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dimanche 7 juillet 2013

COPE ET SON RAYON ULTRA-VIOLET !

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Les sarkozystes de la Droite forte, ceux qui pourraient fricoter avec Marine vu qu’ils ont fric ôté …par le Conseil Constitutionnel (voir mon article précédent) ont organisé, ce samedi en Sologne, leur première "fête de la Violette" !
Ah, ça sentait bon la violette ! Les haut-parleurs crachotaient des vieux tubes de Luis Mariano « Violetta, mon amie, mon amie si jolie » ou « l’amour est un bouquet de violettes… » avant que de diffuser à la ronde un sublime discours de Jean-François Copé, chemise blanche et sans cravate ainsi que le prescrit Enrico Macias (un pote à qui vous savez) : « les millionnaires du dimanche laissent le pain sur la planche pour une chemise blanche qui leur va beaucoup mieux… » !
Oui, millionnaires du Dimanche les UMPistes le sont ! Ils n’ont plus que le soleil qui revient pour reprendre goût à la vie ! Parce que sinon, d’un point de vue pécuniaire, l’opulence n’est plus ce qu’elle était !
Et oui ! Il faut trouver des millions pour renflouer les caisses et payer les dépenses inconsidérées de leur Président-candidat chouchou (sauf dans les sondages).
Alors, dans son discours, Copé n’a pas ménagé ses efforts pour soutenir un Sarkothon des familles !
Les stands de vente de souvenirs sarkoziens ont réalisé un bon chiffre d’affaire ! On s’est arraché casquettes et tee-shirt à la gloire du petit Nicolas comme pour s’octroyer un souvenir d’un règne qui pourrait ne plus jamais revenir ! Un avatar de la Madeleine de Proust !
Ah, nostalgique Sologne ! Madeleine !

Et l’éternel retour !!

EGYPTE DES DEUX CAMPS...


En Egypte, les islamistes ont appelé tôt, ce samedi 6 juillet,  à de nouvelles manifestations "pacifiques" en soutien au président Mohamed Morsi renversé par l'armée. Chauffés au vif par un guide suprême, Mohamed Badie, les partisans de l'ex-chef de l'État islamiste, pourtant légalement élu,  ont multiplié les manifestations vendredi.

On dénombre déjà de nombreux morts et des blessés. Il ne s’agit plus de se battre contre un tyran à la solde de l’Occident ! Moubarak a été chassé mais les frères musulmans qui l’ont démocratiquement remplacé n’ont pas su apaiser l’angoisse du pays. Bien au contraire ! Le président Morsi a fait preuve de népotisme. Il s’est embourbé dans la corruption. Ses adversaires voient en lui un islamiste non éclairé, dilettante et avide de pouvoir ! Son règne était compté ! Le voilà prisonnier de l’armée et destitué de tous pouvoirs.

Dehors c’est le chaos. Anti-Morsi et Frères Musulmans se battent en clamant leur légitimité. L’armée, toujours bien aimée du peuple, tente l’apaisement mais se voit dépassée par l’ampleur des violences urbaines. La place Tahrir, au cœur de Caire, retrouve sa fiévreuse activité de manifestation. Mais l’ombre de Moubarak est loin. A présent on se bat pour l’après Morsi et on retrouve sur sa route un opposant avec lequel, quelques mois en arrière, on avait sympathisé pour une opposition  commune à la tyrannie du pouvoir.

Un  président intérimaire, Adly Mansour, a été nommé par l'armée ! Il  a  dissous la Chambre haute dominée par les islamistes et a nommé un nouveau chef des renseignements.
Le monde entier est suspendu aux évolutions de la tragédie égyptienne. La révolution reste en marche ballotée entre l’islamisme séculaire et le besoin impérieux d’établir une constitution stable et digne d’un pays au potentiel économique incontestable.


En Egypte, comme ailleurs, une révolution prend du temps.


Le roi Morsi n’est plus, dans sa fuite avare haines
L’auront dûment déchu pour son cœur islamiste.
Sur la place Tahrir de nouveau se déchaînent
Les ventres mal nourris par les blés intégristes.

Un trop fugace règne de l’après Moubarak
Dont le procès perdure sous les cieux déchaînés
L’armée revient brandir son habile matraque
En garante de paix dans le poing policier !

Le jasmin tunisien voit ses exhalaisons
Emporté par le vent des furies populaires
Long sera le chemin de la révolution
Dans le delta du Nil où s’étend la misère.

Mansour l’intérimaire prône l’apaisement
Tandis  que l’effusion de sang ne tarit pas
Les enfants de Morsi en brûlants résistants
Font d’un guide suprême le sursaut du combat.

Le chaos menaçant plane au-dessus des voiles
Des djellabas râpés sous le soleil torride
Un orage imminent  assombrit les étoiles
L’aigle de Saladin glatit d’humeurs acides.

Des lendemains brumeux dans la chaleur des larmes
A l’ombre des cercueils brandis à bout de bras
Les martyrs des deux camps inciteront les armes
Dans le manichéisme à rougir les débats.