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mardi 25 mars 2008

OU COURS JE ?

Dans ce décor où les sites rouillent
Par une pluie qui les asperge
Mon chien me suit pas plus con qu'hombre
En se disant vraiment :"où cours-je ?"

Je cours voir ma copine en bourg ;
Pour d'autres belles mes potes iront :
Chaque fille en rut abat gars
Dans un lit où tout sera dit, à la folie
C'est ça la vie...

Hélas Carole, ma belle romaine,
En se coiffant les épis narre
Qu'elle craint la botte de son père s'il
Sait qu'on lutine encore nichons.
Il dit que la sale syphilis
A son époque jamais n'avait
Interpellé les thaumaturges
Autant que le sida si laid ; sida laid tue..

Laissons ton père et ses salades
La phobie qui fait flageoler !
Je n'peux t'aimer aux trois-quarts ôte
Ta jolie robe et viens mon chou !
Mais parceque sous le feu nouilles
Avaient brûlé tels des oignons
Ma belle me dit :"creux sont les hommes
Qui ne savent pas cuisiner !"
Pour quelques pâtes, tout fut cassé !

Dans ce décor où les sites rouillent
Par une pluie qui les asperge
Mon chien me suit pas plus con qu'hombre
En se disant vraiment :"où cours-je ?"
Je cours embrasser mes deux chats.
J'ai du chagrin mais mes chats l'ôtent !

ZITRONE BOURRE COMMENTE LES BOURRINS (Archive de l'INA..TENDU)

Mesdames et messieurs nous voici à Longchamp
A Saint Cloud c’est fermé. .les chevaux sont méchants
Nous ont bien gratifiés d'une grève sauvage
Ces fieffés canassons seraient en mal d’herbage.
Ils ont revendiqué par quelque hennissement
Des prés verts où paîtront les poulains et juments
Ont rejeté d’emblée le maïs OGM
Un de ces destriers m’a redit : oh j’ai haine
J’ai haine de ces mets, ces mets céréaliers
Tout humain avalant cela serait à lier
A lier chez les fous ; donnez nous des prés verts
Permettez de brouter sans broutilles et sans guerre !

C’était le dernier mot du cheval syndiqué
Je n’en ai pas su plus, on a été coupé.
Fermons cet aparté à Longchamp revenons
Les chevaux sont fin prêts et le temps est très bon
Et voilà c’est parti le 2 Pégase en tête
C’est Pégase en un mot, en deux mots c’est trop bête
Non point de flatulence sous la queue du cheval
Jamais de gros fayots ne mange l’animal !
Le brillant équidé nous vient de Normandie
D’un haras bienheureux, c’est un haras qui rit
De ces moult grands prix décrochés haut la main
Haut le sabot ferait mieux dans l’alexandrin
C’est Pégase encore lui à la corde en premier
Mais que se passe-t-il ? Le voilà arrêté !
Le joker a freiné et mis le frein à main
Le voilà qui vomit et de douleurs se tient
Des spasmes incessants sous sa casaque se choquent
Est-ce la danse de St Guy ou bien le kasatchock !
Pégase a disparu sous un bosquet touffu
Les concurrents galopent heureux de la bévue
Car l’étalon tout blanc était le favori
Qu’est-il donc arrivé à ce joker maudit ?

Ils sont cinq à franchir la ligne d’arrivée
Il faudra la photo pour pouvoir les trier
Le rapport du tiercé frisera le néant
Déjà dans le public on crie au fainéant
Fainéant et buveur ce joker délabré
Qui vomit son 4 heures et sa bière frelatée.
Devait-on confier Pégase à cette épave ?
Je n’ai point vu cela en trente ans de carrière
Mais que fait le Pégase il secoue sa crinière
Il est pris, quelle folie,d’une danse de Saint Guy
Il s’élance au galop, direction la sortie…
Mais je vous rends l’antenne car ma vue s’est troublée
L’alcool fait son effet car ici cognac j’ai !