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vendredi 15 mai 2009

QUI GOUVERNERA L'HOPITAL EN TOUTE SECURITE SOCIALE ??

Quand Nicolas ne dit pas ce qu’annonçait Dame Bachelot
C’est une amorce de fissures et le gouvernement prend l’eau
Quand la Dame de la Santé se sent soudain désavouée
Elle voudrait déposer séant son envie de démissionner.

Pourquoi le fourbe Nicolas dans un hôpital de Nancy
A promis devant médecins de revoir toute la copie
D’une réforme défendue par la Ministre de tutelle ?
Il a prôné l’amendement pour apaiser bien des querelles !

En l’occurrence il s’est senti investi d’un nouveau pouvoir :
Défigurer tout un projet défendu à coup de butoirs
Par la pugnace Roselyne drapée de légitimité
Il a cru bon détricoter une réforme contestée.

La Bachelot voulait donner le plein pouvoir au Directeur
Il aurait géré, souverain, les hôpitaux avec froideur
Conditionné par la puissance de lois de rentabilité
Il aurait rayé des services qui n’eussent pas d’activité !

Car dans le plan de modernisme on considère l’hôpital
Comme une entreprise marchande qui vise un profit optimal
La maternité qui déclare trop peu d’actes d’accouchement :
Allez du vent, oui, tu dégages, tu coûtes trop assurément !!

Sans trop parler de ce principe de tarification à l’acte
Nicolas mouilla sa chemise pour engager un pseudo pacte :
Plutôt qu’un Directeur unique qui ferait la pluie, le beau temps
Un triumvirat, en principe, remplacerait le tout puissant.

Trois âmes tirées du cénacle hospitalier, pour décider !
Le Directeur, un médecin, le Doyen de la Faculté
Trois hommes pour se partager la gestion de l'hospitalier
Et tant pis si la Roselyne se sent trahie, visons la Paix !!

Mais le plus gros de cette histoire, vous allez rire assurément
C’est qu’il faut emmener sans gloire pour honorer le Président
Des amendements de la Droite, que saisiront les députés
Un gros travail législatif qui laisse la Gauche médusée !

C’est le monde à l’envers, en somme, mais il faut garder la santé !!

UN MILIEU D'HOMMES INIQUES "STRASS-CANNES" ?

Le festival de Cannes nous replonge, une fois de plus, dans le star système, les paillettes, le snobisme, le grand tralala...

En ce temps de crise et de morosité, bon sang, que cela fait du bien !!

On quitte les affres du Pâle-Emploi, les séquestrations qui sont des séquelles-tractions. On ne pense plus aux futurs licenciements que nappent d'habiles plans sociaux mais peu soucieux de reconversion. On gomme, le temps de quelques jours, la pénible impression que la planète tourne à l'envers voire à l'enfer !

- On plonge dans le féérique, fait Eric, mon pote remercié par sa boutique en déconfiture. On oublie la dureté de la vie ! N'empêche, qui va me trouver un nouveau job ?

Tu as raison Eric : tout le monde ne peut pas faire du cinéma !!

J'ai un cousin qui voulait faire du cinoch ; mais il avait des problèmes de pellicules ! Il a été recalé à son premier casting ! Son rêve d'être acteur c'était vraiment tiré par les cheveux !

J'ai une nièce qui souhaitait être Star ! Mais à force de s'appliquer un écran total elle ne fut pas assez bronzée pour paraître à l'écran ! Depuis elle vit dans l'ombre !

Ah oui, c'est dur de percer dans ce métier. Ils sont peu nombreux à gravir les marches du Palais de Cannes. Ils sont encore plus restreints les heureux lauréats qui se gloussent d'obtenir des oscars !

Cannes adhère à l'ostracisme : elle éteint le feu qui s'anime dans la tête de jeunes assoiffés de gloire ! Ne restent que des élus qui se reproduisent entre eux ! Des divinités ! Les autres pendent lamentablement à la corde de la désillusion et à Cannes y ballent !

Cannes hisse une haie de protection pour protéger ses intérêts.
Cannes honnit si t'es pas dans sa canonicité !

Et tu peux vite plonger dans la drogue, en désespoir de cause, pour avoir tes rêves brisés. Tu plonges alors dans "Cannes-abysses" !

Donc sois réaliste : tu ne peux être une star de cinéma ! Alors sois une star à ta façon, comme le dit si bien Cabrel. Prends ta place dans le trafic et use de chemins de traverse !

Quand Cannes cancane sous les flash des paparazzi c'est du vent, de la frivolité, de l'éphémère. En revanche, il demeure des films, parfois des chefs-d'oeuvre, qui nous parlent de nous, de nos misères, de notre pauvre condition humaine. C'est la toute la noblesse du cinéma et c'est bien l'essence même du 7ème art ! Le reste n'est que littérature pour combler les trous de Gala, Paris Match et autres canards qui se regardent dans le miroir aux alouettes !