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samedi 28 janvier 2012

PAIE QUI NOIE L'EURO MINÉ

LEJABY CHERCHE DES SOUTIENS...

                                                           Jabiru (échassier d'Afrique)

L’entreprise de sous-vêtements Lejaby cherche un repreneur et attire les hommes politiques de tous poils en cette bizarre campagne électorale où un candidat non déclaré tape fort sur un candidat déclaré qui survole les sondages.

Laurent Wauquiez, petit veau quiet, enfant du pays et Ministre de l'Enseignement supérieur a tenu à se rendre sur les lieux de fabrication de soutien gorges « haut de gamme » qu’occupent des ouvrières fort mécontentes. Il a promis des repreneurs mais pas Qatari. Kate a ri (Kate est piqueuse depuis 10 ans) en voyant  Arnaud Montebourg, mandaté par le faux mou de la Rose, pointer son auguste nez après le départ de l’émissaire sarkozien.

- Ma parole, c’est le défilé des bonimenteurs, s’est-elle esclaffée, à défaut d’un défilé de sous-vêtements  sous l’égide d’un  mécène dont l’âme saine les dames en scène peu vêtirait…

Et oui, deux hommes de droite comme de gauche  se sont tous les deux rendus dans l'usine d'Yssingeaux, en Haute-Loire, ce vendredi.

Ne manquait plus qu’un type du Centre. Bayrou réfléchit…

Laurent, également maire du Puy-en-Velay, a évoqué «trois contacts sérieux» susceptibles de donner un patron au site sans cote mal taillée

- Je veux  pas qu'on vous vende des illusions», a-t-il lancé en avalant le nœud de la négation.  Je me fiche de savoir si le repreneur est amené par un élu de gauche ou de droite !

Wauquiez, furieusement tendance Modem ?

En réalité, deux pistes au cœur du textile  seraient envisageables : un Français en lien avec des entreprises italiennes non contrôlées par Berlusconi, et une PME rhônalpine.

On évoque un  troisième repreneur potentiel, né à Yssingeaux ! Mais il est dans la maroquinerie de luxe ! L’affaire est loin d’être dans le sac et ne va pas de concert !

Arnaud, lui, thuriféraire de la démondialisation,  s’est fait accompagner d’une ancienne responsable de la marque française de lingerie Princess Tam Tam montée sur échasses. Elle propose déjà un nouveau nom pour la société « Lejaby Rue » en juste lien avec ses escarpins aux talons longilignes. L’annonce a fait l’effet d’un concert de percussions africaines qui a rendu gai Pierre, un des rares employés de la société.

- On va la sauver notre usine, lance-t-il confiant. Les 90 collègues qui ont bossé ici ne lâcheront rien ! On occupe l’usine, on se bat, nul ne déleste ring à défaut d’ourler les  string. Les ouvrières sont pugnaces ! Opiniâtres, oui, dans bien des cas le sont ! Elles savent qu’elles auront maille à parti avec la crise qui s’est corsée ! Mais on va trouver une solution !

- Sûr qu’on aura une reprise de fil en aiguilles de négociations, renchérit une couturière de 30 ans d’âge qui a bonifié avec le temps. On pourra proposer une nouvelle gamme de soutien-gorge avec prothèse incorporée pour éviter les désagréments d’une nouvelle opération chirurgicale inhérente aux défaillances des prothèses PIP (Produit Intérieurement Pathogène) !!

- Entêtons-nous par tous les Saints, affirme une vieille piqueuse encore foncièrement influencée par un long séjour chez les Carmélites. Ne lâchons rien et profitons de la venue de gros bonnets que meut la jolie campagne électorale. C’est plutôt sympa qu’en nos locaux ils cherchent à en découdre, mais pas trop, quand même !!

Il est sûr que le détricotage  industriel serait bien avisé de réfréner ses ardeurs…

Alors pourquoi ne pas se pencher au chevet de cette petite entreprise bien symbolique du savoir-faire français, juste le temps d’une campagne électorale ?














mercredi 25 janvier 2012

SNE ET OBESITE : LA SCIENCE PROGRESSE PETIT APPETIT...


Line SERME est chercheuse dans un laboratoire qui élabore, à tort, des vaccins pour lutter contre la connerie humaine. Je dis « à tort » car pour l’instant aucun essai sur les souris n’a pu révéler  la moindre efficience. Le virus de la connerie semble muter incessamment et les pauvres cobayes, une fois le poison inoculé, sont devenus plus débiles encore !

Line, dépitée, s’est donc tournée vers d’autres investigations médicales et scientifiques. Ainsi, elle a pu intégrer une équipe de jeunes chercheurs imberbes à l’hyperactivité proche de celle d’un paresseux d’Amazonie ayant ingurgité une triple dose de Bromazépam.

Après cinq ans de laborieuses recherches, Line et son aréopage de matières grisâtres a fini par trouver qu’il existait un lien entre le système nerveux entérique, communément appelé "deuxième cerveau" et l’obésité.

Le système nerveux entérique hante Eric, le soupirant de Line et accessoirement son chef d’équipe. Eric a longtemps étudié ce second cerveau composé de près de 100 millions de neurones (99.564.678,75 exactement) et qui dirige le transit intestinal dans l’organisme.

Grace à ce moteur cérébral l’estomac veut assurer sa vidange régulière sans aller chez Speedy ou un concurrent atrabilaire dudit spécialiste des purges. La boîte à neurones permet aussi de faire barrage à des agents pathogènes mal intentionnés, comme il se doit. Mais le plus incroyable est qu’Eric semble persuadé que le « second cerveau » joue un rôle dans la surcharge pondérale que d’aucuns déplorent lorsqu’ils cherchent à renfiler un vieux jean pour éviter les cohues des soldes.  

Eric convainc, à son insu, Line. La jeune femme est tellement coachée par son gourou (et amant) qu’elle passe ses journées à nourrir des souris par le biais d’un régime « fastfood » de leur 5ème semaine à leur 18ème semaine de croissance ! Elle en perd l’appétit tant elle se donne à la tâche.

Le teint blafard, les joues creuses, elle a su goûter le fruit de ses efforts. Les petits rongeurs ayant subi ce régime trop riche en graisses et en sucres avaient subi quelques disfonctionnements en termes de vidange gastrique, de transit intestinal et de radioscopie du système nerveux !

Sustentés à la mode MacDo, les organismes des cousins de Mickey sont mis à rude épreuve. La vidange gastrique se ferait plus rapidement que la moyenne.

Eric dit à Line :

- Bon travail de gavage ma poule. Tu vois : il semble (et sa confirme ma thèse) que le système nerveux entérique n’a pas suffisamment de temps pour envoyer les signaux de satiété. Et sans ces signaux, l’estomac en redemande, comme s’il n’existait pas de limite.

- Ah, reprend Line, alors la prise alimentaire augmente donc et l’obésité devient inévitable.

- C’est cela, mon chou ! C’est cela ! Bon on va fêter ça au Mac Do ? Tu sembles crevée ! Je n’aurais pas dû te parler de ces recherches. Tu y  a laissé ta santé !

- Mais non ! Ce fut un plaisir ! Mais si on peut éviter le Mac Do !!

Les deux chercheurs finiront la journée au Fouquet’s en se demandant comment leur découverte pourrait être utilisée. Pourrait-on « modifier » le second cerveau si un patient souffrait trop d’obésité ?

Et, tout imprégnés de ce lieu gastronomique, ils se demandèrent si l’appétit du pouvoir ne pouvait pas être régulé par une quelconque reprogrammation du système nerveux entérique.

A quelques kilomètres de là, dans les sous-sols d’un laboratoire, on récupérait les cadavres inutiles de quelques petits mammifères à pelage blanc pour les envoyer dans les cuisines de certaines enseignes qui font les beaux jours de la gastronomie sur le pouce.

- Bon sang, mais c’est de la M…., comme dirait JPC.

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lundi 23 janvier 2012

LE BOURGE ETALE SON TRIPLE A HEROS-PLAN


François Hollande a fait planer son auditoire lors de son discours du Bourget (Seine-Saint-Denis) en ce dimanche 22 janvier.

Puisqu’il fallait que les hères bussent à satiété une source de promesses limpides il s’est permis d’annoncer quelques mesures d’assaut contre la crise qui plane mais sans rafales de mirages pour éviter de rendre Debré gai dans sa critique.

Personne ne l’attendait sur ce tarmac des catalogues de bonnes résolutions d’un candidat en campagne. L’homme ne devait que présenter son CV, le ciel de son enfance, son décollage à l’ENA, l’atterrissage en Corrèze… Finalement, contre toute attente des aiguilleurs du fiel socialiste, François aura terminé son speech avec un saupoudrage de fermes intentions de bon pilotage pour changer l’atmosphère : relèvement du plafond du livret A, notation sociale des entreprises (pied de nez aux agences de notation financière), réduction de 30% des indemnités du Président de la République ! Youpi !

Face à 20 000 participants, rassemblés dans deux salles, François reçoit l’applaudissement qui lui est dû et l’aime. Il commence par évoquer son enfance « en Normandie. Des pommiers dans la prairie. Et le bon cidre doux. Dans une famille plutôt conservatrice. J’en ai conservé un goût pour les conserves » Puis il va remercier ses parents : « mon père, ce héros au sourire si doux, avait des idées contraires aux miennes ! Je ne cherchais pas à les lui voler ! Car qui veut les voler perd siennes ! » et puis il enchaîne « ma mère m’a transmis l’ambition d’être utile ! A moi de démontrer l’utilité de l’ambition ! »

Puis le candidat de la rose flétrie n’a pu s’empêcher de parler des copains et notamment de Jospin abattu en vol, en 2002, par l’escadrille « Jeanne d’Arc » commandée par un borgne. Il a évoqué sa ville de Tulle en précisant qu’elle n’était pas sur l’Hérault, Tulle, pour les nuls en géographie !

Puis il a brossé son autoportrait "Je revendique une simplicité qui n'est pas une retenue". Il se présente donc comme un François moyen, d’une moyenne de 7,5 avec un écart-type de 2,74 selon l’échelle de Richter. En bref, il ne pense pas à l’argent de façon compulsive et ne lui écrit jamais, sauf en fin d’année, pour lui souhaiter les bons vœux de « sans T » : sans Thésaurisation, sans Turpitude, sans Titrisation…

Le tout résumé dans : « Je vais vous confier mon secret, que j'ai gardé depuis longtemps : j'aime les gens comme d'autres sont fascinés par l'argent."

Mais un nouvel abbé Pierre eût dit : « Je vais vous confier mon argent, que j'ai gardé en secret depuis longtemps : j'aime fasciner les gens." Enfin…

Il n’empêche, François abhorre l’argent : "Dans cette bataille qui s'engage, je vais vous dire quel est mon véritable adversaire : il n'a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera donc jamais élu. Cet adversaire, c'est le monde de la finance. Sous nos yeux, en vingt ans, la finance a pris le contrôle de l'économie, de la société et même de nos vies" !

Hollande contre un adversaire sans visage et qui ne sera jamais élu !! C’est gagné d’avance ?

jeudi 19 janvier 2012

GIGLIO VICTIME D'UN GIGOLO


Faire voguer un paquebot de 115 000 tonnes, 350 mètres de long et 8 m 50 de tirant d'eau à moins de 500 mètres de la côte, entre une île rocheuse et un récif, pour faire admirer son bateau illuminé comme un sapin de Noël, ressemblerait à un acte de folie. C’est pourtant par cet acte irraisonné que le Costa  Concordia,  navire amiral du croisiériste Costa, a chaviré dans la nuit du 13  janvier.

Depuis on compte les morts (11 à ce jour) et les disparus ( 26) et on cherche à comprendre ce qui s’est passé pour que le commandant Schettino ait eu tant besoin de parader puis, le naufrage avéré, se soit brillamment illustré par son absence en laissant le petit personnel (steward et cuisiniers) se débrouiller pour évacuer le navire !

L’enquête est en cours. Mais il faut rajouter au désastre humain le risque de pollution maritime si les 2.380 tonnes de mazout du navire ne sont pas rapidement pompées.

Le lieu de l’échouage, la petite île italienne de Giglio, est un lieu paradisiaque qu’il ne s’agirait pas d’enlaidir davantage !

L’ami Georges se serait certainement ému d’une telle catastrophe (due à une superbe connerie ! Mais quand on est con, on est con…)


Non, c’est loin du simple radeau
Il me méduse, ce bateau
Qui s’est échoué prés du port
Oui si près du port
Un paquebot pas très veinard
Qui fait la une des canards
Au regard du nombre de morts
O tragique sort !!

Vouloir montrer sa devanture
Faire admirer sa noble allure
Si près des côte où rocher dort
Où le rocher dort
Son capitaine est un barjot
Empreint de frasques mégalo
Il a planté dans le décor
Son bateau major

Ce Costa Concordia de luxe
Mal gouverné soudain se luxe
La coque sur un rocailleux corps
Et le dégât mord !
Panique à  bord, naufragés crient
Le commandant Schettino, lui
Les a quittés comme des rats morts
Chaloupe au dehors !

Les autres officiers non plus
N’ont pas brillé dans la cohue
Laissant aux passagers leur sort
Leur tragique sort.
Heureusement la  compagnie
Met en lumière les petits
Des cuisiniers font des efforts
Pour tromper la mort.

L’évacuation sans bagarre
Quand l’équipage a fui son quart
Et que chacun sauve son corps
Se raréfie fort !
Réaction tardives aux détresses
Dans l’anarchie des S.O.S.
Le Concordia penche trop fort
C’est panique à bord.

Au rendez-vous des vieux copains
Capitainerie et marins
N’ont pas mêm' version, mille sabords
Du cauchemar à bord.
Schettino jure au grand jamais
Avoir les consignes appliquées
Mais Giglio en veut à mort
A ce matador !

Des bateaux j'en ai vu beaucoup
Mouiller trop près des sables mous
Mais avant lui, funeste sort
Jamais ne pris corps.
Il aura suffi d’un connard
Au gouvernail un peu fêtard
Pour que paquebot coule à mort
O tragique sort !!

mercredi 18 janvier 2012

CHAIS ET FROMAGE... (contrepêt)


Nicolas Sarkozy a annoncé, mercredi 18 janvier, le déblocage d'un demi-milliard d'euros pour financer des mesures d'urgence destinées à enrayer le chômage, dont l'embauche d'un millier de salariés supplémentaires pour le service public de l'emploi...

Quand le petit Nicolas sait que sa journée sera consacrée au social il a bien du mal à déglutir le croissant sans gluten de son petit déjeuner élyséen. Le social !! Mon Dieu ! Devoir s’occuper de la plèbe indigne qui ne votera même pas pour vous ! Mais quand il faut, il faut ! On ne peut plus laisser le taux de chômage impunément grimper comme la cote de Bayrou depuis une semaine. Il faut réagir !

Donc, pratiquement sans négociation avec les partenaires sociaux, Nicolas a annoncé, ce mercredi 18 janvier, le déblocage d'"un demi-milliard d'euros" afin de financer des mesures qualifiées « dure gente » pour évoquer la dureté de la gente non salariée, voire quêteuse d’emplois, qui risque de vous vilipender dans les urnes futures si on ne se remue pas pour elle !!

Donc enrayer le chômage. Mais en évitant les recettes chimériques du mou de la rose. Donc, maintien du cap pour le non renouvellement d’un fonctionnaire sur deux qui partent à la retraite, et notamment dans l’Education. Par contre, oui, par contre, il a écouté les doléances de certains fonctionnaires de Pôle Emploi ! Oui, oui, je vous ai compris ! Je vais embaucher un millier de salariés supplémentaires pour le service public de l’emploi !

- Bien sûr que ça va coûter, lance le finaud, mais le AA+ me le permet encore !  Je vais épauler l’ex Assédic ! Il ne faut pas que l’épaulant ploie !

Par ailleurs le trublion élyséen a promis de réduire à néant, à coups de karcher s’il le fallait, ces cochonneries de charges patronales qui pèsent sur le coût du travail et qui fragilisent la compétitivité de nos entreprises !

- Dans les très petites entreprises (de moins de 10 salariés) j’appliquerai le « zéro charge » pour quiconque emploiera des  jeunes de moins de 26 ans. Autrement dit des quidam qui sont nés après, attendez que je prenne ma calculette, voilà…Donc, je disais, cette mesure consternera, heu, concernera des individus nés après 1986. Tiens, 1986, ça me dit quelque chose, mais quoi ? Ah, oui ! Tchernobyl ! C’est marrant je m’en souviens bien du nuage !!? Mais oui, je sais : à l’époque j’étais chargé de Mission pour la lutte contre  les risques chimiques et radiologiques au ministère de l'Intérieur. Voilà, pourquoi je m’en souviens. Mais bon, je m’égare ! Alors qu’avais-je d’autres à sortir de l’escarcelle ? Ah oui !

Et Nicolas de continuer son catalogue de prêt à voter (pour lui) :

-  Ceux qui ne connaissent plus d'activité professionnelle depuis au moins deux ans se verront proposer soit une formation, soit un emploi, soit un processus de resocialisation ! Elle est pas belle la vie !! Tous les demandeurs d'emploi qui sont depuis deux ans en catégorie A (soit 239 000 personnes) passeront en AA+ ! Bon sang, mais qu’est-ce que je dis ! Les A seront reçus à Pôle Emploi pour qu'on leur propose soit un emploi, soit une formation. Hein ? Je l’avais déjà dit il y a quelques années ? Ah ? Ben, y’a que les imbéciles qui changent d’avis. En tout cas je suis prêt à sortir 150 millions pour la formation des chômeurs. Oui, il faut former des chômeurs contre une mondialisation qui a formé du chômage. Les gens fort mécontents..heu, les gens formés comptent en.trer plus vite dans le milieu professionnel ! Je veux les croire ! Bon, que dire encore, ah oui !

Et Nicolas de poursuivre sa litanie de bonnes résolutions :

- Il faut tout faire pour éviter de couper les liens entre le salarié et son entreprise, tout faire pour maintenir en activité les salariés (...), tout faire pour former les salariés dans l'entreprise plutôt que de les licencier !

- En gros c’est tout faire, remarque ironiquement un secrétaire d’Etat  à l’inauguration des crises en thème post industriel.

Et d’autres s’étouffèrent…

Mais Nicolas de continuer, inlassablement :

- D'ici fin janvier, deux mesures de simplifications du chômage partiel devraient réduire l’activité temporairement pour éviter des licenciements. Imaginez une PME qui fabrique des lits à base de ciment pour les centrales pénitentiaires. Un jour elle subit un retard de livraison. Or, pas de lit sans ciment ! Dans ce cas le patron pourra mettre ses gens en chômage partiel assez rapidement car le délai pour obtenir l’accord de l’Inspection du Travail passera de 20 à 10 jours !! J’ajoute, que dans ma grande magnanimité qui n’a d’égal que mon pragmatisme invétéré, il sera provisionné 100 millions d’euros pour faire face à une éventuelle hausse des demandes. Pour chaque heure de chômage partiel, l'Etat verse en effet 3,84 euros aux entreprises (bon sang, je maîtrise à fond le dossier !!). Et  bien, 40 millions supplémentaires seront destinés à financer les formations des salariés en chômage partiel

Toutefois, fatigué par tant d’explications techniques, le chef de l'Etat n’a rien voulu dire sur l’hypothétique TVA sociale qui serait censée remplacer des cotisations patronales !

- Je réfléchis, a-t-il dit, une TVA trop sociale risquerait de prendre sa carte à la CGT ou même à la CFDT !! Ce n’est peut-être pas un bon plan avant les Présidentielles !

Quand je vous disais que le petit Nicolas a quelque aversion dès qu’on lui prononce le mot « social ».

dimanche 15 janvier 2012

ETAT FRANCAIS devient ETAT FRANC+IS


Le petit Nicolas a mal aux tripes ! Il vient de perdre le triple A de par la volonté de la seule agence de notation qui lui cherche des poux dans la tête, l’agence Standard and Poor’s.
Le AAA devient du AA+ ! Nicolas ne s’en est toujours pas remis ! Il en est restée bouche B, en se disant que c’était un sans C et que ça n’allait pas les D !!

A moins de 100 jours de la présidentielle, cette nouvelle l’estomaque ! L’agence n’aura donc pas compris la cure d’austérité et la soupe à la grimace qu’il inflige à son peuple ? Pourtant il avait revu sa copie ! Les tours de vis avaient été minutieusement revus à la hausse ! Franchement il y a de quoi se ronger les foies ! Que faut-il donc de plus ?
-L'environnement politique dans la zone euro n'a pas été à la hauteur des défis croissants engendrés par la crise, estime Moritz Kraemer, chargé de la notation des Etats pour l'Europe auprès de Standard and Poors. Et Kramer compte « recramer » un peu plus l’Europe !!

C’est donc cela ! Le petit Nicolas n’a pas à trop culpabiliser ! C’est toute la zone Euro qui ne fait pas le travail ! Pas suffisamment de rigueur et notamment en Grèce ! Il faut saigner encore plus la bête pour en extraire le meilleur boudin ! Et la perte du triple A pend également aux naseaux du FESF, ce fameux Fonds Européen de Stabilité Financière, pourtant destiné à aider les pays fragilisés par la crise. La perte du triple A de la France (mais aussi de l’Autriche) pourrait se propager au FESF ! Le serpent se mord la queue !

Dans un entretien au Monde, le candidat socialiste François Hollande file la métaphore sportive pour décrire la situation de la France après la dégradation de sa note : «Nous sommes les seuls, avec l'Autriche, à perdre le triple A. C'est la première fois, depuis que les Etats sont notés, que la France décroche par rapport à l'Allemagne. Nous ne sommes plus en première division», déplore-t-il.

Qu’il se rassure, le mou de la Rose, même un club de première division est à même de marquer un but contre son camp ! Nos amis d’Outre Rhin ne sont pas à l’abri des élucubrations lunatiques des agences de notation « étaux des Nations ». N’oublions pas que les cousins germains nous exportent une grosse partie de leurs outils industriels. Si les clients s’appauvrissent à longueur d’austérité : plus d’exportation ! Et la grosse Bertha de geindre à son tour sur les contrecoups d’une crise que nous aura léguée l’Oncle Sam.
Parlons-en de nos amis Teutons.  Angela Merkel minimise les décisions de Standard & Poor's.

- Je souligne qu'il ne s'agit que (des décisions) d'une agence parmi trois, a-t-elle dit !

 Ce n’est pas faux cela ! Mais oui ! Que font les deux autres agences de notation ?
Apparemment l’agence Fitch veut maintenir le  AAA français !  Moody’s ne semble pas non plus vouloir raboter le AAA tricolore !!

Alors, une seule agence ferait le printemps, ou plutôt l’hiver (même doux) ? S&P ne pourrait-elle pas agir comme ses deux voisines ? Quelle stratégie poursuit cette agence en distribuant les mauvais points ? Peut-on accréditer la décision d’un pool de pseudo-experts en endettements souverains (notez l’oxymore !) quand d’autres organismes de notation n’épousent pas les mêmes directives ? J’avoue ne pas comprendre la toute-puissance de S&P !
Peut-être François Hollande a-t-il soufflé dans l’oreille du cheval d’orgueil qu’il serait bon que notre Marianne se coltine un AA+ ! Ainsi il peut récupérer un argument électoral de tout premier ordre en estimant que la perte du triple A est une bataille perdue par Nicolas Sarkozy et que c’est sa politique qui a été dégradée (notamment en raison du bouclier fiscal qu’on nous ressort dès qu’on peut !)

Mais non ! Je divague ! Flamby n’a aucun intérêt à voir mutilée notre France ! Il ne peut se réjouir de voir proliférer un AA+ synonyme de renchérissement du prix de l’argent emprunté par notre pays pour payer les fonctionnaires et les députés dont il est un des représentants.
Il n’empêche : ce AA+ lui permet de casser du sucre sur le dos de son adversaire, ce bad boy (c’est comique, mais en anglais ça passe mieux !) dont le chantre parlementaire, un certain Accoyer, s’est permis de dire que si la populace ratait le rendez-vous des prochaines élections notre beau pays se draperait dans des oripeaux guerriers.

Finalement S&P s’invite dans notre campagne présidentielle !!

vendredi 13 janvier 2012

HOMMAGE A GILLES JACQUIER





La guerre fait des ravages et grave son nom sur toutes les lèvres en ce mercredi 11 janvier. Tandis que Bernard Accoyer, le président (UMP) de l'Assemblée nationale, déclarait lors de ses vœux à la presse que, si la gauche l'emportait aux prochaines élections, cela aurait des conséquences "comparables à une guerre", un reporter de France 2, Gilles Jacquier mourait sous les éclats de mortier en Syrie et alors l'Assemblée votait par 286 voix contre 101 le projet de loi transformant le 11 Novembre en une journée d'hommage à " tous les morts pour la France " !


La guerre, métastase indomptable
En nos esprits se met à table
Pour essaimer le cancéreux
Grain de phobie des jours de feu.

La guerre se glisse en tous propos
Dramaturgie au fil des mots
Jusqu’au noir d’exagération
Sur le théâtre des passions.

La guerre esquissée sous les traits
D’un démagogue insoupçonné
Qui peint l’effroi de cataclysme
Si revenait le socialisme.

La guerre, la guerre, si galvaudée
Dans la faconde improvisée
Flèche au venin trop puéril
Pour attiser guerre civile.

Pugilats de récréation
Si loin du fracas des tensions
D’une Syrie défigurée
Sous la mitraille des blindés

Jacquier y brisa ses passions
Témoin sapé dans sa mission
Voix supprimée ; brisure d’écho
Coupure de Presse au fil des maux..

La guerre, la vraie, morbide enfer
Soustrait la vie d’un reporter
Tandis que sous des lustreries
Des mots simulent des tueries.

Novembre en son onzième jour
Saura-t-il honorer l’amour
Des êtres pour la vérité
Et tombés pour nous l’éclairer ?

mardi 10 janvier 2012

VLAN, LA BEAUTE DU "VOTER BLANC"...





Comme engoncés dans le même art
Celui des couleuvres ou lézards
Les corps de nos politiciens
Ont la plasticité du Rien.
Clients des mêmes catalogues
De mesurettes démagogues
Les candidats aux élections
Nourrissent notre hibernation.

La crise a repassé les plis
De leurs multiples incuries
Les systémiques récessions
De leur pouvoir ont eu raison.
Gauchisant ses lignes droitières
Ou durcissant son rose clair
L’homo  politicien nous cause
Bien moins d’envie que de névrose.

Alors au fond d’un isoloir
Où se remaquille l’espoir.
Des virginités d’enveloppe
Prennent les traits de viles salopes
Pour qui caressait l’espérance
D’émulsionner vives consciences
Le blanc, muet, vieux taciturne
Qui se propage dans les urnes
Occit dans ses mains de séisme
L’oiseau piteux du populisme.

Il ne restera qu’un silence
Qui clame notre état d’urgence :
Hé, Monsieur Blanc où êtes-vous ?
Bon sang, on a voté pour vous !

Monsieur Blanc, pourquoi pas Madame ?
Point de sexisme dans ce drame
L’immaculé n’a pas de nom
Pas plus d’adresse ou de maison.
Le fantomatique adulé
Éperdument politisé
Accentue ses appréhensions
A se voir guider la Nation.

Il ne restera qu’un silence
Qui ourdit notre insignifiance :
Hé, Monsieur Blanc où êtes-vous ?
Bon sang, on a voté pour vous !

Blanc quête de vaux en monts des voix
Preux chevalier du désarroi
Sorti des mues de l’abstention
Mais saigné d’interrogations.
A lui léguer un chèque en blanc
Qu’adviendra-t-il de nos talents
De nos valeurs que l’aigrefin
Revêt de ses sombres desseins ?

Il ne restera qu’un silence
Enfant caché de leurs errances.
Engeance de leur vacuité
Nourrisson des seins desséchés.

Il ne restera qu’un silence
A l’horizon des suffisances…
Hé, Monsieur Blanc où êtes-vous ?
Bon sang, on a voté pour vous !

samedi 7 janvier 2012

UN DISCOURS FORT COMME UN TURC : JEANNE Y SERT !


Le petit Nicolas a pris son bâton de Pèlerin pour se rendre dans les Vosges et la Meuse. Il tenait à commémorer le 600ème anniversaire de la naissance de Jeanne d’Arc.

En fait, Nicolas Sarkozy n’a plus envie de voir la Pucelle d’Orléans demeurer le trésor de guerre du Front National ! Il se dit que la petite bergère qui bouta les Anglais hors de France appartient à tout le monde !! Na !

Dès son arrivée dans le village natal de la réceptionniste des voix célestes, le chef de l'État a usé du culot dont il garde jalousement le secret de fabrication pour démentir toute arrière-pensée électorale. « C'est le 600e anniversaire, ce n'est pas tous les jours. Qu'est-ce qu'on aurait dit si je n'étais pas venu ? »

Mais rien, mon cher Nicolas. On ne se rappelait même plus que Jeanne était née en 1412 ! Et d’ailleurs est-elle vraiment née en 1412 ? Certains historiens en doutent car plus aucunes archives d’Etat Civil. Pour la mort c’est plus clair : elle a bien péri dans les flammes en 1431. De nombreux documents d’époque en attestent.

Le petit César aurait pu choisir d'honorer Jeanne d'Arc à Orléans, lieu patenté de sa commémoration. Mais il a préféré se rendre dans l'Est de la France :

- J’aime l’Est, a-t-il déclaré de sa voix fluette, fatiguée aux lendemains de fêtes bigrement arrosées au « Perrier c’est flou », c’est la région de ma copine Nadine Morano, ma principale groupie. Comme elle, je dis que le Paradis c’est l’Est ! L’Est a miné sa sidérurgie, certes, mais il renaît de ses cendres ! N’en demeure comme preuve le magnifique centre Pompidou de la ville de Metz ! L’Est est lesté de bonnes intentions ! Portons l’Est au mat de réussite économique !
Et de renchérir :

- Jeanne c’est comme Patricia Kaas ! Une fille de l’Est ! Une battante ! Elle est le symbole de notre unité, de notre identité nationale et je ne vais pas la laisser entre les mains de ceux qui voudraient s’en servir pour diviser !
Là je n’ai pas trop compris la remarque : lorsque j’effectue une division je n’ai nul besoin de la statue de Jeanne d’Arc, devant mon nez, pour m’inspirer. Je divise de tête si le quotient s’avère accessible à mes investigations cérébrales sinon j’emploie une calculatrice.

Enfin, il est peut-être fatigué notre Nicolas. Je pense qu’il doit souffrir d’acouphènes récurrents. La nuit, il entend des voix :
- Nicolas, il te faut caracoler jusqu’à Domrémy ! Une mission divine t’attend : commémorer le 600ème anniversaire de Jeanne !

Il y a eu des précédents : évoquer Jaurès, remettre à flot la lettre de Guy Mocquet…

Nicolas a consulté l’ORL. Le spécialiste n’a rien trouvé si ce n’est une morphologie bizarroïde de l’hélix et de sa gouttière. Il a cependant rassuré notre Président (enfreignant ainsi le secret médical) en lui confirmant que le phénomène était fréquent chez d’autres hommes politiques, voire femmes politiques dont une certaine M LP, elle-même héritière génétique d’un porteur de troubles…

Ah, ces grands malades qui nous gouvernent !!!


vendredi 6 janvier 2012

PANNE DE MATIERE GRISE : LE COMBAT DES MALES SECS...


Il arrive que François Hollande, le mime honnête demi-vieux, invite des journalistes pour partager un déjeuner aux frais de la Rose. Ce jour-là, le candidat socialiste en a sorti une bien bonne dans son imitation du petit de l’Elysée. Il aurait mimé (bien que cela fût en janvier) le Président en disant : "Je suis le président de l'échec, je suis un sale mec, mais dans cette période difficile, je suis le seul capable."


Evidemment c’est l’expression  «Sale Mec » qui a été retenue  pour le premier grand buzz de l’année. Les longs couteaux de droite ont aussitôt riposté car l’arrêt-posture de « victime » peut faire glaner des voix !!!

Elle comme super bien la campagne présidentielle…



Il aurait pu dire « Sale Mac »
En parlant du restaurant
Aux cheeseburgers tout en vrac
Et aux desserts indigents.

Il aurait alors séduit
Le Gaulois José Bové
Et les gens dont l’appétit
S’étanche au fil des bons mets.

Il aurait pu dire « Sale Mox »
En parlant d’un combustible
Jugé par les verts intox
Dangereux, inadmissible.

Il aurait alors grandi
Dans le cœur de la Duflot
Sous les yeux d’Eva Joly
Pour le bien de son égo.

Il aurait pu dire « Sale Minc »
Ce valet de Sarkozy
Le ton mou qui se requinque
De quolibets enhardis...

Il eût gagné, Dieu leur plaise
Tout l’amour des catholiques
Les fervents de Benoît XVI
Indignés qu’on le critique.

Mais il a lancé « Sale Mec »
A l’endroit du Président
Au rang des salamalecs
On fait mieux évidemment.

Les protégés de Pompée
Ont sorti les longs couteaux
Hortefeux, Guéant, Coppé
En passant par Morano.

Les commis de l’impoli
Ont répliqué dent pour dent
De Valls à Moscovici
Sabre au clair et coup dedans.

La jolie démocratie
Va devoir se rhabiller
De bassesse et de mépris
D’anathèmes orduriers.

Puisque l’immuable crise
Joue l’invincible armada
Chacun peaufine ses prises
Au cœur d’un autre combat.

Un plus modeste ennemi
Fera délicieuse cible
Sapons le sans apathie
Par des gifles ostensibles.

Eludons l’hydre colosse
D’une économie cruelle
Domestiquons les molosses
Pour de plus humbles duels.

mardi 3 janvier 2012

PARIS NON TENU...


Le 21 décembre 2011, les médias français annonçaient un peu vite et avec une certaine harmonie l’arrivée de David Beckham (36 ans) au Paris Saint Germain, un des placements financiers du Qatar.

En fin de bail avec les Los Angeles Galaxy, la star anglaise était censée s’engager pour dix-huit mois avec d’énormes satisfécits financiers. Le Spice Boy devait être présenté en grande pompe à crampons aux supporters parisiens. Mais le rêve est fini !! David ne viendra pas à Paris.  Il est plus que probable que le pré retraité reste aux États-Unis pour y prolonger son contrat avec le Los Angeles Galaxy.
J’ai voulu en savoir plus et ai réussi à dégoter une interview avec la star du ballon rond à la sortie d’une discothèque.

Fabiano : On a cru comprendre que vous ne signerez pas au PSG. Pourquoi ?

Beckham : Tout simplement parce que la TVA passe de 5,5 % à 7 % sur des biens alimentaires dont je vais me goinfrer en dépit du régime alimentaire que je suis tenu de respecter mais dont je n’ai cure eu égard à mes 36 ans qui m’octroient le droit de relâcher l’effort en matière d’équilibre nutritionnaire.

Fabiano : Si vous pouviez parler moins vite et réaliser des phrases plus courtes ! Short is beautiful ! Le traducteur s’essouffle !

Beckham : Ok ! Je vais ralentir la cadence et modifier la syntaxe. Les phrases c’est comme les passes. Il y en a des courtes et des longues. Où en étais-je, my God ?

Fabiano : Au problème de la TVA… Enfin, il me semble !

Beckham : Oui, that’s right ! Par-dessus le marché, over the market, votre guignol de l’Elysée semble persister et signer pour une TVA sociale ! Et c’est une absurdité !

Fabiano : Ah ??

Beckham : M’enfin oui ! La TVA ne doit pas se grossir des cotisations patronales actuellement assises sur les salaires ! Les patrons paieront moins de charges sur la main d’œuvre mais les prix TTC vont augmenter ! La vie en France va être plus chère encore ! Je ne veux pas vivre dans un pays où les prix sont continuellement majorés !

Fabiano : Mais, que je sache, vos revenus vous permettront de faire face à ces désagréments d’inflation alimentée par la fiscalité indirecte en raison du transfert de cotisations sociales vers le prix à la consommation !

Beckham : Vous élaborez des phrases longues, vous aussi. J’attends la traduction. Ca y est !! Oui, en effet j’ai un pouvoir d’achat ! Mais je ne parle pas en mon nom mais au nom des petits consommateurs français. Les salaires n’augmentent pas, les impôts fleurissent partout, sur le tabac, les mutuelles, les boissons gazeuses ! Je ne cautionne pas cette politique de matraquage des petits revenus ! On doit le respect à des gens qui, potentiellement, peuvent venir vous voir jouer. Tous les Français de condition modeste sont des supporters en puissance ! Je ne pourrais vivre dans un pays qui étatise sa Sécurité Sociale, héritage de la résistance en 1945 et qui transforme des cotisations destinées aux organismes sociaux par des impôts indirects ! De plus, qui peut jurer que ces impôts n’iront pas dans la poche de l’Etat ? Ces ressources venant de la consommation des ménages devront être sérieusement contrôlées. Il faudra vérifier que les CAF et autres FNAL soient bien dotés de ces subsides qui échapperont de l’assiette qu’on appelle la masse salariale brute !

Fabiano : Ah, euh ! Oui, bien sûr !

Beckham : Et j’ajoute que ce genre de mesure ne vas pas du tout améliorer la compétitivité des sociétés françaises. Car, si j’en crois mes sources, on va soulager les entreprises de quelque 30 milliards d’euros. Pschitt ! Finies les cotisations patronales. Mais, cela ne favorisera que les firmes "labour using", qui utilisent de la main d’œuvre, comme les clubs de foot ! Mais les entreprises « capital using » ne verront pas la différence puisqu’elles font œuvrer des machines sophistiquées ! Ah, il avait raison l’économiste qui disait qu’il fallait faire payer les cotisations aux machines ! Vous vous souvenez de son nom ?

Fabiano : Euh, ben, euh, non !!

Beckham : Ah ? Bon ! Mais bon, qu’importe. Si vous prenez 30 milliards d’exonérations de charges sociales cela ne pèse pas plus que 4 % du coût du travail de toutes les entreprises de cet hexagone. Pour une PME fortement « machinisée» et à 20 % de main d’œuvre cela représente tout juste 1% du prix total ! Non, c’est absurde ! Bon, cela dit je dois vous quitter. Je prépare mon départ pour Los Angeles !

Fabiano : Ah ? Pour les USA ? Mais c’est la crise là-bas aussi !

Beckham : Peut-être ! Mais là-bas je ne ferai pas banquette, même à 36 balais. Et en plus, on y parle anglais, même si c’est avec un accent insupportable !!