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mercredi 29 avril 2009

ON NE PEUT PAS DIRE QUE LE PIRE EST NÉ

A Madrid, belle capitale espagnole, s’est rendu notre petit Nicolas. Toujours accompagné de sa fidèle Carla, il a rendu visite à Juan Carlos, le roi ibérique.

Le soleil était au rendez-vous ! La paella était délicieuse avec ses moules exquises, son riz indéfectible, ses gambas succulentes !

Nicolas en a pris trois fois. En réalité il a mangé la part de Carla qui veille à son régime minceur bifidus ! Puis il s’est goinfré de chouros accompagnés de turrons, ces nougats espagnols qui niquent les dents (comme le dit si bien Renaud dans une de ses chansons, mais en parlant des roudoudou !).

Nicolas devait reprendre des forces avant d’affronter le terrible Zapatero qui le dépasse pas d’une tête et demie ! Aïe ! Comment allait-il négocier cette rencontre avec le premier ministre espagnol qu’il avait jugé pas très intelligent, selon le journal Libération !

Entre temps Sainte Ségolène avait bien fait des pieds (poitevins) et des mains pour demander « Pardon ! » au nom de la France pour les propos infâmes à l’endroit de José Luis Zapatero. Mais est-ce que cela allait suffire ?

Finalement tout s’est bien passé ! Il n’y avait pas de quoi passer une nuit agitée, pigmentée de frissons et nappée de sueurs froides à réveiller Carla toutes les dix minutes en criant :

- Carla ! Carla ! C’est José Luis !! Il va…Il va m’étrangler ! Pitié !

- Mais non, mon chéri, rendors toi ! Ce n’est qu’un vilain cauchemar ! Allez, reprends ton prozac, mon Nicou adoré ! Oui, avec le sédatif au brorume de Sodium ! Oui ! Le tout dans un verre d’eau ! M’enfin ! On dirait que c’est la première fois que tu fais cela ! Et je te signale qu’on ne prononce pas José mais « Rôsé » ! En espagnol le « J » c’est un « Reu » !

- Oui, Carlita chérie, c’est noté !

Il n’y avait pas de quoi fouetter el gato (le chat) : car cela allait être du gâteau !

Le grand Zapatero a vraiment bien accueilli le petit Nicolas. Les deux hommes ont multiplié gestes amicaux et œillades en gage de leur amitié et de leur solidarité.

Plutôt que de se trouver ennemis réciproques, ils se sont découvert un ennemi commun : l’ETA. Devant les parlementaires espagnol, le président français a réaffirmé le "soutien" de la France à l’Espagne dans sa lutte contre le terrorisme, celui notamment de l’organisation indépendantiste basque !

Et lors d’une conférence de presse commune, Nicolas a nié l’existence de la moindre trace de malentendu.

- La presse espagnole n’y est pour rien, les Espagnols n’y sont pour rien, c’est le petit clapot d’un médiocre débat politicien en France", a-t-il précisé !

Bref, personne n’y est pour rien ! C’est la faute à pas de chance ! Que hombre mas uportune !
En parlant de clapots, les deux hommes ont évoqué les vagues et remous que soulèvent les pirates au large des côtes somaliennes.

- Ils font des sacrés clapots, a dit José Luis !

- Logique, ils attaquent car ils ont faim ! Ils sont comme les requins ! Ils sont affamés et n’ont que clapots et les eaux !! Ah, ah, ah !

Le calembour étant en français, et mal traduit par l’interprète qui avait dix verres de Malaga dans le nez, il fit flop ! Personne ne rit dans l’assistance !

Nicolas, surpris, eut quelques renvois sonores de dépit !! La paella qui passait mal, sans doute !
José Luis ne releva pas et continua la conversation « comme si de rien n’était » pour faire plaisir à Carla.

C’est d’ailleurs cette dernière qui conforta Nicolas, comme pour bien enfoncer le clou de la quiétude, dans le sentiment qu’il doit, désormais, cultiver :

- Je peux t’assurer que José Luis est vraiment digne de ta confiance ! Il est super sympa ! Il faudra l’inviter à l’Elysée au plus vite !

- Tu crois Carla ?C’est sûr ! Il eut la délicatesse et l’intelligence d’esprit de ne pas relever tes éructations sonores ! Le Premier Ministre espagnol zappa tes rôts !!
A Madrid, belle capitale espagnole, s’est rendu notre petit Nicolas. Toujours accompagnée de sa fidèle Carla, il a rendu visite à Juan Carlos, le roi ibérique.

Le soleil était au rendez-vous ! La paella était délicieuse avec ses moules exquises, son riz indéfectible, ses gambas succulentes !

Nicolas en a pris trois fois. En réalité il a mangé la part de Carla qui veille à son régime minceur bifidus ! Puis il s’est goinfré de chouros accompagnés de turrons, ces nougats espagnols qui niquent les dents (comme le dit si bien Renaud dans une de ses chansons, mais en parlant des roudoudou !).

Nicolas devait reprendre des forces avant d’affronter le terrible Zapatero qui le dépasse pas d’une tête et demie ! Aïe ! Comment allait-il négocier cette rencontre avec le premier ministre espagnol qu’il avait jugé pas très intelligent, selon le journal Libération !

Entre temps Sainte Ségolène avait bien fait des pieds (poitevins) et des mains pour demander « Pardon ! » au nom de la France pour les propos infâmes à l’endroit de José Luis Zapatero. Mais est-ce que cela allait suffire ?

Finalement tout s’est bien passé ! Il n’y avait pas de quoi passer une nuit agitée, pigmentée de frissons et nappée de sueurs froides à réveiller Carla toutes les dix minutes en criant :

- Carla ! Carla ! C’est José Luis !! Il va…Il va m’étrangler ! Pitié !

- Mais non, mon chéri, rendors toi ! Ce n’est qu’un vilain cauchemar ! Allez, reprends ton prozac, mon Nicou adoré ! Oui, avec le sédatif au brorume de Sodium ! Oui ! Le tout dans un verre d’eau ! M’enfin ! On dirait que c’est la première fois que tu fais cela ! Et je te signale qu’on ne prononce pas José mais « Rôsé » ! En espagnol le « J » c’est un « Reu » !

- Oui, Carlita chérie, c’est noté !

Il n’y avait pas de quoi fouetter el gato (le chat) : car cela allait être du gâteau !

Le grand Zapatero a vraiment bien accueilli le petit Nicolas. Les deux hommes ont multiplié gestes amicaux et œillades en gage de leur amitié et de leur solidarité.

Plutôt que de se trouver ennemis réciproques, ils se sont découvert un ennemi commun : l’ETA. Devant les parlementaires espagnol, le président français a réaffirmé le "soutien" de la France à l’Espagne dans sa lutte contre le terrorisme, celui notamment de l’organisation indépendantiste basque !

Et lors d’une conférence de presse commune, Nicolas a nié l’existence de la moindre trace de malentendu.

- La presse espagnole n’y est pour rien, les Espagnols n’y sont pour rien, c’est le petit clapot d’un médiocre débat politicien en France", a-t-il précisé !

Bref, personne n’y est pour rien ! C’est la faute à pas de chance ! Que hombre mas uportune !
En parlant de clapots, les deux hommes ont évoqué les vagues et remous que soulèvent les pirates au large des côtes somaliennes.

- Ils font des sacrés clapots, a dit José Luis !

- Logique, ils attaquent car ils ont faim ! Ils sont comme les requins ! Ils sont affamés et n’ont que clapots et les eaux !! Ah, ah, ah !

Le calembour étant en français, et mal traduit par l’interprète qui avait dix verres de Malaga dans le nez, il fit flop ! Personne ne rit dans l’assistance !

Nicolas, surpris, eut quelques renvois sonores de dépit !! La paëlla qui passait mal, sans doute !
José Luis ne releva pas et continua la conversation « comme si de rien n’était » pour faire plaisir à Carla.

C’est d’ailleurs cette dernière qui conforta Nicolas, comme pour bien enfoncer le clou de la quiétude, dans le sentiment qu’il doit, désormais, cultiver :

- Je peux t’assurer que José Luis est vraiment digne de ta confiance ! Il est super sympa ! Il faudra l’inviter à l’Elysée au plus vite !

- Tu crois Carla ?C’est sûr ! Il eut la délicatesse et l’intelligence d’esprit de ne pas relever tes éructations sonores ! Le Premier Ministre espagnol zappa tes rôts !!

MORT SURE ET VIE RALE !!



Selon Bernard Vallat, le directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE), le virus H1N1 est abusivement appelé virus de la grippe porcine !

- Le virus H1N1 est un cocktail détonnant qui a été créé par des réassortiments de divers virus d’origine porcine, aviaire et humaine, dit-il tout en se mouchant avec un kleenex après avoir ôté son masque de protection d’un joli bleu clair.

- Ah ? Comment cela, demande le journaliste éberlué, la voix atténuée par le même type de masque ?

- Pardon ? Vous pouvez ôter votre masque, je n’entends rien à votre question ?

- Pardon ! Voilà, c’est fait ! Je vous demandais comment cela est-il possible ?

- On a su reconstituer le puzzle : la souche aviaire est d’origine mexicaine, elle en a l’accent en tous cas. Elle glougloute comme un dindon mais avec un fort accent espagnol. En revanche, il y aurait deux souches porcines. L’une serait d’origine américaine plus exactement du sud du nord de l’ouest de l’Arizona, où vivent les coboyes. L’autre pourrait venir d’Asie, mais pas d’Inde. Les cochons d’Inde ne peuvent être incriminés même si on a tendance à les prendre pour des cobayes. Les Chinois accusent le Tibet lequel répond qu’il n’élève que des yacks ! On cherche encore... Enfin, la souche humaine est américaine. Ca c’est sûr ! Elle n’arrête pas de parler en répétant tout le temps : Yes we can ! C’est sûr qu’elle peut envahir toute la planète et nous rendre malade rapidement !

- C’est donc grave ?

- Non, pas en France ! Mais il faut éviter de se rendre au Mexique même si les tarifs aériens ont chu depuis quelques jours. Vous êtes sûr de l’aller mais je serai plus circonspect quant au retour ! Et puis ça ne vous empêche pas de manger du porc sauf si votre religion vous l’interdit ! Moi-même je vais déguster, dans quelques heures, une magnifique entrecôte que m’aura cuisinée ma chère et tendre épouse !

- Ah ?

- Mais oui ! Pas de problème avec les normes actuelles de traçabilité ! On connaît la provenance des porcs avec autant d’acuité qu’on identifie l’origine des souches du H1N1 ! Il faut faire confiance à notre branche porcine ! Pain est notre sort...heu...sain est notre porc ! Achat de porc sans report : telle est ma devise ! Vous pouvez manger aussi de l’aviaire ; je veux dire de la volaille !

- Ah ?

- Mais oui ! Pas de problème : tout est étiqueté, bon sang de bon sang ! C’est pas de la merde ! Tiens, comment se fait-il que j’attrape des intonations coffiennes ?

- Oui, comment se fait-il que vous preniez l’accent de Jean-Pierre Coffe ? Un virus ? Contagieux ?

- Ah ! Ce serait amusant ! Un virus JPC de souche totalement humaine ! Non, en fait, c’est à force de le voir à la télévision dans vivement Dimanche ! Il a toujours de bonnes recettes ! Mais je m’égare ...

- Ah ?

- Oui, je m’égare ! J’en étais où ? Ah, oui : vous pouvez manger des poulets, des dindes, des pintades, des cailles, des pigeons, pigé ??

- Pies, geais...Egalement ?

- Non ! Vous avez pigé ? Vous avez compris ?

- Heu oui... Mais vous n’avez pas vu la troisième phase du problème ?

- Laquelle, cher ami ?

- Qu’est ce qu’on risque à manger des hommes ?

- .....