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vendredi 13 juillet 2012

CES COUTS DE VACANCES QU'ON NE SOUHAITERAIT PAS VOIR D'UREE...


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PSA : CHRONIQUE D'UNE CATASTROPHE ANNONCEE



Le groupe PSA Peugeot-Citroën vient d’annoncer la suppression de 8.000 postes en France. Le site d’Aulnay-sous-bois, qui construit la C3, paiera un lourd tribut ! Sa suppression pure et dure est programmée pour 2014 ! Des effectifs seront réduits dans l’usine de Rennes !

Comment en est-on arrivé là ?

Le mal rongeait le groupe depuis un moment et d’aucuns pensent qu’un plan social était dans les cartons avant les présidentielles ; mais qu’on l’avait tu !

PSA souffre d’atonie aiguë ! C’est un groupe qui n’a pas su innover pour relancer ses ventes (notamment au Brésil et en Chine) et qui s’est contenté du marché hexagonal pour assurer la majorité de son chiffre d’affaires !

Quelques modèles à succès (Peugeot 3008, DS3) n’ont pu occulter la baisse tendancielle des ventes et une certaine dégringolade. De plus en plus PSA affronte des petites concurrentes (La Polo de Volkswagen par exemple) et n’arrive pas à se positionner sur le haut de gamme : la C6 est assez systématiquement balayée par la BMW 5 ou l’Audi A6 : car l’A6 tait sa rivale !

Par baisse des ventes le groupe PSA se retrouve fatalement avec une trésorerie famélique. Il supporte le poids d’infrastructures sous utilisées. L’usine d’Aulnay ne tournerait qu’à 60 % de ses capacités ! Au bout d’un moment les aides de l’état, le chômage partiel et le gonflement des stocks trouvent leur limite !

Par manque d’innovations et de modèles attractifs le groupe PSA, par la voix de son Président (du Directoire) Mr Varin, vient d’annoncer une catastrophe nationale qui met sous l’éteignoir le Tour de France et le prochain défilé du 14 Juillet.

Une sacrée épine dans le pied du gouvernement Ayrault !

Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, va encore jouer les pompiers de service ! Mais avec quels moyens ?

Il fera tout pour que les ouvriers de PSA ne soient pas abandonnés à la SPA (Société Protectrice des Abattus) durant la période d’été ! Mais la tâche semble herculéenne !!


Trop petit pour songer à des rêves de gloire
Trop ancré dans le port d’une France transie
PSA d’un trait noir inscrit dans son histoire
Un chapitre béant aux éclats d’agonie.

Depuis longtemps déjà plongeait le nain colosse
Dans les abysses folles des commandes en berne
Les carnets déplumés attisaient à la hausse
Les surcapacités de productions internes.

Surclassées par l’aura des berlines teutonnes
Citroën et Peugeot dans le haut de la gamme
N’ont fait que bafouiller en ces segments atones
Qu’égayaient par instants de fragiles sésames.

Le créneau des déesses cache mal un malaise
Qui empreint la C3 ; c’est ainsi que dol naît
Sous bois dûment touché, superstition niaise
Atermoyant l’émoi d’un désastre annoncé…

Il eût fallu l’effort nu de velléités
Dans l’innovation pure, dans la quête du Graal
La voiture du futur écologique et gaie
Conceptions futuristes, idées originales…

Marchés peaux de chagrin, trésorerie fluette
Varin coupe un vérin de surcoûts pathogènes
Il se nourrit d’humains, sueurs en gouttelettes
Huit mille âmes sapées, la bolée d’oxygène ?

Derrière un alibi nommé coût du travail
PSA prône fort moins de cotisations
PS a son Ayrault qui craint l’épouvantail :
La Sécu anémiée vivra l’hypotension !

Des latences pérennes ont sapé sourdement
Depuis de trop long mois l’industrie de nos plaines
Subventions éperdues, risibles pansements
Ne pouvaient renflouer la flottille incertaine…

Il est en ce pays des gâchis sidéraux
De mauvais choix fleuris sur des branches fragiles
Des lauriers enivrants sclérosant les cerveaux
On s’y endort très vite, en repos immobiles.

La planète s’agite, des pays émergents
Exhibent l’étendard de leur force nouvelle
Et le vieil hexagone au nombril impotent
Peine à trouver la voie d’une éclaircie rebelle.

Huit mille âmes sapées en dépit des avances
Des soutiens aux chercheurs, du chômage flexible
Au valétudinaire les cornes d’abondance
Ne reste que l’aigreur et l’incompréhensible…

Ne reste que l’aigreur et l’incompréhensible…