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lundi 31 mars 2008

ART CHIC TEXTURES PRIMEES

Jean Nouvel a été récompensé pour l'ensemble de sa carrière, marquée par "sa poursuite courageuse de nouvelles idées et sa remise en cause des normes acceptées, afin de repousser les limites de son champ d'activité", a expliqué Thomas Pritzker, le président de la fondation Hyatt qui décerne ce prix depuis 1979, ( c'est l'équivalent du Nobel dans le domaine de l'architecture)

UNE REGION QUI ASSUME TOUTE UNE BANDE DE ROLES


Une bien jolie banderole était exhibée dans les tribunes du stade de France à l’occasion de la finale de la coupe de la Ligue qui voyait s’affronter le RC Lens avec le Paris St Germain. Des supporters parisiens, qui ne devaient pas se sentir obligés de véhiculer une image positive du Nord Pas-de-Calais, n’ont pas tari d’efforts pour hisser au sommet des gradins, une banderole dont voici le slogan :
"Pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les Ch'tis"

Enfin une vraie reconnaissance du rôle social de ma région, me suis-je dit, foi de Fabiano.

1) Vous êtes pédophile et vous le vivez mal : bienvenu chez les Ch’tis. Notre région est loin d’être sourde aux appels de détresse des individus qui ne peuvent côtoyer des enfants sans avoir de pulsion amoureuse. De nombreuses associations aident, grâce à des psychiatres, ces victimes de déviation sexuelle qui, contrairement à ce qu’on croit, ne passent pas à l’acte.
Et oui, les Ch’tis savent accueillir les persécutés de la ségrégation antipédophile et il est louable que cette pancarte réhabilite le rôle, souvent méconnu, du Nord Pas-de-Calais dans la réinsertion des pédophiles. Tant de crimes ont, ainsi, été évités.

2) Vous êtes chômeur et votre région ne vous propose pas d’emplois durables : venez dans le Nord. On crée du boulot et pas seulement dans les boulangeries. A Valenciennes, Toyota ouvre ses portes. Lille se met à l’heure européenne et développe les activités tertiaires. Et même si vous ne trouvez pas de travail immédiatement, la Région vous aide à passer le temps avec moult activités : ballades, pêche en canal, visite de musées, carnavals désopilants, jeux de quilles...

3) Vous êtes con sans gain (oui, là j’avoue que les auteurs parisiens ont eu quelques problèmes d’orthographe dans leur volonté de bien écrire) : vous serez moins con en allant dans le Nord et en plus vous y gagnerez. Oui ! Vous gagnerez à être connu comme un individu qui fait confiance dans cette région pleine de ressources. Vous gagnerez à être reconnu comme un juste parmi les justes qui sauront rendre hommage à un pays plat qui a beaucoup donné pour la croissance du pays (de par le travail héroïque de ses mineurs de fond et de ses ouvrières textiles).

Voilà donc un vibrant hommage à notre chère région qui, à son échelle basique, vient conforter une image noble et fière véhiculée par le très médiatique film de Dany Boon !

vendredi 28 mars 2008

REPAS SAGE POUR BEAUX LINGES


DERAPE HORS DE LIGNE : C'EST GRAVE !!

Le déficit public de la France a dérapé à 2,7% du produit intérieur brut (PIB) en 2007 contre 2,4% en 2006, bien au-dessus de l'objectif de 2,4% du gouvernement, selon les premiers résultats publiés vendredi par l'Insee.

Comment cela, dérapé ?

Que fait la DDE (Direction Départementale de l’Equipement) ? Ne devait-elle pas s’assurer du sablage des routes et de la cour de Bercy ?

On rapporte, en hauts lieux, qu’en raison de la hausse endémique du prix du sable, les interventions de la DDE se sont raréfiées pour ne pas accroître le déficit.
Des experts en météorologie condamnent le temps glacial et menacent de faire grève si le gel s’intensifie en dépit du calendrier qui annonce le printemps ! Ils stigmatisent les pseudo scientifiques qui nous alertaient sur un réchauffement de la planète ! Ah ! Il est beau le réchauffement : 5° C en fin mars, au petit matin. Br...

Des économistes affirment que si le déficit a dérapé c’est que, peut-être, mais on n’est pas sûr, il faut prendre du recul, c’est que le déficit ne conduisait pas de façon prudente. Quand on entame une pente verglacée, même avec une inclinaison de 2,7 %, on roule prudemment et on ne freine pas brusquement !

Un témoin oculaire aurait vu le déficit faire une embardée à la suite d’un coup de frein brutal sur les dépenses publiques, notamment dans le domaine de l’Education Nationale.
Dans sa dérive il aurait percuté deux professeurs qui avaient entamé un piquet de grève pour manifester leur mécontentement. On déplore un blessé grave. Le coût d’hospitalisation dudit blessé risque d’accroître le déficit de la Sécurité Sociale qu’on a encore vu rouler, à tombeau ouvert, sur une route encore plus verglacée.

La police ne sait plus comment pénaliser ce genre d’infraction devenue régulière.Faudra-t-il jusqu’à supprimer le permis de conduire des déficits ?

MA CONSCIENCE JOUE L'EFFICIENCE QUAND LA MUSE Y COLLE

La question était de savoir si je devais consacrer quelques minutes pour m’exprimer sur le cas Fourniret. Ah Michel fournirait matière à lyrisme s’il n’était pas tant infréquentable ! Le tueur en série dont le procès a cours, en ce moment, à Charleville Mézières, fait les gros titres. Mais hier, me serais-je posé la question vis-à-vis de Dutroux ? Et si j’avais vécu à l’époque de Landru, me serais-je torturé l’esprit pour savoir si je devais user de ma plume (à l’époque le clavier Azerty n’existait pas) à brosser le portrait d’un si abject personnage ?
Parler du meurtre... Sentir le long des lignes couler le sang. Rentrer progressivement dans la psychologie du malade... Non merci, très peu pour moi.
Il me faut des sujets propices à la facétie ! Le psychopathe qui agit froidement ne peut présenter un sujet de prose, encore moins de vers (sauf pour les cadavres).
Pourtant, la question était de savoir si je devais...

C’est alors qu’intervint ma conscience :

- Hé bien Fabiano, je te sens tout chose ! Tu sembles léviter dans l’hésitation !
- Ah ! C’est toi ma conscience. Heu, hé bien, oui... D’habitude l’hésitation je l’évite !
Mais là, là ! J’ai vraiment un dilemme !
- Puis-je t’aider ?
- Cela serait sympa. En fait, je souhaiterais savoir s’il est opportun que je m’exprime sur le cas Fourniret. Vois-tu, d’autres journalistes s’y sont déjà tant penchés ! J’imagine que nombre de bloggers vont alimenter le procès, se repaître des accusations du procureur et des arguties de la défense !
- Effectivement, le sujet va faire florès. Mais cela ne doit pas t’empêcher d’écrire sur ce phénomène criminel hors du commun !
- Je ne m’en sens pas capable... C’est un drame ! Je ne peux l’aborder sous l’angle de la légèreté, encore moins de la pochade !
- D’autres ne s’en priveront pas !
- Oui, je sais. Mais je ne le sens pas ce sujet ! Il me met mal à l’aise ! Tu vois ce que je veux dire ? - Non, je ne le vois pas car une conscience n’est pas dotée du sens de la vue. En revanche, je comprends ton malaise. Mais je ne peux t’aider !
- Comment ! Toi, ma conscience ! Tu ne peux m’aider ! Je vais donc rester avec une page vierge ! - Non blanche. N’utilise pas l’adjectif « vierge » : c’est indélicat eu égard au sujet que tu pourrais finalement développer.
- Ah oui ! Pardon ! Donc tu ne peux m’aider ! Mais qui peut alors ?
- Ta muse !

Ah oui, la muse ! Bien sûr ! Ne m’a-t-elle pas si souvent secouru quand je cherchais mes mots, mes idées.
J’appelle ma muse de toutes mes forces.
- Oui, j’arrive ! Y’a pas le feu !!
Je sens comme un énervement de sa part.
- Qu’est ce que tu veux ?
- Je voudrais que tu m’inspirasses ! J’ai envie de parler de Fourniret mais je ne sais pas comment ! Par quel bout commencer ! Selon quel style ! Je ne suis même pas certain que je veuille réellement évoquer ses tristes faits d’armes !
- C’est donc plutôt un problème de conscience ! Vois avec elle !

Diantre, me suis-je dit ! C’est bien mal parti mon petit Fabiano ! Si ces deux là me jouent le ping-pong comme deux administrations rivales, je suis mal barré !

- J’ai vu ma conscience. C’est elle qui m’a conseillé de te solliciter !
Et brusquement la muse gueule :
- Oui et bien c’est trop tard ! Là j’ai du boulot ! Si tu crois que c’est facile d’aider plusieurs bloggers à la fois ! Je ne suis pas au 35 Heures moi ! Je bosse 80 heures par semaine ! Nos conventions collectives ont complètement volé en éclat ! Avec l’essor d’Internet ils sont de plus en plus nombreux à nous quémander des conseils, des idées, des scénarios. J’en peux plus moi ! Avant, nous étions muses de mère en fille. La succession était suffisamment assurée pour répondre aux besoins des romanciers. Notre règne était garanti sans heurts. Nous étions des muses à règne mais tout a changé. La demande a dépassé l’offre. Nous ne sommes plus assez nombreuses pour satisfaire les besoins des écrivains ou ceux qui prétendent l’être.
Il y en a même qui me réveillent la nuit, vers 3 H, pour me demander une formulation, un avis, une rhétorique... Je suis d’astreinte 24 H sur 24 ! Je n’en peux plus ! Passe ton tour ! Tu attendras !!

Je n’avais plus envie d’écouter cette hystérique. J’ai coupé court à la discussion.
Ma conscience m’est revenue, subrepticement :
- Alors, comment ça s’est passé ?
- Mal, j’ai l’impression que la muse sature ; elle va tomber en déprime !
- Imprimer, déprimer, imprimer, déprimer... C’est le triste sort des muses.
- Pas drôle. Et moi que fais-je alors ?
- Ne tergiverse plus. Prends un autre sujet. Change d’idées ! Fais-moi conscience... heu... confiance ! Ecrire sur le crime n’est pas saint en foi, heu... fin en soi ! Fuis le cil, heu, ah décidément… suis le fil d’autres idées : le fort des sous, ah zut !! Le sort des fous... les fonds de sillon, ah ! Zut, zut, les sons de Fillon et...

J’ai bouché mes oreilles car on touchait le fond. Une conscience qui commence à fatiguer et qui confond le F et le S ! Non, non, non !

J’ai éteint l’ordinateur et la fée électricité a fait le reste.

Elle a cessé de répandre ses petits courants dans les vaisseaux de mon P.C. et le silence s’est répandu dans la pièce.

Je me suis endormi. Mais vers 2 heures un rêve m’a saisi. Je voyais Fourniret me dicter ses dernières volontés. Il avait le teint cireux, le nez de Gainsbourg, la coiffure d’Arlette Chabot et le front dégarni de Giscard d’Estaing. Il parlait un Chtimi approximatif avec l’accent de Jean Marie Le Pen. Un vrai cauchemar en vérité !

Je me suis relevé. J’ai pris la direction de mon bureau. J’ai rallumé l’ordinateur.
Il ne fonctionnait plus ! Un bug ? Un virus envoyé par Ben Laden ?
J’ai éteint l’ordinateur !
C’est Mozart qu’on assassine !

jeudi 27 mars 2008

TATA TATE A TOUT T'ENTENDS TONTON ?

En Inde, Tata n’a pas toujours tâté à tout. La société présidée par Ratan Tata, ratant tout, pâtit.
Puis Ratan tout en Titan tint tout : succès phénoménal. Jadis tapi, Tata, toupie, paie tout , achète tout.
Puis il fabrique des voitures de tout temps, tantôt tout tôle, tantôt plastoc.
Il grandit et ses filiales croissent :

- Tata mie (fabrique de pain pour judokas)
- Tata riz-fait (fabrique de riz pré cuit au tarif indestructible)
- Tata bas-saie (fabrique de vêtements et déguisements pour péplum sanglant)
- Tata Taux-Nez (filiale bancaire spécialisée dans le prêt à taux approximatif)
- Tata Kiné (branche très lucrative qui développe le massage des sikhs aux morts !)
- Tata Paix (une association loi 1901 qui ne désespère pas obtenir le prix Nobel de la Paix)

J’en passe et bien des meilleurs ! Des exemples…t’as tas !

Mais, en silence (car Tata tait tout) a gonflé une rumeur « Tata achèterait Jaguar et Land Rover à la grosse boîte FORD »
Pas possible, vrai, pas vrai ?
Pendant longtemps le titre Tata a fait des hauts et des bas à la bourse de New Délit de Finance.
On était dans l’incertitude. Ces mouvements de haut et de bas firent appeler le titre Tata le « tata yoyo », dénomination qui mit aussitôt Annie Cordy en haleine. Elle tenta d’en profiter pour remixer son vieux tube des années 70. Mais en vain…
Puis on sut ! Et sur le tapis (car hâté) Tata mit 2,3 milliards de dollars !
Deux virgule trois milliards de dollars !
- Je prends, dit Ford, j’ai besoin de pognon !
Et voilà comment Jaguar et Land, initialement britanniques, sont passés sous pavillon indien.
Rolls-Royce a senti le vent venir :
- N’est ce pas là une vengeance qui se mange froid ? Tata veut-il venger l’honneur indien si souvent abaissé par l’occupation britannique ? Si c’est cela Tata : Tintin ! Tu n’achèteras pas mes Royce !
Mais bon, avec des Land Rover « TatapolluéTaplanète » et des Jaguar « Tatafrimentrop », le groupe Tata têtu s’étend, cela s’entend…tant !

GILARDI S'EN VA... TREZEGUET AUSSI...

Alors que Nicolas et Carla se frottaient
Au faste suranné de nos amis anglais
La Queen Elizabeth envoyait ses footeux
Se mesurer aux coqs ; pour le plaisir des yeux !

Car un France-Angleterre, quand bien même amical
Est une joute fière, acharnée mais loyale !
Il devait commenter ce combat de Titans
Il devait commenter…il est mort entre temps !

Et Thierry Gilardi a couvert de son ombre
Cet insipide match, si nul, déjà qu’il sombre
Dans l’oubli sans pitié, tout comme Trézéguet.

Rappelé par forfait ; il ne fut pas brillant
Domenech le sortit comme s’il avait signé
Avec lui le contrat d’un funeste enterrement.

mardi 25 mars 2008

OU COURS JE ?

Dans ce décor où les sites rouillent
Par une pluie qui les asperge
Mon chien me suit pas plus con qu'hombre
En se disant vraiment :"où cours-je ?"

Je cours voir ma copine en bourg ;
Pour d'autres belles mes potes iront :
Chaque fille en rut abat gars
Dans un lit où tout sera dit, à la folie
C'est ça la vie...

Hélas Carole, ma belle romaine,
En se coiffant les épis narre
Qu'elle craint la botte de son père s'il
Sait qu'on lutine encore nichons.
Il dit que la sale syphilis
A son époque jamais n'avait
Interpellé les thaumaturges
Autant que le sida si laid ; sida laid tue..

Laissons ton père et ses salades
La phobie qui fait flageoler !
Je n'peux t'aimer aux trois-quarts ôte
Ta jolie robe et viens mon chou !
Mais parceque sous le feu nouilles
Avaient brûlé tels des oignons
Ma belle me dit :"creux sont les hommes
Qui ne savent pas cuisiner !"
Pour quelques pâtes, tout fut cassé !

Dans ce décor où les sites rouillent
Par une pluie qui les asperge
Mon chien me suit pas plus con qu'hombre
En se disant vraiment :"où cours-je ?"
Je cours embrasser mes deux chats.
J'ai du chagrin mais mes chats l'ôtent !

ZITRONE BOURRE COMMENTE LES BOURRINS (Archive de l'INA..TENDU)

Mesdames et messieurs nous voici à Longchamp
A Saint Cloud c’est fermé. .les chevaux sont méchants
Nous ont bien gratifiés d'une grève sauvage
Ces fieffés canassons seraient en mal d’herbage.
Ils ont revendiqué par quelque hennissement
Des prés verts où paîtront les poulains et juments
Ont rejeté d’emblée le maïs OGM
Un de ces destriers m’a redit : oh j’ai haine
J’ai haine de ces mets, ces mets céréaliers
Tout humain avalant cela serait à lier
A lier chez les fous ; donnez nous des prés verts
Permettez de brouter sans broutilles et sans guerre !

C’était le dernier mot du cheval syndiqué
Je n’en ai pas su plus, on a été coupé.
Fermons cet aparté à Longchamp revenons
Les chevaux sont fin prêts et le temps est très bon
Et voilà c’est parti le 2 Pégase en tête
C’est Pégase en un mot, en deux mots c’est trop bête
Non point de flatulence sous la queue du cheval
Jamais de gros fayots ne mange l’animal !
Le brillant équidé nous vient de Normandie
D’un haras bienheureux, c’est un haras qui rit
De ces moult grands prix décrochés haut la main
Haut le sabot ferait mieux dans l’alexandrin
C’est Pégase encore lui à la corde en premier
Mais que se passe-t-il ? Le voilà arrêté !
Le joker a freiné et mis le frein à main
Le voilà qui vomit et de douleurs se tient
Des spasmes incessants sous sa casaque se choquent
Est-ce la danse de St Guy ou bien le kasatchock !
Pégase a disparu sous un bosquet touffu
Les concurrents galopent heureux de la bévue
Car l’étalon tout blanc était le favori
Qu’est-il donc arrivé à ce joker maudit ?

Ils sont cinq à franchir la ligne d’arrivée
Il faudra la photo pour pouvoir les trier
Le rapport du tiercé frisera le néant
Déjà dans le public on crie au fainéant
Fainéant et buveur ce joker délabré
Qui vomit son 4 heures et sa bière frelatée.
Devait-on confier Pégase à cette épave ?
Je n’ai point vu cela en trente ans de carrière
Mais que fait le Pégase il secoue sa crinière
Il est pris, quelle folie,d’une danse de Saint Guy
Il s’élance au galop, direction la sortie…
Mais je vous rends l’antenne car ma vue s’est troublée
L’alcool fait son effet car ici cognac j’ai !

vendredi 21 mars 2008

LA DEFENSE : LA FEE DENSE ET LA FAIT DENSE !

Rappelle-toi ma Carla, il pleuvait sans cesse sur Cherbourg !
Et je découvrais avec émoi le magnifique sous-marin nucléaire Le Terrible.
Une espèce de gros suppositoire tout noir, comme la mort.
Rappelle-toi ma Carla : j'ai dit alors que notre défense serait toujours aussi dense. Même si j'allais réduire le nombre d'avions porteurs de dissuasion nucléaire.
Rappelle-toi ma Carla : j'ai dit que je croyais en notre force de dissuasion, principalement représentée par nos sous-marins.
J'ai souri intérieurement en pensant à notre porte-avions toujours en réparation.
Rappelle-toi ma Brunie, je rentre un peu plus tard ce soir.
Les militaires sont bavards ; difficiles de m'en détacher. Qui disait que l'armée était une grande muette ?
Oh que je l'aime cette fée "armée" qui garantit notre sécurité !
A très bientôt ma Carla. Et vous tous mez Français soyez gais, riez !

POUR BENAMOU : AUBAINE ? AMOUR ?

Pour GMB (Georges-Marc Benamou) le conseiller de l'Elysée, est-ce une aubaine ou un véritable amour que de se retrouver à la tête de la Villa Médicis à Rome ?

La nomination de ce conseiller, qui fut jadis le confesseur de Mitterrand, en a surpris plus d'un !

Cette nomination de Georges-Marc Benamou "est incongrue, voire méprisante". C'est par ces termes qu'un trentaine d'acteurs du monde culturel se sont émus (c'est un euphémisme) de cette promotion illustre, dans une tribune publiée dans "Le Monde".

Parmi les ulcérés on trouve Jane Birkin car elle aurait bien voulu être à la place de Benamou ! Elle aime l'Italie et surtout Rome et en plus elle est anglaise !

Vous ne voyez pas le rapport...moi non plus !

On trouve aussi le metteur en scène Patrice Chéreau. Lui, il trouve que c'est une erreur de casting car Benamou est un piètre acteur qui ne sait pas tenir un rôle !

Bref, tous craignent que GMB ne fasse pas une bonne promotion de l'esprit français et qu'il avilisse la Villa ; là est l'avis las de ces détracteurs.

jeudi 20 mars 2008

CAR QUE FOUT L'OM SI CE N'EST DE PERDRE ?

Oh la la ! Bonne mère ! Les petits gars de l'OM (Olympique de Marseille) se sont fait sortir par un petit club, un tout petit club de CFA2 (Catégorie Fébriles Amateurs Niveau 2) au stade des 1/8 de finale de la Coupe de France !

Oh la la ! Peuchère ! Oui, peu cher payés les amateurs ! Et pourtant les voilà qui terrassent les professionnels de la canebière !

Oh la la ! Peuchère ! Oui, on donnait peu cher de cette équipe de Carquefou (près de Nantes) et pourtant ! Comme Calais, il y a dix ans, Carquefou est en train d'écrire une belle histoire du football français amateur !

Après avoir éliminé les pro de Nancy (équipe qui en passant par la Lorraine a été sabotée par les petits Nantais) ils se paient l'OM.

Oh la la ! Bonne mère ! Le Sénégalais N'doye qui marque le seul but du match !

Oh la la ! Bonne mère ! Les petits de Carquefou recroquevillés dans leur surface et qui nous jouent le catenaccio que nos amis transalpins n'auraient pas dédaigné !

Oh la la ! Bonne mère ! Encore un petit poucet qui mange un ogre ! Ah, elle ne respecte rien cette coupe de France ! Et la hiérarchie alors ?

C'est comme si, je ne sais pas, Besancenot terrassait Delanoë aux futures présidentielles de 2012 ou que le Tibet emportait une quinzaine de médailles d'or en athlétisme, au nez et à la barbe des Chinois (quoiqu'ils soient, quand même et souvent, imberbes !) lors des futurs JO de Pékin.

Cette dernière hypothèse coiffée d'utopie n'est d'ailleurs pas pour me déplaire.

Donc Carquefou continue et l'OM, sombre, sombre !

Il faut dire que Cissé avait dû boire car incapable de cadrer son tir : on a vu Cissé rond.

L'entraîneur belge de l'OM, Gerets, n'a pas vraiment la frite et ne prend pas de gant pour dire :

- Arrête ton char le roi ! Car le roi est nu ! L'OM n'a plus que le championnat pour se refaire une santé.

mercredi 19 mars 2008

A COLOMBES AILEE, DEUX AIGLES GLISSENT...



Rama Yade battue à Colombes. Parmi les défaites de la soirée électorale il en est une qui fait très mal. Les deux aigles du pouvoir, Fillon et Sarko ont glissé sur une peau de banane.
Fillon et plusieurs dirigeants de l’UMP s’étaient déplacés dans cette ville de 80 000 habitants que la droite avait
confisquée aux communistes. Rama Yade, enfant du Sénégal et de Colombes, égérie (pour ne pas pleurer) de l'intégration et de l'élitisme sarkozien n’a pas fait de miracle pour gagner la municipalité . Elle n’a fait que de grosses boulettes notamment lors d’un meeting où elle allégua (ah les gars, vous pourriez me soutenir !) que la gauche était «raciste» et que c’est pour cela qu’on la combattait si durement.
A Colombes, l’UMP (46,4 %) est nettement battue par la liste conduite par le socialiste Philippe Sarre (53,6 %) ; initiales du monsieur : PS !!
Il reste d'autres combats à gagner pour Rama : le Tibet par exemple !

mardi 18 mars 2008

KINDY MAUX QU'ON SENT...


C'est à paire (de chaussettes) pignon heu à Perpignan que l'affaire a eu lieu !

C'est une histoire cousue de fil blanc !

Lors du dépouillement, dimanche, le président d’un bureau de vote de Perpignan a été surpris par un quidam qui put l'épier ! Il le vit dans sa tentative de se délester de plusieurs bulletins cachés dans ses chaussettes !

Oui, dans ses chaussettes !

Interpellé par les chaussettes à clous (les gendarmes), il était ce matin encore en garde-à-vue (sans ses chaussettes).

Son principal argument : mes chaussures prennent l'eau. Il me fallait rembourser la semelle avec du papier ! Je n'avais que les bulletins sous la main. C'était ça ou attraper un rhume voire plus et là j'aurais eu des arrêts maladie. Ce n'eût pas été bon ni pour la Sécurité Sociale ni pour mon employeur !

Cette histoire de semelles tourne au vinaigre car la politique se mêle au scénario.

L’affaire commence à faire du bruit. Après une première manifestation lundi soir les anti-UMP Alduy ( réélu dimanche) devraient manifester à dix-huit heures pétantes (17 h 46 selon la police !) pour réclamer sa « démission ».

Les manifestants pensent agiter des chaussettes pour dénoncer cette fraude présumée, et continueront à défiler jusqu’à l’annulation du scrutin !

- Ca lui fera les pieds à cet Alduy, illégalement élu, a vociféré Mme Amiel-Donat la perdante (de l' union de la gauche alliée au Modem)

- C'est un fraudeur qui ne m'atteint pas à la cheville, s'est exclaffé Louis Aliot du Front National, privé d'un troisième élu municipal !

- Il mérite une mise à pieds, lança un gauchiste

Le maire est bien en bas racés (UMP oblige) mais que peut-il dans cette affaire ?

Était-il au courant du coup des chaussettes ? Si oui, le bas blesse !
En lien avec le curé de Perpignan il a demandé aux paroissiens de cotiser pour payer d'éventuels dommages et intérêts ; et ça marche : les sots quêtent !

TIBERI MAIS TIBET PLEURE

Tandis que Tibéri sauvait la mise dans les municipales de Paris, le Tibet, à des milliers de kilomètres de là, était en proie à des violences chinoises.
Le pays des lamas et des yacks s'est mis à ruminer une vengeance contre l'occupant chinois.
Pendant que Tibéri débouchait le champagne pour fêter sa victoire au forceps dans le 5ème arrondissement de Paris (45,0% des voix contre 44,1% pour sa rivale Lyne Cohen-Solal), les Tibétains étaient massacrés par l'armée chinoise pour avoir voulu vivre selon leur coutume.
Les habitants de Lhassa (capital tibétaine) ne supportent plus les han (1° ethnie chinoise) qui monopolisent la vie commerciale :
- Ils nous forcent à lever la hache à haine (HAN), dit un lama exaspéré !
- Ils feraient mieux de rentrer chez eux, go home ! Le han tond notre propre croissance ! Nous ne pouvons vivre en autonomie. Ils nous étouffent ! renchérit un Lama doué pour la rhétorique.
La haine de l'occupant a provoqué des rixes et luttes armées. Des morts sont à déplorer chez les Tibétains. De son exil en Inde le Dalaï Lama (chef spirituel des Tibétains) déplore cet état de guerre mais ne souhaite pas boycotter les J.O. de Pékin !
- Il faut que le J.O. aient lieu ! Ils forceront les Chinois a faire bonne figure !
Mais les chefs chinois ne sont pas aussi amènes. Ils accusent le saint homme de diriger la rébellion depuis Dharamsala (Nord de l'Inde).
- Il dit qu'il est le père de la Paix ! Mon oeil ! De la paix jamais Lama n'eut cure !
Le ton s'envenime !
BHL, notre valeureux philosophe, est à fond pour un boycott :
- Mort à l'impérialisme chinois ! MORT ! Les Pékinois sont des chiens !
- Ne crie pas si fort, lui dit Arielle (Dombasle) tu vas réveiller le voisin !
- Et alors, il n'est pas Chinois à ce que je sache !
Ambiance.
Quel sera le dénouement de cette crise ?
Comme dirait Jean Jacques Anneaux (des JO) : la crise s'étend au Tibet !
Si j'étais grossier je dirais que l'anagramme de Tibet c'est ................... (censure) et que c'est vrai : à cause des Chinois ils l'ont dans le c............ ! (censure)

samedi 15 mars 2008

MEDITERRANEE : NOTRE MER A TOUS !




Les pays européens se sont réunis pour parler de l'Union Méditerranéenne chère à Nicolas ! Angela Merkel ne se sentait pas concernée mais plutôt consternée qu'on proposât une telle union pour des pays qui n'ont pas de facade maritime avec la mer en question.


Après tractations les 27 pays de l'UE ont décidé que tous, sans discrimination, pourront adhérer à cette union. On fera également participé la Mauritanie, le Maroc, l'Algérie, laTunisie, la Libye (tiens, revoilà Kadhafi !), l'Egypte, Israël, l' autorité palestinienne (enfin, ce qu'il en reste !), la Jordanie, la Turquie, le Liban et la Syrie.


Un véritable club Med qui cherchera à lutter, entre autres, contre la pollution de cette mer au passé glorieux.


Un projet qui n'a pas fait trop de vagues et qui va démarrer bientôt, effaçant ainsi les ans bruns de la mésentente entre certains pays de l'Union.








vendredi 14 mars 2008

INTERVIEW CLOCLOTIQUE

CLOCLO quels sont tes tous premiers souvenirs d’enfance ?

Quand j'étais un petit garçon, plein de vie et de joie
Un jour que j'étais très gentil, mon père me rapporta
Un jouet extraordinaire, avec de gros yeux verts
Je l'ai pris dans mes bras mais quand je l'ai posé par terre
Il faisait"Zip"quand il roulait, "Bap"quand il tournait, "Brrr"quand il marchait
Je ne sais pas ce que c'était
Et je crois que je ne le saurai jamais

Ah bon ! Mais à part ça, d’autres souvenirs ?


Un jour mon père me dit fiston
J' te vois sortir le soir
A ton âge il y a des choses
Qu'un garçon doit savoir
Les filles tu sais méfie-toi
C'est pas c' que tu crois !

Ah, et vous croyiez que les filles c’était quoi ? Que l’amour c’était quoi ?

L'amour c'est comme un refrain
Ça vous glisse entre les mains
Ça se chante et ça se danse
Et ça revient, ça se retient
Comme une chanson populaire

Et donc vous aviez vécu votre premier amour comme une chanson ?

Bof... Il a dit oui avec la tête
Il a dit non avec le cœur
Il a souri avec la tête
Il a pleuré avec le cœur

Je vois, pas très convaincant, mais alors vous faisiez quoi, par exemple en 1962, au pif ?

Cette année-là
Je chantais pour la première fois
Le public ne me connaissait pas
Quelle année cette année-là
Cette année-là
Le rock'n'roll venait d'ouvrir ses ailes
Et dans mon coin je chantais belle, belle, belle
Et le public aimait ça

On dit qu’à cette époque vous chantiez surtout le jour ; est-ce exact ?

Oui ! J'me réveille dans mon lit
Mais mains tremblent
Je n'y peux rien j'ai peur de la nuit
Mais quand le matin
Je vois le soleil le matin
Aussitôt j'oublie
Les angoisses de la nuit

Puis tout a changé. Vous êtes devenu un papillon de nuit ?


Je dors tantôt là, tantôt ici
Jamais deux soirs dans le même lit
Je ne dors chez moi que tous les trois mois
Et puis d'ailleurs, je ne dors presque pas
Mais je sens ma fatigue s'évanouir
Dès que je vois un gentil sourire
Ou un petit salut de la main
Tout va mieux et dès le lendemain

Vous avez eu du succès très vite mais vous aviez la nostalgie de votre Egypte natale ?


Les sirènes du port d'Alexandrie
Chantent encore la même mélodie wowo
La lumière du phare d'Alexandrie
Fait naufrager les papillons de ma jeunesse.

Heureusement la France vous a bien accueilli, on vous a très vite aimé !

On arrive sur la terre
Mais pendant la vie entière
Il n'y a que l'amour qui rende heureux
On peut avoir des greniers
Bien remplis d'orge et de blé
Il n'y a que l'amour qui rende heureux

Pourtant vous avez-eu un premier chagrin d’amour qui vous a déprimé. Qu’avez-vous ressenti alors ?

Pauvre petite fille riche
Et longtemps, longtemps on souffrira
Car longtemps, oui, longtemps on s'aimera
Il aurait mieux valu
Ne jamais se rencontrer

Mais vous avez survécu ; d’où vient cette énergie ?

Je n'y comprends rien
J'ai de mauvaises nouvelles
Et pourtant je me sens bien
Mais à part ça la vie est belle
Presque à cent pour cent
Je me sens pousser des ailes
Et je m'envole en chantant

Cette première fille de votre vie a, peut-être par remords, cherché à vous revoir. Que lui aviez-vous dit ?

Même si tu revenais
Je crois bien que rien n'y ferait
Notre amour est mort à jamais
Je souffrirais trop si tu revenais

Bon parlons d’autres choses. Vous êtes connu pour démarrer la semaine de mauvaise humeur. Pourquoi ?

Le lundi au soleil
C'est une chose qu'on n'aura jamais
Chaque fois c'est pareil
C'est quand on est derrière les carreaux
Quand on travaille que le ciel est beau
Qu'il doit faire beau sur les routes. Le lundi au soleil

Mais par la suite ça va mieux, rassurez-nous ?


Je sors de ma loge et je cours vers ma voiture
En passant j'embrasse une fille et je fais quelques signatures
Pardon si je suis pressé, c'est que je viens de passer
Six jours sur la route, et moi je rentre à la maison ce soir

Elle est bien votre maison. Comment est-elle ?
Une grande maison au bout d'une allée
Une grande maison toute abandonnée
Et puis sur la porte une petite pancarte
Où on a écrit"à louer"

Ah bon ? Vous voulez changer de maison ? Oh je vous sens pressé, vous devez partir ?


Je m'envole au paradis Je vais à Rio de Janeiro

Ben dites donc, je ne savais pas. On vous apprécie au Brésil ?

Je suis le mal aimé
Les gens me connaissent
Tel que je veux me montrer
Mais ont-ils cherché à savoir
D'où me viennent mes joies ?
Et pourquoi ce désespoir
Caché au fond de moi

Ça alors, mais pourquoi y allez-vous ; vous êtes maso ?


Chacun son destin et ses chagrins
Chaque jour à la même heure
Des gens se marient et d'autres meurent
Des enfants sourient et d'autres pleurent
C'est ainsi depuis toujours
On ne peut changer le monde
Mais je me dis à chaque seconde
Que ma joie sera toujours profonde

Je ne vous suis pas très bien. Vous débloquez, vous avez un chagrin d’amour ?

Il faut que je vous chante pour oublier
Une étoile filante qui m'a quitté
Vous pouvez m'aidez à la trouver
Elle a les yeux bleus Belinda

Ah ! C’est ça que vous n’êtes pas dans votre assiette. Hé bien vous pouvez-chanter ! Louis, ramène un micro pour Mr Cloclo ! Donc vous allez nous chanter en direct, avant de partir pour Rio ? Mais que sortez-vous de votre sac ? Une peluche !!
Un tigre ? C’est votre mascotte ?

Je tiens un tigre par la queue et ça se voit
J'ai peur, je suis tout pâle et je perds du poids

Oui, ça on voit ! Bon voilà le micro ! Allez, chantez Mr Cloclo, faites votre psychothérapie !

Je t'embrasse, viens tout va s'arranger
Quand on s'aime le soleil est là tout à coté
Je t'embrasse, Dieu que tu es jolie
Je vais faire tout mon possible pour changer ta vie
J'ai laissé le temps passer et jouer contre nous
Attention pour s'en défendre il faut s'aimer beaucoup
Allez vite, essuies tes larmes devant la glac
Et tout va s'arranger, allez viens je t'embrasse

C’est un bien joli message, Melinda si tu nous écoutes ! Tu sais que Cloclo t’aime toujours ! Mais peut-être qu’on pourrait l’appeler directement pour avoir de ses nouvelles, qu’en pensez-vous ?

Le téléphone pleure quand elle ne vient pas
Quand je lui crie:"Je t'aime"
Les mots se meurent dans l'écouteur

Ah oui je comprends, c’est très gênant ! Je suis sûr qu’en plus vous ne pensez qu’à elle ?



J'y pense et puis j'oublie
J'y pense surtout quand je suis seul la nuit…

Cette situation doit quand même vous énerver, non ? Sanguin comme vous l’êtes !

Si j'avais un marteau
Je cognerais le jour
Je cognerais la nuit
J'y mettrais tout mon cœur

Vous n’y allez pas de main morte. Faut vous calmer ! Et là qu’est ce que vous faites ?

Je m'envole au paradis
Je vais à Rio de Janeiro

Ah oui, j'oubliais !
(Interview de Michel Drucker - 1971 - retrouvée dans les archives de l'INA)

LE ROUGE DESIR ET L'ABBE NOIR

Depuis ma plus tendre enfance on m’a écarté du diable rouge. Plongé dans un univers teinté de bonnes intentions chrétiennes, repeintes aux couleurs de Vatican II, je n’ai guère eu loisir de m’intéresser aux communistes. Il m’était interdit de lire Pif, ce merveilleux petit journal où prospéraient Placid et Muzo, si j’ai bonne mémoire. Prétexte : c’était un journal édité par les communistes ! Il me fallait donc le lire, épisodiquement, en cachette, chez un ami. A bien y réfléchir, je préférais dévorer le Club des Cinq de la bibliothèque rose. Ah, les braves amis
(4 enfants et un chien du nom improbable de Dagobert !) ; voilà des jeunes gens, bien éduqués, et qui savaient éradiquer les méchants voleurs entre deux repas copieusement garnis que leur concoctait une cuisinière huppée, triée sur le volet vernis d’un grand manoir britannique.
Mon père lisait « Témoignage Chrétien ». A bien y réfléchir, quand j’y repense, c’était quand même un journal chrétien...mais de gauche. On y dénonçait la torture en Algérie, on stigmatisait les dangers du capitalisme…mais sans pour autant vanter l’attrait du marxisme !
J’ai grandi en continuant à me méfier des marxistes. Un coup de Marx…et ça repart pas !!
Un soir, je regardais un match de football : France-Belgique !! A ma grande surprise le commentateur cita plusieurs fois l’appellation « diables rouges » pour évoquer l’équipe des mangeurs de frites. Allons bon, si des joueurs portant un maillot rouge se font traiter de diables on ne comprend pas comment on pourrait les supporter (dans le sens « encourager »).
Or visiblement les supporters belges encourageaient leurs diables, qui se démenaient fort bien.
Il m’a fallu me rendre à l’évidence : le diable rouge pouvait être aimé, voire adulé (comme la nourrice) !
J’ai commencé à changer mon regard sur l’homo communistus en éclatant de rire à toutes les tirades de Georges Marchais ! Quel rigolo celui-là ! Il déridait le communisme à lui tout seul !
Même sa marionnette du bébête show n’avait pas son équivalence en truculence humoristique.
Malgré tout, il y avait encore un frein à déposer un bulletin rouge dans l’urne.
Jusqu’au jour où je vis apparaître le nom de mon voisin en dixième position sur la liste communiste présentée dans le cadre des municipales. Mon sang n’a fait qu’un tour !!
- Comment, ai-je dit à mon père, comment cet homme peut-il se mettre avec les rouges alors qu’il s’est toujours proclamé socialiste !!
- Hélas, répondit mon père ! Les gens changent d’avis comme de chemise. C’est comme mon collègue de travail. Il m’a dit qu’il voterait pour Mitterrand alors qu’il a toujours été de droite ! Il est devenu si rose qu’il en a eu une crise de foi !! Il ne croit plus en
Giscard (c’était en 1980) !
Le temps a passé et puis l’incroyable s’est produit ! Au premier tour des municipales de 2008 j’ai voté communiste. Oh, bien sûr je pourrais me dédouaner en disant que j’ai porté mon dévolu sur une liste qui amalgamait LCR (Trotskystes), Ecolos, Communistes et Alter mondialistes (les potes à Bové) : donc ce n’était pas du 100 % communiste pur jus !
Il n’empêche !
Je l’ai tellement mal vécu que j’ai couru vers l’église pour m’y faire confesser !
L’église était fermée. Sur la porte un petit panonceau indiquait : « grève des prélats qui ont besoin de se prélasser ! Mort aux cadences infernales ! »
Ca sentait la rébellion, la lutte des classes !! Incroyable…
Je me suis rendu au presbytère dans l’espoir de voir mon curé.
Il était là, mais ne me reconnut pas tout de suite (il est presbyte et sans lunettes le presbyte erre !)
- C’est moi, Fabiano !
- Ah ! Fabiano ! Quel bon vent t’emmène ?
- Ah mon père ! J’irai droit au but : inutile de nier..
- Du culte !!
- Pardon ?
- De nier du culte, denier du culte. Tu vois Fabiano c’est contagieux les calembours !
- Oui bon, heu.. Blague à part, heu, bon… Je voudrais me confesser !
- Te confesser mais pourquoi donc ?
- J’ai voté communiste !
- Donc tu as fauté !
- Pas drôle mon père ! Je voudrais votre pardon !
- Mais ce n’est pas une faute !! Moi aussi j’ai voté communiste !
- Comment !! Vous ? Un homme si saint !
- Un saint c’est souvent une statue ; le saint n’est que terre, ah ah elle est bonne !!
- Oui bon, trêve de billevesées, vous dites que ce n’est pas un péché car vous aussi…
- Oui j’ai voté rouge. Plutôt par sentimentalisme voire par esprit de famille
- Comment cela ?
- Regarde la liste que nous avons choisie : vois, là, en 16ème position !
- Je ne connais pas, c’est qui ?
- C’est mon fils !

jeudi 13 mars 2008

SHALOM DU LIVRE A PARIS




JOURNEE NATIONALE DE L'AUDITION...HEIN ?

Aujourd'hui, jeudi 13 mars 2008, c'est la journée nationale de l'audition, ho ho, vous m'avez compris ?
- Hein ?
- Je dis que c'est la JOURNEE NATIONALE DE L'AUDITION !!
- La gauche va gagner les élections ??
- Non, c'est aujourd'hui la JOURNEE NATIONALE DE L'AUDITION car il y aurait 5 millions de Français atteints par un trouble auditif !
- Je dois me faire couper les tifs ?? Pourquoi, ils sont longs ?
- Non, non, je veux vous dire que c'est l'occasion de consulter un spécialiste de l'ouïe !
- La liste de Louis ? Quelle liste ? Je ne connais pas ce Louis ? Louis comment ?? Hein ?
- Non là j'abandonne !!

Hé oui, au royaume des sourds les borgnes ont une oreillette.
Le bruit nous agresse et crève les tympans surtout quand c'est un PAN du fusil de chasse auquel on ne s'attendait pas.
Les jeunes sont sourds plus vite car les baladeurs sont nuisibles : les MP3 (Matraqueurs Puissance 3) agressent, au jour le jour, les oreilles de nos adolescents.
Même les traites sonores !
Au fil des guerres vaquent armes.
Les tons forts font tord.
Même Robert Hue, si beau quand il se rase, a déclaré dernièrement : "je ne supporte plus le bruit de l'UMP, c'est un étau sonore !
L'étau eut beau Hue ! Il porte maintenant un appareillage (le même que celui de Chirac !)
Bayrou entend mal à gauche puis mal à droite. Il a une surdité alternative (c'est rare).
Marie Georges Buffet a un problème avec son marteau qui ne semble plus fidèle pour restituer le bruit de ces fidèles qui cassent trop les oreilles en voulant s'allier avec Besancenot.
Jean Marie Le Pen ne gère plus que par à coups FN et continue à entendre les voix de Jeanne d'Arc.
On a vraiment tous des problèmes d'audition. Hein ??

LA DEMOCRATE ENTOUREE DE BRELES

D'abord il y a Spitzer
Qui est vraiment très con
Vu qu'il s'est abonné
A des filles de salon
Tellement qu'il croit
Qu'il peut tous les abus
Qu'à New-York il est roi
Gouverneur de mon .....
Faut vous dire Messieurs
Qu'avec ces gens là
On ne gagne pas messieurs
Non, on ne gagne pas !

Et y'a la Ferraro
Ma chargée de finances
Qui n'a pas trouvé gros
De caresser l'offense
De sortir des propos
Sur le noir d'Obama
D'envier qu'il soit beau
Jeune et plein de promesse
Elle a fait la confesse
Qu'il avait bien du pot
De n'être pas nana
De n'être pas un blanc
Faut vous dire Messieurs
Qu'avec ces propos là
On ne gagne pas Messieurs
On ne gagne pas
On plie !

Et puis..
Et puis...
Il y a mon Bill
Qui tire ses casseroles
A défaut de jouer
Son sax mi bémol
Il me colle l'image
De la femme trompée
Et j'en crève de rage
Qu'il se croie mon valet
Qu'il se croie obligé
De me suivre en congrés
De porter mes valises
De faire "souriez..cheese !"
Faut vous dire Messieurs
Qu'avec un tel mari
On ne gagne pas Messieurs
On ne gagne pas
On plie.

mercredi 12 mars 2008

TOUL : UN MONDE EN CHANTEURS POUR AVOIR DES VOIX


Un maître chanteur voulant faire chanter quelqu'un se trouva fort dépourvu quand la muse fut nue
et que l'artiste, sur lequel il comptait,
venait de quitter le pays pour
gagner plus.
Il chercha dans les pages jaunes
un nom comme Morani ou Maroni.
Il se souvenait vaguement (ah, les premiers signes avant coureurs d'Alzheimer !) d'un chanteur qui se prenait pour Mariano et qui chantait "oh mon bâteau, tu es le plus beau des bâteaux".
C'est d'ailleurs une oeuvre musicale très achevée qui pourrait servir de fonds sonore pour tout reportage sur l'Artémis, ce malheureux cargo échoué sur la plage des Sables d'Olonnes.
Enfin, bon, il finit par trouver Morano et lui téléphona :
- Bonjour Monsieur je souhaiterais vous faire chanter !
- Ah non, ici c'est Madame. Madame Morano
- Sans doute, sans doute. Hum, aimeriez-vous chanter ? Il s'agit d'interpréter une oeuvre en hommage au Modem !
- Au Modem ? Sûrement pas ! Un : je ne suis pas chanteuse ! Deux : je ne suis pas Modem mais UMP. Vous avez dû vous tromper d'adresse ou de numéro de téléphone !
- Ah bon.. Je vous prie de m'excuser.
L'affaire aurait pu se terminer là. Mais, ironie du sort, quelques jours plus tard, Mme Morano
eut affaire à un vrai maître chanteur qui voulait 100.000 € en coupure de 5 € (en plus !) ! Il exigeait cette somme sous peine de remettre au procureur de Nancy une cassette la compromettant. Sur cette cassette, disait-il, on vous voit à poil entrain de chanter "oh mon bâteau oh oh oh oh"
- Votre cassette c'est du pipeau, répliqua Mme Morano, candidate à la mairie de Toul
- C'est votre dernier mot ?
- Oui Jean Pierre, c'est mon dernier mot ! Vous n'aurez pas un rond !
- Je ne m'appelle pas Jean Pierre mais Alain...Alain Oger !
- Alain Oger ! Mais c'est fou cela ! Vous n'avez eu que 3 % des voix au premier tour à Toul alors vous vous vengez sur moi ?
- Ben oui quoi ! Alors vous allez payer ??
- Barre toi pauvre con !
Ce fut le dernier mot de Mme Morano (réplique déjà entendue par ailleurs)
La fin de l'histoire ? Oui, je sens que vous brûlez de la connaître...
Hé bien Mme Morano a porté plainte et on a fini par arrêter le pauvre Oger.
On a retrouvé la cassette. Heureusement pour Mme Morano : elle était vierge !

EN HOMMAGE A LAZARE PONTICELLI


Il est mort en 2008, à l’âge de 110 ans. Lazare Ponticelli, était le «der des ders», l’ultime poilu, celui à laquelle la France a offert des obsèques nationales en mémoire des millions de combattants et de morts de la Grande Guerre.
Ses faits d'arme valent à Lazare une citation mais également un dégoût absolu de cette guerre.

 "Je tire sur toi mais je ne te connais même pas. Si seulement tu m'avais fait du mal." La révoltante absurdité des combats est traversée d'infimes moments de bonté dont la rareté fait la valeur. 



Je tire sur toi mais ne te connais pas
Si seulement tu m'avais fait du mal
Je tire sur toi sans connaître ta voix
Ni ton âme, ni ton bel idéal.

La guerre nous broie, son emprise nous noie
Dans les fonds rougissants des abîmes
La guerre foudroie, démantèle l'émoi
Par le feu du canon qui décime.

Oh piteux soldats, compagnons de combat
Les sanglots viennent irriguer vieillesse
Mes jeunes amis, mon deuil est un repas
A ces nuits qui fourbissent détresse

Étranges tranchées qui ont hanté ma vie
Plaie sans nom griffant les souvenirs
Vous étiez l'espoir d'une terre d'utopie
Mais ce siècle inaugurait le pire !

Je suis le dernier des gueux miraculés
Oubliés de l'ignoble charnier
Les ans ont passé sous mes yeux repliés
Ces années de chemins barbelés.

Quatre vingt-dix ans après la fin du cri
Je rejoins mes compagnons de peine
Quelle fée m'a souri dans cette loterie
Pour puiser bien longtemps dans mes veines

L'amour de la vie, la regain de l'envie
Et l'espoir que jamais ne revienne
Celle qui par nos sangs s'est drapée d'infamie
Sous un ciel d'éclairs qui se déchaînent ?

Oh jeunes, ne faites jamais la guerre !
Ne faites jamais la guerre !

mardi 11 mars 2008

POUR CERTAINS LE MODEM FIT NON..POUR D'AUTRES LE MODEM OUI FIT !

























Un sacré modem que celui de Bayrou. Il se branche sur n'importe quel autre modem quelle que soit sa couleur. Toutes les connections sont possibles ! Performant car bénéficiaire de l'ADSL (Action Démagogique de Soutien Limité) ce modem permettra une circulation rapide des demandes de ralliement à partir de la ville de Pau qui a breveté ce système hautement révolutionnaire.
Avec le Modem tout est Pau cible !
Il n'est pas loi, il devient nécessité !

lundi 10 mars 2008

JUPPE DEBORDE LES SONDAGES

- C'est quand le bonheur, c'est quand le bonheur, chante le troubadour ségolènien
- Le bonheur c'est maintenant ; que du bonheur, jubile Alain Juppé, qui avec 56,62 % des voix(selon la Police mais 56,26 % selon un syndicat vinicole atteint de dyslexie) emporte, haut la main, la mairie de Bordeaux !

Belle revanche sur la veste qu'il avait prise le 17 juin 2007, lors des législatives, et qui l'avait forcé à démissionner du Ministère du Développement Durable. Un ministre jetable pour un développement durable..trouvez l'erreur !

Donc belle revanche sur le passé à vous faire lever une coupe de champagne ! Oh, affront local, que dis-je ? A vous faire lever quelques petits ballons de Médoc, de St Estèphe, de Côtes du Bourg avec millésime à la clé !

Il n'aura pas pu, le brave Alain, boire à la santé de son club local. Les Girondins de Bordeaux se sont fait balayer dans l'antre lyonnais : 4-2. Au même moment, la capitale des Gaules était virtuellement sous la coupe de Gérard Collomb, socialiste bon teint ! Mr Perben, son rival malheureux pouvait ronger son frein.

La victoire n'est donc pas complète pour la droite lorsqu'on tourne ces pages électorales ! Et loin s'en faut ! L'UMP a bu le calice, pas tout à fait jusqu'à la lie. Mais l'halali socialiste est tenace.

Les représentants de la droite se battent-ils en vain ? Le second tour leur permettra-t-il de prouver la résistance à la poussée rosée de Provence (Marseille) ? Certains maires de droite, qui prennent de la bouteille, vivent sans goût lot de mises en carafes.

Cette avancée rose dans la mer bleue est-il isthme ?

vendredi 7 mars 2008

LES LESIONS DANGEREUSES


Le Marquis de Lanoë a invité chez lui la Baronne de Sarnez qu'il aime en secret et qu'il trouve à la mode parisienne :
- Elle est élégante et la mode aime !
Il va galamment lui adresser un billet doux. C'est un peu pour rendre jaloux Madame la Comtesse de Panafieu qu'il eût aimée si elle fut désireuse de partager ses idées sur le devenir de Paris et la pérennité des pistes allouées aux draisiennes, petits véhicules qui font sensation au coeur de l'aristocratie parisienne.
Le Marquis de Lanoë avait offert quelques roses à la Baronne qui dédaigna ce cadeau :
- J'eusse tant aimé que vous m'offrissiez des oranges, lui reprocha-t-elle avec une mine déconfite.
- Des oranges ! Quel luxe ma douce folie, mon égérie !
- Si vous n'avez pas les moyens, que ferais-je de votre amour !
Et elle le laissa choir !
Mme de Panafieu, informée de l'infortune du marquis, s'en trouva tout esbaudie et rumina, en secret, sa revanche. Elle finit par proposer son amitié à Mme de Sarnez à la suite d'un apérodinatoire où les plateaux d'orange ne manquaient point.
Suite de notre feuilleton dans les jours suivants...
Si vous pensez que La Comtesse va gagner les grâces de La Baronne, tapez 1.
Si vous pensez que Le Marquis finira par délaisser les deux femmes, tapez 2.
Si vous n'en avez rien à cirer, tapez 3.
Coût de l'appel SMS : à négocier en fonction du prix du baril de pétrole.

BIENVENUS CHEZ LES "ET J'TIRE MI,,D'EIN L'TAS"

L'ancien employé d'un syndicat intercommunal qui avait pris en otage le maire de la commune de Steenbecque (chez les Chti) a été interpellé sans violence par le GIGN.
Le vilain employé avait menacé le maire, Mr Rahou, 76 ans, avec un fusil à canon scié !
- Pourquoi me retiens-tu en otage avec ce fusil ?
- Tu le sais bien connard ! Rappelle-toi : j'ai été handicapé à la suite d'un accident du travail et jamais on n'a reconnu mon handicap ! Puis j'ai perdu mon emploi ! Eud vot' faut !
- Mais non ! Je n'y suis pour rien !
- Hein ! Hé Biloute tu ne vas pas me faire avaler c'te connerie ! Ach' t'heure ..
- Tu devrais te rendre ! Voilà le GIGN !
- Hein ! Hein ! J'ai nin peur des gendarmes !
- Je crois qu'ils cherchent à parlementer !
- Hein..
- Il faudrait vous rendre sinon vous aggravez votre cas !
- Hein ! Hé Biloute tu cros qu'eu j'vo m'laisser faire ??

Ce n'était pas à Bergues. Mais qu'importe. Le film a eu lieu et s'est finalement bien déroulé. Dans le rôle du justicier, le GIGN a été à la hauteur. Dans le rôle de la victime, le Maire a bien tenu l'affiche en jouant sobrement, sans artifice qui aurait pu mettre le feu.
Dans l'emploi du pauvre type qui séquestre, l'ancien employé a fait vibrer toutes les cordes du mélodrame en ajoutant un zeste de parfum local : le fameux patois.
Sûr que Dany Boon n'aurait pas renié le lyrisme épique de cette mémorable mise en scène !

AU COEUR DE LA JUSTICE...SEMPAP Y EST !

Et que devient Jacques Chirac après sa visite au 45° salon de l'agriculture ?
Il vient de se dire :"La vache ! La justice me convoque comme simple témoin dans un affaire qui remonte à 1997. Cela m'émeut car je vais de mal en pis ! Les tiers m'accusent depuis que je ne suis plus Président. Je ne me sens pas beau, vidé !"
Il est vrai que la Cour de Castration heu de Cassation avait bien protégé Jacquou le croquant de gros sous par un arrêt. Cet arrêt de 2001 avait énoncé que "le chef de l'Etat ne (pouvait), pendant la durée de son mandat, être entendu comme témoin assisté ni être mis en examen..."
Mais voilà, Jacquou n'est plus Président ! L'oiseau élyséen est touché..d'un bris d'aile !
Le juge Jean Marie d'Huy (Huy sied à la Justice !) va convoquer Jacquou pour savoir s'il connaît l'entreprise Sempap, Société d'économie mixte parisienne de prestations, dissoute en 1996 !
Cette noble entreprise dirigée par un copain à Jacquou (Mr Brats) aurait participé à des actions douteuses voire frauduleuses : favoriser des entreprises dans la passation des marchés publics !
Oh, c'est vilain !
Elle aurait aussi "arrosé" le RPR de Jacquou !!
Ah bon, les pièces jaunes ce n'était pas suffisant ?

- Il faut prendre le taureau par les cornes, a lancé notre ancien Président, il faut relativiser ! Ce n'est pas la guerre ! Je ne marche pas en rues minées !
Il reste noble notre Jacquou, digne ! Il reste, chez lui, encore aise !

jeudi 6 mars 2008

NOUS DEPENSIONS DES PENSIONS AUXQUELLES NOUS PENSIONS

- Nous dépensions des pensions mais ce n'était qu'un rêve, relatait une ex syndicaliste CGT de Monoprix à la retraite. Ce n'était qu'un rêve.
Et oui, les pensions des retraités devraient être retraitées par un heureux traité européen ou par un décret ou que sais encore...
Pour l'instant, les retraités français font partie des déshérités à quelques exceptions près.
Une délégation de syndicalistes, représentant les retraités a donc manifesté ce jeudi matin à Paris, a été reçue par un conseiller du Premier ministre :
- Je vous ai compris !
- Tiens, j'ai déjà entendu ça quelque part, lança une ancienne CGT gaulliste, handicapée cotorep, mère de 5 enfants, grand-mère de 8 petits enfants et propriétaire d'un yorkshire et de trois canaris d'origine doûteuse.
- Je vous ai entendus et Fillon aussi. Vos pensions seront revalorisées !
- Des promesses que vos les mots pressent ; c'est de la langue de bois !
- Que nenni, gentes dames et vénérables octogénaires (voire plus), le minimum vieillesse sera augmenté !
- Quand ?
- Quand l'argent rentrera dans les caisses.
- C'est à dire ?
- Après les élections municipales. On va serrer la vis et les recettes fiscales vont grossir. Vous en serez les premiers bénéficiaires !
- Mais mon petit fils trinque déjà ! Il a hérité d'un château dans le Périgord et se voit soumis à l'ISF (Impôt sur la Fortune) !
- Qui puis-je madame ?
- Et moi, ma petite fille ne s'en sort pas. Elle s'est mise à son compte et a du mal à payer sa TVA !
- Qui puis-je monsieur !
- Mais enfin ! On ne va pas devenir comme des vampires qui sucent le sang vénal des travailleurs !
- Qui puis-je madame !
- Non, mademoiselle. Ancienne résistante du réseau Tornade. Médaillée de la croix de guerre. Infirmière à la Salpétrière, et...
- Chut ! Voilà mon Chef !
- Ah bonjour Mr Fillon. Ben ! Vous êtes plus beau qu'à la télé !
- Veuillez m'excuser je suis en retard. Je dois défendre un candidat UMP à Trifouilly-les-oies ; l'enjeu est important. Voyez le problème avec mon conseiller.

Ah, pas facile de revendiquer en pleine période électorale.

BUFFETT OU BUFFET ? T'ES OU T'ETAIS ?

L'homme le plus fortuné du monde n'est plus le co-fondateur de Microsoft !
Bill Gates (ou Bill des Ponts), qui a régné pendant 13 ans sur le classement du magazine "Forbes" des milliardaires a dû se rendre à l'évidence (ah oui, les vies denses, dansent !) !
Un autre Américain, Warren Buffett devient le plus riche du monde !
A 77 ans, cet investisseur frise avec une richesse de 62 milliards de dollars.
Mais au train où chute le dollar sa fortune va fondre presque aussi vite que la banquise, selon les thèse de Algor.
Marie Georges Buffet s'est défendue d'être de la famille du milliardaire :
- En tant que Premier Secrétaire du PC je ne vois pas en quoi j'aurais un lien avec cet amerloc ! En plus son nom c'est Buffett avec DEUX T !!
- Oh ça, les noms, ça se change !
- Mais enfin vous m'accusez d'avoir un lien de parenté avec cet avorton du plus grand empire mercantiliste et matérialiste que Marx aurait certainement vomi..Beurk !
- Oui, bon, enfin, on peut toujours jouer les veuves effarouchées. Non ?
- Mais quand même, c'est incroyable ! J'hallucine ! Vous oseriez prétendre que j'ai été "arrosée" par cet ignoble richard pour "fluidifier le dialogue social". Je n'ai rien touché, vous m'entendez ! Ni de lui, ni de l'UIMM !!
- Quand même, la ressemblance des deux noms est troublante.
- Et vous ? Quel est votre nom ?
- Moi ?
- Oui vous, évidemment vous !
- Andrew Gattes du London News.
- No comment !

BIENTOT LA FETE DES MAIRES

La fête des maires est avancée cette année. Elle aura lieu, à deux reprises, au cours de ce mois de Mars. On leur adressera nos intentions qui seront dévotes. La plus connue de ces maires, Lise Holoir, sera particulièrement mise à l'honneur en tant que consolatrice des souffre-âge exprimé (beaucoup de nos enfants expriment leur mal être lié à leur âge).
Pour les maires, démunies, si pâles, veuves de guerre, une médaille sera décernée.
Car nos maires ne sont pas communes ! Vers la sainteté maire y tend tant !
Et même, usés par l'âge, quand les maires montent, gérontes, au créneau : quel exemple !
Glorifions les !
Alléluia, allez loups y'a ! A l'élu.. ya !

LE MALHEUREUX MEDECIN ATTEND LE REMEDE SAIN

Les médecins français sont malades. Très malades. Une récente enquête a pris la température de nos braves carabins et c'est pas top : baisse de tension, surmenage, envie de se suicider. Il faut sauver le soldat d'Hypocrate. Allô, la Sécurité Sociale ? Oui c'est pour mon toubib ! Il voudrait gagner plus car il travaille beaucoup : on frise parfois les 60 heures de labeur chez les petits médecins de campagne qui ont du mal à trouver un successeur. Certains sont tellement malades qu'ils s'autoadministrent des remontants pour avoir une santé décente. D'autres sont tellement dans la descente (d'alcool) qu'ils ne savent plus lire leur montant... d'honoraires ! Ils dépassent les montants conventionnés sans indiquer le clignotant aux patients. La fatigue, le surmenage vous dis-je !
Roselyne Bachelot s'émeut de cette situation et dit que les toubis son tailleur rose, heu..sont, ailleurs roses car optimistes ! Alors pourquoi, en France, nos docteurs broient-ils du noir ?
La santé se sent hantée par cent satans la tançant !

mercredi 5 mars 2008

HEUREUSEMENT IL Y A FABIUS QUI DIT : "LA VERITE, BIEN SUR, JE L'AI !"

Il en rêve toutes les nuits. Laurent Fabius, depuis trois semaines ne voit plus la vie en rose contrairement à l'actrice Cotillard (qui, elle, ne voit que des complots en évitant de voir des cons pl....er..hum, hum ! Scabreux, j'avoue !)
Il en rêve toutes les nuits. Que dis-je ! Il cauchemarde et réveille sa femme vers 5 H du mat' où il commence à avoir des frissons :
- Je suis sûr qu'ils préparent un tour de vis supplémentaire après les élections municipales
- Mais non, rendors toi mon chou, c'est un cauchemar
- Non, je t'assure ! Je vois Fillon qui déclare une nouvelle CSG et de la TVA sociale et même une CSG sur la TVA sociale et aussi une taxe sur les vélos et une redevance sur les émissions de gaz à effet de serre. La peuple sera assujeté et fait de serfs !
- Mais non, chouchou, reprends l'oreiller. Si ça persiste tu consulteras le Professeur Lefourbis, c'est un excellent psy. Rappelle-toi, il m'a guérie de mes angoisses. Tu sais : quand j'avais la phobie de Ségolinisme institutionnalisée !
- Oui..non..heu..oui..peut-être ben que oui..peut peut-être que non..car, vraiment je pense qu'ils préparent un vilain coup après les élections. C'est terrible ! Tu ne veux pas qu'on quitte le pays ?
- Mais pour aller où mon petit canard normand ?
- Ben.. aux USA ! Avec un euro fort on peut s'acheter plein de choses à New-York !
- L'Amérique, je ne veux pas la voir ! Et je ne l'aurai pas. Non je veux rester en France. Allez, rendors toi ! Tu as une lourde journée demain : une émission sur Paris première, une interview pour Télé 7 jours...
- Ah ! Ca y est ! Je le vois !
- Qui ??
- Fillon ! Il brandit une faux et coupe le robinet du crédit aux PME ! Il annonce cyniquement une augmentation de 20 % de la taxe d'apprentis sages et de 30 % pour les indisciplinés. Il accroît de 40 % le prix du litre de Porte 10 ans d'âge que j'achète chez Aldi Petit Quevilly...Ah, au secours !!

- Allo..docteur Lefourbis ?
- Hum...à qui ai-je..ai-je..ah ah ah (bâillement) l'honneur en cette heure si matinale ?
- C'est moi Madame Fabius !
- Ah ! Laurent fait une rechute malgré les petits médicaments que vous laissez fondre dans son café, sans qu'il vous voit ?
- Oui ! Hélas !
- Alors il faut vite acheter par boîtes de 50 les neurostabilisants car je crains que d'ici 1 mois une taxe supplémentaire ne soit appliquée sur ce genre de produit !
- Ah !!!

QU'A FAIT COLOMBIEN ?

Les soldats colombiens s'ennuient et broient du noir. Comme ils en ont marre (de café). Les Farc les obsèdent alors ils ont pensé se défouler les pieds en franchissant la frontière qui les sépare de l'Equateur.
- Notre solde est mince. Même avec Ryan Air on ne peut se payer un voyage au Brésil.
- C'est vrai mon pote. Ben on n'a qu'à visiter l'Equateur, c'est pas loin !
Et voilà nos braves fantassins colombiens en visite chez les voisins équatoriens.
Bon, cela c'est très mal passé car un soldat de Bogota s'est permis d'insulter un pauvre paysan équatorien qui refusait de lui donner du blé (dont le prix augmente sans cesse).
- Connard ! Garde ton blé équatorien qui ne vaut rien !
- Sois poli et retourne à Bogota. Je garde mon blé même s'il est génétiquement modifié !
Comme il n'y avait rien à visiter les soldats du président Uribe sont rentrés chez eux. La colombe y trouve son compte car elle craignait une guerre.
Ouf, l'Equateur ne possède pas la bombe atomique. Remarquons : la Colombie non plus !
A présent, c'est l'armée du Vénézuela qui aimerait bien passer un séjour touristico-gastronomique en Colombie !
Le président du Vénézuela, Mr Chavez, lui dit d'y aller car on trouve de la faune intéressante : des Farc primitifs qui vivent comme des singes dans la jungle inhospitalière ! Est-ce une attaque que ces bêtes encourent ?
Simple visite d'une armée voisine ou réellement expédition commando, comme en do mineur !

lundi 3 mars 2008

BOEING ET SES DEGATS...LOI DU MARCHE !

Le patron du groupe européen de défense et d'aéronautique EADS, Louis Gallois est hyper hyper content car le Pentagone (Le Ministère des Armées Américaines) vient de lui commander 179 avions ravitailleurs en vol.
- Il faut un bon airbus bien rempli de kérosène pour ravitailler en vol les avions de combat, dit-il, car parfois, pour bombarder les rats d'Alkaïda, il faut aller loin : le rat vit ailleurs ! L'autonomie d'un chasseur à réaction n'est pas suffisante. Il faut faire le plein en vol. Et ça, nos Airbus, ils savent faire !
EADS va livrer le premier appareil à Northrop (l'allié américain de la société européenne) en 2011.
Selon Louis Gallois, "pour gagner ce contrat, EADS a montré qu'il pouvait être un amerloc en créant des emplois à Mobile, dans l'Alabama, où 1.300 postes seront créés".
- Vous voyez, dit-ils aux Américains, la mondialisation a du bon !
Mais quel prix va devoir débourser le Trésor américain pour acheter ces 179 avions ?
Avec un euro qui s'apprécie par rapport au dollar la facture risque d'être salée pour l'Oncle Sam !
Et puis ce kérosène ravitaillé en plein vol..à quel prix sera-t-il ?
De plus c'est un carburant issu du pétrole, ressource non renouvelable !
C'est pas top au niveau développement durable ! Mais bon, Borloo n'a rien à y voir dans tout cela !
Kouchner avale encore son chapeau : la France continue à vendre des avions indirectement impliqués dans l'armement !
L'Airbus ravitailleur ravit ailleurs : chez Sarkozy. Le petit Nicolas voit s'appliquer son programme "travailler plus, même pour les Américains, pour gagner plus !"
Pour Boeing, concurrent de EADS, c'est un coup dur ! La société américain bat de l'aile et reste sans réaction !
Les Suisses regardent cela de loin : elle continue paisible, la vie à Sion.

LA FILLE DE JOIE SANS JOIE

Petit homme qui vivait d'espoir (oui je sais ça commence comme une chanson de Boby Lapointe !) rencontra sur la butte, un soir, une jolie fille de joie..mais triste ! Il l'aborda alors qu'elle était assise sur le bord d'aile d'une voiture.
- Tu viens ? lui lança-t-elle, par instinct.
- Je n'ai pas un euro en poche mais je peux te conduire chez moi. J'ai des films rigolos : des Bourvil, des De Funes !
- Va t'en ringard, éructa-t-elle au pauvre petit homme.
Cette péripatéticienne lui tourna le dos en pensant qu'elle était guettée par son maquereau Prosper. Il ne s'agissait pas de faire la grue improductive. Prosper la suivait du regard, bien attablé à un café à proximité. Il faisait tourner sa protégée sur Neuilly (nonobstant les interdits du Maire !) et on sait qu'il y a autant de proxénètes à Neuilly que de macs à Rosny !
Le petit homme voulait juste la faire rire. Il l'aurait bien vêtue d'un manteau de fou rire ou d'une cape "hilarité".
Chez lui, il lui aurait cuisiné une bonne dinde, avec de la farce ! Ils auraient bu du vin à la rigolade et en entrée, baignés dans l'huile..harengs ! Ou encore un riz-cane avec curry !
Mais la jeune femme le toisa dédaigneusement.
Il partit piteusement en regardant, encore, de par derrière son épaule droite, cherchant à voir si elle le suivait... Il ne vit pas qu'il passait du trottoir au caniveau et chut !
Il se tordit la cheville et la fille se tordit de rire, mais de rire !!
Le malheur des uns fait le rire des autres.