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mercredi 27 janvier 2016

TOUJOURS DEBOUT MÊME SI LE VERRE ASSOIT...

Renaud revient avec un album de ressuscité dont un des titres "toujours debout" ne cesse d'être diffusé sur les ondes. 

Une chanson de trinqueur loin d'être un cœur, loin de susciter de l'émotion sous une kyrielle de paroles insipides, de plaintes larmoyantes.

Une oeuvre qui ne ressemble plus à l'auteur qu'on a connu et qu'on a aimé.

Radioscopie d'une triste production littéraire  



Toujours vivant, rassurez-vous
Rassure toi mon pote, on ne s’inquiétait pas
Par contre, c’est vrai que je vais me rassurer, je crois que  je vais encore faire confiance à la Matmut. Oui la fameuse boîte dont la pub est activée par deux enflures qui arrondissent leur fin de mois.
Je vais me rassurer, revoir mon contrat pour me couvrir contre les risques auditifs en cas d’exposition durable à une mauvaise chanson sortie de la tête d’un survivant.

Toujours la banane toujours debout 
La banane ? Ta as changé ta coiffure ? Une inspiration Dick Rivers ? Tu veux faire un pont, pour de bon avec la chanson ringarde ?

J'suis retapé, remis sur pieds 
Retapé par qui ? Un nègre qui saisit tes vannes sur un Azerty qui en vaut deux (oui, je sais…la vanne !)
Tu es remis sur pieds ! C’est bien ! Combien ? 12 ? Des alexandrins ?
Droit sur mes guibolles ressuscité 
Tu te prends pour le Messie à présent ? Et bien allant guibolles face à sa muse alanguie ? Bol !

Tous ceux qui tombent autour de moi
C'est l'hécatombe, c'est Guernica 
De qui parles-tu ? De ceux que la guerre niqua suite à l’épique assaut de Daech ? Ou veux-tu parler de la Centrafrique où Séléka tombe sur les civils ?    

Tous ceux qui tombent, tombent à tour de bras
Et moi je suis toujours là 
Tomber à tour de bras, se rit ! Une chute avant la mise en bière !
Et oui, tu es toujours là et nous risquons d’être las de t’entendre chanter des billevesées.

Toujours vivant, rassurez-vous
Toujours la banane, toujours debout 
Oui, tu l’as déjà dit ! Tu ne nous ferais pas une petite crise d’anaphore à la Hollande ?

Il est pas né ou mal barré
Le crétin qui voudra m'enterrer 
Drôle de syntaxe qui coordonne une négation (privée de son n’) avec une affirmation « il est mal barré ». Tu parles de quoi, au juste ? D’un mec qui n’est pas mal barré à défaut de ne pas être né ?
Quant au crétin que tu crains tant et qui crée ton cris ocre en ton, sache qu’on le nomme Préposé aux pompes funèbres ! Tu sauras l’apprécier, le jour venu, quand il chantera comme happy air, ton bal !  

J'fais plus les télés, j'ai même pas internet
Arrêté de parler aux radios, aux gazettes 
Et alors ? Tu crois que tout le monde fait les télés ? Tu vis dans quel monde ? D’ailleurs je te déconseille car la télé ça rend fou (Masure) et tu risques d’être interviewé par le même type qui t’avait posé des questions il y a 25 ans, un certain Michel, rescapé celui-là.

Ils m'ont cru disparu, on me croit oublié
Dites à ces trous du cul, j'continue d'chanter 

Je peux toujours le dire à des trous du cul pour que ce soit dans les annales mais je ne sais pas qui tu vises !
Des ânes qui braient plus fort que toi ? Il ne faudrait pas que les ânes eussent la responsabilité déféquons, heu, des faits qu’on pourrait leur imputer selon tes dires !
Cela dit, joli passage du « Ils » au « on » sachant que « ils » et « on » ça ne va jamais trop loin du trou du cul nommé !

Et puis tous ces chasseurs de primes
Paparazzis en embuscade
Qui me dépriment, et qui m'impriment
Que des ragots, que des salades 

Quel paradoxe ! On te croit oublié mais tu es quand même traqué par des paparazzis ! A moins que tu n’aies qu’une illusion, un délire éthylique qui te fait voir des chasseurs de clichés !
Bravo, en revanche pour l’allitération qui prime avec « dépriment » et « impriment »  et laisse suggérer le « comprime » d’un comprimé absorbé par un vieux primé désireux à nouveaux de s’exprimer.
Les salades ? Heu, c’est un clin d’œil à Sarkozy ?

Toutes ces rumeurs sur ma santé
On va  pas en faire une affaire 
Non, franchement, on ne va pas en faire un plat et encore moins une chanson à deux balles !

Et que celui qui n'a jamais titubé
Me jette la première bière 
Waouh ! Top le jeu de mots ! Et complètement neuf, comme sorti de l’œuf ! Même les meilleurs maîtres des mots sur tweeter n’ont trouvé la pépite ! Bravo ! Si, franchement bravo ! Boby Lapointe peut se retourner dans sa tombe ! Il y a de la relève !
J’espère qu’avec cette idée géniale le petit tube est appelé à devenir incontournable sur les ondes ! Gare à tes concurrents, tu leur mets déjà la pression au bar !

Toujours vivant, rassurez vous
Toujours la banane, toujours debout 

Déjà dit ! Comme y mettre l’heureux frein ?

Je dois tout l'temps faire gaffe 
Derrière chaque buisson 
A tous ces photographes 
Qui vous prennent pour des cons 

C’est pas ton problème si les photographes nous prennent pour des cons tant que tu n’es pas con cerné. Par ailleurs, qu’est ce qui te motive à faire gaffe, comme Gaston ? Et pourquoi le faire derrière chaque buisson ? C’est franchement sibyllin !

Ceux-là m'ont enterré 
Un peu prématuré 
Dites à ces enfoirés j'continue d'chanter 
C’est quoi un enterrement prématuré ? Un inhumation pré-mortem ?
Et les enfoirés qui tu vises tu penses qu’ils vont t’embaucher parce que tu continues de chanter ? C’est pas un critère ! Mais je veux bien en parler à Jean Jacques (Goldman)

Mais je n'vous ai jamais oubliés 
Et pour ceux à qui j'ai manqué 
Vous les fidèles, je reviens vous dire merci 
Les fidèles ? Voilà qu’il se prend pour un prêtre maintenant !
Evangile selon Renaud bien arrosé au vin de masse ! Il évoque un retour à la Cène !  Le Messie revient nous dire merci mais on ne sait pas trop pourquoi ! Revient-il pour dire merci ou revient-il nous dire merci (quelque fois qu’il aurait oublié dans ses vapeurs éthyliques qu’il nous a déjà remerciés) ?

Vous m'avez manqué vous aussi 
Trop content de vous retrouver 
Je veux continuer nom de nom 
Continuer à écrire et à chanter 
Chanter pour tous les sauvageons 

C’est sûr qu’on l’a manqué ! Mais c’est de sa faute : il n’était pas là au rendez-vous ! Il se programmait mais on ne le savait pas ! Qu’il ne se plaigne pas qu’on l’ait manqué !

Toujours vivant, rassurez-vous 
Toujours la banane, toujours debout 
Il est pas né ou mal barré 
Le couillon qui voudra m'enterrer 

Bon là ça devient lassant !

Depuis quelques années, je me suis éloigné 
Je vis près des lavandes sous les oliviers 
Ils m'ont cru disparu, on me croit oublié 

Il vit près des lavandes et sous les oliviers. Bon sang, mais ça sent la Provence, les romans de Pagnol, l’accent de Marseille. Bon visiblement il n’a pas pris l’accent du midi ! Il a toujours la gouaille d’un goût ailleurs qu’il avait à l’avant d’hier (à ses débuts) !
Quant aux olives, aura-t-il des remords de les quitter ?
Olives, remords ou « ô, l’ivre mort ! » comme dirait un pote spécialiste des holorimes.

Ces trous du cul peuvent continuer d'baver 
Moi sur mon p'tit chemin j'continue d'chanter

Encore les trous de cul ! Mais, pour conclure, Renaud les compare aux escargots qui bavent tellement que c’en est sale, Yvan (un ami à moi, inconditionnel des «liesses baies-thon », agapes pantagruéliques où le thon rouge se marie aux framboises et autres fraises des bois qui le laisse bé).
On termine encore par le bon bout, à l’issue d’un long tuyau de querelles intestines, où parfois se montrent les escarres goguenards (oui, les escargots gueux narrent…on n’en sort plus !)

Bref, sur deux trois accords de guitare, le père Renaud nous pond une chanson de retour qui fleure bon les regrets.

Regrets de cette époque où Morgane, petite fée gracile, allait acheter des mistral gagnant en se posant la tragique et métaphysique question : « c’est quand qu’on va où ? »

dimanche 24 janvier 2016

MORANO : SA PLUME S’ÉTALE, Ô, REINE !

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Morano va publier
Un joli petit traité
Sur le "comment dézinguer
Un petit nain d'Elysée"

L'a fini, bien colorié
Aidée par son amie noire
Trois mille fautes à corriger
Et voilà, à fond l'histoire !

Un petit bouquin de plus
Dans le rayon nullité
Faudrait-il que je le lusse
Avant celui de Copé ?



samedi 23 janvier 2016

CA PLANE POUR EUX




On a beau faire, on a beau dire
Que le métier est fatigant
Gérer eun' ville pour mi y'a pire
M'a dit mon voisin patoisant

Suis pas trop démuni si Pau
A des conseillers, dit Bayrou
Je leur délègue le boulot
C'est eux qui vont pousser la roue

Dans ma casserole déborde lait
Mais ce manquement de surveillance
Je l'impute à mon adjoint laid
Puis l'agonis de pénitence !

Ainsi s'émeut le Père Juppé
Sous l'acquiescement de Sieur Collomb
La belle morve se lie au nez
Du Maire qui dresse le menton

La mère Aubry, parfois bée froid-
Ement l’éclat des riverains
Entend l’écho, de son lit l’oit
Pour toi on bosse, arrivent reins !

Anne Hidalgo se dit « lutte, est-ce
Plaques à seoir commémorations » ?
Sans doute ça l’est ! Vive les messes
Laïques qui forgent la Nation !

Le Père Gaudin des fossés-haine
S’en sort d’un appel aux poulets
Il dort sur l’aire républicaine
Dans ses habits de retraité...

Baroin de Troyes, sa voix, la rauque
Harangue les administrés
Bossez pour moi, sans équivoque
Pourquoi en cette Aube hésiter ?

On a beau faire, on a beau dire
Que le métier est fatigant
Gérer eun' ville pour mi y'a pire
M'a dit mon voisin patoisant…

DES PAROLES ET DES NOTES, EMISSION QUI DÉNOTE, MA PAROLE !


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Jeudi soir Alain Finkielkraut, le grand philosophe grognon et pas toujours très bien dans ses godasses était invité à l’émission « des paroles et des notes ».

Dans cette émission il se préparait à son futur job d’académicien (il sera bientôt sous la coupole) en se prêtant au rôle de juge, dans le cadre d’un concours vocal empruntant justement les particularismes de « star Académie».

Assisté de son ami Daniel Cohn Bendit, retraité de la politique, et sous le contrôle du Juge Pujadas il s’est prêté de bonne grâce à ce rôle d’évaluateur de voix quand bien même il ne connaît pas grand-chose à la musique moderne et à la variété.

Il aurait tellement aimé ne pas vivre dans son siècle, se reposer à l’ombre des jeunes filles en fleurs, en devisant avec Proust,  tout en savourant les arabesques (mais pas trop) d’un Debussy audacieux !

Aussi, ce fut un moment insipide et peu riche culturellement !

Une jeune musulmane a chanté du Sardou et n’a pas convaincu le maître.
La prochaine émission aura lieu sous la coupole.

Les candidat(e)s seront, alors, accompagnée par l’académicien VGE et son petit accordéon.

jeudi 21 janvier 2016

L'HEUREUX TOUR AVEC UNE GUEULE DE PLON...



Maintenant que son nègre (sous cape) vient de finir le job, le petit Nicolas va pouvoir sortir son livre « La France pour la vie" dès lundi prochain, soit le 25 janvier, c’est-à-dire pour l’anniversaire de Jean Marc Ayrault (66 ans ce jour-là), montrant ainsi qu’il n’en veut pas à l’ancien ministre socialiste que son adversaire (Flamby) a envoyé sur les roses quelque peu fanées.
Avec ce livre, dont l’anagramme du titre donne «FIER, PAUVRE CON ALLA » Nicolas Sarkozy veut, derechef, entonner le mythe de l’homme pro-vit-dans-ciel, parmi les anges mais qui revient sur terre pour juger les vivants et les Maures en empruntant, si besoin est, les recettes genre « le penne mariné » ou «arec au lard (arrêt-Collard) ».
C’est petit opuscule à l’image de son « pseudauteur» (je contracte à dessein) qui, d’après mes sources, trouve ses fondements sur un mea culpa !
Oui, le petit nerveux s’autocritique, il s’auto flagelle selon sa propre éthique sous l’attaque critique des tics !
-      Cela faisait longtemps que j’en avais envie, lance-t-il sur Facebook, avec un tremblement masochiste dans la voix. Ca y est ! Je me confesse car je sens que ce qu’on fait c’est si con, fait sans qu’on soit fessé !
Comme les sondages sont des sons d’heurts en ce qui le concerne, le petit nerveux cherche à stimuler un retour par la voie pénitentiaire, l’acte de contrition dans la plus pure tradition chrétienne à laquelle il se réfère et a toujours cru s’y fier !
Traînant ses casseroles il va tenter de les transformer en cloches (et dans ce cas rions) jubilatoire, annonçant sans clocher la venue du Messie !
-      J’arrive et venge Elysée, fulmine-t-il, en menaçant l’hôte du Palais par les deux sabres unis (parler de sa Bruni ?) qui composent l’arsenal du démiurge.
Seize mois après son retour en politique, le petit Nicolas revient avec un livre qu’il vient juste de terminer de colorier avec beaucoup de bleu, de blanc et même du rouge quand bien même il ne boit guère.
Un ouvrage d’humilité, de mots luttant, d’ému lutin, d’Huma lattée (il reste foncièrement anti-gaucho), d’amollis tons, qui plaira à ces 30,471 % d’utilisateurs de Karcher qui lui font encore confiance (avec une garantie d’un an).
Logiquement ce bouquin devrait bien se lire et concurrencer le livre de ses petits amis Copé, Fillon et autre Juppé.
Après la mort de Michel Tournier et celle d’Edmonde Charles-Roux, il faut bien une relève dans le monde de la plume qui fait déliter ratures.
Alors, Nicolas bientôt immortel sous la coupole ?
Un Nicolacadémicien (oui, je sais, je le contracte encore !)

C’est Valérie Giscard d’Estaing qui en avalerait son dentier !

LAITTA DURE, GENCE !



mercredi 20 janvier 2016

LEILA ET LE DRAME BURKINABE

Ouagadougou en feu. Le djihadisme s'abat comme la foudre...


Le vendredi 15 janvier 2015, le sol burkinabè a vécu l’attaque terroriste la plus meurtrière de son histoire.

Le groupe Aqmi (Al Qaïda au Maghreb Islamique), comprenant qu’il ne pouvait plus trop sévir au Mali où stationnent les soldats français s’en est pris au Burkina Faso et plus spécialement à sa capitale Ouagadougou, accusée de faire des révérences aux Occidentaux.

Aussi les cibles étaient-elles occidentales. Les djihadistes ont d’abord décimé de paisibles clients d’un bar restaurant « Cappucino », fréquenté par la communauté internationale.

Presque parallèlement d’autres groupes de fanatiques s’en sont pris à l’hôtel Splendid. Une prise d’otages y a lieu qui a nécessité  l’intervention de l’unité spéciale de gendarmerie burkinabée  aidée de militaires français. L’assaut permet de libérer plus de 150 personnes !

Mais le bilan est lourd !

Au moins 29 personnes ont été tuées et, parmi elles, Leila Alaoui, photographe franco-marocaine de 33 ans. La jeune femme est décédée d'un arrêt cardiaque, lundi soir, dans la clinique de Ouagadougou où elle avait été transportée après avoir été blessée. Elle se trouvait avec son chauffeur, Mahamadi Ouédraogo, qui a été tué, à bord d’un véhicule pris pour cible par les assaillants.

 

Leila était au Burkina pour le compte de l’Association Amnesty International, elle était chargé de prendre des photos qui seraient, comme elle le fait si bien, des portraits d’hommes et de femmes locaux, dans leur attribut, leur coutume, leur dignité.

 

Leila, à travers ses clichés, ses films, savait présenter la diversité de la nature humaine, la richesse de chaque ethnie. Mais, depuis peu, elle était hantée par les problèmes des migrants, le déracinement des victimes de la mondialisation.

 

A sa façon, elle racontait l’espoir des hommes, leur aptitude à se battre en dépit des événements tragiques, leur résilience.

 

C’était une belle personne.

 


Sa mort tragique sous les balles des barbares n’en est que plus révoltante.



Il restera ton cœur à travers ces portraits
Ces migrants de la Terre qui captaient ton regard
Il flottera ton âme aux lueurs des clichés
De ces visages pris dans l’écrin de ton art

Citoyenne du Monde, lumineuse présence
Sur la planète blanche des photos humanistes
Tu cueillais les focus dans la luminescence
De ces êtres nomades en éclats intimistes.

De l’aura d’un guerrab (1) au combat d’un migrant
Par le désert sableux ou les vagues ondulantes
Tu aimas te plonger dans le grand mouvement
Des cœurs déracinés sous des vies chancelantes

Il restera de toi, de ton être magique
De l’astre souriant qui sublimait tes yeux
Les portraits du bonheur au-delà du tragique
L’inépuisable espoir d’un monde plus heureux.

Ouagadougou serein t’invitait en terrasse
L’existence peignait dans la chaleur du lieu
Les gestes indolents et des langueurs d’espace
Pays de l’homme intègre semblait béni des Dieux.

Pourtant ils ont brisé sous la mitraille ignoble
La fraîcheur de tes jours, le parfum de tes mots
Exhalés d’un jardin, efflorescence noble
Qui bordait la rivière de sensibles photos.

Ouagadougou saignant, plongé dans l’épouvante
Pour occidentalisme par des fous condamnée !
Tu n’étais pourtant là que pour laisser vivante
Les cultures métissées en tes instantanés !

Tu te battais pour elles, ses jolies créatures
Qui marient les humeurs et les identités
Surmontant les aigreurs et le sang des ratures
Croisant mille destins qui se croyaient brisés

Ils t'ont ôté la vie, mais ton œuvre respire
Comme une enfance nue qu’attend la destinée
Comme une symphonie sous l’azur qui s’étire
En mille ébats d’oiseaux épris de liberté.

Il restera ton cœur à travers ces portraits
Ces migrants de la Terre, condamnés au départ
Il flottera ton âme sur les langueurs bleutées
De la mer des errances qui noyait ton regard

(1) porteur d'eau marocain



Un sourire, une présence, l'intelligence d'un regard...



Les Marocains
Leila avait sillonné le Maroc, avec son studio mobile, figeant dans la surface d’illustrations des portraits de Marocains, révélant l’essence d’un Maroc, brut, vrai, sans artifice ni orientalisme. Inspirée, nous dit-elle, par la série de Robert Franck « The Americans ».     




Avec « Crossings », Leila transmet l’expérience et les sensations des migrants sub-sahariens qui quittent leurs pays. En extraits vidéos, diffusés simultanément sur trois écrans, elle veut « recréer tout le parcours des migrants à partir du moment où ils quittent leur pays jusqu’à ce qu’ils arrivent au Maroc. »

mardi 19 janvier 2016

LA GALETTE AUX PATRONS ET LE SHOW MAGE

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Flamby voit passer les mois de commémoration en «commets mot « ration », d’hommages des victimes de Daech en politique de rationnement de la demande par aide caractérisée au patronat.

Dans ces conditions il ne voit plus comment  tenir son pari d'inverser la courbe du chômage?

Il a pourtant fixé comme objectif de s’affronter à la gageure et d’en faire la condition sine qua non d’une nouvelle candidature à l’Elysée, horizon 2017 ! C’est déjà demain ! Le temps lui file entre les mains !

Alors il tente un dernier banco, avec l’énergie du désespoir !

Ce lundi, 18 janvier, à l’occasion des vœux nains que sa triste vie perd François Hollande s’est adressé à des acteurs de l’entreprise et de l’emploi au palais d’Iéna qui l’aliéna à des alinéas d’un plan pour requinquer son quinquennat via un coup de booster pour l’emploi. 

L’homme élyséen mise d'abord sur la formation sans trop savoir si les structures actuelles (Afpa et compagnie) seront capables de réagir vite à un flux nouveau. Il s’agit, en effet, de mettre sur pied 500.000 formations par an auxquelles il faudra ajouter 50.000 contrats de professionnalisation (contre 8.000 aujourd’hui).
Donc, à fond la form’ comme le dirait un magasin de spores qui cherche à appuyer sur le champignon quand gît rôle de la croissante et que pleurs ôtent la joie d'entreprendre !
Puis, en attendant que le CICE (Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi) soit transformé en baisse pérenne des charges sociales, le chef de l'Etat s’est hissé, heu, heu, s’est hissé, heu… (Non, là je l’imite trop), s’est hissé du haut de ses talents au poste du magicien-père-Noël pour les PME.

Oui, il a dit :

Toute entreprise de moins de 250 salariés qui recrutera un jeune ou un chômeur (pour un salaire compris entre 1 et 1,3 Smic) pour un CDD de plus de 6 mois ou un CDI recevra 2000 euros de prime par an, pendant 2 ans !

C’était beau comme un Ministre qui pense distribuer du lait dans les écoles et veut l’acter ! Mais qui paiera amende, est-ce France ?

Car tout cadeau au patron, aussi petit soit-il (le patron, pas le cadeau) nécessite qu’on creuse encore un peu plus les déficits ! Le contribuable risque de mettre encore Sapin a l’âme Hoche, heu, sa main à la poche, manu militari.

A moins qu’aucun dirigeant ne soit intéressé par ce petit bonus (5,48 € par jour voire, pire, 5,46 € par jour si l’année est bi-textile ce qui est, en soie, coton !)

Car, vraiment, une prime annuelle de 2000 €  peut-elle inciter un patron à embaucher un salarié pour au moins 6 mois 1 jour quand on connaît tous les aléas inhérents à l’embauche : absentéisme lié au poil dans la main (version Longuet), productivité fragile sous le joug de twitter (sauf bug du petit oiseau bleu), risque d’une séquestration à la mode Goodyear… 


Ensuite, pour faciliter la rupture du contrat de travail et améliorer la visibilité des entreprises (gérées pourtant par pas mal d’élus nets dont l’optique est de ne pas ménager la monture en faisant sévère) François Hollande a annoncé le plafonnement des indemnités de licenciement en fonction de l'ancienneté du salarié.

Plus t’es vieux dans l’entreprise moins tu jeunes en terme d’indemnité !

C'est, pour Flamby, une façon de se faire lisse en ciment constitutionnel et de ne plus être écarté par la truelle d’un conseil de francs-maçons ! Un conseil de neuf sages qui avait rejeté une idée de son ministre Macron : le plafonnement selon la taille de l'entreprise, ce qui avait été considéré comme une rupture de l'égalité des salariés !

Enfin, Flamby flambeur  sous son étoffe-lambeau, a lancé l’idée d’une rémunération plus faible des heures supplémentaires. Histoire de bien énerver définitivement Martine Aubry.
Aujourd’hui, les heures sup sont majorées de 25 %. Mais un accord d’entreprise ou de branche peut prévoir une rémunération plus faible, sans pouvoir cependant passer sous la barre de à 10 %.
Hollande semble vouloir signifier qu’employeurs et employés, par un accord collectif à l’ineffable parfum de concertation et de respect réciproque, pourraient descendre sous ce seuil des 10 % !
Imaginons une rémunération à 0,5 % des heures supplémentaires ! Autant vous dire que les heures nord-mâle (ou sud femelle si vous êtes née dans les roses socialistes) n’auraient rien à envier, d’un point de vue rémunérateur, à leurs copines supplémentaires !

Et ce serait, alors,  un enterrement de 1° classe pour les 35 heures de Martine, laquelle qui crierait aux bris, monterait aux créneaux de son beffroi ch’timique  pour vilipender ce programme macron-économique de droite, téléguidé par un Medef qui fait pas trop nos envies (kiffer patronaux en vie ?)


Bref, ce genre de décision qui fracture davantage un socialisme moribond et ouvre la perspective d’une primaire à gauche sans laisser augurer d’une amélioration sur le marché de l’emploi !

dimanche 17 janvier 2016

BERCK DES QUATRE SAISONS






Pris dans le mythe de Sisyphe
L’année porte quatre saisons
Jusqu’au sommet de l’horizon
Puis meurt en douze mois décisifs

La chute est signée de Chronos
Guidant à l’envers et l’endroit
La trame du temps qui fait parfois
D’un homme l’étranger à ses noces

L’hiver joue à l’Etat de siège
Dans sa trop givrante tenaille
L’homme révolté d’un froid canaille
S’écrie : « la peste est froid qui piège ! »

L’été tue le malentendu
Au fil des rayons sur la plage
Berck éblouit son long rivage
Sous la chaleur ; la ville mue

Mais déjà revient l’impromptu
Vent de l’automne clamant l’hiver
Et loin des liesses printanières
Sous mes yeux s’étale Berck à mues

LE PREMIER COURT MÉTRAGE DE BESSON



Alors qu'il portait des culottes courtes, Luc Besson, abhorrant maints dégâts des gamins de son âge, éleva le niveau en se lançant dans son premier las court métrage (l'amour quête rage et contre paix).

S'inspirant de la série le Saint, il recruta un sosie de Roger Moore, intermittent du spectacle qui cachetonnait pour quelques gueuzes du côté de Villes-pintes. Cet acteur, nommé Léon, accepta et Seine St Denis quitta (scène : seins de Nikita...c'est pour plus tard !)

Le scénario est d'une platitude affligeante eu égard à ce que fera le créateur du Grand Bleu, par la suite. 

Un vol a eu lieu dans ce Paris des années 50 qui porte Dauphines et autres 403 sur ses pavés.

Ce vol en coup de vent est visiblement la marque du "Saint" un expert du l'art-saint vitesse grand V.

La police repère très vite le malfrat attablé à une terrasse ! Mais elle arrête un pauvre type à une table voisine. L'objectif du flic étant de faire réagir le Saint car comme il est Saint il ne supportera pas l'erreur judiciaire !

Mais non, le Saint ne bronche pas et laisse le pauvre gars embarqué par la volaille ! Le Saint a menti par omission, en quelque sorte !

C'est révoltant !

Tout ça par ce qu'il a un rendez vous galant avec l'ordonnatrice du grand cambriolage. 

Les hommes sont vraiment faibles !