu’ici chacun recule
Dans sa pauvreté ?

« O Qatari ! » net appel ah ! Si, si !
Ois comme la banlieue t’appelle ah, si si !
Les HLM t’implorent tant ! Ah, ah !
Les réverbères n'ont plus d'coran ! Ah, ah !
Plus tard tout sera merveille si, si !
Par l’éclat de ton oseille, si, si
Qui sauvera le pauvre Etat, ah, ah
Que l’austérité rend flagada !!

Cécile éteint le magnéto d’un geste de dépit !! Elle veut le coupable !!!

samedi 22 septembre 2012

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AVANT UN SALE HIVER UN FILM QUI FAIT SALIVER

LES SAVEURS DU PALAIS

Synopsis initial du film (finalement abandonné surtout en raison de sa chute !!)

Le film nous raconte l’histoire  d’Hortense Laborie, cuisinière patentée périgourdine qui, à sa grande stupéfaction, se retrouve parachutée dans la cuisine privée de l’Elysée. Elle devra personnellement s’occuper des petits plats à l’attention de Mr le Président.

Hortense (Catherine  Frot, géniale !) arrive donc au 55 Faubourg St Honoré, très honorée mais quand même sur ses gardes. On lui fait visiter la cuisine centrale et déjà Laborie gêne ! Cette cuisine est un ramassis de cuisiniers machos qui la dévisagent bizarrement et parlent sur son dos !!

En dépit des médisances et des regards torves notre brave Hortense impose son style dans la cuisine privée !  On proposera au Président des produits du terroir :

LES VALEURS DU PASSÉ

Elle se fait aider d’un jeune pâtissier, une bonne pâte bien modelable et à ses bottes. Elle finit par trouver sa place dans cette cuisine illustre et règne sur les petits plats qu’elle mitonne avec amour. Elle hume avec délectation le résultat de son travail.

LES VAPEURS DU SALÉ

Un moment d’égarement et elle laisse brûler des oignons (sur un fonds musical de Sydney Bechet). Un valet du palais, responsable du service incendie, se précipite avec diligence. Il fait éteindre ce début d’incendie par ses sbires pyromanophobiques.

LES SAPEURS DU VALET !

Un autre jour elle se tâche comme une vulgaire débutante ! Pas de panique ! L’Elysée dispose d’un service de lavage qui fait des pieds et des mains pour que le Président soit toujours bien habillé et bien taillé. D’ailleurs, dans les coulisses,  le Président se fait nommer « le sapé » ! Elle utilise donc les compétences des laveurs expérimentés !

LES LAVEURS DU SAPÉ

Mais elle n’a toujours pas vu le Président ! Elle ne fait qu’assister à un ballet incessant de ministres, secrétaires d’Etat, fonctionnaires divers. Elle voit ces passeurs, les laisse aller sans oser leur demander où loge le premier hôte de ces lieux !

Et LES PASSEURS VUS D’ALLER…

Un jour, miracle, elle se trompe de couloir et croise le Président (Jean d’Ormesson). Ce dernier prend du temps pour lui parler malgré l’urgence à maîtriser un début de manifestation estudiantine qui fait valser les pavés !

Le Président LAISSA LE HEURT  DU PAVÉ !

Il lui tient des éloges et avoue qu’il préfère ses petits plats que les menus d’antan, ceux que confectionnait la cuisine centrale : mets trop gras et surtout trop salés !!

Ah, LES SALEURS DU PAVE !!


Et les deux êtres prennent du temps pour deviser de leur goût commun pour la grande cuisine.


Le Président en oublie l’heure d’un départ pour l’Etranger et fait bouillir tout son état-major !! Qu’importe l’heure due ! Il aime tant parler avec cette femme aussi savoureuse que ses croustades aux pommes ! Et puis qu’on lui fiche la paix !!
 

Le Président LAISSA L’HEURE DUE ! VA PAIX !!

Le film se terminera par un cancer présidentiel, car, méprisée par les cuisiniers machistes, la belle ira proposer ses services ailleurs ! La cuisine centrale abusera des OGM avec les conséquences qu’on connaît !!

mercredi 19 septembre 2012

C'EST VRAIMENT LA CRISE !

 
Daim : don de la nature !!

MONDY ET LECLERC : SALUT LA COMPAGNIE !


Pierre Mondy, le grand acteur vient de mourir à l’âge de 87 ans ce 15 septembre 2012.

Deux  jours après, le 17 septembre, Edouard Leclerc, l’épicier devenu le grand patron d’un empire de supermarchés s’éclipsait à son tour à l’âge de 85 ans.

Quand les morts se succèdent j’établis un prix de gros pour rendre hommage et d’autant plus aisément si les moribonds appartiennent au même passé professionnel !  Mais là !?  Quel rapport entre un artiste, un bouffon de comédies franchouillardes mais aussi un excellent metteur en scène et… un grand patron du commerce ?

J’aurais pu tomber dans les clichés : Mondy faisait ses courses chez Leclerc car il aimait foncer (paradoxe) et n’avait pas de temps à perdre avec plusieurs petits commerçants si différents et si éloignés géographiquement ! Pourquoi dépenser ses heures et son essence à fréquenter diverses boutiques quand, sous la même enseigne, on trouve tout ce qu’on désire y compris les derniers objets de fin de vie ?

J’aurais pu renchérir en alléguant que Leclerc aimait les films de Mondy  et notamment la série des « Septième compagnie » qui lui rappelait sa jeunesse à Landerneau et ses excellents rapports avec le Kommando local !

Mais bon, tout ceci n’eût été que fadaises !

Je me limiterai donc (et une fois de plus) à un poème accompagné d’une petite illustration qui ne mange pas de pain (de chez Leclerc).
 
Mondy la bonhomie
Le commissaire Cordier
Dans le ciel infini
Enquête désormais.
 
Mais en ce monde bas
Il avait endossé
Autres habits de combat
Que ceux d’un policier.
 
Napoléon se fit
Par les vœux d’Abel Gance
Mais tant de comédies
L’appelèrent en urgence.
 
Sergent chef en déroute
Septième compagnie
L’humour gras en rajoute
Petit grain de folie...
 
Puis le veston lustré
Du grand metteur en scène
Cages aux folles à succès
Diner de cons, la veine !
 
Mondy demi mondain
Amendé de mots denses
Aimer mine en dédain
Moue, mimique amie, danse.
 
Leclerc, l’épicerie
Landerneau, Finistère
Dans le ciel infini
Désormais vend, pépère…
 
Dans la grande surface
Ouateux firmament
Les rayons sans surface
N’attirent aucun chaland.
 
Mais en ce monde bas
Les artistes vendeurs
Sous son enseigne en gras
Cassent prix sans pudeur !
 
Vive la pharmacie
Et les enterrements
Entre viande et whisky
Entre fruits et romans…
 
Comédie des caddies
Sur la scène marchande
Les gondoles en folie
Diner de confits denses
 
Fin de la comédie
Leclerc le funéraire
Fera-t-il pour Mondy
Sa dernière mise en bière ?
 
 

mardi 18 septembre 2012

Mgr BARBARIN hostile au mariage gay !!


PUREE ! MUSLIMS !!!


Un attentat vient de donner la mort à au moins douze habitants de Kaboul (Afghanistan) ! Il est revendiqué par des insurgés afghans comme réponse (de loin la plus meurtrière) à la diffusion d'un film dénigrant l'islam. Certains des producteurs présumés du film ont été accusés d'incitation à la haine en Egypte.


En Egypte, le procureur général  a engagé, toujours ce mardi, des poursuites contre sept Coptes égyptiens vivant aux Etats-Unis et soupçonnés d'être impliqués dans la production ou la distribution de ce brûlot islamophobe qui a mis le feu aux poudres musulmanes depuis une semaine.

 
L'homme considéré par les médias américains comme le possible auteur du film controversé sur l'islam, vit désormais sous protection policière (on peut comprendre) au sud de Los Angeles (Les Anges ! Mais en fait, peut-être des démons !). La bande annonce de l’œuvre pitoyable intitulée « Innocence of Muslims » n’aurait pas trainé pour déclencher les hostilités à partir de son centre de décollage, une plate-forme nommée You Tube !

 
Il est vrai que la raillerie se montre gratuite à l’endroit du prophète Mahomet quand bien même l’auteur de cette œuvre affligeante s’est vu gratifier d’un resplendissant  paquet de dollars (mêmes dévalués !).

 
On connaît la susceptibilité du monde arabe lorsqu’on écorne les symboles d’une religion qui reste l’unique point d’ancrage de tant de peuples ballotés entre humiliations exercées par l’Occident, absence de repères et d’alignement depuis la chute du mur de Berlin, questionnement sur le chemin démocratique à défricher !

 
Alors pourquoi provoquer de la sorte une kyrielle de nations dont la religion est à fleur de peau ?

 
Les caricatures de Mahomet de Charlie ou de ses confrères danois ainsi que les versets sataniques de Rush-Die (se précipiter pour mourir !) n’auront pas trouvé d’échos dans la réflexion à porter pour rendre l’Islam soluble dans la démocratie !

 
On voudrait attiser la haine qu’on ne s’y prendrait pas autrement !

 
A qui profite le crime ???


On peut bien se moquer des géants de jadis
Qui ont marqué l’histoire d’injustice et de sang
Pour mieux exorciser l’ombre dévastatrice...
Mais de grâce évitez de railler le Coran !

 
Tant de fierté brisée quand l’Empire Ottoman
Se délite en laissant trop d’amères questions
Comment vivre le Monde en son cœur musulman ,
On croyait en Nasser le valeureux lion…

 
L’Occident a gagné, l’Amérique jubile
Et sème à tout venant sa splendide  valeur
Mais la démocratie garde l’âme nubile
Pour l’attrait de l’argent au goût provocateur !

 
Face à l’hégémonie des profits sacro saints
Le monde arabisé cherche un contre modèle
Enivré de mirages parfumés de jasmin
Il finit dans l’aveu qu’il lui manque des ailes.

 
Pas assez d’envergure pour l’envol assuré
Vers la démocratie libérée des sourates
Et le cœur résigné dans le feu des mosquées
On appelle de ses vœux le grand vent théocrate.

 
L’humiliation nourrie par le fier Occident
Sème en grains de colère l’intrépide fatwa
Les deux tours sont tombées mais qu’importe le sang
Des esprits dérangés défient encore Allah !

 
Dessins, caricatures, ne leur suffisaient pas
Innocence of muslims en navet maléfique
Crée le buzz infernal sur la toile en éclats
Reléguant aux égouts les versets sataniques.

 
Mort d’un ambassadeur qui rejoint les étoiles
D’une bannière en mal de légitimité
La Libye ulcérée dans les cris se dévoile
En diane vengeresse au nom de Mahomet !

 
Embrasement des mots, incendie de menaces
De Tunis à Kaboul, du Caire au Cachemire
Indonésie en feu ; les rancœurs se surpassent
Les apprentis sorciers pointent en ligne de mire.

 
On peut bien se moquer des géants de jadis
A l’endroit de Mao placer petits mots niais
Démythifier l’Ego de maintes fleurs de lys
Mais de grâce évitons de railler Mahomet !