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mercredi 15 juillet 2009

LA REVOLTE DES "GOURDS" MAL OUÏS


Dans la Province du Xinjiang
Des visages battus et exsangues
Se cachent sous des couvre-chef
Et pleurent les vies d’un cours trop bref.

Dans cette Chine qui s’avance
Dans l’économie d’abondance
Se creusent des fossés fongueux
Entre les nantis et les gueux.

Ces gueux, les OuÏgours, espèrent
Que Hans, Chinois majoritaires
Pourront partager les profits
Les rentes issues de l’énergie.

L’Ancienne route de la soie
Regorge, en effet d’huile-roi !
L’or noir et le gaz exploités
Devraient à chacun profiter.

Mais dans leur fierté sinophile
Les Hans meuvent et se défilent
En toutes voies pour un partage
Pire, aux Ouïgours dressent barrage !

Car les Ouïgours d’Urumqi
Ces descendants de Mongolie
Ont de l’Islam au fond du cœur
Et la tragédie des rancoeurs.

Ils ne supportent plus l’affront
De vivre en sous-hommes et se font
Mille vengeances dans la tête
Jusqu’au jour où vient la tempête.

Le sang des Hans abondamment
A coulé par l’embrasement
De la minorité frustrée :
Le volcan venait d’exploser.

Il en sera toujours ainsi
Quand les richesses d’un pays
Semblent ne profiter qu’à ceux
Qui se savent les plus nombreux.

Au nom de la majorité
On atténue l’utilité
Des minorités silencieuses
Pour se frayer la voie glorieuse.

L’histoire repasse alors les plats
Des rixes qui sonnent le glas
De ces ethnies hégémoniques
Fautives d’essor ostracique.

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Au cours de sa visite de moins de 24 heures au Ghana, M. Obama, a été accueilli avec une folle ferveur par la population autochtone.


Il a appelé l'Afrique à prendre en main son propre destin et à combattre les pratiques antidémocratiques, les conflits et la maladie. En sachant que la pratique antidémocratique peut être une maladie contagieuse, que la maladie d’un tyran peut générer de l’antidémocratie et des conflits, et que les conflits peuvent éradiquer une maladie contagieuse par épuration totale d’une population civile et, qui plus est, militaire.


En gros, tous les paramètres peuvent être étroitement liés…


Barrack a utilisé, comme une caisse de résonance, un discours mettant en exergue ses origines ! En allant au Ghana, haut lieu de la traite des noirs, il a ravivé la fierté africaine et la revanche sur le passé en reprenant son fameux cri de guerre « yes, we can ! »


Des foules multicolores et chaudes comme des bouillottes ont afflué pour voir et entendre le nouveau noir « number one of the World » depuis la mort de Michael Jackson. Elles ont chanté en arborant des tee-shirts à l’effigie de la nouvelle coqueluche.


On pouvait entendre dans la foule : "Obama tu es le vrai fils de l'Afrique, on t'aime".


Il y en a eu un autre qui était, lui, le fils de Dieu. On sait, hélas, comment il a fini. C’est sûrement moins risqué d’être le fils de l’Afrique sauf à ignorer qui est la mère !


Quoi qu’il en soit, une petite comptine sympathique a germé dans mon esprit serein et presque en vacances, à l’occasion de ce déplacement du grand Obama au Ghana.

Obama
Au Ghana
Chaud gala
Show là bas !
Soda y’a
Coca, y’a
Goyave ah !
Hosanna !

Obama
Au Ghana
Loquace a
Mots-rachats
L’homme à l’a-
gora va !
Chorale y’a !
La, la la …

Trop Lama
Obama ?
Mots « y’a qu’à… »
Saucent à ras !
Baume à la
Morale ah !
Hommage à
Beau Ghana !

Obama
Maux sapa
Botta rats
Aux coups bas.
Faux sabbat
D’Obama ?
Faux Lama ?
Oh, ça va !!

Obama
Trop à la
Noce a la
Côte, voilà !!