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vendredi 30 décembre 2016

UN CHŒUR ROUGE POUR LA MER NOIRE




Un Tupolev Tu-154 s’est écrasé en Mer Noire dimanche 25 décembre 2016. Un drôle de Noël pour les passagers parmi lesquels se trouvaient 64 membres des chœurs de l’armée rouge.
Une mer noire avec un cœur de larmes rouges, voilà bien un triste tableau stendhalien et une immense émotion pour la Russie.
Les célèbres choristes devaient fêter le Nouvel an avec les soldats russes stationnés en Syrie depuis septembre 2015 en soutien à l’armée de Bachar al-Assad dont le cœur de l’arme est ruse.
On a vite pensé à un attentat, une vengeance contre Poutine ou contre le maître de Damas ! Mais pourquoi en faire payer le prix à de paisibles chanteurs : pourquoi cette haine ordonnée contre ces ténors d’honneur ? Pourquoi faudrait-il qu’on vous abatte, liés au vol, gars, bateliers de la Volga ?
La première boîte noire, heureusement orange, a été retrouvée dans la mer dite de la même couleur (noire, pas orange). Elle semblerait conforter la piste de l’accident. On entend les pilotes évoquer des dysfonctionnements dans les volets d’ailes.
La seconde boîte noire vient d’être récupérée. Elle devrait bientôt parler, à son tour, pour dissiper la thèse de l’attentat.
Reste que Poutine ne pourra pas compter sur de jolies voix pour fêter sa victoire contre les rebelles syriens alors même qu’il aurait tout fait pour donner des voix à Trump, le nouvel hôte de la Maison Blanche !
L’administration américaine accuse, en effet, la Russie d’avoir orchestré des piratages informatiques qui ont mené au vol et à publication de milliers de mails de responsables démocrates. Une telle ingérence aurait brouillé le message d’Hillary Clinton voire l’aurait discrédité !
Par représailles, Obama annonce l’expulsion de 35 agents des services de renseignement russe !
L’histoire ne dit pas s’ils retourneront chez eux en Tupolev Tu-154 !
Ce qui semble certain est l’âme amère, noire, de Poutine !

Pas question pour lui d’aller voir ce film américain, de Clint Eastwood, ce fameux « Sully » qui évoque le sauvetage miraculeux d’un avion. Oui, un bel hommage au commandant Sully Sullenberger qui avait réussi a posé son Airbus A320 sur les eaux glacées du fleuve Hudson, en 2009, sauvant ainsi la vie de 155 passagers qui n’étaient même pas à vouloir concourir pour la nouvelle star !

mardi 27 décembre 2016

HOMMAGE AU CITRATE DE BÉTAÏNE



Les agapes des réveillons laissent des traces dans les organismes. Les aliments riches drapés dans leurs atours graisseux mettent à mal notre pauvre foie.

Les bulles de champagne et l’acidité de certains mets provoquent des ballonnements et flatulences de bon aloi.

Cette période des fêtes, plus que toutes autres, provoque une forte demande en citrate de bétaïne, médicament sans ordonnance et véritablement efficace pour mener une action sur la motricité gastrique.


Le homard aux saveurs marines
Dans une haleine qui s’avine
Au fil du blanc d’humeur coquine
La dinde aux marrons me taquine
En flatulences intestines
Et…le citrate de bétaïne

Le Mumm en bulles qui dessinent
Des gestes flous de figurines
Elles me susurrent de la cuisine
Qu’il reste un peu de galantine
N’aurais-tu pas plutôt, cousine
Quelque citrate de bétaïne ?

Un nouveau spasme carabine
Sous les vapeurs de caféine
Un estomac d’indiscipline
Joue le rebelle et abomine
La bûche consacrée divine
Et..le citrate de bétaïne

Le petit coin me vaticine
Des lendemains noirs de toxines
Le spectre froid des langoustines
Dans la mayonnaise assassine
L’arrière combat des pommes dauphine
Et…le citrate de bétaïne

La perspective qui chafouine
Comme un impair de gourgandine
Un nouvel an de joie lutine
En réveillon d’ailes rupines
Ourlé d’ascétisme en sourdine

Et…le citrate de bétaïne

dimanche 25 décembre 2016

RÉVEILLON DU BOURRE



J'avais cru que ma crue s'tassait, heu je veux dire ma cuite...
Je vois : tu es bourré, ce qui occasionnera à ton nez creux vices
Ma langue, oust, n'a plus de perception
T'as trop bu
C'est con, je ne sens pas le goût, bizarre, tu sais ce que c'est ?
C'est dû au marc !

samedi 24 décembre 2016

LOSC IL FAUT VENDRE !


Le grand club de Lille, le LOSC,  a annoncé ce vendredi,  dans un communiqué, qu’il allait être vendu. D’où vient l’offre d’achat ? Son Président Michel sait d’où : du Luxembourg, d’un certain Gérard Lopez, homme d’affaire hispano-luxembourgeois.

Car, avec ses liquidités par jets rares l’eau pèse de tout son poids dans le choix du repreneur. Le Lille Olympique Sporting Club, a besoin de blé et tancer Réal (de Madrid) lors d’une prochaine joute européenne. Mais pour jouer l’Europe il faut, sans débats, longs ronds : de l’argent qu’on allonge, de l’oseille qu’on tire de je ne sais où pour payer des bons joueurs à prix d’or.


Oui, le LOSC, dans bien des cas tari, voulant éviter les cheiks avec provision, se tourne vers un européen nanti.   Cela fait des semaines que le rachat est attendu en ligue 1. Le club a tellement besoin de se racheter ! 

Son début de saison n’est guère brillant ! Le dogue (mascotte-symbole du club) ne mord pas dans le ballon : les crocs qui cessent, qui sait ? (les croquis s’esquissaient renchérirait le peintre). Éliminés précocement de la coupe d’Europe, les nordistes pointent actuellement à la 12ème place du championnat après avoir viré l’entraîneur Antonetti, un brave corse qui aime Calvi, si !

Le remplaçant, Patrick Collot, a redonné du punch à l’équipe. Sur le début du championnat négocié en vain s’étale Collot :

On n’a pas été  bon ! Mais la chance n’a guère souri : les blessés sont nombreux et l’élimination précoce dans la course à l’Europe a cassé le moral des troupes ! Moralement, le capitaine Rio m’a vu bas ! Avec Antonetti il a eu des querelles intestines et croyez-moi, dans ce cas-là, Collot pâtit !

Alors Collot rit quand son équipe reprend des couleurs : 10 points en 4 matches sous son règne tout neuf. Certes,  il y eut cette chute à Marseille (2-0) mais dans l’ensemble le moral revient : on renaît, Tallo aime (Tallo, joueur y voit rien tant il est blessé mais il supporte ses coéquipiers)

Mais Collot restera-t-il ? Lopez, pour acquérir un nouvel entraîneur de haute pointure, serait prêt à débourser des sommes colossales sans considérer Collot sot !

Ah, que d’argent brassé pour ce club afin de lui éviter une mise en bière (du Chti).

vendredi 23 décembre 2016

ARON TOUT SEUL AU REVEILLON



C'était un soir de réveillon
Et comme l'enfer c'était les autres
Lui avait dit Jean Paul apôtre
Il mangeait seul en son salon

Il avait croisé toque vile
De son cuisinier libéral
Qui lui promettait un régal
Avec la dinde juvénile

Mais ce soir point de figues aro-
Matisées, plutôt des marrons
Pour se plier aux traditions !
Et y'a du vin, des sauces, y'a l'eau !

C'était un soir de réveillon
Était-il mal dans son assiette
Travaillant du chapeau, c'est bête
De se seoir, las, d'un dôme Aron ?



jeudi 22 décembre 2016

ALINE




J’avais quitté sur la plage de Berck Aline, en percaline, heu non, pas en percaline, en  négligé de soie, peut-être, ça va de soi. J’avais négligé le détail et n’avais pas eu l’envie de cirer « Aline ! » pour qu’elle revienne. La crise tôt fait son chaud et froid (là Christophe hait son show, effroi ?)

Je n’avais pas dessiné sur le sable son doux visage. D’ailleurs, je n’avais jamais su dessiner et mon seul dessein était de l’oublier définitivement.  Non, mes larmes vous ne coulerez pas ! Tu ne feras pas couler de mes yeux en détresse,  Aline, des très salines…

J’allais l’oublier sur cette côte d’Opale et hop, Aline ! Dehors !
Allez zou ! Du balai !

J’étais passé du trop câlin au troc-Aline : elle ne se donnait que sous conditions  car, entre-temps, la belle était tombée dans une crise mystique. Et de sa voix cristalline, elle évoquait le Christ, Aline, comme pour conjurer la peur de me voir scander en hauts cris « Staline ! ».

Oui, j’étais un peu communiste et le rouge carburant, peu tétraline, inquiétait peut-être Aline. Mais je savais respecter le contrat : pas de politique entre nous.

Je revois le contrat, alinéa 7 : Aline est ascète ! Un contrat qu’on s’était écrit, par rigolade, par amour des mots. En réalité, Aline s’était prise aux mots mis, de tout temps, qu’à mon avis elle pensait si fort.

J’étais bien innocent  d’imaginer Aline au sens volage du terme : l’Aline hôte des niais crus (la linotte des nids écrus). En réalité, elle était très sérieuse et, sans le dire, son intelligence faisait de l’ombre à mon espièglerie : Aline, haut QI, têtue à l’innocuité tue).

Elle devint âpre, hermétique à mes calembredaines :

Je sens que ça râpe, Aline, lui disais-je souvent en constatant son hermétisme et craignant qu’allassent cas de casse torpillant (qu’Alaska de castors pillant ?)

Son âpreté vira à l’intégrisme quand elle rencontra Dieu. Elle ne supportait plus mes petits péchés. Elle avait gagné le ton revêche des grenouilles de bénitier.


Une maniaquerie dévote qui continuera  à hanter ma mémoire quand je repenserai aux rondeurs lascives de ses fesses : quel cul qu’eut l’âpre Aline !

mercredi 21 décembre 2016

MICHÈLE A REJOINT D'AUTRES YEUX




« Les plus beaux yeux du cinéma », ceux de Michèle Morgan, viennent de se fermer à jamais.

La grande actrice s’est éteinte à 96 ans et nous laisse le souvenir d’une femme d’une rare élégance, incarnant à jamais l’amour romantique du cinéma français des années 30.

Née un 29 février d’une année bissextiles (1920), elle grandit à Dieppe avec l’espièglerie d’un garçon manqué.

A quinze ans elle gagne un concours de photogénie et se fait remarquer par un certain Yvan Noé (prononcer Ivanhoé), metteur en scène de son Etat. Il l’envoie prendre des leçons au Cours Simon tout en la faisant tourner dans Mes tantes et moi.

Elle prend alors un nom de scène : Morgan, en lien avec la fameuse banque. Ainsi, Simon Rousselle devient-elle Michèle Morgan.

Ses débuts avec Noé n’ont rien du déluge. Car cet incroyable regard attire Marc Allégret. Il la fait tourner dans « Gribouille » auprès du grand Raimu puis réitère avec Orage. Dans ce film elle côtoie Charles Boyer, star de l’époque.

Elle n’a que dix-sept ans mais déjà Marcel Carné ne tarit pas d’éloges sur cette star en devenir. Il téléphone à Gabin : « J’ai bu une môme très bien dans un film avec Raimu, Gribouille. Ça pourrait être ce qu’on cherche »

Ainsi naîtra « quai des brumes » en 1936, en plein Front Populaire. Ainsi naîtra le couple mythique Gabin-Morgan et le fameux « t’as d’beaux yeux tu sais ». Le film reste un chef d’œuvre, dans son esthétique et son dialogue signé Prévert.

Le couple se retrouvera dans Le récif de corail et puis Remorques.

Mais la guerre et l’occupation séparent ceux qui s’aiment, tout doucement, sans faire de bruit…

Michèle arrive à Hollywood. La grande machine cinématographique  ne sait pas sublimer la beauté de l’artiste et sous-estime son talent. Les rôles médiocres se succèdent.

Le seul point positif de l’escapade américaine est l’arrivée de Bill Marshall, un acteur qu’elle épousera en 1942 et qui lui donnera son unique enfant, Mike, né en 1944.

Mais la jalousie de l’homme, l’étouffante ingérence de la belle-famille, écourteront, en pathétiques scènes de ménage, l’hymen qu’elle imaginait pérenne.

Michèle revient en France. Jean Delannoy l’accueille et la fait tourner dans La Symphonie Pastorale (d’après le livre d’André Gide). Elle incarne l’aveugle avec une acuité stupéfiante. Elle obtient le prix d’interprétation au festival de Cannes en 1946.

À Rome, elle tourne Fabiola d’Alessandro Blasetti. Elle a pour partenaire Henri Vidal et tombe passionnément amoureuse de cet homme. Tous deux se marient en secret, en 1950. Cette fois-ci ce n’est pas la jalousie mais la drogue qui a raison de cette union. Après diverses cures de désintoxication, Vidal meurt en 1959.

Dans le miroir à deux faces, la belle aux yeux d’océan joue une femme laide que la chirurgie esthétique transforme en beauté. Le mari jaloux est incarné par Bourvil et le chirurgien est Gérard Oury. Gérard, elle le connaît déjà un peu. Ils se sont croisés au cours Simon. Ils ont déjà joué ensemble dans La Belle que voilà de Jean-Paul Le Chanois. Mais là, quelque chose se passe.

Leur complicité se resserre d'autant que Gérard Oury devient vite metteur en scène et l'on parle de tandem Morgan-Oury pour Le crime ne paie pas, en 1961, avec, outre Michèle, Danielle Darrieux, Edwige Feuillère et Annie Girardot : excusez du peu ! Le couple s’installe définitivement dans le gotha parisien.

Après un long passage à vide de dix années, c'est Claude Lelouch qui la fera revenir sous la caméra dans Le Chat et la Souris.

Et puis un jour, poussé par Gérard Oury, elle brûlera les planches du théâtre du Palais Royal. Elle joue à côté de Pierre Mondy Le Tout pour le tout de Françoise Dorin (1978)

Le théâtre la rappellera pour Chéri (de Colette) ou encore Les monstres sacrés (de Jean Cocteau)

L’amour de sa vie meurt en 2006, elle le rejoint dix ans plus tard en ayant consacré les dernières années de sa existence à la peinture.

Une nouvelle passion, bien loin des strass cinématographiques et des désillusions hollywoodiennes.



Sur la toile blanchie tu as posé le bleu
Celui de ton regard qui dévastait les âmes
Et le cœur d’Allégret et les magiques flammes
Dans les yeux de Gabin, au quai des brumes en feu.

Sur la toile endormie tu as tracé le vert
Des prés verts où se jouent Symphonies Pastorales
Des vendanges pâmées en cépages sauvages
Et le cœur de gribouille dans l’écume des mers.

Sur la toile étonnée tu balayas de sang
Le miroir à deux faces de tes passions perdues
Ces amours contrariées, ce bonheur déjà nu
Aux premières déchirures dans l’éclat du printemps.

Sur la toile indolente tu as posé l’orange
En agrume juteux de tes larmes lucides
Comme un écho d’adieu à ce cours intrépide
Qui t’emportait au loin  dans la mer des louanges

Sur la fin de la toile le noir s’est imposé
Il n’occultera pas les iris océan
Les myriades d’étoiles sur les grands rêves blancs
Transperceront l’écran d’une obscure clarté.

mardi 20 décembre 2016

DES GUIRLANDES DE DEUIL DANS LES CŒURS BERLINOIS




Le marché de Noël de Breischedplatz illuminait Berlin de ses lueurs magiques, faisant luire les yeux des enfants dans l’odeur des gaufres et des beignets.

Un marché de Noël, une féerie chaque année renouvelée, un espace de luminosité ouvert à la paix, à l’harmonie des cœurs dans l’attente d’une fête, chrétienne pour les uns, de l’enfance pour les autres…

Un marché de Noël dans Berlin, comme une étoile au firmament, une promesse d’embellie au pays qui a tendu les bras aux immigrés.

Un marché de Noël qu’on aurait voulu inoubliable, dans la tendresse des émerveillements, et puis, la mort a frappé.

Il y eut la panique morbide jaillie de la promenade des anglais, celle de Nice, un 14 juillet : un camion fonça sur la foule. Le même carnage pour un même mode opératoire avec la même folie meurtrière.

Ce marché qui devait rallumer mille bougies d’allégresse se recueille désormais devant 12 cierges : 12 vies rayées du décor enchanteur et d’autres qui se battent pour ne pas sombrer. On parle de 50 blessés.

La chancelière Angela Merkel s'est rendue dans l'après-midi avec certains de ses ministres sur les lieux du drame pour participer à une minute de silence. Comme à chaque éclat meurtrier du terrorisme aveugle on en appelle à la résistance.

 "Nous ne voulons pas vivre sans des marchés de Nobel et les merveilleuses heures que nous passons en famille et avec les amis dans les espaces ouverts de nos villes. Nous ne voulons pas vivre nos vies dans la peur du mal. C’est très difficile pour le moment, mais nous allons encore trouver la force de vivre la vie de tolérance et de liberté que nous voulons vivre en Allemagne, a déclaré la chancelière, fortement éprouvée. 

Déjà on reproche à la dame aux bras généreux d’avoir trop joué l’hospitalité. Le meurtrier, apparemment toujours en fuite, serait un pakistanais qui avait demandé le droit d’asile aux autorités allemandes.


Daech se cache encore derrière une telle abomination et il y a lieu de penser que les flux migratoires, en partie dus à l’Etat islamique, serviront d’alibi pour créer des amalgames : l’immigré stigmatisé au moindre coup de Trafalgar. 

En 1989, un mur tombait à Berlin. Il ne faudrait pas qu'il se reconstruise...


Devant l’église du souvenir
Noël s’approche à pas de deuil
Des larmes dures à retenir
Le sapin sent trop le cercueil

Les cierges ont remplacé la flamme
Qui brillait dans les yeux d’enfant
La nuit s’épaissit dans le drame
Si loin des guirlandes d’argent.

La chancelière prie en silence
Pour un pays bercé de paix
On libère un Pakistanais

Prudence en long recueillement
Le droit d’asile vit chèrement
Son avenir sous la défiance…

LES CLIMATO SCEPTIQUES




On les nomme les climato-sceptiques. Ils portent les vêtements de scientifique mais pas systématiquement. Leur point commun : mettre en doute la thèse selon laquelle le réchauffement climatique de la planète, objet de vives résolutions au cours de la Cop 21, ne serait pas la conséquence des activités humaines génératrices de GES (gaz à effet de serre).

En France, un présentateur météo à la télévision publique, Philippe Verdier (prononcer vert d’hier mais pas d’aujourd’hui) vient d’être licencié après avoir publié un livre quelque peu révisionniste sur la question climatique. Il met en cause les thèses du GIEC (Groupe Intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) et les accusent de dogmatisme obscurantiste : l’homme ne détruit pas la planète et ne participe pas à la montée des températures synonymes de fonte des glaces, messieurs du GIEC vous avez tout faux !

Verdier a dû se nourrir de la sauce Allègre, à la petite cuillère éducative. Allègre, ex pote à Jospin et ex ministre de l’Education nationale, a incarné (en remplissant un carnet) jusqu’en 2013, la remise en cause des allégations du GIEC. Depuis, un accident cardiaque (dû à la pollution parisienne ?) l’a mis sur le banc de touche mais d’autres ont pris le relais ! 

Vincent Courtillot, géophysicien tricolore, soutient que les variations du climat puisent leur explication dans la fluctuation de l’activité solaire et non par l’accumulation des GES dans l’atmosphère terrestre. L’homme prétend en connaître un rayon lui permettant d’ultra violer la conviction bien établie que nous allons droit dans le mur si nous continuons un mode de croissance à base d’énergie fossile.


Vincent se plairait aux USA où, à l’image de leur nouveau Président (pas encore en fonction et déjà fort contesté), 10 % des républicains seulement sont convaincus du rôle de l’activité humaine dans le changement climatique. Le pétrolier ExxonMobil serait même soupçonné d’avoir financé des études climato-sceptiques pour continuer son activité polluante.

Le labo des lobbies fait l’embellie de l’embolie !



Je suis un climato sceptique
Laissez-moi polluer en paix
Mon action n’a rien de septique
Je n’ai jamais intoxiqué.

Les gaz n’ont pas d’effet de serre
Comme ils prétendent le prouver
Ma vue qui se défait d’eux sert
A vous montrer leur nullité !

Ces messieurs du GIEC
Me traiteront de "complotiste"
Fi donc ! Eclot d’allégresse voix
Qui chante en moi l’écolo-schiste.

Le soleil dicte les climats
Loin des facteurs économiques
Trump a raison : glace ici-bas
Ne fond que sous rayons thermiques.

Sans détour je vais au charbon
Pour affirmer mon scepticisme
Allons vers houille, déverrouillons
Le carcan vert de l’intégrisme !

ExxonMobil se paie trop lierres
Grimpant dans ses agissements
Ces lianes essaient, tentaculaires
D’étouffer ses rapports savants.

Ne freinons pas notre croissance
Pour de si futiles raisons
Reprogrammons l’obsolescence
Le cœur débridé, consommons !

Ça ne suffisait pas qu’elle fût folle
Voilà la vache condamnée
Pour ce méthane quittant le sol
Rendant la sphère réchauffée !

Vincent Courtillot se débat
Dans le magnétisme terrestre
Ça fait des hauts, ça fait des bas
J’aime tant ces idées qu’il orchestre

Elles f’ront front face aux dogmatismes
Des scientifiques convaincus
Vers elles se fraiera mon tropisme
J’y vois ma force et mon écu !

Je suis un climato sceptique
Laissez-moi polluer en paix
Ne décriez pas mon éthique
Vivez moins fort, si ça vous plaît !


lundi 19 décembre 2016

DU NEUF EN MON MUSEE




Mon petit musée virtuel s'enrichit d'une nouvelle pièce de choix. 

Le tableau représente un sabre de Mohamet qui, à l'accoutumée, lisse l'âme.

Le manche est composé de 3 perles numérotées H16 (soit H de Hégire et 16 pour 16 juillet 622)

Il semblerait que cette arme n'ait jamais tué ni opéré décollation même si des collations furent prétexte à la voir sabrer le champagne.



dimanche 18 décembre 2016

GATTAZ EST L'AIGRE AUX MAUX


Le parquet de Bobigny a demandé, ce jeudi 15 décembre 2016, la condamnation pour diffamation du patron du Medef, Pierre Gattaz. Ce dernier avait comparé des militants CGT à des "terroristes" et des "voyous", en plein conflit sur la loi travail (dite loi El Khomri).

Il est vrai que les hommes de Philippe Martinez, l’homme qui suinte dans ses moustaches rebelles, n’avait pas fait dans la dentelle de caler une frange de l’économie sous les pieds des stalles de l’orthodoxie cégétiste. Blocages de routes, opérations escargots, avaient paralysé une partie des dynamiques économiques pour n’évoquer que des rimes en hic.

Pour autant, le terme de « terroristes », loin de s’épandre sur des terres aux risées, aurait vertu à plonger dans l’amalgame d’enfer (car Dante y est) le brave ouvrier qui s’est vengé (lisez…selon St Marx) avec le voyou radicalisé ayant signé un contrat à durée déterminée avec Daech.

Oui, les mots ont un sens comme les rues d’une capitale fréquentée tantôt par les pères tantôt par les impairs dès qu’ils sont à côté de la plaque.

Alors Gattaz se calmera une prochaine fois :

-         Par traque à CGT, tracassé j’étais ! J’ai dit « terroriste » et je n’aurai pas dû ! Ce ton féroce indiquait hauts fers aux syndiqués, je regrette !

Alors, ayons pitié et commisération pour ce patron des patrons, au bord du burnout.

Tant de sollicitudes, tant de choix cruciaux pour investir et développer son entreprise, tant de coûts salariaux à assumer, tant de cotisations à payer…
On peut comprendre que les nerfs lâchent !

Alors oui, pitié pour le boss qui crée les emplois car les ouvriers s’empâteront sans patron ?

samedi 17 décembre 2016

A ORAN



Un Oranais, tout là-bas guette
Et tu le crois sans brio chez
Dame indigence : Pauvre chou quête
Tu le crois sans chaud col, hâté
A mendier. Vient ton mépris.

Mais lui qui veut dévier noises rit !

vendredi 16 décembre 2016

LES DISPARUS (Hommage à PEREC)




Hollande s’en va, le cœur un peu vague, avec élégance pour l’un, mais sans surprise pour celui qui avoue ne pas l’aimer.

Juppé, bordelais qui a navigué en vain, échoue aux primaires organisées par son camp. Il accompagne Sarkozy, le nerveux, dans les gémonies de la République.

La fin d’un monde.

Près de nous, au-delà des Alpes, Monsieur Renzi, à l’issue d’un référendum qui a joué en mauvais boomerang,  abdique, lui aussi,  de Rome, comme après un séisme.

Obama, comme prévu, lance un adieu à la Maison Blanche. Il ignore ce que l’avenir réservera à l’Oncle Sam, menacé de loups subjugués par la puissance russe.

Un monde s’écroule sous le poids du populisme qui féconde de nombreux disciples.

Alep en sang, en ruines, nous renvoie le pauvre visage de l’incurie onusienne. L’humain, en ces derniers soupirs de fin d’année (voire de faims damnées), suffoque au bises  irrespirables  des religions exacerbées. Le prince de Moscou s’exerce à un  drôle de jeu sur l’échiquier maculé de sang qui lance sur les voies de l’exil des milliers d’âmes démunies.

Un monde malade prend naissance à l’approche de Noël ; il nous accable de réflexions sur nous-mêmes,  sur nos reculades, nos ignorances nourries d’indifférence.


Un monde qui rend difficile l’expression de la formule magique : bonne année, bonne sans ….