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dimanche 18 décembre 2016

GATTAZ EST L'AIGRE AUX MAUX


Le parquet de Bobigny a demandé, ce jeudi 15 décembre 2016, la condamnation pour diffamation du patron du Medef, Pierre Gattaz. Ce dernier avait comparé des militants CGT à des "terroristes" et des "voyous", en plein conflit sur la loi travail (dite loi El Khomri).

Il est vrai que les hommes de Philippe Martinez, l’homme qui suinte dans ses moustaches rebelles, n’avait pas fait dans la dentelle de caler une frange de l’économie sous les pieds des stalles de l’orthodoxie cégétiste. Blocages de routes, opérations escargots, avaient paralysé une partie des dynamiques économiques pour n’évoquer que des rimes en hic.

Pour autant, le terme de « terroristes », loin de s’épandre sur des terres aux risées, aurait vertu à plonger dans l’amalgame d’enfer (car Dante y est) le brave ouvrier qui s’est vengé (lisez…selon St Marx) avec le voyou radicalisé ayant signé un contrat à durée déterminée avec Daech.

Oui, les mots ont un sens comme les rues d’une capitale fréquentée tantôt par les pères tantôt par les impairs dès qu’ils sont à côté de la plaque.

Alors Gattaz se calmera une prochaine fois :

-         Par traque à CGT, tracassé j’étais ! J’ai dit « terroriste » et je n’aurai pas dû ! Ce ton féroce indiquait hauts fers aux syndiqués, je regrette !

Alors, ayons pitié et commisération pour ce patron des patrons, au bord du burnout.

Tant de sollicitudes, tant de choix cruciaux pour investir et développer son entreprise, tant de coûts salariaux à assumer, tant de cotisations à payer…
On peut comprendre que les nerfs lâchent !

Alors oui, pitié pour le boss qui crée les emplois car les ouvriers s’empâteront sans patron ?