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jeudi 5 février 2009

PEAN LIQUIDE LE CAS K



Le cas K (cas Kouchner) est-il soluble ?
Est-il soluble dans les explications au cœur de l’hémicycle, le sanctuaire de la démocratie française ?
Bernard Kouchner, en plein tempête, cherche à déminer le terrain boueux et tout de fange maculé.
Il laisse Christine aux craintes.
Son épouse craint le lynchage et son french doctor ne la rassure pas ! A-t-il, comme le soutient Péan, usé de son influence auprès de despotes africains ?
Elle revoit son cher mari, et ses bras de riz tout encombrés, pour les besoins de la Somalie.
C’était pour la télévision ? Avait-il payé une somme pour être filmé et médiatisé ? Dans ce cas la somme allie le déshonneur à l’appât du gain !!
Ah quand l’appât est là !
Non, elle n’y croit pas ! Son mari est incapable de soudoyer ou d’être soudoyé.
Il est probe sur lui ! Quand on parle de lui on ne parle pas de salaud mais de saint, sans front tiers : ni front national, ni front trotskiste ! Bon d’accord, ses copains de la Rose blâment son sarkhozysme intéressé et opportuniste. Et alors ?
Quand même…
Elle émet des craintes : Bernard a-t-il prononcé le serment d’Hippocrate d’un ton hypocrite ?
Et ce Pierre Péan qui doit vendre son livre ? Il ne serait pas plutôt Pierre Puant ?
Il l’accuse de quoi son Bernard ? D’avoir mené des activités pour deux sociétés privées ! Comment elles s’appellent déjà ? Ah oui, Bernard lui en avait parlé : l’Africa Steps et Immédiat, heu non, un mot comme ça..ah oui, ça y est : Iméda.
Elle s’en souvient avec un procédé mnémotechnique « Iméda gagner plus d’a fric ! »
Il lui avait dit ces mots. Ils résonnent encore en elle.

Et alors ? Bon, en tant que journaliste je vais lire un peu mieux ce torchon de Péan !
Ah oui, à cette page, voyons : « les deux sociétés ont vendu pour près de 4,6 millions d'euros de contrats de conseil sur la réforme des systèmes de santé au Gabon du président Omar Bongo Odimba et au Congo de Denis Sassou Nguesso »

- Ben, et alors, je vois pas le mal, pense Christine. Je n’ai peut-être pas encore tout lu. Ah voyons cela : « Une partie de ces sommes n'a été recouvrée par les sociétés qu'après l'entrée en fonctions de Bernard Kouchner au Quai d'Orsay, le 18 mai 2007. » Ben, c’est bien, ils paient leur dette, vraiment je ne vois pas où est le mal !! Bon, il faut que je feuillette encore. Ah voilà « Mr Kouchner a flirté avec le conflit d’intérêts car il a effectué ses missions de consultant pour Bongo alors qu’il dirigeait un groupement d’intérêt public, Esther(Ensemble pour une solidarité thérapeutique hospitalière en réseau), associant des établissements des pays du Nord à ceux du Sud… ?? Je ne comprends rien ! Bernard m’a bien parlé d’Esther mais je croyais que c’était sa secrétaire du Quay d’Orsay ? Est-ce taire un secret ? Il me cacherait des choses mon petit docteur ? Il faut que je lui téléphone !

- Allô, le quay d’Orsay, oui, c’est Christine, passez moi Bernard !

- Désolée Mme Ockrent, il vient de partir pour les USA, il doit rencontrer Hilary Clinton !

- Il ne me l’a pas dit, je ne suis au courant de rien !!

Ah Christine, tu n’es plus vraiment la journaliste qu’on a connue !!