Bruno Le Maire, député de l’Eure mais dépité des leurres
de son chef Nicolas, a décidé de se présenter à la primaire des Républicains
afin de briguer le poste de Président de la République.
L’Elysée il s’y voit déjà l’ancien ministre de
l’Agriculture, issu de la promotion Valmy (ENA 1998) célèbre pour son moulin et
l’ayant rendu anti mots niais, ce qu’on savait déjà eu égard à son agrégation
de l’être moderne, apte à rajeunir le vivier politique.
Car Bruno n’a pas encore 47 ans et s’il est élu en 2017
(ce dont il ne doute pas) il aura ses écarts en twittant sans faire l’écart en
twittant des billevesées comme le font moult députés sur les travées de
l’Assemblée Nationale pour justifier leur rémunération.
Oui, Le Maire, ce nerf politicien part en guerre contre
ses rivaux, contre tous leurs reîtres, ces Juppé et autre Sarkozy, en se disant
que la réussite ne suivra pas la loi des événements rares, une loi de Poisson, sauf à imaginer Le Maire lent !
Le Maire cure ocre homme qu’il était, frêle argile,
insecte fragile, esclave docile. Il devient fougueux, sûr de lui, il va en
découdre ! Plus jamais, il le jure, on ne verra Le Maire creux dit
« des cendres » tant il va tout feu tout flamme de tel sorte qu’un
nain s’en dit surpris (vous devinerez qui est le nain).
Oui, Nicolas le voyait simple larbin ! Désormais
valet rit, Le Maire sied à l’allégresse et l’enthousiasme d’une perspective de
victoire ! Il va tous les terrasser ces pauvres marionnettes archaïques
plongées dans l’éther, assez ! Place à la jeunesse. Bruno se dit qu’il
incarne le renouveau, poils aux brunes, oh !
Le Maire chasse l’amer et l’humeur démarre sous Damart de
mer. Il n’a jamais froid, en cet hiver, en contemplant la mer et ses vagues qu’il
compare aux remous bouleversant ses potes : les incroyables mises en
examen qui frappent et frapperont encore une bonne partie des « Républicains ».
Et qu’importe s’ils le boudent ; peu lui chaut si l’Etat-major
jette Le Maire (L’Etam à Georgette Lemaire ?)
Oui, l’Eurois se prend pour son homonyme et se voit déjà
sur le trône de France, au printemps, pour le temps des cerises !
Une période où il sifflera bien mieux le mot « Cœur »
pour l’amour de tous les Français, de toutes les Françaises et tralala et tralala, comme
le chante si bien une Grecque à lunettes.
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