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mercredi 26 mars 2014

SMS à tous vents...


Les technologies modernes sont comme la langue d'Ovide : il y a du mauvais et du bon ! Elles sont les vecteurs d'une multitude de messages plus ou moins intéressants quand ils ne sont pas nauséeux !
Les technologies de l'Internet peuvent mener à la diction même si l'écrit règne et que parfois les cris dominent quand l'utilisateur accro reste dans sa bulle tel un pape absorbé.
Les technologies du cyberespace nous relient pour le meilleur et pour le pire !
Elles nous bouffent de plus en plus de temps au fur et à mesure qu'elles augmentent la vitesse des transmissions.
C'est fou non ?

mardi 25 mars 2014

MARIANNE fatiguée : Mes craintes à paresse FN est hantise !!



Ainsi donc, par ce beau dimanche de printemps, même en gré lent, la commune d’Hénin-Beaumont est tombée dans l’escarcelle du Front National.

Steeve Briois l’a emporté avec 50,26 %. Quand la gauche capitole, brille oie et ses fameux pas, se lamente un gauchiste qui a eu le tord de voter blanc en sifflotant « white is white ». Cet électeur qui s’donne aux vannes (kiss Donovan) n’a ce qu’il mérite comme ceux qui se sont abstenus.

Car l’abstention record (39,5 %) peut aussi expliquer ce phénomène de ré-émergence du FN (assez cyclique voire six claques) !

Aussi, au second tour il y aura pléthore de triangulaires : isocèles, équilatérales et même rectangles ! Ce dernier cas étant à éviter car par dépit t’as gore ! Sûr, ça va saigner à en faire péter les sinus !

Autant de triangulaires au second tour : vraiment ça ne tourne pas rond (Raymond Poincaré)

-         La défaite est cuisante, lance Marine toute esbaudie, c’est un désaveu cinglant pour la majorité !

Bon, modérons un peu l’impact des maux d’Ayrault démis des rangs ! Certes avec la Gauche c’est la Valls hésitation et il reste désagréable d’affronter un second tour en étant, en bas, l’otage ! Il va falloir faire des con-cessions ! Quand on peut encore les faire. Car pour beaucoup une cloche de mauvais poids sonne :

-         J’ai été Maire lent
-         Moi on me sanctionne pour l’écart laid
-         Moi on m’éjecte car j’ai trop fréquenté les bars et les maquereaux

Ces maires sortants se font trancher la tête et trouve en moult cas billot populaire et revendicatif.

Le PS ne sort pas pour autant défaitiste. Il pense qu’il sort du premier tour des érections qu’à moitié castré : cesse un gland…Reste l’autre !

Il n’empêche, la victoire au premier tour du FN dans cette ville d’Hénin fait figure d’exemple. Peu à peu Briois est allé au charbon en ce bassin minier. A présent il est reçu comme un coke en pâte et la mairie lui ouvre les bras ouverts en clamant : anthracite toi !

Sur son fauteuil de maire, Steeve va suivre l’évolution du second tour ! Peu lui chaut qu’on lui balance « Haine embaumons » ou « le virus H1Hénin » il est sûr de son fait ! Le FN chasse des vieux barons du PS ou de l’UMP qui ont joué du pipeau durant 6 ans et qui se voient condamnés à jouer du triangle !

Sa victoire raisonne comme un tonnerre comme si Hénin dit nain devenait le centre du Monde.

-         Triste aube Hénin, lance un poète de Cotonou totalement effondré par la montée du FN

-         Lénine oit l’héninoise, clame un communiste de Moscou ami de Mélenchon
-         Le frondeur laid ré-effraie, chantonne un barde breton

Et comme l’annonçait déjà un poète inconnu (prophétique) du XVème siècle :

Le noir soleil BRILLOIT modifiant le halo des nimbes aux monts !


En l’occurrence pour beaucoup de roses fanées les monts sont des paires de terrils qui surveillent des terres de péril.

samedi 22 mars 2014

SARKOZY CRAINT QU'ON FIT GARROT



Dans ce long réquisitoire intitulé « Ce que je veux dire aux Français », le petit Nicolas a utilisé le Figaro, célèbre barbier de ces vils de l’UMP, pour dire « la barbe ! ». Oui, la barbe d’être sur écoutes téléphoniques !

Il a vitupéré, vite opérant, que dans la vie tu perds s’il y a botte d’infamie contre toi ! Il a comparé les écoutes à des méthodes de la Stasi, la police de l’ex Allemagne de l’Est. On sait que l’Est a miné voire mis en bière la liberté d’ex-pression. Est-ce pour autant judicieux de comparer une mise sur écoute qu’il appela de ses vœux (Loi Perben II) à des pratiques d’un autre temps ?

En cette semaine des maths, l’homme mat a usé de drôles de paraboles pour mesurer les agissements des juges. Le voilà vilain petit rapporteur pour fustiger des pratiques qui servaient jadis à mesurer la nocivité des suspects : c’était l’ère aune-équerre !

Comparer la pratique des juges à celle de l’ex Stasi ! C’est stupéfiant ! Et ce n’est pas rendre honneur à Stasi qui fut médiateur (il en est mort) non pas pour la guitare de Carla mais pour l’arrêt public.

En vérité comme la meilleure défense est l’attaque le petit Nicolas mord ! Il triche avec l’argent et s’attire l’ire ? Il renvoie le courroux aussitôt !

Au fond de lui il patauge dans les gênes : épie Stasi ?

A gauche on s’indigne et on imagine que Sarko a été conseillé par un nostalgique de Pétain ou de l’ère « Déat ».

A droite, à part Copé et quelques autres, on est sur la réserve ! Juppé dit «qu’il a eu un mot qui a dépassé sa pensée » !

Et s’il avait mieux dépensé dans son passé ?

Alors il a beau lancer « Ici Nicolas, ici nique oh là, un Français parle offensé » qui pourra vraiment le plaindre en tant qu’arroseur arrosé. Les lois qu’il a appelées de ses vieux principes se retournent contre lui ! Du Rolex sed lex, comme lui aurait dit Séguéla !

Enfin, le petit prince est sorti de ses gongs et commet rage : la presse aussi !
Tapage médiatique, émois, à quelques encablures des municipales, démunies, si pâles face à l’éruption Sarkosismique qui crache une lave nationale et déplace les lignes sur des enjeux autres !


Pauvre France !

mardi 18 mars 2014

PAIR ET IMPAIR


Ce lundi 17 mars 2014 Jean prend sa voiture qui a une plaque impaire. Pour ne pas commettre d’impair il a revérifié le numéro : 109 comme sang neuf, facile à retenir pour un infirmier spécialisé dans la transfusion sanguine qu’il n’effectue pas sans gain même si on pourrait penser à l’augmenter !

Oui, il peut rouler mais dans sa voiture la BBC égrène : Londres, ici Londres un fog parle au fog ! Je répète : cars ôte, cars ôte !!

C’est le branle bas de combat ! A cause des pics de pollution les épicdémiologistes ont averti les Pouvoirs Publics du risque de continuer à faire rouler tout le monde ! Alors comme la pollution a le terne la circulation aussi !

Sur Paris et 22 communes (22 à cause des flics qui surveillent) de la proche banlieue seules les voitures à immatriculation impaire peuvent rouler ! Certains pères écrivent aux maires :

-         Vous pouvez agir pour une dérogation ? Je suis père pair et voudrait rouler !

Mais les maires n’ont nulle compétence ! L’un d’eux a même dit :

-         Cette cause m’est éthique ! Et la mesure, n’en déplaise à NKM, n’est pas cosmétique ! Elle ne favorise pas peau-lueur.

Oui, Jean peut rouler tout en écoutant la radio Paris à présent. Les actualités défilent sur le pic !

La grisaille enveloppe la cité ; c’est vrai qu’elle en veut l’opacité !

A un carrefour les flics surveillent ; gare si t’es pair ! Pars si t’es guerre !

-         Quel arrêt niais, lance un chauffeur, dont le numéro épeire.

Il se fait plaquer par la police et c’est la contredanse !

Tout en roulant, Jean songe à ses collègues de travail, ceux qui sont pairs et qui s’occupent des scléroses en plaques. Ils vont sûrement covoiturer ! Pic est pic et collègues rament ! Soudain il freine sec ; ça pile ! Un nouveau contrôle crée des ralentissements. Un bonnet rouge, livreur de surgelés négocie avec un agent : oui mon numéro est pair mais regardé le logo de ma société sur la portière : plat « Quimper »..je peux rouler ?

Jean quitte ce goulet d’étranglement. Il longe à présent un camp de Rom. Là tout est taudis et zèle ! Comment font-ils pour vivre ainsi ? Sa réflexion est coupée par un petit poème jaillissant de la radio :

Motorisés
M’ôtent horizon
J’aimerais m’autoriser
Un ciel bleu de passion

Si même les poètes s’y mettent. On ne parle plus que de ça.

Jean croise une voiture à numéro pair mais elle est au courant qu’elle peut rouler vu qu’elle tourne à l’électricité. Cela dit, songe Jean, un conducteur d’une électrique peut-il se dire : roule sans arrêt, va !

Non, la fée électrique a besoin du nucléaire. Soudain il pense à Fukushima !

Nouvel arrêt, nouveau contrôle ! Un policier déjà complètement conditionné répète à l’envi : pair…ok, pair…ok, pair…ok, pair…ok ! Le pauvre !

Un homme lui demande de s’arrêter :

-         Vous pouvez me prendre en covoiturage ?
-         Oui, vous avez quel âge ?
-         Heu, 49 ans, ça va, c’est impair ?
-         Oui je vous prends : un an de moins et je vous refusais !
-         Ah oui, 48 ans, c’est pair, quel humour !
-         Non, là n’est pas la raison : je ne peux pas conduire de car en twittant !!

Evidemment c’est une boutade. Jean ne twitte jamais au volant mais il faut bien se redonner du moral. A la radio on entend des échos de mécontentement ; écho vois-tu rage ? 

Le covoituré s’appelle Patrick et s’avère serveur dans un salon de thé (Patrick au thé). Il blague pour détendre l’atmosphère de particules. Il dit que son voisin a des accointances avec la gendarmerie !

Il m’a dit : j’ai négocié avec un ami pandore ! J’ai une plaque impaire mais au besoin, s’il pleut, une plaque paire m’est habilitée…Ah, ah, ah, perméabilité ! MDR !

Jean rit et de boutades en boutades arrive au lieu de dépôt de Patrick. Il reprend la route. Il culpabilise un peu. Il peut faire rouler sa mécanique, lui ! Il bénéficie comme d’un permis de polluer… La voiture pète, contre pète, cale en bourg ! On dirait que le manque d’oxygène fait des jeux de maux. Il est tant d’arriver !

Au boulot on ne parle que de ça. L’hôpital accueille des insuffisants respiratoires ! Des poumons on prend des clichés car pic scelle le sort peu envieux des asthmatiques !


Après une journée de travail Jean, fourbu, plonge dans le bras de Morphée. Un cauchemar l’atteint dans la demi-obscurité de sa chambre. Il est envahi de chiffres et de plaques qui le narguent. En sueur il se réveille et crie « Paix, nombres ! »

dimanche 16 mars 2014

UN SECOND PLAN ALZHEIMER

Cliquer sur l'image pour agrandir ! Vous vous souvenez ?



La maladie d’Alzheimer s’étale, oh, hisse et haut dans les neurones et attaque la mémoire. Un plan Alzheimer (1,6 milliards d’euros) avait été lancé par le petit Nicolas qui, déjà, avait du mal à mémoriser les paroles de Carla. Marisol Touraine, l’actuelle ministre de la Santé (dont le fils est à la Santé), prépare un nouveau plan pour continuer le combat.

D’ores et déjà des collectes sont mises en œuvre pour le financement ! Certains pouffent et s'assoient sur l'utilité d'une telle initiative qui se retrouve même aux risées !

Des chanteurs se sont proposés pour organiser un concert « Mémorisant foiré ». On écoutera « j’ai la mémoire qui flanche » avec Jeanne Moreau pour se donner le Moral ! On réécoutera « je me souviens ma mère disait… »  par Mouloudji, grâce à une vidéo reconstituée avec galère !

Une séance cinématographique permettra de revoir avec plaisir « Buffet froid », « Trop belle pour toi », « les valseuses », enfin, bon, tout, tout Blier !!

Les maîtres de cérémonie seront Lââm et Moire !

Le prix de concert a été fixé à…heu…il a été fixé..à… ! Enfin, quoi !! Combien c’est déjà ?

Le prix de ce concert a été fixé !


Je n’en dirai pas plus !

vendredi 14 mars 2014

RESNAIS L'ENCHANTEUR




Un très grand homme du cinéma vient de nous quitter : Alain Resnais ! Il s’est éteint le 1° mars à l’âge de 91 ans et laisse sur nos pellicules de la nostalgie des petits bijoux de courts métrages et des rivières d’images féeriques au long cours.

Ce passionné de littérature, d’art et de photographie cherchera toujours à concilier ces trois sirènes dans les vagues géniales d’un cinéma intelligent et sensible.

Le court métrage lui permet initialement de s’exercer avec une petite caméra Kodak s'intéresse, dès sa plus tendre enfance, à l'univers du cinéma. Passionné de littérature, d'art et de photographie, il tourne quelques courts-métrages avec sa caméra Kodak.

Comme beaucoup, dans les années 60, s'inscrit au Cours Simon avant d'être admis à l'Institut des hautes études cinématographiques en 1943 où il prend des cours de montage.

Il fait son baptême de réalisateur avec le court-métrage documentaire Van Gogh (1948) qui ressuscite le talentueux peintre avant que Pialat ne le fasse revivre en sous les traits d’un Dutronc. Mais déjà l'essai est concluant : il remporte un Oscar et une récompense à la Biennale de Venise.

En 1959, il réalise son film le plus remarquable Hiroshima mon amour avec Emmanuelle Riva.

Ce long-métrage écrit pas Marguerite Duras (voir à ce propos mon petit poème  2011 http://fabienjanssens.blogspot.fr/2011/12/nouvelle-therapie.html) constituera une référence incontournable dans une filmographie qui s’avère prometteuse.

L’homme parfois taxé d’intellectuel par la critique ne suivra que le fil de ses idées et de ses centres d’intérêts : il passera de la science-fiction (Je t’aime, je t’aime 1968) au théâtre (Mélo, 1986) en passant par la bande dessinée (I want to go homme, 1989) ou le cinéma chantant (On connaît la chanson, 1998)

Outre son Oscar, Alain Resnais a reçu de multiples récompenses durant sa carrière, parmi lesquelles deux César du Meilleur réalisateur (Providence, 1978 et Smoking no Smoking, 1980). Il décrochera un grand prix du Jury à Cannes avec un film que j’ai toujours trouvé génial, Mon Oncle d’Amérique (1980) où les comportements humains sont finement et sociologiquement étudiés en les comparant aux attitudes des rats de laboratoire. Trois César du meilleur film viendront étoffer le palmarès (Providence, Smoking-No Smoking et On connaît la chanson).

Surtout Alain Resnais c’était une fidélité à certains acteurs avec qui il avait fondé une famille : Arditi, Dussollier, Azéma (son actrice fétiche qu’il épousera en 1998), Lambert  Wilson pour ne parler que des plus proches.

Un incroyable créateur que les chaînes publiques ont pitoyablement ignoré !

J’en veux pour preuve qu’on va réellement songer à honorer sa mémoire les dimanches 23 et 30 mars en diffusant les films Smoking et No Smoking…à minuit dans le Cinéma de minuit de France 3 !

C’est sûr qu’il est plus intéressant d’abrutir les masses populaires (comme dirait l’autre) avec des émissions affligeantes à la Ruquier (ou autres) dans lesquelles gloussements et promotions de livres insignifiants se succèdent !

Pauvre service public !!




C’était l’année dernière à Marienbad, ma douce aimée         
Sous les moissons du ciel, ô Hiroshima mon amour
Mes larmes avaient chassé Muriel ou le temps d’un retour
Nos cœurs comme un Mélo avaient gommé tout un passé

Je t’aime, je t’aime tant, ô comme la vie est un roman
Nus dans les herbes folles on se disait « pas sur la bouche »
On connaît la chanson les corps s’enlacent et l’on se couche
Quand vient l’amour à mort dans le pli des envoûtements

Muriel si lien déjà, refaisant avec Stavisky
Hors de nuit et brouillard des longs chemins de renouveau
Sublime Providence, fée délivrance d’un fardeau
De culpabilité à présent la guerre est finie !

C’est l’an 01 de nos vies, tout un futur à partager
Mon oncle d’Amérique fera joie de nous inviter
Smoking ou no smoking ? Qu’importe, aimer, boire et chanter
Le temps n’existe plus, I Want to Go home et t’aimer !

Et vous n’avez encore rien vu ma fleur du mois de mai
La nuit étoilée de Van Gogh nous chantera l’amour
Comme la magie de Resnais nos vies prendront le cours
D’un long ruisseau de rêveries au cœur de nos pensées

TAUBIRA LA MENSONGERE DU PRINTEMPS ?




Christiane Taubira a déclenché un Kourou  de l’Elysée et Matignon en raison de sa gestion de l’affaire des écoutes de Sarkozy et Herzog où, visiblement, elle a perdu le fil d’Ariane.

Les troupes de gauche se solidarisent de Cricri mais Flamby et sombre Ayrault paraissent furax ! Ils n’admettent pas que la Garde des Seaux n’ait pas averti qu’elle savait qu’on surveillait étroitement le bac à sable mouvant où jouaient, au téléphone,  le petit Nicolas et son avocat Herzog !

Selon eux, Cricri, aurait tardé à en prendre connaissance de cette surveillance puis aurait atermoyé pour en informer ses deux supérieurs hiérarchiques ! O la vilaine !

Mais surtout, lors de son intervention télévisée de lundi, elle a nié avoir eu connaissance de cette affaire avant qu’elle ne lui soit envoyée par des canards survolant le bac à sable sus nommé !  Alors qu’elle le savait par le truchement de barges qui naviguent sur les canaux étatiques. Il n’y avait pourtant pas de honte à dire que la paix niche admirablement sur les canaux administratifs de bon aloi ! Depuis la loi « Perben », sous la droite, un juge peut mettre sur écoute un ancien Président de la République ! Alors pourquoi avec ce ton marri nier ? 

Mercredi, au risque d’essuyer les foudres de Flamby (crème brûlée) elle a enfreint les freins protocolaires : surtout  ne pas brandir les dossiers de l’affaire lors d’un poing  de presse car, inévitablement l’uppercut redresse le dossier : les barreaux en prennent un coup tout comme le siège !  

Enfin, Cricri, lâche en sellerie, n’a pas su se tenir à cheval sur les principes gouvernementaux et a déclaré que «nous n’en serions pas là si nous avions calé quelque chose» avec le Premier ministre.  Autrement dit Ayrault veut toujours faire cavalier seul et laisse aller curie ! De quoi faire bouillir le Premier Ministre contre l’ingrate qu’il avait soutenue face à Pujadas.

L’amateurisme et la pseudo «indiscipline» pourrait coûter à Cricri son portefeuille. Mais la rose flétrie sens aussi que le terreau est arrosé par une droite rancunière qui cherche à renverser la vapeur. Plus on enfonce Taubira  et moins on parle du petit Nicolas !

En résumé, la garde des Sceaux n’a pas à s’autoflageller d’être au courant des  procédures d’écoute puisque ça peut éventuellement éviter qu’un autre père Ben (ou Omar honni dit aussi notre Guyanaise) commette un attentant ou que ça peut démasquer une personne éminente qui tremperait dans les magouilles. Pas de honte puisque c’est la loi !
Bon Cricri, ressaisis toi, replonge dans des dossiers qui en vaillent la peine et laisse hurler les loups.

mercredi 12 mars 2014

ALLÔ J'ECOUTE (Ah, loger coûte !...Mais ils s'en foutent)


Nicolas Sarkozy n’est plus Président depuis mai 2012 mais il préside à sa façon le petit monde médiatique qui gravite autour de lui. Chacun est suspendu à ses lèvres qui, depuis, se sont largement déformées laissant apparaître une fameuse mâchoire  genre « l’aidant de la mère » en référence aux nombreuses propositions d’allègement de fortune qu’il a humblement présentées auprès de Mamy Bettencourt  laquelle ne savait plus quoi faire (sauf mise en plis de billets) de sa fortune encombrante !

Oui, le petit Nicolas nous revient tel un prédicateur ! Tout le monde veut l’écouter ! Le mâle est coûteux mais n’est pas mal écouté ! Son ami Buisson qui lui a infligé les colles buissonnières (on scotche un dictaphone sous le bureau du mentor, ah, ah, ah…). Il  est visiblement accompagné par des juges d’instruction qui, sans ambages, l’ont mis sur écoute.

Plus exactement ces petits magistrats zélés (ah ces petits zélés, aseptisés, laids) ont écouté les conversations téléphoniques entre Nicolas et son avocat Me Herzog (à ne pas confondre avec Herr Zog un roi Albanais en version Merkelienne). Ils l’ont fait, si jeu libyen, dans le cadre d’une instruction sur un possible financement par Kadhafi de la campagne présidentielle de 2007.

Ces deux petits juges, Serge Tournaire et René Gourman, en curieux gourmands tournèrent à fond le potentiomètre pour bien écouter les conversations de Me Herzog mais aussi d’un certain juge Azibert (palindrome de Trebiza, ruisseau de Slovénie qui murmure sans qu'on l'écoute) pourrait migrer, avocat général d’une des Chambres si viles de la Cour de Castration qui aurait prévenu le premier nommé qu’il était sur écoute !!

Evidemment les avocats s’offusquent à en casser des barreaux de chaise ! Un bâtonnier en plein débat, tôt, niait la légitimité d’une telle procédure : ils ne peuvent le faire que si je suis prévenu !
Jusqu'ici, l'exécutif avait ne pas être au courant des écoutes téléphoniques dont le fan de Carla et son avocat étaient la cible favorite. Mais, ce mardi soir, face à Pujadas, notre brave Ayrault avoua qu’il était au courant d’ère de mise à l’écoute. Mais il spécifia ne rien connaître  du contenu des écoutes avec une voix sincère, humaine (sain cérumen !). Pas  plus que sa Garde des Sceaux, madame Taubira  : 

Comme c'est la loi et la procédure, la garde des seaux a reçu effectivement [cette] information », a-t-il confirmé, ajoutant avoir été informé « à ce moment-là ». « Mais nous n'avons pas appris quel était le contenu des écoutes. Ça, c'est l'affaire des juges !

Bon en résumé :

Sarkozy n’est pas très net ; on le met sur écoute. La gauche rigole !
La procédure n’est pas très nette. Les avocats s’indignent ! La droite apprécie !
Le gouvernement est pointé du doigt : il manipule la justice. La droite riposte !

Et la courbe du chômage elle est mise sur écoute aussi ?

lundi 10 mars 2014

CANADA GARDE LA NOTE



Le Canada conserve son triple A
Ottawa – L’agence de notation américaine Standard Poor’s a confirmé que le Canada conservait son AAA en plus de maintenir sa cote supérieure des titres d’emprunt.

Ainsi, grâce à la généreuse agence de notation, le pays de l’érable (l'érable lèse hyènes du défaitisme en sire haut) conserve toutes ses lettres de noblesse ! Cela n’a pas de prix et c’est rudement plus valorisant que les faibles taux d’intérêt pour l’argent.

Imaginez sinon : le grand pays de Cartier devant se mettre au parfum pour une prononciation plus proche de l’onglet que de l’anglais ! CND ! Franchement ! On revient de loin sous un vent couvert de promesses économiques tandis qu’on manie tôt bas taux d’intérêt à faire honte à Rio englué dans ses finances du futur Mondial de foot !


Combien ce pays de terres neuves et que rien ne délabre a d’or !

IL SOIGNAIT AUSSI QUI AVAIT FORT MAL AU REIN (format lorrain)


dimanche 9 mars 2014

CES GENS LA...


Je reviens tout juste de Prague (ô la jolie ville) et qu’entends-je ? L’UMP continue à faire parler d’elle !
Copé accusé de surfacturer les meetings de campagne du petit Nicolas ! Meetings visant à claironner le discours très à droite insufflé par un certain Buisson ! Lequel Buisson aurait enregistré, avec un dictaphone (à ne pas confondre avec un dictateur aphone) un verbatim élyséen à quelques heures d’un remaniement ministériel !
Ainsi, à l’insu de son plein gré, le petit Nicolas aurait été enregistré lors de nombreuses réunions alors que, normalement, c’est sa compagne qui aurait dû l’être enfin, si jeune ma buse…
Tout ceci serait sans intérêt si l’ancien Président n’avait rien à cacher ! Mais j’en doute !
Alors bien mieux que Stromae revenons aux fondamentaux : Brel !

Une petite parodie pour faire passer tout ça !

D’abord, d’abord,  il y a Copé
Lui qui est en mer de maux
Qu’aurait surfacturé
Des meetings de Sarko…
Monsieur tellement qu’y croit
Tellement aux vertus
De tout cet argent roi
Qui monnaie les statuts
Lui qui est perclus d’envies
Comme au-dessus des lois
Et qui trouve de l’ennui
Dans la peau de chagrin
D’un  budget  trop restreint
Indigne à sa famille
Aux éclats de Neuilly
Mais qui meut dans l’opaque
Et puis qui falsifie
Qui a l’argent qui divague
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne pense pas, Monsieur
On ne pense pas, on triche…

Et puis, y a l’autre
Des micros dans les cheveux
Faut bien qui se renseigne
Qu’enregistre comme une teigne
Même qu’il admet permise
L’écoute en haut milieu
Un Buisson qui pactise
Avec les forces viles
Des barbouzes serviles
Qui n’a jamais fini
D’enregistrer ses pairs
Avec son petit micro
Son dictaphone idiot
Qu’aimerait bien avoir l’air
Mais qui n’a pas l’air du tout
Faut pas jouez WikiLeaks
Quand on est soi-même flou…
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens-là
On n’vit pas, Monsieur
On n’vit pas, on fuite…

Et puis, il y a les autres
Fillon qui ne dit rien
Ou bien n’importe quoi
Et du soir au matin
Sous sa belle gueule d’apôtre
A comme la gueule de bois
Qui traîne comme misère
Les navrantes glissades
De la mère Morano
De la NKM froide
Et ça fait des grands beurk
Et ça fait des grands beurk
Et puis y’a père « la veille »
Qu’en finit pas d’peiner
Qui n’attend que la trêve
Pour revoir l’appareil
Et qu’on n’écoute même pas
C’que ses raffarinades  content…
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens-là
On n’cause pas, Monsieur
On n’cause pas, on compte…


Et puis et puis
Et puis il y a Nico
Qui se croit comme un soleil
Mais qui brille pas pareil
Que les yeux de Carla !
Même qu’il se dit souvent
Qu’il r’trouvera sa maison
Avec des tas de fenêtres
Des lustres et des hauts murs
Et qu’il vivra dedans
Et qu’il fera bon y être
Et qui si c’est pas sûr
C’est quand même peut-être
Parce que les autres  ne veulent pas
Ou s’ils veulent, on n’sait pas…


Les autres ils disent tout bas
Qu’il ne reviendra pas
Qu’il est tout juste bon
A payer l’avocat
Trop d’affaires sous les bras
Des casseroles à plein temps
Des imminents procès
Une ère qui sent pas bon
Enfin, ils ne veulent pas
Parfois quand on le voit
Semblant comme hésiter
Avec ses yeux tombants
On dit qu’il partira
Et même qu’elle le suivra…
Alors pour un instant
Pour un instant seulement
A la  Justice je crois, Monsieur
Pour un instant seulement
Parce que chez ces gens-là
Monsieur, on ne s’en va pas
On s’accommode, Monsieur
On se paie passe-droit

Mais il est tard, Monsieur
Il faut que je rentre chez moi…