CHERCHEZ DANS CE BLOG

dimanche 28 février 2016

L’HÉRÉSIE RUSÉE DES RESEAUX


Clique pour agrandir l'image !

Quand Nicolas va sur Facebook
Il fait le tri dans tout le souk
Des faux amis, des renégats
Mesure à fond tous les dégâts
De ses Ni-Ni, de ses postures
De ses grimaces, de son allure
Et y'a le quoi le dégoûter
De savoir user du clavier
De la souris et de l'écran
Car il en aura mis du temps !


CAPRICE DE STAR


EXPOSITION ÉPHÉMÈRE, HÉ, FAIT PÈRE !



Il se présente en haut de scène
Ce joli tableau inconnu
Du grand Pablo dont le mécène
D'alors n'avait pas retenu

C'est un Scéen, dit l'habitant
Heureux de l'avoir adopté
Jolie Scéenne, dit clairement
Jo lycéen criblé d'acné

En face du petit château
Qu'adorait tant le grand Colbert
Il trône là, ce grand tableau
Dans son écrin brillant de vert

Courez donc, venez l'admirer
Prenez le temps d'y faire un saut
Peu longtemps sera exposé
Le beau tableau "deux pies" qu'a Sceaux !

vendredi 26 février 2016

L’ÉLYSÉE ? DÉJÀ LE BEL Y EST, LE MAIRE Y NOCE !



Bruno Le Maire, député de l’Eure mais dépité des leurres de son chef Nicolas, a décidé de se présenter à la primaire des Républicains afin de briguer le poste de Président de la République.

L’Elysée il s’y voit déjà l’ancien ministre de l’Agriculture, issu de la promotion Valmy (ENA 1998) célèbre pour son moulin et l’ayant rendu anti mots niais, ce qu’on savait déjà eu égard à son agrégation de l’être moderne, apte à rajeunir le vivier politique.

Car Bruno n’a pas encore 47 ans et s’il est élu en 2017 (ce dont il ne doute pas) il aura ses écarts en twittant sans faire l’écart en twittant des billevesées comme le font moult députés sur les travées de l’Assemblée Nationale pour justifier leur rémunération.

Oui, Le Maire, ce nerf politicien part en guerre contre ses rivaux, contre tous leurs reîtres, ces Juppé et autre Sarkozy, en se disant que la réussite ne suivra pas la loi des événements rares, une loi de Poisson, sauf à imaginer Le Maire lent !

Le Maire cure ocre homme qu’il était, frêle argile, insecte fragile, esclave docile. Il devient fougueux, sûr de lui, il va en découdre ! Plus jamais, il le jure, on ne verra Le Maire creux dit « des cendres » tant il va tout feu tout flamme de tel sorte qu’un nain s’en dit surpris (vous devinerez qui est le nain).

Oui, Nicolas le voyait simple larbin ! Désormais valet rit, Le Maire sied à l’allégresse et l’enthousiasme d’une perspective de victoire ! Il va tous les terrasser ces pauvres marionnettes archaïques plongées dans l’éther, assez ! Place à la jeunesse. Bruno se dit qu’il incarne le renouveau, poils aux brunes, oh !

Le Maire chasse l’amer et l’humeur démarre sous Damart de mer. Il n’a jamais froid, en cet hiver, en contemplant la mer et ses vagues qu’il compare aux remous bouleversant ses potes : les incroyables mises en examen qui frappent et frapperont encore une bonne partie des « Républicains ».

Et qu’importe s’ils le boudent ; peu lui chaut si l’Etat-major jette Le Maire (L’Etam à Georgette Lemaire ?)

Oui, l’Eurois se prend pour son homonyme et se voit déjà sur le trône de France, au printemps, pour le temps des cerises !


Une période où il sifflera bien mieux le mot « Cœur » pour l’amour de tous les Français, de toutes les Françaises et tralala et tralala, comme le chante si bien une Grecque à lunettes.


PUB 95


jeudi 25 février 2016

UN FILM A VOIR PAR DES PIS



Le premier court métrage de Frank Lebœuf n’a rien à voir avec le ballon rond. Les seuls ballons qu’on y voit sont remplis de piquette qu’ingurgitent, de façon rustre, des paysans ruinés par la mondialisation et la chute des cours du lait.

Contrairement à son pote, Lebœuf, dans aucun rôle d’acteur ne se cantonna. Il a résolument voulu se mettre derrière la caméra et son film de 16 mn 45sec et 11 dixième (record homologué) est une petite pépite vouée à la cause paysanne.

Dans un pays déchiré par la crise, où le socialisme prend d’étranges couleurs bleues, le Président (François Hollande dans son propre rôle) a soudainement l’envie de redorer le blason de l’agriculture. Avec le concours de son ministre ad hoc (S. Le Foll, vraiment crédible dans les habits du politicien rural) mais contre l’avis de son 1° Ministre (M Valls, teigneux comme pas un), il décide de se rendre, en Président normal, donc sans costume ni cravate (de toutes façons il ne sait toujours pas nouer cette dernière), au Salon de l’Agriculture pour y lancer un concours du plus bel animal qui décernera le prix ZOO (du grec Zoo - animal). Ce prix accordera au propriétaire de la bête consacré une prime de 20.165,50 €, directement prélevée sur les caisses noires de l’Elysée et déductible des impôts.

Alors que les oiseaux pépient tôt, les trois hommes se font accueillir, à l’entrée du salon, par une horde de frondeurs menée par Martine Aubry (Elvire Alémeute, jeune actrice, vraiment épatante) portant un maillot de corps masculin pour faire évoluer la loi des genres. Elle a enfile ce vêtement alors en blanc et a  noirci ce marcel de saillies (de vache) à l’encontre du Président. Le trio réussit quand même à s’imposer à coups de CRS armés de béliers pour la circonstance.

Dans l’enceinte du salon, le Président réussit à soumettre son idée de concours à un référendum local. Le oui l’emporte à 50,264 %  grâce à l’apport des voix de quelques paysans sans étiquette, pour ne pas dire sans papier. Dans un brouhaha généralisé, où se mêlent mugissements, grognes humaines, hennissements intempestifs, le concours a lieu et désigne le seul animal qu’ose proposer un pauvre propriétaire (Gérard Manvusa, jeune comédien venu des banlieues, une révélation !) avide d’argent. C’est une vache nommée Gertrude qui se voit remettre le prix ZOO mais elle n’en a cure.

Elle le prend même très mal et, au nom des siens, de ces animaux qu’on abat sauvagement après les avoir élevés dans des conditions indignes, pousse un grand « Nan » de refus ! En voyant faire « Nan » d’elle on mesure rapidement que la vache hait le prix ZOO niais. Elle se rue sur le Président !

Le voilà encorné alors que son programme pour redresser la courbe du chômage n’est pas encore né ! Un paysan « républicain » assistant à la scène se délecte ! Il voit le Président qui se tord et adore !

Le film se termine par un rapide passage aux urgences (complètement encombrées avec des brancards posés les uns sur les autres) où le Président normal se fait consoler par sa compagne (Julie Gayet) venue rapidement, suite à cette nouvelle qui s’coue Terre !

La vache, quant à elle, devient l’égérie de la révolte paysanne.

Le film se termine par un grand défilé au Trocadéro, sous les toquades d'Ayrault (dans son propre rôle, 15 secondes d'apparition !) . On y voit Martine, au brie et au vin rouge, chevaucher la brave Gertrude en chantant : mais que Marianne était jolie, Un hommage à celui qui venait du Loir et Cher et rechignait à marcher dans la boue !

Un film sympathique mais qui a laissé son réalisateur sur les genoux. Il faut dire que les scènes ont dû être répétées plus de 50 fois. La vache n’y était pour rien ; la responsabilité incombe exclusivement aux acteurs !

mercredi 24 février 2016

MYRIAM NOUS DIT SANS FARD QUE LE CODE VA LE METTRE EN VEILLEUSE


Flamby sent inexorablement l’échéance de 2017 se rapprocher et il n’a toujours pas inversé la courbe du chômage de façon démonstrative. Il est tout piteux et ne s’est pas où se mettre si ce n’est en Polynésie où le soleil l’attend près de l’atoll ; l’atoll qui s’écrie autrement (sauf réforme de l’orthographe !) que celle qui pend au nez de certains républicains et autres comparses du petit Nicolas.

Oui, notre Président goûte les bienfaits des alizés loin de l’Elysée de loosers enlisés  et a laissé son gouvernement se dépatouiller. Il laisse notamment sa ministre du Travail (enfin, de ce qu’il en reste en France) se débrouiller avec la grogne que suscite son avant-projet de loi visant à réformer le code du travail. Myriam El Khomri, la spécialiste des CDD renouvelables, vient, en effet, de nous gratifier d’un joli faire part de funérailles tant on peut, en parlant décès d’aider !

Oui, cet avant-projet suscite la folie des grondeurs tant il apparaît comme un enterrement du code du travail même si, pour l’heure, le texte définitif ne sera présenté que le 9 mars en Conseil des ministres ! Les syndicats, remontés comme des réveils, estiment que le texte pondu là leurre et menacent déjà d’une grève pour supprimer cet écrin qui craint et où cent tords logent !

Premier point de friction : la primauté accordée à la négociation collective d’entreprise. A l’avenir, la loi (le Code du Travail) ou les accords de branches (qui prennent racines dans moult activités) pourraient être déboulonnées par des boulots nés de simples accords d’entreprise !

Vous me direz : c’est bien de faire travailler la démocratie au sein d’une petite entreprise. Sauf que si les seuls syndicats minoritaires défendent l’accord, l’employeur pourra consulter les salariés par référendum. Un syndicat formé en petit essaim dit « con », vu qu’il ne représente que 31% des salariés (mais ce sera au-dessus des 30% requis) pourra demander cette consultation. Un accord sera valide s'il est approuvé par les salariés à la majorité des suffrages exprimés. Actuellement, pour qu'un accord soit valide il doit recueillir la signature de syndicats ayant obtenu au moins 50% des voix aux élections professionnelles.

Aussi, les syndicats majoritaires auront perdu tout crédit eu égard à la légitimité d’une consultation locale qui aura donné son verdict ! Ainsi, en posant une question habilement tournée à laquelle on répond par oui ou par non, le patron pourra faire accepter une réorganisation du temps de travail qui le favorise. Il pourra obtenir qu’on s’asseye sur les 35 heures comme on pourrait s’asseoir sur un décret d’Etat, bourré !  Les employés pourraient travailler 60 H par semaine en cas de vaches grasses faisons rentrer des traites par les tiers débiteurs sans que gêne hisse les tords haut !

Seconde pierre d’achoppement imminente : la nouvelle définition du licenciement économique. Il serait question de faciliter le limogeage  (pour seule haine)  en élargissant son champ d’application. L’employeur pourra alléguer, sans s’étaler gai, « une réorganisation nécessaire pour sauver l’entreprise » ou encore « une baisse des commandes de plusieurs trimestres consécutifs ». On imagine toutes sortes de prétextes d’inspiration comptable pour mettre dehors des personnes par des comtes habilités à faire parler des chiffres sans craindre que tords si haut n’errent dans les méandres prud’homaux.

En parlant de prud’homme à prude âme on nous en raconte aussi une bien belle. L'indemnité minimale, en cas de licenciement sans  motif réel et sérieux, actuellement de six mois de salaire brut moyen  pour les salariés de plus deux ans d'ancienneté, serait supprimée !  Le maximum des indemnités correspondrait à 15 mois de salaires pour une ancienneté de plus de 20 ans.  Autrement dit on plafonne pour le plus grand bonheur du Medef (le fief des patrons) dont Gattaz, le chef de file déclare : rendons moins cher le licenciement, sans délit, sans ciment rédhibitoire, car, selon une optique de trésorerie, une entreprise à plat fond !

Syndicats et socialistes à l’ancienne crient « au loup » ! Martine Aubry qui voit ses chères 35 heures à la veille de subir un sacré coup de lifting d’enlaidissement ne tarit pas de diatribes à l’encontre de Hollande et de Valls, son valet libéral.

La Maire de Lille estime que « c’est toute la construction des relations sociales de notre pays qui est mise à bas en renversant la hiérarchie des normes ». Énorme !

Ça grogne d’autant plus qu’on peut se demander quelle est  la finalité de ce projet.

Un chômage structurel semble s’établir de façon pérenne. Sauf à revenir au Jurassique qui supposerait qu’on décrète : « assez ! » (Con des crétacés ?), oui assez au machinisme, à la robotisation, aux logiciels qui remplacent  10 cerveaux humains, oui, je vous le dis, sauf à revenir à des modes de production « labour using », comme dit un pote anglo-saxon mais néanmoins astigmate, on ne pourra que timidement diminuer le chômage.
Des années de baisse des charges, de cadeaux au patronat, d’opportunités fiscales, n’ont pas efficacement renversé la tendance. Et Satan danse sur notre impuissance !

En réalité, c’est une toute autre réorganisation du temps qu’il faut imaginer. Nous sommes dans la société post-industrielle, numérique, communicative. L’avenir est à une croissance molle, respectueuse de l’écologie et nous permettant de prendre 6 mois de vacances (comprendre ce terme comme période propice à voyager mais aussi à se former ou à exercer des activités de loisirs) tandis que son voisin travaille jusqu’à ce qu’au bout de 6 mois on inverse les rôles.

Avec, bien évidemment, des machines suppléant l’homme et qui se montreraient disposées à cotiser pour nos retraites tout en s’acquittant d’un petit impôt sur le revenu d’activité « capital using » comme dit le même pote susnommé


CET UNIVERS IMPIE PITOYABLE


JR produit des surgelés
Et il se dit : "bien sûr je l'ai
Le brevet de cette invention
Qui aida l'as des perversions"

Sue Ellen sent, sure, le plagiat
Et déjà censure! Le plat gît à
Terre et, excédée, le piétine :
Ça n'ira pas à la cantine ! 



dimanche 21 février 2016

QUAND JAOUI SE FAIT DOUBLER


L'homme dans un bar de Forbach rit
Il a bu fort, trop fort Bacri
Tout est troublé, troublant, trou blanc
Tout est doublé également
Il entend des voix étrangères
Qui lui disent : roi de l'écran, gère !

samedi 20 février 2016

MISE EN EXAMEN : SOUFFRANCE POUR LA VIE



Après près de douze heures dans le joli bureau des juges du pôle financier (et non pas folle pine en sied) de Paris, le petit Nicolas  a été mis en examen, mardi,  dans le cadre de l’affaire Bygmalion liée, comme chacun sait,  au financement de sa campagne présidentielle de 2012.
L’ancien chef de l’Etat fut l'miné et donc fulminait car, évidemment, il allait rater le match PSG-Chelsea, programmé justement ce mardi soir, pour peu que l’audition démarrée vers 8H40 ne durât plus de 12 heures, comme il le craignait.
Comment pouvait-on lui faire rater un match de Champion’s League, le priver des exploits de Ibrahimovic, ce super footballeur qui ne connaît pas d’ennui pour dépassement de ses comptes de compagne, laquelle doit bien profiter de l’augmentation substantielle des revenus de son footeux de mari ?
Oui, le petit nerveux l’avait très mal. Il commença d’emblée par une question :
-        Vous avez la télé ? Canal +, la chaîne de mon ami Bolloré ?
-        Pas que je sache, répondit sèchement le juge, mais logiquement, pour le match, vous pourrez sûrement voir la seconde mi-temps et peut-être les prolongations ! On va vous libérer vers 20 H 15 !
-        Mais, il n’y a pas de prolongation possible pour ce match aller ! Vous avez l’air de vous y connaître en football !
-        Oui, bon, asseyez-vous, on a à causer ! Parlons de cette affaire Bygmalion !
Et le petit Nicolas dut, une fois de plus, s’expliquer ! Non, il ne savait pas que des fausses factures avaient été établies pour permettre un financement de sa campagne de 2012 au-delà du plafond imposé de 22,5 millions d’euros. Et si des magouilleurs y étaient de leur petite initiative, allez, zou, qu'on les envoie en cul de basse fosse ! Que les faussaires dans les fosses errent !
-        Il y en a quand même pour 18 millions d’euros, Monsieur, a lancé  péremptoirement le juge, vous n’étiez pas au courant ?
-        Appelez-moi Mr le Président, s’il vous plaît, ça me ferait tellement plaisir ! Non, je n’étais pas au courant et la société Bygmalion qui a émis ces factures et bien...je ne la connaissais pas !
-        Il s’agit de factures de trains, de salles de meetings, de sondages, de réceptions à petits fours, vraiment, ça ne vous dit rien ?
-        Non vraiment, je ne m’occupais pas des factures ! J’avais bien  autre chose à faire : répéter à l’envi qu’il fallait travailler plus pour gagner plus ; mon slogan, ah, j’en étais fier ! Et puis cette fameuse affiche qui aurait coûté 10 € l’unité, heu….je veux dire 10 centimes d’euros l’unité, heu, quelle ligne ! Vous vous souvenez  « ensemble tout devient possible ». On me voit poser devant des prés !
-        En parlant de prêt on ne vous a pas un peu aidé ? Mme Bettencourt, par exemple ?
-        Mais non enfin, il n’a jamais été question de prêt avec la mémère heu, l’âme et mère de notre parti si noble !
-        Hum, je vois, donc vous n’êtes au courant de rien ?
-        Non, je vous dis ! Demandez plutôt à Copé, ou à son bras droit l'ouvrier Lavrilleux "l'ouvre-ailleurs". Et lisez mon livre « La France pour la vie » j’écris à la page heu…zut, je ne m’en rappelle plus, c’est comme les factures…heu, les fractures que j’ai eues gamin. Je disais quoi ?
-        Que vous aviez écrit dans votre livre, que je n’ai pas lu et je n’en ai pas l’intention, oui, bon, que vous aviez écrit quelque chose..
-        Ah oui ! Merci ! Bon sang la mémoire ! J’ai du mal à enregistrer ! Vous pensez que c’est Alzheimer ?
-        Je suis juge, non neurologue et je vous écoute ! Qu’aviez-vous écrit dans ce livre ?
-        Le livre ? Quel livre ? Ah oui, le livre « Libre » de 2003 si je ne m’abuse ? Je devais sûrement dire que j’étais libre, pas comme en ce moment, mais bon, je ne veux pas dire de mal et…
-        Il me semble que vous parliez de votre dernier livre « La France pour l’avis » ?
-        Ah, oui ! Mais ce n’est pas pour « l’avis » mais pour « la vie » si je peux me permettre ! Prononcez bien ! Oui, ça c’est mon dernier livre… Et je disais quoi ?
-        Une phrase en lien avec Bygmalion, je suppose ?
-        ….Ah oui, bon sang, ce serait bien de me récupérer deux trois neurones de temps en temps. Merci, Mr le Juge ! Oui, j’y suis ! J’ai écrit : « « Là encore, on aura sans doute du mal à le croire, c’est pourtant, je le jure, la stricte vérité : je ne connaissais rien de cette société jusqu’à ce que le scandale éclate. »
-        Hum, j’aimerais croire en votre sincérité mais franchement, sauf votre respect, je n’y crois guère. Et je vous mets en examen ! 
-        Examen de quoi ? De droit ? Ah, ah, je vous la sors bonne ?
-        C’est exact minet ! Heu, Mr le Président,  et je vous nomme également témoin assisté pour escroquerie et abus de confiance. Inutile de vous dire que les casse-rôle vous font perdre tout espoir pour les primaires de votre Parti. 
-        De quoi je me mêle ? Vous êtes juge ou chroniqueur des affaires politiques ? Si c’est ça l’Apathie est en danger ! Ah, ah, elle est drôle non !
-        Oui, un peu vaseuse comme l’eau trouble dans laquelle vos comptes naviguent ! Allez, vous pouvez y aller !
-        Au fait, vous ne vous êtes pas présenté ?
-        Je suis le juge Tournaire !
-        Hum, je ne vous aime qu’à demi, Tournaire !

-        C’est cela, demi-tour, nerfs !

mercredi 17 février 2016

LE MESSAGER DE PAIX AUX AILES BRISEES



L'ancien secrétaire général de l’ONU, Boutros Boutros Ghali, vient de nous quitter, ce mardi 16 février, au Caire, à l’âge de 93 ans.

Boutros Boutros-Ghali (Boutros signifie «pierre» en arabe) est un copte élevé dans une famille bourgeoise du Caire. Une famille lettrée qui l’emmena à lire du Stendhal et à manier trois langues…

Sans oublier la langue diplomatique qu’il usa avec charme mais, hélas, sans excès de conviction durant son mandat à l’ONU. 

Jeune homme, il est envoyé à Paris pour y poursuivre des études de Droit. Il reste marqué par la figure de son grand-père qui ouvrit l’Egypte à l’occidentalisation, au code Napoléonien même si, erreur funeste, il vendit le Soudan à la reine Victoria. Mais Napoléon n’avait-il pas fait de même avec la Louisiane, en 1803, en la cédant à Thomas Jefferson ?

Il n’empêche, le grand père de Boutros se fit traiter de « traître » en son pays. Il finira assassiné, en 1910, par un certain Ibrahim Nassef Al-Wardani.

Revenu en Egypte, Boutros Boutros-Ghali se rapprochera de Sadate qui le nommera ministre des affaires étrangères. Un poste occupé dès 1977 et qui le mènera à la conclusion des accords de paix israélo-égyptiens de Camp David, en 1978.

Ce 17 septembre 1978, Sadate l’Egyptien et Menahem Begin, le faucon israélien devenu colombe, signaient un accord qui déboucha sur un traité de Paix en 1979 : l’Egypte y récupéra le Sinaï (1982) et Israël obtint la normalisation des relations diplomatiques avec l’ancien pays des pharaons.

En revanche, cet accord avortera dans sa volonté de redonner plus d’autonomie à la Cisjordanie et à la Bande de Gaza. Et les problèmes israélo-palestiniens demeureront…

Boutros en ressentit sûrement quelque amertume, comme une œuvre inachevée. Il retrouvera le même goût amer lors de son mandat onusien. L’échec de ses efforts pour trouver une solution au conflit de l’ex-Yougoslavie ou pour éviter le génocide du Rwanda l’aura fortement marqué.

En 2001, déjà bien usé par le poids de l’âge et des désillusions, il disait : «Je me sens humilié avec ce qui s’est passé au Rwanda. J’ai été l’un des premiers à parler de génocide mais je n’ai pas réussi à ébranler l’opinion publique. Les Etats sont restés insensibles à mes appels.»

Et le « Kissinger égyptien » de verser des larmes sur lui-même mais aussi sur ce Monde en proie aux guerres perpétuelles et aux éruptions terroristes…


Butros Butros Ghali, comme une vieille icône d’une institution internationale entachée d’incapacité à stopper les spasmes d’un monde désorienté…



Quelques larmes tombées sur les pages mouvantes
De ces livres fidèles à l’hiver de ta vie
Le temps d’un souvenir en dresseur de tourmente
Inondant le passé de flots d’impéritie.

Francophile, amoureux des valeurs des Lumières
Tu croyais les porter, guerre froide finie
Pour briser les fusils, hérissant les frontières
L’impuissance onusienne t’agonit de dépit !

Bosnie-Herzégovine, innommables combats
Casques bleus impuissants devant Srebrenica
L’OTAN reprend la main que tu ne manies plus

La même infirmité au cœur du Rwanda
Génocide éventrant la paix de tes soldats
Des regrets en ta tombe sous le ciel qui s’est tu...

lundi 15 février 2016

QUERELLE AURIER-BLANC QUE RAIE LAURIER BLANC ?




Méfiez-vous des réseaux sociaux surtout quand vous vous shootez avec la fumée d’une chicha qu’exhale un pote à côté de vous.

C’est ce qu’a dû se dire Serge Aurier, défenseur latéral du PSG, après s’être laissé aller sur Facebook via un chat donné samedi soir sur Periscope (stratagème qui permet de retranscrire des vidéos en direct).

Oui, il s’est bien lâché, l’Ivoirien qui y voit finalement les conséquences inhérentes aux propos injurieux à l’encontre de son entraîneur Laurent Blanc.

Un mariage l’Aurier-Blanc qui ne parfumerait pas un vestiaire de porteurs de testostérones assiégés de pulsions sudoripares !

Oui, le joueur a traité son entraîneur de fiotte, soit une fillette selon la contraction du mot franc-comtois « fillotte », langage bien maîtrisé par Serge dès lors qu’on lui dit : tu es franc con, toi !

Selon le joueur, un peu juste intellectuellement, le père Blanc serait une « fille haute » non pas pour ses penchants sexuels mais pour sa propension à laisser faire tous les caprices de Môssieur Ibrahimovic, lequel zlataniserait toute l’équipe !

Voilà un genre de dérapage qui fait le buzz !

On se demande quel est l’intérêt de tweeter, de facebookeriser, de gloser, d’escrimer sa plume, pour si peu ?

Le football n’a ce qu’il mérite !

C’est un sport d’enfants gâtés, millionnaires, imbus d’eux-mêmes, perdus dans les distances avec l’argent comme avec leurs propres coéquipiers.

Les frasques d’Anelka, la sextape de Valbuena et ses répercussions sur Benzema, les magouilles de Sepp Blatter au sein de la FIFA , sont d’autant d’avatars de cette dérive footballistique qui fait le miel de chroniqueurs dits « spécialistes » mais bien incapables de disséquer sur les racines du mal, les répercussions économiques ou sociologiques d’un sport devenu irrationnellement une religion.

Aurier qui s’en prend à Blanc… Et alors ?

Si encore, avec un peu plus de neurones, le joueur s’était lancé à critiquer tout le système, les financements, les dessous de match !

On peut rêver…


L’or en blanc de linceul recouvert de lauriers
Agonisa d’effroi ou d’apathie funeste
On se méfia de lui car un létal Aurier
Se disant « à quoi sers-je ? » sortit son manifeste.

Le joueur assassin tira sur le Qatar
Financier de son club aux reflets millionnaires
Mais aussi donateur pour quelques balbuzards
D’un terrorisme pris en sunnites prières

Le curieux latéral, débordant sur son aile
Tout de morve zélée, critiqua les champions
Banc de coéquipiers exposés aux querelles
En bataille d’égo, en mesure de millions…

L’Ivoirien pétulant bouscula la FIFA
Dénonçant les coulisses de quelques corruptions
Un besoin d’éclaircir dans le feu de sa voix
Vilipendait les Dieux des prévarications.

Il répandit la poudre et tira boulets rouges
Sur le marché boursier des crampons surcotés
Jeta le discrédit sur ce monde qui bouge
Au gré des mercatos et des agents placiers

Il finit librement  la sinistre censure
En haranguant les tiers de déserter les stades
De porter l’intérêt aux joies de la lecture
Hugo, Flaubert, Bazin, pas le Marquis de Sade !

Son petit chat perçant  paru sur Periscope
Fit l’effet d’une bombe ; le ballon s’assagit
Redevint généreux, humblement philanthrope
On oublia bientôt les années de folie.

Serge revint au pays,  à Ouaragahio
S’occuper des enfants du grand orphelinat
Il suivait, mais de loin, le ballet des héros
Sur le noble gazon des sublimes combats.

Il suivait, mais de loin, la sueur des maillots
Pour la quête d’un Graal aux modestes éclats.

UN FILM QUI, SELON BOUTIN, NE MÉRITE PAS BILLOT ÉTIQUE !




Le premier long métrage de Marc Hélezespris  est un heureux événement comme la naissance du petit Guy Mauve, le minuscule héros de ce film pathétique tourné en Nouvelle-Guinée au plein cœur de la Papouasie.

Deux hommes Victor (Victor Lanoux sorti de sa brocante) et Louis (Louis Velle, en plein retour à 90 berges bientôt mais sans Alzheimer tant le jeu d’acteur sert Velle), après avoir convolé en justes noces et envoyé une lettre d’amour à Taubira, décident d’avoir un enfant sans passer par la case adoption.

Poursuivis par Christine Boutin (Josiane Balasko, impayable en catholique fanatique) ils se réfugient en Nouvelle-Guinée pour retrouver Murielle (Valérie Bonneton en rousse oxygénée), une ethnologue écologiste de la mouvance EELV ascendance « Percée-Mamère ».

La jeune femme est connue pour ses dons d’ovocytes que dévots citent comme « suppôts de Satan ».  Elle n’en a cure et accepte la proposition de Louis et de Victor : elle signe un contrat de fécondation in vitro, synallagmatique mais, néanmoins à titre onéreux.

Victor apporte ce que les gars mettent  et le laboratoire fait le reste. Des embryons en surnuméraire, seul un sera injecté dans l’utérus d’une mère porteuse, Emma Paix (oui notez le jeu de mots Emma Paix : PMA) interprétée par Mathilde Seigner (dans un rôle saignant assez  niais). 

L’accouchement a lieu au milieu de la brousse, accompagné d’une musique papou revisitée en monocorde par David Guetta.  Assez insupportable pour les oreilles, sauf pour les sourds, ça va de soi.

C’est un garçon ! Louis veut absolument qu’il s’appelle Guy en hommage à Guy Béart son chanteur préféré (après Chantal Goya). En revanche, c’est Victor Mauve qui lui lègue son nom, en tant que géniteur.  

-         Je veux que Guy tare l’importance de la corde paternelle, lance Victor, qu’en tout âge il connaisse le fil moteur (le film hauteur ?). Oui, Mauve y met cœur !

A la suite d’un Tsunami touchant la ville de Kokopo, alors qu’ils cuisinaient une poule au pot « mode Henri IV » le couple et son bébé sont à deux doigts de mourir avec l’eau du bain. Sauvés par un concours de circonstance, ils décident de quitter l’environnement luxuriant composé de mille plantes tropicales. Ils retournent en France.

S’ensuivra un long démêlé avec la justice française au sujet de l’inscription du petit Guy à l’état civil. Le couple aura gain de cause à la faveur d’une condamnation de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) à l’encontre de l’Etat français. Le gouvernement français ne pourra plus refuser de transcrire à l’état civil les actes de naissance d’enfants nés par mères porteuses en Nouvelle-Guinée (petit clin d’œil aux affaires Menesson et Labassee  et la GPA effectuée aux USA).

Ce premier long métrage de Marc Hélezespris  est surtout prétexte à défendre le mariage gay  et  ses prolongements dans la recherche de nativité à travers la PMA (Procréation Médicalement Assistée) et la GPA (Gestation pour Autrui).

Longtemps dénoncé par Civitas et Christine Boutin, le film sort enfin dans une salle parisienne sous haute surveillance.

Outre l’aspect provocateur du synopsis on appréciera les paysages de la Nouvelle-Guinée, sa biodiversité et le langage coloré des Papous.

Un film avant tout écologique, comme l’a reconnu Nicolas Hulot à la sortie de l’unique projection et sous l’effet de la drogue anesthésiante provoquée par la bande sonore !

dimanche 14 février 2016

UNE FÊTE DIABLEMENT MERCANTILE...


Quand je m'insurge contre cette fête qui, commercialement,  se fait déesse démone, l'un des mes fils tôt, me dit : ce n'est pas faux ! Saint va lent teint !

samedi 13 février 2016

LEURRE MANIE, MENT...

Cliquer pour agrandir



Flamby finissait l’écrémant, heu les Crémant (à défaut de champagne pour raison budgétaire) pour noyer sa torpeur : comment faire pour se rendre intéressant ?

Valls, son fidèle valet se voulant veule et vilain, lui suggéra un petit remaniement qui lui permettrait une explication de texte devant Pujadas et, pourquoi pas Bouleau, ce type qui prit racine sur Tf1 en évitant que son air bête eût lassé (air bétulacée).

-        Pas con l’heureux maniement, a concédé le chef de l’Etat ! Je pourrai ainsi l’expliquer aux journalistes et me sortir du guêpier du chômage, de la déchéance de nationalité de moult billevesées qui m’escagassent !

Dont acte ! Le gouvernement a été remanié et de la plus belle façon !

Fleur Pellerin, ministre de la Culture, en est encore à le digérer qui a, littéralement, été débarquée de son poste ! Là voilà remplacée par Audrey Azoulay (double A pour les intimes) jusque là conseillère de Hollande pour les questions culturelles (quelle cravate porter ? Quel film avec Julie Gayet à éviter ?)

Sylvia Pinel, ministre du Logement, est délogée car un peu cave et son caractère qui joue l’aigre niais ! Là voilà remplacée par Emmanuelle Cosse ! Oui, Emmanuelle Cosse, l’écologique aux échos pas très logiques ! La verte a toujours clamé son refus de voir émerger l’aéroport de Notre Dame des Landes et la voici qui va cohabiter avec Jean-Marc Ayrault, principal défenseur du projet qui rendrait sa belle ville de Nantes encore plus internationale !

Oui, Jean Marc Ayrault est de retour ! Un ancien 1° ministre qui revient durant un même mandat présidentiel ! Il fallait oser et Flamby l’a fait ! Ayrault qui revient et remplace, au pied levé, tonton Fabius parti présider le Conseil Constitutionnel.

Ayrault au quai d’Orsay qui va, religieusement, épouser une tâche preux-Nantes, en défendant l’Europe judéo-chrétienne contre les hordes de barbares ! Ça va saigner !

Jean Michel Baylet, actionnaire majoritaire des Journaux du Midi et du Groupe la dépêche du midi, las des pêches du mi-dit, se revigore en sachant qui sera au gouvernement pour tout dire de ce qu’il pense de l’aménagement du territoire. Ce grand patron de presse remplace Marylise Lebranchu, la débranchée, et s’occupera de nos régions, de la ruralité et des collectivités.

Deux autres verts accompagnent Emmanuelle Cosse. Jean-Vincent Placé, devient secrétaire d’Etat chargé de la réforme de l’Etat. Le natif de Corée oublie ces houles avec son groupe EELV et se réjouit de cette belle promotion qu’il attendait depuis 3 ans avec la patience d’un sénateur : délais sonnent, dring, dring, attends encore un peu, après un long temps de cuisson un plat c'est beau (Placé beau ?)

Quant à Barbara Pompili (BP qui fait le plein des sens), elle se retrouve parachutée au secrétariat d’Etat chargée de la biodiversité rebaptisé « l’habit aux dix verts cités » tant elle devra tailler des costards à ses anciens partenaires des verts qui ne voient pas tous d’un bon œil (de vert) son entrée dans l’antre hollandiste !
        
Je ne vais pas m’étaler davantage sur ce jeu de chaises musicales qui fut l’objet de la discussion avec Pujadas et Bouleau, au cours de 31 mn télévisuelles et soporifiques qui sentaient l’enfumage à plein tube.

Car ce remaniement aux 400 coups fait rire ! Il fait revenir un héros nantais dans une bergerie où les loups valsent. Il accueille une Cosse dont la batte rit déjà d’asséner quelques coups à la politique libérale et pas assez écologique du patron (en dépit de la Cop 21)

Oui leurre manie, ment, cache les vrais problèmes : le futur krach boursier qui se prépare, les flux migratoires, l’épineux dossier de la déchéance de nationalité dont le chef de l’Etat a bien du mal à s’extirper !

A quelques jours du salon de l’Agriculture, le chef de l’Etat nous propose un pis à lait vachement inutile pour les tiers que nous sommes. Il fait quelques pas vers une certaine reconstitution de la gauche plurielle mais le stratagème cache mal sa rage d’échouer face au spectre du chômage.

-      En tes cent pas, tu rages, lui a même lancé Fleur Pellerin, la déboutée intempestivement.


La dame, déconfite, a été la première à s’adresser au secrétariat d’Etat à l’aide aux victimes, un nouveau bidule gouvernemental dont s’occupera une certaine Juliette Méadel. Une missive pour dédommagement à la suite de ce limogeage abusif. On a beau être Fleur, on doit toujours s’attendre à ce que l’Etat mine !