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jeudi 25 septembre 2014

LE MARTYR D'HERVE



Un groupe lié à l'organisation djihadiste Daesh a annoncé, dans une vidéo postée ce mercredi, avoir décapité le Français Hervé Gourdel, enlevé en Algérie en représailles à l’engagement des rafales français  dans la campagne aérienne contre l'EIIL en Irak.

Le crime est abject et sa diffusion sur le net se veut une arme de communication de la haine de l’Occident et des valeurs qui ne seraient pas celles d’un groupe de terroristes, fanatiques et quelque peu psychopathes, spécialistes d’une lecture erronée du Coran.

La France est en deuil. La France est en guerre.

Notre pays mesure la gravité d’une situation qui a pourri au Proche-Orient. Une zone où, à la sortie de guerres ou de révolutions arabes, les plus fanatiques ont revendiqué leur radicalisme ! Une zone où les frontières se lézardent, où les territoires tracés à la suite de la chute de l’Empire Ottoman sont remis en question par des soldats du désert dont le seul mot d’ordre est la guerre contre l’ennemi de leur Islam. Un Islam qu’ils revisitent à leur façon à coup de décapitations et de crucifixions.

 «La France ne cédera pas face à la terreur et c'est toute la nation qui est aujourd'hui dans la peine et rassemblée autour de nos valeurs», a dit Manuel Valls, lors d'une cérémonie d'hommage aux harkis quai Branly à Paris. «La France ne cédera jamais, la France ne se laisse pas intimider, personne ne cédera à la peur, à la menace», a martelé le Premier ministre.

Oui, plus que jamais, et avec l’appui de notre communauté musulmane, celle de la modération, il nous faut lutter contre l’obscurantisme qui menace la Démocratie.


En la mémoire d’Hervé et de tous les martyrs qui ont été suppliciés par les barbares.


L’illettrisme sableux
En déserts d'inculture
Rend le Coran poreux
Au flot de vomissures
Allah se fait tueur
Sous les feux d'imposteurs...

Algérie tu sortais
De tant d’années de cendre
Sous l’éclat d’orangers
La paix semblait s’étendre
Mais la barbarie vient
Piétiner  son écrin…

Ils ont décapité
L’humanité docile
L’indicible clarté
D’un poète fragile
Amoureux de ces cimes
Des alpages sublimes.

Ils ont taché d’horreur
Les attaches humaines
Se prônant  projeteurs
Des vidéos de haine
Sur la toile hérissée
De mille atrocités…

Ils ont souillé l’Islam
Du noir sacrificiel
Par un tranchant de lame
Ont  profané le ciel
Le cœur des musulmans
En saigne abondamment…

Fatima, Mohamed
Craignent les amalgames
Tant les âmes s’obsèdent
A peaufiner les drames
A l’ombre des mosquées
Soupçonnées d’âcreté !

Musulmans révoltés
Par l’ignoble imposture
Du djihad aveuglé
Pointent la forfaiture
L’obscurantisme tue
Leur chemin de vertu

Les démons du Djihad
Dans la guerre nous plonge
Bombardiers d’estocade
Par les peurs qui nous rongent
Vont frapper la menace
Des immondes rapaces

Je pense à toi Hervé
Au cœur de ton martyr
En ton dernier soupir
Dans tes rêves brisés
En ce sang qui rejoint
Le ruisseau des chagrins

Je pense à toi l’ami
A ce monde qui meurt
De mille tragédies
En éclats de fureur
Dans le chaos sans fin
Qui tue nos lendemains…

mercredi 24 septembre 2014

DELAHOUSSARKOZY OU LA SOUS TÉLÉ SOUS TUTELLE


Le petit nerveux carlabruniste vient d’annoncer son retour en politique ! Il a fait une OPA sur le 20 h de Delahousse qui l’a ouvert (sa housse) pour permettre l’émergence d’un scoop : Nicolas est de retour ! Ça alors ! Franchement je ne m’y attendais pas du tout ! Mais du tout ! 

Il a pris l’antenne, comme ça, oui la belle antenne de France d’œufs, d’œufs qu’on bat pour faire une belle omelette d’homme lettré providentiel… Enfin lettré si on lui prête deux neurones d’intelligence sinon… Sinon c’est la vacuité mon cher ! Un néant qui va cuiter dans le bar atteint d’inepties !

Oui, le petit Nicolas nous a rejoué la partition si mineure des jérémiades (bouh, snif, les juges ils font rien que m’embêter), des allusions perfides et des réponses toutes faites, tellement bien faites qu’elles se trouvaient déjà dans les questions de l’interviewer devenu con plaisant !

Le blondinet de France 2 n’avait pas envie de froisser celui qui a nommé son patron, Rémy Pflimlin, à la tête de la TV publique. C’est encore le fait du Prince. Sarko met tunes : tu meurs (sarcome est une tumeur), tu meurs à la moindre contradiction ! D’où le contrat-diction signé par Laurent D pour prononcer les bons mots évitant maux !

Donc tapis rouge pour l’homme « pro » vide en ciel mais les pieds sur des terres minées par ses adversaires de droite qu’en cause tu mets et qui veulent tailler un costard à celui qui cause tôt ! Encore que, pour répondre à certaines questions, le petit Nicolas a demandé à Laurent, à deux reprises, deux neurones, juste pour prêter, après il les rendrait car il n’aime pas la dette et les intérêts qui font usure !

Doté d’un tel capital cérébral le squatteur du plateau a déroulé des inepties dans le genre : « la France s’écroule, je reste à la maison, à banc jaune, les dents...heu, abandonne les gens ? Je n’ai pas la prétention ridicule d’être un sauveur, mais je ne veux pas que mon pays soit condamné. Non seulement, j’ai envie, mais je n’ai pas le choix. Je dois rendre à mon pays ce qu’il m’a donné.»
Ça c’est une idée ! Rendre à la France l’argent détourné, pygmalionnisé, voire peut-être Karachisé, et j’en passe ! Mais pour cela il ne faut pas souhaiter refaire de la politique Nicolas ! Continue tes conférences insipides surrémunérées !

Comment, tu ignorais Pygmalion, cette société qui a financé ta compagne, heu, ta campagne présidentielle tout droite sortie du Buisson ardent de l’extrême droite ? Un Buisson qui s’est ensuite transformé en dictaphone tant il était dur de la feuille pour t’écouter ?

Ah, pauvre Nico, comme la reconquête sera rude ! Une partie de l’UMP en bas racé et à linge huppé va te snober. Tu devras affronter en prime ère des primaires animées de revanchards épris-maires qui jadis déprimèrent de ne pouvoir te bouter hors de leur cercle !

Oui la reconquête sera rude (anaphore celle-là) ! Les juges t’attendent magistralement au coin de la rue d’escrimeur où la rudesse crie : meurs ! Meurs pour tes forfaits fort fous, tes surfacturations de meeting miteux, tes trafics d’influence, ton trop-fric d’affluence qui crie : haro lex ! Meurs pour les vols en jets privés, pauvre cornichon qui ne sentit pas le coup Courbit assez !

Oui, les juges que tu moquas en croyant provoquer chocs aux las se vengeront de ce temps des railleurs que tu instauras en gardant hauts pignons de ta personne (c’est cyclique chez toi) !

Oui, Nicolas, l’abysse mute pour se présenter en gouffre sous tes pieds de prétendu prétendant au trône de l’UMP (ou autre nom ?) doublé d’un statut de polyprésumé innocent ! On peut te prêter des neurones mais qui prête en dents en ce pays si pauvre d’édentés  sédentaires ?

Oui Nicolas, entre casseroles tirées par Dame Justice et casse-rôle mu par tes adversaires, tu devras te frayer un étroit chemin dans la broussaille juridico-politicienne. Méfie-toi : l’épine dort sale !


Tous mes vœux t’accompagnent autant que peut accompagner un trader repenti la présence chaleureuse d’un bracelet électronique !

lundi 22 septembre 2014

LES DEUX GUERRES D'OBAMA


Obama, Prix Nobel de la Paix en 2009 se voit contraint et forcé de faire la guerre contre la menace de l’Etat Islamique en Irak. Venant au secours des Kurdes et cherchant aussi à sécuriser Erbil,  capitale du Kurdistan, où résident ses diplomates, il a lancé des avions de combats pilonner les troupes djihadistes.
Il est suivi par notre Flamby national qui, en dépit d’éradiquer le chômage, se charge d’annihiler la fougue des égorgeurs à coups de rafales !
Mais le maître de la Maison Blanche doit aussi composer avec la menace du Virus Ebola. Il se ferait passer pour un ignoble laxiste s’il n’intervenait pas pour soulager le travail des ONG au Libéria, en Guinée ou en Sierra Leone.
Alors Obama enverra des troupes au sol ! Oui des militaires chargés d’établir des centres sanitaires ! Ces troupes au sol qu’il se refuse en Irak investiront les trois pays africains durement touchés par la pandémie.
En réalité, au nom de l’intervention sanitaire, se cache le dessein de reprendre pied en Afrique, Terre d’épidémies, certes, mais aussi royaume minier dont les gisements restent à exploiter !
Obama ne veut pas de GI’S revenant dans des cercueils ! Il se limite à la force aérienne pour anéantir la menace de l’EIIL (Etat Islamique en Irak et au Levant). Tout le porte à ne pas rééditer les erreurs de Bush même si certains stratèges considèrent que les frappes ne seront pas suffisantes pour venir à bout des djihadistes.
Mais il enverra des fantassins pour une toute autre guerre ! Celle qu’il faut mener contre un Filovirus dont la létalité effraie eu égard au manque d’infrastructures  sanitaires  des pays touchés. Des zones africaines à contrôler par la suite, militairement et sans risque d’enlisement !

Avec, en ligne d’horizon, une nouvelle politique d’ingérence et de contrôle des richesses…

Il voudrait préserver son splendide Nobel
La géostratégie de choix ne laisse plus
L’islam est dévasté sous le feu de rebelles
Un terrible virus en Afrique vous tue.

D’un côté le démon de djihadistes fous
Qui menacent l’Irak d’un dément califat
Et de l’autre un fléau aux morbides remous
Dévastant les régions sous le nom d’Ebola

Obama selon Mars ne peut atermoyer
Comme il le fit jadis face au roi de Damas
Le péril envahit le désert pétrolier
Erbil et mille kurdes tremblent sous la menace.

Les avions ont frappé sur les ombres létales
Réduisant l’avancée de sinistres fantômes
Tout de noir affublés et dont l’unique Graal
Est d’étendre un Coran qui égorge les hommes.

Point de troupes au sol, par ce lourd héritage
Des revers du passé ; cet encombrant treillis
Qui s’immisce en héros pour cesser le carnage
Pour s’embourber plus tard dans le lit d’anarchie.

Point de troupes au sol qui risquassent la vie
Dans les combats guerriers du petit Kurdistan
Mais quelques trois mille hommes envoyés sans un pli
Sur l’africaine scène aux viraux châtiments.

Une armée de soldats travestis en maçons
Bâtisseurs étonnants d’hôpitaux salvateurs
Pour tenter de freiner l’essor des moribonds
Et soulager l’effroi d’impuissants guérisseurs

Une armée sous couvert de pandémie tenace
Qui cache en vérité de moins nobles enjeux
Sécuriser les terres de richesses en masse
Minerais et pétroles à l’abri des envieux.

Et par ce truchement l’Oncle Sam s’habille
D’uniformes seyants dignement repassés
Sous le fer d’Esculape, en conscience tranquille
Avant de s’immiscer dans l’étrange contrée.

Obama contesté en ses choix stratégiques
Aurait rêvé, dit-on, d’un autre scénario
Qu’Ebola se déchaîne sur le diable islamique
Tuant jusqu’au dernier les horribles salauds.

samedi 13 septembre 2014

DIVERTISSEMENT VII

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QUI VA GARDER L'ECOSSE ?



Le jeune couple princier formé par Kate Middleton (ton médian) et le Prince William (une bonne poire qui se lance parfois dans des conférences) ne se sent plus de joie depuis l'annonce officielle, le 8 septembre, de l'arrivée d'un second enfant d'ici neuf mois (sauf prématuré(e)
Un petit pois dans le ventre de Kate qui ne demandera qu’à grandir. On suivra la grossesse de très près chez les Rosbif. Quant aux autres petits pois (souvent très verts) il faudra les écosser !
Oui, ok, la transition est facile ! Les Ecossais ! On ne parle que d’eux ces voisins du Nord ! Depuis que ces maniaques de la cornemuse se sont souffler le mot pour scander leur indépendance on commence à frémir du côté de Big Ben et de la City !
Diantre, le référendum prévu pour le 18 septembre pourrait bien donner un OUI à l’indépendance alors que longtemps le NON semblait avoir le gaoth (vent gaélique) en poupe !
Oui, David Cameron, le premier Ministre britannique tremble comme s’il avait vu, vrai de vrai, un fantôme de Glamis Castle scandant :
-      Le OUI skie sur la pente favorable, ne t’en déplaise si ça te scotche.
Sans nul doute l’Ecosse met tiques dans le derme de la perfide Albion, laquelle se gratte d’inquiétude en priant «  God save the couenne » ! Mais la vieille peau du Palais de Buckingham ne semble pas s’inquiéter outre-Manche disons outre mesure si tant est que le tailleur soit riche par la facturation de la mesure des manches.
Mais Cameron, lui, pense au Titanic ! Sans l’Ecosse la Royaume Uni coule, pas cool !
Le premier Ministre se demande pourquoi ses voisins du Nord ne se contentent pas de leur autonomie : ils disposent d’Assemblées regorgeant d’as en blé pour financer leur système juridique et l’éducation !
En réalité cela ne suffit pas ! Quand trop de dépens dansent il faut l’indépendance ! Les mangeurs de panse de mouton farcie ne veulent pas s’adonner ovins maux, heu, aux vains mots et ce n’est pas d’une voix tremblante (du mou ton) qu’ils réclament de plus en plus l’indépendance !
Après tout ils détiennent le pétrole de la Mer du Nord dont la rente pourrait financer un nouveau système politique calqué sur le modèle suédois sans pour autant que Sher-lock-Holm devienne Stock-holm dit-on en déConan (Doyle). Il s’agirait de faire tourner une lessiveuse sociale-démocrate, donc plutôt de gauche, pour faire un pied de nez au libéralisme londonien qui ne garantit pas toujours ta mise !
Quelle révolution ce serait ! Même si en cas de oui l’indépendance ne serait effective qu’en mars 2016 il n’en demeure pas moins que la sécession ferait sensation (pour les uns) et soucis incessants encensant l’insensé (pour les autres).
Des capitaux anglais pourraient quitter l’Ecosse tôt pour éviter de se tailler l’Ecosse tard à coups d’échardes de chardon bancaire confiscatoire acculant les capitaux londoniens à s’taire assez (astéracées).
La base de sous-marin nucléaires située près de Glasgow se devrait, plus que par le passé, d’aimer nager pour regagner franco deux ports anglais (voir plus..). Oui, l’Ecossais veut sa propre armée, un bras séculier suffisamment blindé pour frapper le cri du chasseur ennemi ! Qu’il taque haro (kilt à carreaux ?)
L’Ecosse se fera-t-elle livrer des livres ou voudra-t-elle séparer sa monnaie de l’ivraie anglaise considérée comme loque naissante (Loch Ness hante toujours par ailleurs...)
Dans un drôle de bal Ecosse tu mets l’Europe !
Et ton envie d’indépendance fait des petits. Les Catalans, qu’hâtent allant, défilent à Barcelone pour revendiquer la sécession ! En Belgique les Flamands pourraient agir de même, wallons-nous ?
Mais attendons d’abord le 18 septembre et nous en reparlerons !
Ce jour-là, ou le OUI par le dédain bourre (parle d’Aberdeen aussi..) les urnes ou le NON ressuscite pour faire sourire David Cameron.

En tous états de cause le débat fait rage et bride, à l’intérieur comme à l’extérieur, les autres sujets de conversation (livre de Trierweiler, nouvel album de Johnny…)

samedi 6 septembre 2014

NON MERCI ! PAS POUR LE MOMENT ! ET MÊME JAMAIS !!



Tout a été dit sur le livre de Valérie Trierweiler !

L'ancienne première dame de France, éconduite sans ménagement par son compagnon élyséen, a consommé un plat qui se mange froid !

Elle règle ses comptes par le biais d'un petit brûlot "Merci pour le moment" qui ironiquement n'a rien d'un remerciement mais (d'après ce que j'en sais car je ne l'ai pas lu et Dieu m'en garde !) s'avère une suite de révélations sur la vie d'un couple. Elle lève les voiles sur les secrets d’alcôve et étaie, s'il en était besoin, la désagrégation de la posture présidentielle déjà bien écornée !

Trierweiler a écrit avec le sang de sa rancune. L'ouvrage ne serait pas d'une grande portée littéraire en cette rentrée livresque ! Mais qu'importe ! Pourvu qu'avec son fiel on puisse griffer le goujat, flatter le voyeurisme et arrondir ses fins de moi (voire ses faims de Moi) !

Un livre comme un thriller qui tue, qui abîme, presque gratuitement (sauf pour ceux qui achètent le livre). Que ce thriller vaille l'heurt qu'il recherche et la cote de François Hollande continuera de baisser dans un contexte tumultueux de crises systémiques.

Non Valérie, ton livre je ne l'achèterai pas !

D'ailleurs, je ne t'ai pas sonnée !

Mais j'en ai concocté un pour te dire combien ton attitude me répugne ! 



Valérie éconduite ruminait sa vengeance
A l’endroit du Régent qui l’avait humiliée
En jetant en pâture à la foule en errance
La corrosive prose elle va l’affront laver.

La jolie cocufiée de ses larmes amères
A griffé le papier et craqué le vernis
Des intimes secrets de l’alcôve légère
Sacrifiant sa pudeur  au mercantile ennui.

Un corps de voyeurisme plongera dans les flots
D’une littérature aux nauséeux échos
Délectation publique  d’un divorce  privé !

La Dame impressionnée des retombées cyniques
Sur l’aura de cet homme, déjà fort pathétique
S’en émouvra  trop tard ; la mal aura frappé !!

VALLS ET LES FRONDEURS

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Valls aime les patrons
Valls aime les socialistes
Donc les patrons aiment les socialistes.

Ainsi pourrait-on résumer, par ce syllogisme, la folle semaine de Manuel Valls qui formait un nouveau gouvernement le lundi 25 août pour enchaîner, le même jour, sur un discours ouvert aux louanges du patronat français avant de finir, le dimanche 31 par un speech devant les socialistes aux fameuses universités d'été de La Rochelle.
Tout commence le 24 août avec un Arnaud Montebourg qui raille (gare !) la politique gouvernementale lors d’une fête de la rose à Frangy en Bresse. C’est plutôt Frangy-panne car une petite déclaration donnera un coup d’arrêt au gouvernement Valls 1.
-      Je vais lui envoyer une bonne bouteille de la cuvée du redressement au président, lance Arnaud
-      Démon te bourre, lui dit Benoît Hamon, ministre de d’Education Nationale, il te fait commettre l’irréparable ô sadique Arnaud !
-      Non, dit Arnaud, je me lâche. Je lui envoie une cuvée et moi bientôt je ne voudrai qu’UV en me dorant le nombril sous le soleil de Californie !
-      Valls ne te pardonnera jamais d’être calife hors nid gouvernemental !
Effectivement, le soir même Valls disait à Flamby :
-      C’est lui ou moi !
Alors exit Arnaud Montebourg qui ne s’occupera plus de redressement productif mais pourrait éventuellement s’orienter vers un dressement reproductif. Benoît Hamon le suit, par solide hilarité mais aussi par agacement vis-à-vis d’une politique d’austérité qui ose taire l’ADN du Parti Socialiste, à savoir la relance par les salaires ! Las des haines : quittons le navire...
Et nous voilà partis pour la constitution d’un nouveau gouvernement. On prend les mêmes et on recommence à l’exception de quelques détails :
-      Najat Vallaud Belkacem remplace Hamon à l’Education Nationale
-      Emmanuel Macron prend la succession de Montebourg à Bercy
-      Fleur Pellerin succède à Aurélie Fillipetti à la Culture de roses, fleurs qui envahissent en paix le Rhin, comme tout autre département (si jeune ma buse…)
Orientation droite, se lamente aussitôt la Gauche. En nommant Macron à l’Economie notre Président met à la tête de Bercy non pas un proxénète saoul (mac rond) mais un ancien cadre de la banque Rothschild, un Mozart de la Finance (qui n’est pas Pape à Guaino) ayant souvent laissé son âme à des hausses du Cac 40. Nous sommes loin d’un discours de campagne : avions au Bourget des colères…à l’’égard de la finance ! Hollande fustigeait l’argent ! Peut-on attendre des bancs quiets à l’Assemblée Nationale ? Les députés socialistes frondeurs n’en seront que plus remontés de voir descendre des cendres de l’héritage de Jaurès !
Car le PS ressemble de plus en plus à une « entière île à fronde » ! Ça grogne de partout : ministres réfractaires, députés grincheux, sénatrices fausses sceptiques…
Oui, Valls prend un tournant à droite, dans la sublime ligne de la politique de l’offre : diminution des charges qui pèsent sur les patrons pour stimuler l’embauche ! Les mauvaises langues disent « l’an boche » car calqué sur les revendications de la chancelière Merkel.
Et pour consolider, en con-sot-leader, cet amour du patronat, le fougueux hidalgo s’est rendu à la grande messe du MEDEF (syndicat des patrons) pour y faire un discours à la gloire des entrepreneurs :
-      J’aime l’entreprise ! Je ne suis pas HORS MEDEF mais d’efforts (Medef-or) J’aime cette ambiance inégalée où se mélangent l’odeur âcre de la sueur du travailleur et les fragrances épicées de dividendes copieusement servis. Oui, j’aime l’entreprise où se côtoient salaires et mines réjouies…
Mais les dithyrambes à l’endroit des managers n’auront pas charmé les plus gauches de ses amis et Manuel Valls a dû la jouer fine, à la Rochelle, pour tenter d’apaiser le mécontentement des frondeurs dont la cause fut, par ailleurs, épousée par sa Ministre de la Justice, Mme Taubira, ne gardant plus les sots qu’il eût aimé qu’elle gardât !
Pendant une heure, le premier Ministre, pas loin de la tour du Serre-Gens a tenté de resserrer l’errant dans son catéchisme libéral ! Face à un parterre de roses loin d’être embaumées à sa cause, il a confirmé qu’il aimait les socialistes, enfin ceux qui aiment les patrons…

Il était encore loin de se douter qu’une grosse bombe allait éclater, les jours suivants, sous la forme d’un petit livre écrit (à moins que cela ne soit par un nègre) par l’Ex de son patron, une certaine Valérie Trierweiler, l’éconduite en Etat débris d’été…