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mardi 20 décembre 2016

DES GUIRLANDES DE DEUIL DANS LES CŒURS BERLINOIS




Le marché de Noël de Breischedplatz illuminait Berlin de ses lueurs magiques, faisant luire les yeux des enfants dans l’odeur des gaufres et des beignets.

Un marché de Noël, une féerie chaque année renouvelée, un espace de luminosité ouvert à la paix, à l’harmonie des cœurs dans l’attente d’une fête, chrétienne pour les uns, de l’enfance pour les autres…

Un marché de Noël dans Berlin, comme une étoile au firmament, une promesse d’embellie au pays qui a tendu les bras aux immigrés.

Un marché de Noël qu’on aurait voulu inoubliable, dans la tendresse des émerveillements, et puis, la mort a frappé.

Il y eut la panique morbide jaillie de la promenade des anglais, celle de Nice, un 14 juillet : un camion fonça sur la foule. Le même carnage pour un même mode opératoire avec la même folie meurtrière.

Ce marché qui devait rallumer mille bougies d’allégresse se recueille désormais devant 12 cierges : 12 vies rayées du décor enchanteur et d’autres qui se battent pour ne pas sombrer. On parle de 50 blessés.

La chancelière Angela Merkel s'est rendue dans l'après-midi avec certains de ses ministres sur les lieux du drame pour participer à une minute de silence. Comme à chaque éclat meurtrier du terrorisme aveugle on en appelle à la résistance.

 "Nous ne voulons pas vivre sans des marchés de Nobel et les merveilleuses heures que nous passons en famille et avec les amis dans les espaces ouverts de nos villes. Nous ne voulons pas vivre nos vies dans la peur du mal. C’est très difficile pour le moment, mais nous allons encore trouver la force de vivre la vie de tolérance et de liberté que nous voulons vivre en Allemagne, a déclaré la chancelière, fortement éprouvée. 

Déjà on reproche à la dame aux bras généreux d’avoir trop joué l’hospitalité. Le meurtrier, apparemment toujours en fuite, serait un pakistanais qui avait demandé le droit d’asile aux autorités allemandes.


Daech se cache encore derrière une telle abomination et il y a lieu de penser que les flux migratoires, en partie dus à l’Etat islamique, serviront d’alibi pour créer des amalgames : l’immigré stigmatisé au moindre coup de Trafalgar. 

En 1989, un mur tombait à Berlin. Il ne faudrait pas qu'il se reconstruise...


Devant l’église du souvenir
Noël s’approche à pas de deuil
Des larmes dures à retenir
Le sapin sent trop le cercueil

Les cierges ont remplacé la flamme
Qui brillait dans les yeux d’enfant
La nuit s’épaissit dans le drame
Si loin des guirlandes d’argent.

La chancelière prie en silence
Pour un pays bercé de paix
On libère un Pakistanais

Prudence en long recueillement
Le droit d’asile vit chèrement
Son avenir sous la défiance…

LES CLIMATO SCEPTIQUES




On les nomme les climato-sceptiques. Ils portent les vêtements de scientifique mais pas systématiquement. Leur point commun : mettre en doute la thèse selon laquelle le réchauffement climatique de la planète, objet de vives résolutions au cours de la Cop 21, ne serait pas la conséquence des activités humaines génératrices de GES (gaz à effet de serre).

En France, un présentateur météo à la télévision publique, Philippe Verdier (prononcer vert d’hier mais pas d’aujourd’hui) vient d’être licencié après avoir publié un livre quelque peu révisionniste sur la question climatique. Il met en cause les thèses du GIEC (Groupe Intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) et les accusent de dogmatisme obscurantiste : l’homme ne détruit pas la planète et ne participe pas à la montée des températures synonymes de fonte des glaces, messieurs du GIEC vous avez tout faux !

Verdier a dû se nourrir de la sauce Allègre, à la petite cuillère éducative. Allègre, ex pote à Jospin et ex ministre de l’Education nationale, a incarné (en remplissant un carnet) jusqu’en 2013, la remise en cause des allégations du GIEC. Depuis, un accident cardiaque (dû à la pollution parisienne ?) l’a mis sur le banc de touche mais d’autres ont pris le relais ! 

Vincent Courtillot, géophysicien tricolore, soutient que les variations du climat puisent leur explication dans la fluctuation de l’activité solaire et non par l’accumulation des GES dans l’atmosphère terrestre. L’homme prétend en connaître un rayon lui permettant d’ultra violer la conviction bien établie que nous allons droit dans le mur si nous continuons un mode de croissance à base d’énergie fossile.


Vincent se plairait aux USA où, à l’image de leur nouveau Président (pas encore en fonction et déjà fort contesté), 10 % des républicains seulement sont convaincus du rôle de l’activité humaine dans le changement climatique. Le pétrolier ExxonMobil serait même soupçonné d’avoir financé des études climato-sceptiques pour continuer son activité polluante.

Le labo des lobbies fait l’embellie de l’embolie !



Je suis un climato sceptique
Laissez-moi polluer en paix
Mon action n’a rien de septique
Je n’ai jamais intoxiqué.

Les gaz n’ont pas d’effet de serre
Comme ils prétendent le prouver
Ma vue qui se défait d’eux sert
A vous montrer leur nullité !

Ces messieurs du GIEC
Me traiteront de "complotiste"
Fi donc ! Eclot d’allégresse voix
Qui chante en moi l’écolo-schiste.

Le soleil dicte les climats
Loin des facteurs économiques
Trump a raison : glace ici-bas
Ne fond que sous rayons thermiques.

Sans détour je vais au charbon
Pour affirmer mon scepticisme
Allons vers houille, déverrouillons
Le carcan vert de l’intégrisme !

ExxonMobil se paie trop lierres
Grimpant dans ses agissements
Ces lianes essaient, tentaculaires
D’étouffer ses rapports savants.

Ne freinons pas notre croissance
Pour de si futiles raisons
Reprogrammons l’obsolescence
Le cœur débridé, consommons !

Ça ne suffisait pas qu’elle fût folle
Voilà la vache condamnée
Pour ce méthane quittant le sol
Rendant la sphère réchauffée !

Vincent Courtillot se débat
Dans le magnétisme terrestre
Ça fait des hauts, ça fait des bas
J’aime tant ces idées qu’il orchestre

Elles f’ront front face aux dogmatismes
Des scientifiques convaincus
Vers elles se fraiera mon tropisme
J’y vois ma force et mon écu !

Je suis un climato sceptique
Laissez-moi polluer en paix
Ne décriez pas mon éthique
Vivez moins fort, si ça vous plaît !