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samedi 20 juillet 2013

FORCE EST A TRAPPES !





De violentes échauffourées  ont opposé entre 200 et 400 habitants de Trappes (Yvelines) aux forces de l’ordre dans la soirée du vendredi 19 juillet, aux abords du commissariat de la ville !

L’explosion de violence est consécutive  à l’interpellation jeudi 18 juillet d’un homme qui s’était opposé à la gentille suggestion policière de contrôler son épouse qui portait un voile intégral. La demande aura, peut-être,  été formulée de façon maladroite. L’homme voit laid !

-      Plus dure sera ma dent, lance-t-il aux représentants de la loi.

La loi sur le port du voile intégral, entrée en vigueur en avril 2011, interdit la dissimulation du visage dans l’espace public. Elle punit l’infraction d’une amende pouvant aller jusqu’à 150 € ou d’un stage de citoyenneté. Ceci quelle que soit la qualité du voile, synthétique comme naturelle.

Vendredi, vers 20 h 30, des habitants ont jeté des pierres en direction du commissariat et sur les fonctionnaires de police. L’intifada trappiste a détruit des abribus ! Des détritus ont été incendiés, notamment près de l’hôpital de Trappes. L’entrée de l’édifice est voilée…par la fumée !

-      Trappes est folle, lance un policier
-      Frappe et taule, suggère un de ces collègues
-      Que PS PARTE, clame un brigadier Hortefiste Karcheriseur et amateur d’anagramme !
-      Heureusement que le Tour ne passe pas par Trappes ! Il termine à Versailles, renchérit son subalterne cyclophile.

A défaut de partager la joie des Versaillais il risque de recevoir des bouts de verre saillants.


Sûr que le FN devrait récupérer l’évènement  et bien l’instrumentaliser. Aussi sûr que Froome  gagnera la grande boucle !

ALLEG ET LA QUESTION


Harry Salem, connu sous le nom d’Henri Alleg, vient de mourir ce 17 juillet à Paris trois jours avant son quatre-vingt-douzième anniversaire.
Dans son livre « La question » il a dénoncé la pratique de la torture lors des « évènements d’Algérie », entorse à la dignité humaine dont il connut aussi la terreur.  Henri Alleg, né à Londres de parents juifs, s’installe  à Alger en 1939. Il s’engage auprès du Parti communiste algérien. Il devra le payer chèrement,  par la suite…
En 1951, il devient directeur du quotidien Alger républicain et a comme collaborateur un certain...Albert Camus.
Après le déclenchement de la lutte armée, le 1er novembre 1954, Henri Alleg entre dans la clandestinité ! Son journal est interdit par un colonialisme français très ombrageux à l’égard d’un communisme soupçonné, parfois à juste titre, de faire le jeu du FLN.
Bientôt Alger sera sous l’emprise du Général Massu. Alleg est arrêté le 12 juin 1957 chez son ami Maurice Audin, un mathématicien alors âgé de 25 ans, qui, lui-même capturé la veille, mourra sous la torture.
François Hollande a d’ailleurs rendu hommage à Maurice Audin lors de sa visite officielle en Algérie l’an dernier.
Le journaliste est torturé à plusieurs reprises au cours de sa détention, et ce sont les séances de « gégène » qui constituent le point de départ du livre « La Question »
Henri Alleg aura indubitablement joué un  rôle majeur dans la prise de conscience, lente et fastidieuse, de l’opinion française face aux exactions commises au nom de la République !
Ce qui n’empêche pas Madame Torture d’exercer ses talents dans de multiples régions de notre planète !
Les petites âmes d’Amnesty International ne sont pas prêtes à pointer  à Pôle Emploi.
Bien d’autres livres de bien d’autres Henri Alleg feront tôt ou tard les rayons des librairies. C’est juste une question de temps, de levée de secret, d’explosion de tabous, d’acceptation des limites de notre humanité.
Si seulement les leçons du passé pouvaient nourrir notre avenir…


La question comme un fonds
Vertigineux d’errance
Un trait de trahison
A notre intelligence
Une plaie suintante
Dans l’Histoire héritée
Un cancer d’épouvante
Qui s’est fossilisé.

La question lancinante
Dans les mémoires d’Alger
Nauséeuse, écœurante
Si longtemps éludée.
Des relents de brûlures
De décharges zébrées
L’orageuse torture
Dans la torpeur d’été…

La question sans réponse
Si ce n’est l’abjection
D’une guerre qui annonce
Ses envies d’oppression.
L’intense pourriture
Gangrénant les galons
Multiplie les ratures
D’une armée sous tension.

La question systémique
En réponse aux affronts
Des fléaux islamiques
Noirs de libération.
Du talion dans les veines
La peur à fleur de peau
En réfèrent aux gégènes
Planquées  sous le boisseau.

La question dans les mots
Qu’Alleg allégua tant
Pour dénoncer les maux
De piteux combattants
D’une cause perdue
Mais dont  l’inanité
S’est nourrie de chairs crues
Et de destins broyés.

C'EST L’ÉTÉ !!


Un bar d'eau ? Ah, non (ânon ?).

vendredi 19 juillet 2013

DE LONDRES A PRETORIA


Le monde médiatique vit dans l’attente de deux grands événements : une naissance imminente et une mort qui semblerait se doter du même qualificatif !
Nelson Mandela se mourrait sur son lit d’hôpital de Pretoria tandis qu’à Londres, Kate, Duchesse de Cambridge, n’en finit pas de faire languir la presse agglutinée en face de la maternité de St Mary’s Hospital ! Son ventre est bien rond et l’accouchement ne saurait tarder ! Et pourtant la naissance royale s’atermoie !!
Nelson se mourrait mais, aux dernières nouvelles, son état de santé s’améliorerait ! La mort prend son temps !
Près de la Tamise c’est la vie qui prend son temps sous la canicule d’été ! Et la presse attend, elle s’impatiente. Queen Elisabeth II se languit d’être arrière-grand-mère ! Devra-t-elle écourter ses vacances (prévues mardi 23 juillet) pour la naissance du chérubin ou pour la mort du vieux lion sud-africain ?
Aujourd’hui, peut-être, ou alors demain...Comme le chantait Sardou (le père puis le fils) !
Quand le scoop se fait attendre est-il encore réellement un scoop ?

That is the question !



De Londres à Prétoria
Comme une odeur d’attente
Exhalant des  médias
D’une humeur indécente.

Les caméras postées
Devant deux hôpitaux
Pour le royal bébé
Ou la mort d’un héros.

De Londres à Prétoria
La même frénésie
Pour l’imminent repas
De cent  paparazzis.

Les fruits évènementiels
Vers la maturité
Cheminent sous l’ombrelle
Des journaux affamés.

La mort de Mandela
Ou le ventre de Kate
Font noircir les débats
Nourrissent les enquêtes.

De Londres à Prétoria
Sur un fil suspendu
L’indocile agenda
Fait grincer les revues.

Sous les ombres létales
Le briseur d’apartheid
Joue le multiracial
Du jeu « nul ne décède ! »

Dans le ventre si gros
Le futur nouveau-né
Fait patienter l’écho
Des manchettes zélées.

La ferveur des  focales
A l’attendue naissance
Vaut bien celle d’un journal
Pour une âme en partance.

Et d’aucuns miseront
Sur la concomitance
D’un éclair moribond
Et d’un fruit de régence…

Un départ-arrivée
Pour grossir les médias
Opposer les portraits
Nécrologie-Gotha !

Mais c’est sous-estimer
Le feu du lion blanc
Qui vient de célébrer

Ses quatre-vingt-quinze  ans !

mercredi 17 juillet 2013

HOLLANDE ET SON DRÔLE DE 14 JUILLET



LA MAUVAISE RÉPUTATION  (Brassens - Hollande)

Le jour du 14 juillet
Remontant les Champs-Elysées
J’ai reçu des sifflets,  je crois
Par des malappris de tous bois !
Je n’ai fait pourtant de tort  à personne
En ouvrant le mariage à tous les hommes
Mais les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Tous les ultra-cathos, morbleu
Me damneraient à tous les feux
La mère Boutin médit de moi
Comme la Barjot, ça va de soi !


A l’Elysée sans prétention
J'ai dû me plier aux questions
De Chazal et de Delahousse
A la "vas-y-comme-je te pousse" !
M’escrimant à ne déplaire à personne
N’en fus plus surpris qu’Audimat déconne !
Mais les braves gens n'aiment pas que
Me voir à la télé, morbleu
A l’heure où s’activent les feux
Des barbecues sous le ciel bleu !
Les téléphiles zappent à tout va !!
Sauf les manchots, ça va de soi

Le jour du 14 juillet
A la tribune j’ai remarqué
Le siège vide que Xavier Cantat
Devait occuper ce jour-là !
Je ne ferai pas griefs à personne
Mais Cécile Duflot surveille ton homme !
Car les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
L'antimilitarisme ne
Peut que susciter mots haineux
L’UMP médira de toi
Sauf Henri Cuq, ça va de soi

Quand j'croise un marin chanceux
Dans ce Boulonnais besogneux
J’en oublie mon train de misère
Les détracteurs, les réfractaires !

Je fais à Boulogne de tort  à personne
Mieux : on m’applaudit ; c’est bon pour ma pomme !
Car les braves gens aiment bien que
L’on mange le hareng avec eux
Oui les braves gens aiment bien que
On décore leur vieux maire, parbleu
Tout l’ monde ici vota pour moi
Sauf Ribéry, ça va de soi…

vendredi 12 juillet 2013

AYRAULT CADRE EN DEROUTE


Jean Marc Ayrault a bien du mal à recadrer le portrait de son cher Ministre du Redressement Productif. Une première tentative  (1) a laissé entrevoir un Arnaud trop à gauche dans une posture Mélenchonienne contestant le bien fondé du sérieux budgétaire en alléguant sa nocivité sur la croissance ! Franchement ça fait mauvais effet ! Flamby a demandé à son Premier Ministre de recadrer tout ça.

Un second essai a eu lieu (2) où, dans un grand souci de narcissisme, Ayrault s’est mis devant son Ministre redresseur des causes industrielles perdues. Dans ce tableau on ne voit plus Arnaud !! Pour équilibrer les comptes et ne pas trop montrer son égocentrisme, Jean-Marc a daigné décliner la proposition d’un cadre ! Il se présente  en simple « poste-air », heu, poster ! Là encore, Flamby n’a pas apprécié ! Donc décrochage du mur immédiat !

Une troisième tentative eu lieu quelques jours plus tard (3). Mais l’aspect oblique du personnage à cadrer généra une expérience esthétique du plus mauvais effet.  Il eût fallu un redressement productif du sujet d’un angle approximativement de 20° vers la gauche !!  Flamby, passant par-là,  exigea sur le  champ qu’on enlevât cette horrible œuvre d’art !

Plusieurs semaines plus tard Jean Marc essaya de recadrer un Arnaud qui vantait le gaz de schiste ; un gaz qui aurait pu être exploité par une compagnie nationale publique vu que les compagnies nationales publiques polluent beaucoup moins que les compagnies privées !! Là encore le résultat ne fut guère probant (4) ! Jean-Marc, tu ne peux pas cadrer positivement Arnaud si tu t’invites  dans le même tableau, enfin !

La dernière trouvaille (5) se rapproche de l’optimum à 33 % près (5). Le visage est presque cadré et les mains posées devant le menton cachent avantageusement un gros bouton de fièvre industrielle franco française ! Mais ce n’est pas encore le cadrage parfait ! Jean-Marc, tu n’étais pas obligé de laisser du champ à gauche pour une apparition de lueurs roses ! Je crois que Flamby ne va pas encore être satisfait !!


Fais attention ! Il pourrait se lasser !!

lundi 8 juillet 2013

BARTOLI et MURRAY et le GAZON BENI



 
Marion Bartoli est rentrée samedi dans l'histoire du sport français. Finaliste en 2007, la Française a conquis le titre à Wimbledon sept ans après le triomphe d'Amélie Mauresmo. A sa 47e participation à un tournoi du Grand Chelem, après 7 ans passés dans le Top 20, elle a atteint le Graal, le rêve de toute sa vie (et celui de son père son premier entraîneur).
 
Son adverse allemande, Sabine Lisicki, se sera effondrée en larmes après un 6-1, 6-4 impitoyable !
 
Hollande s’est fendu d’une dithyrambe patriotique !
 
Angela Merkel a déclaré une journée de deuil national !
 
Les allemands ne peuvent pas toujours tout gagner !
 
C’est Andy Murray qui a rallumé la flamme britannique et l’orgueil de la perfide Albion avant le grand évènement tant attendu de l’autre côté de la Manche : une naissance chez le couple princier !!

L’écossais (on lui pardonnera ce défaut) est le premier Britannique à s’imposer à Wimbledon depuis 1936 et le front populaire de Léon Blum ! Il a gagné face au numéro un mondial le terrible Serbe Novak Djokovic en trois sets 6-4, 7-5, 6-4 !

Un spectateur britannique octogénaire n’en revenait toujours pas de voir enfin un britannique soulever le célèbre trophée et lançait à son voisin, un certain Joël,  tout aussi octogénaire que lui :

-      Say it, ain’t so, Joël !

Hé oui, Murray aide les Britanniques à redorer  leur blason !!

My God !!

dimanche 7 juillet 2013

COPE ET SON RAYON ULTRA-VIOLET !

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Les sarkozystes de la Droite forte, ceux qui pourraient fricoter avec Marine vu qu’ils ont fric ôté …par le Conseil Constitutionnel (voir mon article précédent) ont organisé, ce samedi en Sologne, leur première "fête de la Violette" !
Ah, ça sentait bon la violette ! Les haut-parleurs crachotaient des vieux tubes de Luis Mariano « Violetta, mon amie, mon amie si jolie » ou « l’amour est un bouquet de violettes… » avant que de diffuser à la ronde un sublime discours de Jean-François Copé, chemise blanche et sans cravate ainsi que le prescrit Enrico Macias (un pote à qui vous savez) : « les millionnaires du dimanche laissent le pain sur la planche pour une chemise blanche qui leur va beaucoup mieux… » !
Oui, millionnaires du Dimanche les UMPistes le sont ! Ils n’ont plus que le soleil qui revient pour reprendre goût à la vie ! Parce que sinon, d’un point de vue pécuniaire, l’opulence n’est plus ce qu’elle était !
Et oui ! Il faut trouver des millions pour renflouer les caisses et payer les dépenses inconsidérées de leur Président-candidat chouchou (sauf dans les sondages).
Alors, dans son discours, Copé n’a pas ménagé ses efforts pour soutenir un Sarkothon des familles !
Les stands de vente de souvenirs sarkoziens ont réalisé un bon chiffre d’affaire ! On s’est arraché casquettes et tee-shirt à la gloire du petit Nicolas comme pour s’octroyer un souvenir d’un règne qui pourrait ne plus jamais revenir ! Un avatar de la Madeleine de Proust !
Ah, nostalgique Sologne ! Madeleine !

Et l’éternel retour !!

EGYPTE DES DEUX CAMPS...


En Egypte, les islamistes ont appelé tôt, ce samedi 6 juillet,  à de nouvelles manifestations "pacifiques" en soutien au président Mohamed Morsi renversé par l'armée. Chauffés au vif par un guide suprême, Mohamed Badie, les partisans de l'ex-chef de l'État islamiste, pourtant légalement élu,  ont multiplié les manifestations vendredi.

On dénombre déjà de nombreux morts et des blessés. Il ne s’agit plus de se battre contre un tyran à la solde de l’Occident ! Moubarak a été chassé mais les frères musulmans qui l’ont démocratiquement remplacé n’ont pas su apaiser l’angoisse du pays. Bien au contraire ! Le président Morsi a fait preuve de népotisme. Il s’est embourbé dans la corruption. Ses adversaires voient en lui un islamiste non éclairé, dilettante et avide de pouvoir ! Son règne était compté ! Le voilà prisonnier de l’armée et destitué de tous pouvoirs.

Dehors c’est le chaos. Anti-Morsi et Frères Musulmans se battent en clamant leur légitimité. L’armée, toujours bien aimée du peuple, tente l’apaisement mais se voit dépassée par l’ampleur des violences urbaines. La place Tahrir, au cœur de Caire, retrouve sa fiévreuse activité de manifestation. Mais l’ombre de Moubarak est loin. A présent on se bat pour l’après Morsi et on retrouve sur sa route un opposant avec lequel, quelques mois en arrière, on avait sympathisé pour une opposition  commune à la tyrannie du pouvoir.

Un  président intérimaire, Adly Mansour, a été nommé par l'armée ! Il  a  dissous la Chambre haute dominée par les islamistes et a nommé un nouveau chef des renseignements.
Le monde entier est suspendu aux évolutions de la tragédie égyptienne. La révolution reste en marche ballotée entre l’islamisme séculaire et le besoin impérieux d’établir une constitution stable et digne d’un pays au potentiel économique incontestable.


En Egypte, comme ailleurs, une révolution prend du temps.


Le roi Morsi n’est plus, dans sa fuite avare haines
L’auront dûment déchu pour son cœur islamiste.
Sur la place Tahrir de nouveau se déchaînent
Les ventres mal nourris par les blés intégristes.

Un trop fugace règne de l’après Moubarak
Dont le procès perdure sous les cieux déchaînés
L’armée revient brandir son habile matraque
En garante de paix dans le poing policier !

Le jasmin tunisien voit ses exhalaisons
Emporté par le vent des furies populaires
Long sera le chemin de la révolution
Dans le delta du Nil où s’étend la misère.

Mansour l’intérimaire prône l’apaisement
Tandis  que l’effusion de sang ne tarit pas
Les enfants de Morsi en brûlants résistants
Font d’un guide suprême le sursaut du combat.

Le chaos menaçant plane au-dessus des voiles
Des djellabas râpés sous le soleil torride
Un orage imminent  assombrit les étoiles
L’aigle de Saladin glatit d’humeurs acides.

Des lendemains brumeux dans la chaleur des larmes
A l’ombre des cercueils brandis à bout de bras
Les martyrs des deux camps inciteront les armes
Dans le manichéisme à rougir les débats. 


vendredi 5 juillet 2013

SARKOZY et L'UMP : L'AVENIR SERA QUÊTE !!

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Rendez-nous notre Président !
Le petit Nicolas tend l’oreille vers le poste de radio, il exulte intérieurement ! La France comprendrait-elle enfin ?
Rendez-nous notre Président, ainsi scandait les partisans de Morsi, l’ancien Président égyptien qui…
Clic, Nicolas a coupé court ! C’était trop beau tout ça ! Un plébiscite venant de la France ? Un retour au pouvoir ! Il n’y pense déjà plus !
Il cherche plutôt à savoir comment il va renflouer les caisses de l’UMP depuis la décision !
Ah, la décision de de la Commission nationale des comptes de campagne ! Elle a invalidé ses comptes et le Conseil constitutionnel, où il trône, lui a donné raison !!
Les traîtres !! Voilà son camp privé d'une enveloppe de 10 millions d'euros !! La trésorerie n’était déjà pas au beau fixé mais là on va écoper une barque qui prend l’eau ! Écoper
Hé Copé ?
Oui Mr le Président ?
Comment se fait-il qu’on ait dépassé le plafond admis pour le remboursement de…de combien déjà ?
De 2,1 % Mr le Président !
Mais ce n’est rien du tout cela ! Ils pourraient faire un effort !
Non, la Commission a estimé que votre Seigneurie avait dépassé le plafond à hauteur de 466.118 euros ! Donc les comptes sont invalidés et votre défaite aussi, par la même occasion !
Je vois ! On ne va pas rentrer dans mes frais ! Je suis sûr qu’ils ont comptabilisé la cérémonie des vœux et certaines inaugurations ! Je leur ai pourtant dit que j’effectuais ces tâches en tant que Président et non en tant que candidat ! Ils sont aussi sourds que Jacquot ! Ils m’ont bien énervé cet après midi !
Ce n’était pas une raison pour claquer la porte du Conseil Constitutionnel avec fracas ! La note de réparation va encore creuser le trou !!
Je sais, mais c’était plus fort que moi ! Bon ! Copé il faut trouver une parade pour renflouer le bateau. Non pas Batho la limogée, notre bateau ! Tu organises une quête nationale, une tombola, une souscription citoyenne, un Sarkothon, une vente aux enchères des vieux cd de Carla. Fais quelque chose ! Ça urge !

Et Copé se mit à l’ouvrage en se demandant comment un tel Chef avait pu être Ministre du Budget à l’époque de Balladur !!

jeudi 4 juillet 2013

BATHO BOUTEE ! L'ECOLO GIT !

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Depuis mardi soir, Delphine Batho n'est plus ministre de l'Ecologie.  En tout cas de l’écologie durable. Elle va continuer à trier ses ordures, rouler économique, regarder les émissions de Nicolas Hulot mais…comme simple citoyenne ! Oui, DB comme le surnomme un ancien de Leclerc (le Maréchal, pas le gérant des grandes surfaces !) n’est plus Ministre. Elle a été convoquée publiquement par Jean-Marc Ayrault, son patron 1° ministre, à Matignon après ses propos sur RTL du mardi matin !

Au micro de ladite radio la blonde Delphine avait  jugé son budget « mauvais ». Il faut dire qu’on venait de raboter  de 7 % son portefeuille en pur simili crocodile pour éviter l’hécatombe de caïmans et autres alligators.

La déclaration qui n’avait rien d’un acte manqué (enfin, j’imagine) a tout de suite été capté par le Premier Ministre sans passer par les écoutes de la NSA. Inutile de dire que Jean Marc Ayrault a failli avaler sa petite pilule de lévothyrox  qu’il ingurgite quotidiennement eu égard à un certain nuage de Tchernobyl qui n’avait pas vraiment freiné en voyant la frontière française !

Donc une pauvre Delphine convoquée et essuyant les foudres matignonesques puisqu’elle ne s’appelle pas Arnaud ! Seul Montebourg peut se permettre de la ramener dans ce microcosme de machos ! Delphine se retrouve  limogée comme une frêle porcelaine dans un magasin d’éléphants outrés et trompetant  de leur indignation !

Pourtant Flamby avait demandé à Delphine de «  retirer ses propos trop graves car en rupture avec la solidarité gouvernementale ». Mais il fallait que Batho coulât (catho bout là ?) sur ce coup là ! La têtue n’a rien lâché ! Donc limogeage et remplacement de la belle par un certain Philippe Martin. Ce dernier est député PS du Gers et membre de la commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire de l'Assemblée.

-         A présent le Gers gère, hoche de la tête Flamby ! Mais on ne se réjouit pas pour autant du départ de Delphine ! C’est dur pour un éléphant de faire preuve d’autorité ! Il faut prendre sur soi ! C’est épuisant ! Non, on ne va pas barrir de plaisir parce que Delphine nous quitte !


Et pour ta venue,  barrit-on Martin ?

mardi 2 juillet 2013

SNOWDEN ET LES BARBOUZES DE L'ONCLE SAM


«Entre partenaires, on n’espionne pas! On ne peut pas négocier sur un grand marché transatlantique s’il y a le moindre doute que nos partenaires ciblent des écoutes vers les bureaux des négociateurs européens», a déclaré lors d’une rencontre avec des citoyens au Luxembourg la commissaire européenne à la justice, Viviane Reding !!

Et oui, depuis quelques jours les services américains traquent un de leur fugitif, un certain Edward Snowden, qui joue les Wkikileaks et « crache tout le morceau » sur les méthodes d’espionnage américaines ! Selon les allégations du fugitif, Washington aurait espionné les bureaux de l’UE à Bruxelles ainsi que la mission diplomatique de l’UE à Washington !!

«La France demande des explications aux autorités américaines au sujet des informations dévoilées par l’hebdomadaire allemand Der Spiegel selon lesquelles la National Security Agency (NSA) aurait espionné les institutions de l’Union européenne», a indiqué M. Fabius dans un communiqué.

Oh, la, la, le grabuge ! La guerre des barbouzes qui redémarre comme au bon temps d’Audiard mais avec moins de micros cachés (quoi que…) et davantage de hautes technologies : le cyber espionnage a des ressources. Attention  commissaires européens, députés de tous bords, surveillez vos mails et vos courriers électroniques ! L’Oncle Sam a des grandes oreilles ! Il les a de plus en plus énormes depuis le 11 septembre 2001 ! Il les a gigantesques car elles se sont agrandies sous le coup d’une paranoïa aiguë corroborant la thèse suivante : « le psychique influe sur le physique et lycée de Versailles » !

On nous dit : l’espionnage n’est jamais mort ! Certes ! J’en conviens ! Mais l’Oncle Sam a toujours quelques longueurs d’avance dans le métier de fouineur ! Tout le monde espionne tout le monde mais les USA davantage encore !

Si ça tombe, et à l’heure où j’écris ces lignes, un membre de la NSA se repaît du dialogue chatoyant qui s’est déroulé dans le bureau de Jean Marc Ayrault entre le Premier Ministre et celle qu’il a viré : Delphine Batho, la Ministre de l’écologie et de l’obsolescence programmée !



Sacré Oncle Sam !!


Dis Oncle Sam, pourquoi tu as de  longues oreilles ?
Pour  t’écouter tant de ta bouche naît la merveille !
Petite  Europe tu sais si bien me raconter
Le conte émouvant de  tes membres fédérés !

Dis Oncle Sam, pourquoi tu as un si long nez ?
C’est pour mieux sentir ton  parfum de liberté
Petite Europe je me nourris de tes fragrances
De fraternité matinée de tolérance !

Dis Oncle Sam, pourquoi tu as de si  grands yeux ?
C’est pour admirer tous tes projets audacieux
Petite  Europe tu fais naître en moi l’intention
De te ressembler, au cœur de l’émulation !

Dis Oncle Sam, pourquoi tu as de longues oreilles ?
Snowden nous dit qu’en toi c’est  l’espion qui sommeille !
Non, chère enfant, Tonton veut juste vérifier
L’absence des barbus dans ta cour de récré !

Dis  Oncle Sam, pourquoi tu as un si long nez ?
Snowden prétend qu’il traîne partout, à fouiner !
Mais non, chérie, pour toi il prévient des odeurs
Au cœur des siphons de tuyaux conspirateurs !

Dis Oncle Sam, pourquoi tu as de si  grands yeux ?
Snowden  dit qu’ils observent tous nos petits jeux !
Mais non, chérie, ils sont les vigies de ce Monde
Garants d’avertisseurs des menaces immondes !

Dis Oncle Sam, pourquoi tu as  de longues oreilles ?
Les nôtres sont minus, elles n'ont rien de pareil !!
Petite Europe ne va  point culpabiliser
Je t’aime ainsi : petite et mignonne à croquer !

Je vois Tonton, d’ailleurs tu as de grandes dents
Tu vas pas nous manger ? Ce serait dégoûtant !
Mais non, chérie, je mangerai d’autres gazelles
Mais toi : que non ! T'es mon exception culturelle !!!