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jeudi 1 septembre 2016

TOUT POUR LA FRANCE EN MARCHE




2017 c’est demain et les candidats à la Présidentiel se font déjà âpres récits denses, noms d’oiseaux et autres amabilités.

Le nombre de postulants grossit de jour en jour, à droite comme à gauche.

Pour se déclarer et faire le buzz (comme on dit de nos jours) deux nouvelles techniques semblent détenir la côte :

-         Ecrire un livre rapidement pour lancer sa campagne quand bien même, souvent, en dépit d’un bon nègre, un bouquin d’élite est rature.
-         Accomplir un geste inattendu, une démarche surprenante, comme une démission d’un gouvernement.

Sarkozy a choisi la première voie et Macron la seconde.

L’ex président a vraiment surpris tout le monde. On ne l’attendait plus ! Il se présente ? Non, c’est un leurre ? Mais si, il se présente car une bonne présidence reste un sacré antidote pour renforcer les défenses immunitaires contre les vilains virus juridiques synonymes de casse-rôle.

Et que raconte son livre qui ne fait que grossir le flux de romans lors de cette rentrée littéraire ? Ne l’ayant pas lu, il me faut capter ce qu’en dit la presse. Apparemment on y retrouverait un Sarko toujours ultralibéral : rétablissement des heures supplémentaires défiscalisés, suppression de l’ISF, passage de l’âge de la retraite à 64 ans en 2025. Evidemment, je suppose, rien sur l’écologie, le bonheur de vivre ensemble et la culture.

Macron a surpris davantage que le petit nerveux des Ripoublicains. Emmanuel semblait tant aimer ce gouvernement Valls ! Pourquoi démissionner quand on se sent foncièrement socialiste et qu’on le clame au Puy du fou, à coté d’un autre grand homme de gauche, le baron De Villiers !

Emmanuel que t’est-il arrivé qu’il fallût que tu fisses tes bagages pour prendre le car (ton mode de transport préféré) de l’aventure personnelle. Et ce mouvement « en marche » que tu lances est-ce qu’alliers le rejoindront ?

Macron le jeune était nerf de la guerre économique. Pourquoi le gouvernement s’est démis si haut nerf ? Aurait-on chez Emmanuel,  qui aime assez Ayrault, haine  (MACRON) ?

On se sait pas ce qui se passe dans la tête du jeune loup à l’épouse sexagénaire mais toujours est-il que ME émeut ! La droite rigole, la gauche s’exaspère, le patronat lui fait des yeux doux.

Sarkozy broie du noir en scrutant le buzz du petit prodige d’Amiens : l’âme y est noise. L’ancien président ne voit pas comment un détenteur de DEA en philosophie peut prétendre brouiller Descartes et ne pas rester sur son Kant à soi en se redressent l’épique tête !

-         Macaron n’est pas capable de dire qu’il se présente à la Présidentielle pour là durer (Ladurée), lance-t-il, amer, en imitant un tweet de Nabilla qui, elle-même, ne fait que recycler un bon jeu de mots pourri, bien éculé, qui traîne sur le réseau social du petit oiseau bleu.

Il n’empêche, Macron a eu le temps de voir Hollande, à bloquer 5 minutes sur un agenda commun fort accaparé par Closer et autres rendez-vous médiatiques. Il a pris 5 minutes pour lui dire : je suis venu te dire que je m’enflais, heu que je m'en vais !

Pars, ne te retourne pas, lui a rétorqué Hollande en voyant où se dirige l’impatient (ou se dire Higelin patient ?)


Privé de sa gauche (Taubira) et maintenant de sa droite (Macron), encerclé de frondeurs, le père François semble de plus en plus « perd-dents » au pays des « sans dents ».