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samedi 29 novembre 2014

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MARINE ET L'EMPRUNT RUSSE



La présidente du FN Marine Le Pen est tellement triste que son prénom associé au qualificatif « russe » soit boudé par Hollande qu’elle s’en est émue auprès du Kremlin :

-      Flamby ne veut pas livrer les deux Mistral (*) à votre marine et j’en suis triste. Vos marins attendent d’être formés pour diriger ces vaisseaux mais pour l’instant ils errent comme âme en peine sur les quais de Saint Nazaire. Mon cœur saigne ; voir ces gens marris le peine !

Tant d’amour et de compassion à l’égard de la Sainte Russie ont enthousiasmé les proches de Poutine. Ils ont proposé à la blonde de l’argent mais en tout bien tout honneur !

-      Ça tombe bien, a dit Marine, j’ai beau être blonde comme les blés mon Parti a besoin d’oseille. Le bonheur est dans le prêt mais les banques françaises n’ont pas l’intention d’y courir ! Elles me discréditent en espérant voir le FN comme un nain terré ! Si vous nous prêtez des thunes on pourra ouvrir le ban quiet !

Top là ! La First Cezch Russian Bank (FCRB) a débloqué 9 millions d’euros dont la plupart proviennent des anciens francs prêtés au tsar (oui les fameux emprunts russes) et jamais remboursés à la France par cette racaille de bolcheviques qui buvaient du marc tôt sur la fosse île de l’internationale.

Un juste retour des choses ! Même s’il est quelque peu insolite de voir un état nostalgique du communisme prêter à un parti d’extrême droite ! Il y a sûrement un détail qui m’échappe ! Mais quoi ?

Cela dit, Médiapart, l’empêcheur de tourner en rond selon Poincaré, affirme dans un article récent que le FN aurait emprunté 40 millions d’euros :

-      Marine, l’hôte-rouble, a emprunté 40 millions. La tranche de 9 est arrivée. Mais après le neuf il y aura du tout neuf : 31  millions. Oui, nous l’affirmons : Marine reste sur son 31 !

Evidemment (et vide amant ?) Marine dément, pas démente :

-      Je ne suis pas folle ! J’ai bien vu 9 millions sur le contrat ! Médiapart cherche encore à nous stigmatiser ! En fait c’est un gros jaloux ce journal ! Il aimerait toucher cette manne pour se renflouer ! Il nous crie : il faut que vous sauviez l’éthique que l’est a minée ! Peu m’en chaut qu’il considère que je garde leste ta ligne hyène, ô mon Poutine ! J’ai tant besoin de ton argent ! Et comme dirait ton voisin polonais : l'argent n'a pas d'Oder !

Oui, car, n’en déplaise à Médiapart, la ligne de crédit joue déjà pleinement le ressourcement financier d’un Parti qui tient, aujourd’hui, son congrès à Lyon (le congre est à lion ce que vieille est à cougar).

L’aide vit pleine, elle !



(*) Il s’agit de deux porte-hélicoptères que la France devait vendre à la Russie. A la suite de la crise ukrainienne, l’Elysée a annoncé que la livraison des deux vaisseaux serait « reportée jusqu’à nouvel ordre ». Le Kremlin menace la France de sanctions pécuniaires !

vendredi 28 novembre 2014

MAXIME ET L'OBSCURANTISTE JIHAD



Bosc-Roger-en-Roumois, 3 000 habitants. Un coin sans histoire, là-bas, en Normandie. Un bourg serein mais qui a accouché d’un monstre. Maxime Hauchard a quitté ses proches pour faire le djihad, cette guerre dite sainte selon une mauvaise interprétation du Coran. Le jeune homme, aveuglé par la propagande de Daech (Etat Islamique pour l’Irak et le Levant) aura goûté de cette drogue nouvelle : le culte du martyr et l’obéissance aux ordres les plus cruels ! Comme près d’un millier de jeunes français, Maxime a fait le bon vers l’irréparable !

Il est partit combattre l’infidèle, celui qu’on stigmatise dans les écoles coraniques, celui qu’il faut tuer sans le moindre remord, de la façon la plus cruelle, par l’égorgement !

Maxime s’est fait bourreau et a plongé dans le vide abyssal de l’incompréhension sa famille mais aussi toute notre société ! Il a participé à la décapitation de Peter Kassig, ex soldat américain...converti à l’Islam !

L’idéal révolutionnaire qui a tant ébranlé la jeunesse jadis (les brigades internationales, le mythe du Che, les mouvements maoïstes…) se frelate d’un goût amer de fanatisme faussement religieux qui distille son venin sur la toile. Je ne veux pas faire d’angélisme ! Ces révolutions furent sanglantes mais le summum de l’horreur a sans doute été atteint par ces décapitations savamment mises en scène !

Si au moins notre jeunesse se battait auprès des combattants d’Alep, ville martyr de Syrie, pauvres bougres bombardés de barils d’explosifs par Bachar Al Assad trop content de voir Daech faire diversion en attirant la foudre occidentale sur l’Irak !

Au moins ferait-elle œuvre utile en combattant, sur le terrain, le maître de Damas afin d’instaurer au plus vite un cessez-le feu (je n’ose encore évoquer l’émergence d’un régime démocratique en Syrie).


Mais il faut croire que le fanatisme et l’idée saugrenue d’instaurer un califat médiéval (sur une large bande s’étendant de l’Irak à la Syrie) empêchent les jeunes mercenaires de  Daech d’avoir une réflexion lucide sur ce qui se trame en ce terrain miné !



Des petits villages ronflants au creux des bocages en paix
Les pommeraies de cidre blanc, la verte indolence des prés
Un clocher qui tintinnabule les réminiscences chrétiennes...
Qui en ces lieux de calicules imaginerait ire tragédienne ?

Maxime pouvait de son enfance exhaler le parfum des jours
Enivrés de tendre romance dans ce décor aux cents atours
Peut-être y trouva-t-il un fonds de mélancolie taciturne
Un avenir de moribonds loin de ses ambitions diurnes !

Daech imprima ses images en son cerveau trop malléable
La vidéo de formatage en propagande infatigable
Drogua chacun de ses neurones et tuméfia le cervelet
En un coran sous neurinome désintégra la liberté !

Petit robot, chair à canon, mu par le culte du martyr
Dans ce désert de négation où le salut se fait mentir
Il aura tué l’infidèle en sublimant la barbarie
S’imaginant combler le Ciel par l’insupportable tuerie.

La diablerie construit  son nid au lit de la cybernétique
Fait s’envoler l’aigle aguerri dans le paradigme héroïque
Le jeune esprit s’en émerveille, le mal joue la fascination
Une jouvence s’ensommeille dans la sanguinaire illusion.

Bien sûr naquirent les brigades pour déboulonner le franquisme
L’appel du Che sous les bravades au nom d’un rouge idéalisme
A toute époque le blé en herbe s’est couché sur les champs d’honneur
Il ne naît point de justes guerres, mais en Daech la pire horreur !

Jeunes gens de bonne famille, ainsi dit-on dans nos contrées
De longues barbes se maquillent, aux durs combats vont s’entraîner
Fugueurs d’un pays qui décline, aventuriers d’un faux salut
Ils justifient l’ombre assassine ; au nom d’un dieu trop méconnu.

Dans la Syrie martyrisée ils sabrent la révolution
D’un idéal fanatisé, si loin des nobles intentions
D’écarter le tyran Bachar de son emprise maléfique
Alep détourne les regards, Daech fait cible stratégique !

Maxime écarté d’une clé de compréhension des enjeux
Comme tant de tristes agnelets devenus loups faramineux
Ne voit qu’aveugle obéissance sur Terre et Paradis au ciel
Pris dans les sombres manigances d’un mouvement sacrificiel.

samedi 22 novembre 2014

PUB 74


Un produit bien français exporté au pays de Poutine malgré l'embargo !
Un produit royal à la gloire du nouveau Tsar qui règne là-bas !
La technologie française sans la polémique des Mistral
Une cocote qui ne dit pas minute pour s'imposer à Moscou !
Un exceptionnel outil qui mijote sans cesse dans les cuisines des babouchkas toutes alimentées à l'énergie de Gazprom !

On peut être fier d'être français !

(selon des sources sûres émanant de notre envoyé très spécial à Moscou, Frank Moses.

CHIRAC DISTRIBUE SES PRIX



Bernadette Chirac a joué les vilaines ce vendredi matin au musée du Quai Branly, à Paris. Elle était venue avec son sac à main et son mari pour une remise, non pas de pièces jaunes mais de prix de la fondation J Chirac.

Elle a été très vilaine car elle n’a pas daigné serrer la main d’Alain Juppé, candidat officiel à la Présidentielle. Or le Girondin était là, en digne fils spirituel de Jacquot ! Bernadette, qui n’est pas très gironde, ne saborde pas en vain l’homme qui déborde les avancées en reculade du petit nain nerveux ! Oui, le petit Nicolas est dans le cœur de Bernadette qui lui voudrait tant de bien ! Ah si elle pouvait transformer ses piécettes en neurones et lui en administrer une potion ! Son petit poulain débiterait moins de billevesées lors de ses meetings.

Jacquot, lui, en dépit d’un pas lent d’époux livide (d’un palan des poulies vides ?) a encore suffisamment de lucidité pour voir en Juppé le meilleur candidat pour la droite en 2017. 
-            Il est le meilleur d’entre nous, a-t-il toujours clamé haut et fort !      

C'est l'enfer, pense Bernadette, avec l'UMP le meilleur Dante renoue ! Alors elle a la tête en berne à dét-errer un soldat inconnu en ces années commémoratives de la grande guerre. Sous son style à linge huppé, elle rumine sa colère de voir son sénile de mari adouber le Maire de Bordeaux qui prend de la bouteille jusqu’à l’hallali du petit Nicolas vivant de plus en plus sans paix (je ne vais pas vous faire un dessin !)

Alain était arrivé un peu plus tôt en même temps que François Hollande et Jacquot pour la remise de ce prix qui a, cette année, récompensé l’association Clowns sans frontières et la militante pour les droits de l’homme tunisienne Amira Yahyaoui.

-         Avec Clowns sans frontières, on est loin des clowns vis-à-vis desquels s’en f’ront tiers, a lancé Flamby une fois monté à la tribune. Oui, on est aux antipodes de ces clowns qui terrorisent la population. Avec Clowns sans frontières (*) la force de l’art doit dépasser la force des armes, il faut passer de rires aux larmes et de l’arme aux rires. Et comme dirait Juppé, roi du vin : du bon, du beau, bu beau nez rouge pour retrouver le moral !

Puis il s’est adressé à la jeune tunisienne :

-        Amira Yahyaoui est un triple Oui franco-allemand qui corrobore la paix entre les deux anciens ennemis et l’exporte jusqu’en Tunisie ! Amira, par son blog, a tout fait pour surveiller la démocratie dans ce beau pays arabe qui sent bon le jasmin et la nouvelle constitution. L’Amira belle n’aura pas combattu pour des prunes ! La voilà récompensée par le prix de la fondation Chirac !

Flamby a voulu rendre hommage à Jacquot, son ancien opposant devenu ami corrézien au grand dam de Bernadette :

-        Soyez assuré de notre respect, Monsieur,  un respect qui est à l’unisson (alunissons ?), de l’affection que vous portent les Français, au-delà des sensibilités politiques. Je tiens aussi à rendre hommage à votre esprit visionnaire quand, en 2002, au sommet de la Terre, vous aviez dit que notre maison brûlait et que nous regardions ailleurs. Je crains qu’elle ne soit entièrement consumée même si le changement c’est maintenant, c’est-à-dire fin 2015, date où se tiendra le sommet sur le climat, chez nous, à Paris !


Bref cette cérémonie aurait pu être totalement réussie sans la bouderie de l’ex première dame de France qui, décidemment, préfère les petits porteurs de casseroles en émail à partir avec les juges inoxydables que les anciens caciques jugés et condamnés et qui, depuis longtemps, n’ont plus aucunes poursuites à craindre (enfin, logiquement !).

(*) Clowns Sans Frontières (CSF) est une association humanitaire et artistique qui intervient depuis presque 20 ans dans différents pays, auprès de populations victimes de la guerre, de la misère ou de l’exclusion. Elle regroupe des artistes professionnels qui s’engagent bénévolement en proposant des spectacles dans les camps de réfugiés, les centres pour enfants des rues, les prisons, les orphelinats…
Son président est Christophe Blandin.



mercredi 19 novembre 2014

TIGRE : SCÈNE AIME ART NÉ !



Alain Conut se frotte les mains ! Sa petite blague aura fait le buzz en Seine-et-Marne et mobilisé des forces de gendarmerie ainsi qu’un hélicoptère !

Il aurait pu faire survoler un drone au dessus de centrales nucléaires ! Mais la blague avait déjà été trouvée par autrui ! Et puis acheter un drone c’est au dessus de ses bourses, si j’ose dire ! Alors que revêtir une vieille peau de tigre héritée de son arrière grand père qui fit les Indes ça ne coûte rien, comme dirait l’autre devant un parterre d’UMP catho-radicaux !

Oui, la nuit fait l’idée. Un matin il se réveille et ses yeux se portent sur la descente de lit : la peau de tigre du Bengale !  Mais oui ! La voilà l’idée ! Revêtir la peau du tigre et semer la terreur dans le voisinage. Alain décroche aussi l’hure du tigre qui surplombe sa litière. Il l’ajuste à son visage ! Oui ça va le faire ! Ah, les empreintes ! Il faut qu’il soit crédible !

Après un petit déjeuner à base de Kellog’s et d’écoute de vieux tubes (Cloclo « Je tiens un tigre par la queue et ça se voit » ou « Toto le tigre » de Boby Lapointe) Alain descend à la cave où siège son établi et sa boîte à outils.

Il découpe dans du contreplaqué des empreintes de tigre plus vraies que nature. Il les transforme en tampons tant pond sa créativité.

-      Je les enfoncerai dans la terre glaise de manière qu’ils donnent l’impression qu’un grand fauve rôde dans les parages !

Il a hâte de tester son canular. Il remonte pour se prendre un œuf sur le plat. Mais il est trop absorbé par son idée de Tigre et l’œuf rate ! Tant pis, il le mange crevé avec un pain de mie mouillé selon le conseil d’un voisin : mets au pot ta mie !

Puis, repu de ce repas frugal. Il charge dans son coffre la panoplie complète (peau et hure) ainsi que les formes empruntées aux empreintes.

Il se dirige vers mon vrai teint, heu, Montévrain ! Il gare sa voiture à proximité d’un supermarché, sort  les accessoires du coffre et, veillant à ce que nul ne l’observe, revêt la peau du félin, enfile sa tête chenue dans l’hure et saisit les fausses empreintes.

La surprise ne se fait pas attendre ! La femme du gérant du supermarché l’aperçoit et, bien que troublée, a le réflexe (enfin ce n’est pas vraiment un Réflex) de le prendre en photo.

-      Regarde chéri, j’ai pris un lynx, lance-t-elle a son mari tout en montrant le cliché.
-      M’enfin ce n’est pas un lynx ! C’est un tigre !

Alors d’importants moyens sont déployés ! La brigade du Tigre se met en ordre de bataille et sans clémence haut levée, jure de faire l’anneau à l’Annie pâle, heu, la peau à l’animal ! Un hélicoptère (non Tigre) doté d’une caméra thermique est même mobilisé ! Heureusement ça ne coûte rien car c’est l’Etat qui paie !

Mais aucune trace de l’animal ! Alain suit avec avidité la tournure des événements ! Il jubile quand il voit sur écran le commissaire de la Brigade, véritable oeil de lynx, avouer, un chat dans la gorge, qu'il s'agirait peut être d'un angora, à une couguar au volant de sa jaguar, qui s'appelle en fait Line, et qui revient d'Oslo ! 

Ah oui, il jubile de son idée de génie ! Quel art consommé (et quel arc on sommait d’utiliser si besoin est) ! Si au moins un mécène pouvait reconnaître son talent ! Il dirait :

-      Mécène aime art né, mes Seine-et-Marnais !

Mais voilà, il ne va faire qu’un gros buzz et courir certains gendarmes ventripotents qui verront dans cette poursuite une activité anti-graisse !

C’est déjà ça, se dit Alain Conut, ma blague beaucoup de phobie assène et marne l’entourage ! Ce petit monde qui croit au tigre est sot, il en perd les sens ! J’ai mon petit pouvoir de nuisance, chère cane, dit-il en se penchant vers le palmipède qui attend dans sa basse cour la mise au pot !

Nul n'imagine encore que ce tigre est mec et laid (Tigré : Mékélé ?)


L'enquête se poursuit ! Quel cirque !

samedi 15 novembre 2014

TRAVAILLER SANS PHILAE ?


Cela fait près d’une semaine qu’on parle du petit robot Philae qui s’est posé sur la comète Tchouri à plus de 500 millions de kilomètres de la Terre ! Alunissant ! Heu hallucinant ! Un véritable exploit technique et européen ! 

Oui, cette Europe tant décriée (temps des criées aux ans chers) a réussi par l’entremise du CNES (Centre National d’Etudes Spatiales) et de l’ESA (European Space Agency) une prouesse technologique bien qu’elle fût dotée d’équipements vieux de plus de 10 ans. Oui l’obsolescence s’étend sur années.

Car Philae, emporté par son satellite Rosetta, aura vécu ses 10 ans, disent médisants, pour atteindre la comète. Rosetta, un drôle de nom, mais voulu par le chef de l’ESA, grand amateur de rosettes (pas la pierre, la charcuterie). Encore fallait-il demander la permission aux frères Dardennes.

Les Dardennes,  n’étant nullement dardés de haine, dirent dare dare  d’Aisne (où ils tournaient un film un peu Laon)  qu’ils ne voyaient aucun inconvénient à ce que le satellite prenne le nom de leur film de 1999, palme d’or au festival de Cannes, tant ils baignaient dans le bonheur d’être capés (à défaut de capes Cannes avait râles).  

Alors va pour Rosetta que certains basques nationalistes  auraient volontiers baptisée Rose ETA  eu égard aux cirrhoses,  états pas si roses de leur foie malade.

On aurait aimé que Rosetta emportât la technologie de 2014 mais l’espace-temps ne daigna pas faire con pressé.  Alors en tirant un plan sur la comète les scientifiques lancèrent dans l’espace l’engin et son hôte : le fameux Philae. Philae du nom de cette ancienne île d’Egypte submergée dans les années 70 et qui pouvait laisser présager un naufrage pour Philae l’âme état fort !

Il n’en a rien été. La mission s’est bien accomplie même si des râles sidéraux ont parfois été enregistrés sur les radars en raison de rupture d’énergie solaire dont se gave le système high Tech. L’absence de Phébus nuit !
Rosetta a libéré son petit robot qui s’est posé sur l’amante Tchouri qui lui présenta l’échine ! Il s’est posé de son minuscule poids plume : 1 gramme tchourisien qui correspond à 100 kg terriens ! Un gramme, le poids d’une balle de ping- pong ou, si vous voulez, celui du cerveau de Nadine Morano au meilleur de sa forme.

Oui Philae s’est posé sur cette petite masse froide et rocheuse où la température moyenne frise les -70° C  à ne plus savoir coiffeur ! Un froid de canard à l’image de cette comète dont la forme fait penser à Saturne-Nain, les plumes en moins, coin-coin !

Oui il s’est posé ! Mais après avoir effectué un forage dans le sol glacé de la comète il n’a plus donné signe de vie ! Faut rage ? Oui et non, fait Philippe Gaudon, chef du projet Rosetta au CNES  à Toulouse. Philae n’est pas encore loque-Cnes,  It’s not to lose un monstre de technologie. Il  va continuer à fonctionner jusqu'à la décharge complète de sa batterie. Il est en mode amer-veille,  même si la batterie est en danger.

Le petit robot, au prix d’un haro beau, sans rabot ni rabais, a pu effectuer une rotation de 35° (36° selon la police qui picole), afin de réorienter ses panneaux solaires. Cela pourrait permettre de jouer les Hibernatus (ainsi nul temps molli n’a haro) et de se refaire une santé aux alentours de l'été  quand la comète aura rendez-vous  avec le Soleil, telle la lune de Charles Trenet au théâtre de l’Etoile.

Quoiqu'il arrive à Philae, la mission Rosetta est loin d'être terminée,  en cet éther indéterminé.  La sonde, en ses matériaux durs, innés, poursuivra son escorte de «Tchouri» au moins jusqu'au 13 août. C'est à cette date que la comète passera au plus près de l'astre et ce sera la St Hippolyte, protecteur d’écheveaux d’étoiles.

On attend beaucoup de cette expédition. Tchouri possède sous son corset leste des traces d’eau, pense un scientifique les yeux remplis de larmes.

La tâche de Philae (pour peu qu’il se réveille) sera d'analyser la composition de la glace qui constitue une grande partie de la surface de la comète. Si celle-ci est comparable avec la composition de l'eau des océans,  l'hypothèse d'une origine extraterrestre de l'eau n’émanera plus d’un esprit qui divague et se faisant hausser âne !


L’analyse d’une comète c’est un retour en arrière, de 4,5 milliards d’années, à la création du système scolaire primitif : celui des premières lumières qui défièrent le tableau noir du néant. C’est peut être commencer à comprendre comment la Terre s’est fabriquée, comment nous en sommes arrivés là : une planète bleue menacée par ses habitants, un capitalisme mondialisé et des tweets incessants sur Nabilla… 

mardi 11 novembre 2014

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Avec Mars vous reprenez du tonus et quittez la table aux crevés pour remonter la rue sans nom en caracolant sur la jument verte. Rien ne vous arrête, sans regarder en arrière, vous devenez le passe muraille et survenez derrière chez Martin, le vaurien, le nain, qui cherche à vous vendre le bœuf clandestin et le vin de Paris.

Mais vous préférez  MARS ! Et Uranus peut aller se rhabiller à toutes enjambées pour se retrouver en arrière, plongé dans le puits aux images, baignant dans les contes du chat perché.



samedi 8 novembre 2014

LES MURS




Vingt-cinq ans après la chute du mur de Berlin, les séparations entre les hommes n’ont pas abdiqué ! Une cinquantaine de fortifications séparent des nations !
Une plaie qui sépare Israël de l’Egypte, une brisure qui s’étend sur le désert mexicain et limite la venue vers l’El Dorado américain. Plus loin une muraille qui sépare l’Inde et son voisin pakistanais. Les deux Corées toujours divorcées…
Les hommes établissent les murailles que leurs cœurs ombrageux commandent.
La peur de l’étranger, la phobie de l’envahisseur, le retranchement dans le patriotisme, sont autant de bâtisseurs de murailles où fleurissent miradors et barbelés.
Des gens y meurent, fusillés avant que d’avoir pu les enjamber.
Des espoirs s’y fracassent.

Des murs comme autant de griffures à notre humanité…

Des murs
Comme autant de griffures
Sur les bonnes manières
Et la civilité…

Des murs
Comme autant de blessures
Hérissés de colères
En mille barbelés.

Des murs
En sordide prière
Pour condamner la Terre
Aux flux d’obscurité

Des murs
Pour sceller la colère
Des tensions séculaires
En symboles damnés.

Des murs
Comme autant de ratures
Sur les pages trop pures
De l’amour espéré

Des murs
Comme un poing qu’on assène
Sur les grâces humaines
De la fraternité.

Des murs
Comme un cri d’agonie
Qui nourrit chaque nuit
L’ostracisme sournois

Des murs
En décor d’apartheid
Dans l’enclave trop laide
Où gémit le paria

Des murs
Pour peu qu’ils ne s’éboulent
D'autres déjà refoulent
Les espoirs immigrés

Des murs
Pour peu qu’on les abatte
D'autres alors prennent date
En nos calendriers

Des murs
Comme autant de zébrures
Rayant de démesure
Les espoirs de la Paix

Des murs
Comme surgis de nos cœurs
Architectes vainqueurs
Sur la Terre égarée…

HOLLANDE SUR TF1 : LE POUVOIR DE LA COM'

Jeudi soir, sur TF1 (sûreté et faim) notre Président qui coule dans les sondages devait se refaire une santé (et surtout un carton pour la chaîne privée) en se montrant convainquant devant les Français.
Coulisse sur la préparation de cette soirée mémorable en compagnie de Michel Sapin qui prodigue les derniers conseils à son ami de Président !


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- François, tu n’oublies pas ton rendez-vous du jeudi soir sur Tf1 ?
- Non, l’ami Sapin, j’ai noté sur mon calepin. C’est qui déjà le journaliste qui..
- Bouleau !
- On me parle de bouleau alors que j’ai bien du mal à infléchir la courbe du chômage et, heu, il y aura qui aussi ?
- Calvi !
- Le Corse ?
- Je ne pense pas ! En tous cas, l’autre fois que je l’ai vu il n’avait ni l’accent ni la cagoule. Tu sais bien, il anime « C’est dans l’Air »
- Calvi « c’est dans l’air », ha j’ai compris : t’as qu’à le visser dans l’aire ! Drôle, mon cher Sapin !
- Je ne cherchais pas à faire un bal en cour, heu un caban lourd, euh, enfin un trait d’esprit. Je n’ai pas le moral pour ça. J’ai peur pour toi, François, tu vas aussi affronter quatre Français !
- Triés sur le volet pour éviter de voir le feu naître, j’espère ?
- Heu, oui, bien sûr ! Des gens très consensuels ! On a évité les cons, les sangsues suantes, les censés huer, les censeurs insensés, les sots syndiqués…
- Oui, et c’est qui ?
- Alors il y aura Joëlle, une quinquagénaire de Drancy…
- Sale symbole, on ne pouvait pas éviter ?
- Ben, heu, il ne faut pas se déporter sur l’importance de la ville. Cette femme te parlera de ses soucis de senior chômeuse.
- Ah, je connais la chanson : je vais à Pâle Emploi mais on ne propose plus de travail à quelqu’un qui va partir à la retraite, étoffe-lambeaux. Je vais ressortir la bonne vieille allocation fillonnesque pour vieux chaumeurs n’ayant pas encore touché l’ardoise de la retraite ! Une sorte de tuilage !
- Mais on n’a plus d’argent !
- Débrouille-toi Sapin ! C’est toi le Ministre du Budget ! Qui encore ?
- Une certaine Carine Charbonnier, elle est chef d’entreprise à Armentières.
- J’imagine, elle va, larmes entières, nous pleurer la misère des petits patrons : phobie administrative thévenoïdique, taxes à affaire,  manque de compétitivité ! Pas d’aise au bilan !
- Oui, elle risque de ne pas perdre le Nord et sortir l’arme entière, ois…Ois la !Ecoute la bien car elle représente les PME.  Elle va vider sac Carine ! Méfie-toi des quolibets que femme déçue crée !
- Bah, j’irai au charbon avec la Charbonnière! Ah, ah, elle est facile ?
- Pas tant, et c’est patent, en plus elle est Julie, heu, jolie !
- Ca ne gâte rien. Bon, heu, qui d’autre ?
- Hasen, un bénéficiaire du RSA, vivant chez ses parents au Nord de Marseille bien qu’il ait une capacité en droit !
- Pardon ?
- Je veux dire RSA bien qu’étant diplômé !
- Ah, je préfère cette formulation. Bon si Hassen assène qu’il faut aider les jeunes je vais ressortir les bons vieux emplois d’avenir qui ne datent pas d’hier !
- Mais ça coûte !
- Ce n’est pas grave ! C’est l’Etat qui paiera ! Tu t’en occupes Sapin. Qui enfin ?
- Catherine, une assistante maternelle des Ardennes !
- Les Ardennes ont besoin d’être assistées,  je n’étais pas au courant ! Que veut-elle ?
- Qu’on ne supprime pas le collège de sa commune !
- Je vois, hum… Détresse, colère des très scolaires ! Mécontentement  en harde naît si les établissements scolaires ferment, laissant glier (oui c’est du francique) sans délai (sans des laies ?) le tissu social. Pour ça, je proposerai un grand plan numérique ; c’est déjà noté sur mes tablettes.
- Mais ça va coûter !
- La ferme Sapin ! Trouve moi un nouvel impôt pour me financer tout ça (toussa !)
- Mais, François, tu vas devoir promettre qu’il n’y aura plus d’impôts  jusqu’à la fin de ton mandat !
- Je vais devoir dire cela ?
- Oui, les gens de la Com’ insistent ! Plus d’impôts ! Il faudra le clamer avec cet accent qu’on t’attribue (c’est taxant : compte à tribut) !
- Hum, pas d’autres mauvaises nouvelles ?
- Heu, si, au début de l’émission tu seras interviewé par Thierry Demaizière !    
- Il est des Ardennes, lui aussi ?
- Non de Saône et Loire mais il n’arrête jamais son char, le vil ! Il va te questionner sur ton scooter, ton casque. Il va dire que tu t’essoufles mais pas que tu tais frites et que tu fais très mal frein-gay !
- Il fait dans le Sarkozysme ?
- En quelque sorte, et il l’étale honnête, au net ! Méfie-toi de lui ! Il ne cesse de Gloser !
- Je m’en charge ! De la Pudeur à plus d’heures ! Je ne vais pas rentrer dans son jeu des biles ! Sans halo, ENA bila un jour ? Non !  Tu le sais bien ami de la promo Voltaire qui refuse que France soit marrie, à rouer ! Bon, on va au resto ?
- Non, surtout pas ! Tu devras dire que tu ne vas pas aux restaurants ! Par contre tu devras avouer que tu as fait la tournée des bistrots !
- Des bises trop ? Parler de mes conquêtes ? Merci pour ce moment !
- Non des cafés qui t’ont toujours mis en corps aise !
- Allons, bon, encore une idée des mecs de la com’ ?
- Heu, oui ! Il faut pour être au parfum l’élan COM’      

lundi 3 novembre 2014

REMI ET LES ENFANTS DU LARZAC


Le jeune Rémi Fraisse est mort le dimanche 26 octobre lors des manifestations contre le projet de barrage de Sivens.

Le jeune homme voulait s’opposer à une construction qui, selon les écologistes, pouvait anéantir des zones humides de 13 hectares où sont présentes quelque 94 espèces protégées. Il avait hérité de l'esprit des combattants du Larzac (désobéissance civile de 1971 à 1981 contre l'extension d'un camp militaire sur ce Causse du Massif Central).

Son combat légitime contre une décision pourtant légale (le Conseil Général du Tarn ayant adopté l’autorisation du lancement des travaux par 43 voix sur 46 en 2013 et la préfecture ayant classé d’utilité publique  le projet) s’est vu terni par l’apparition de factions séditieuses, aussi écologiques que le Pape est musulman, et  qui n’avaient de cesse que les forces de l’ordre ne fussent agonies d’un maximum de cocktails Molotov et autres projectiles belliqueux.

Rémi est mort dans un noble combat qu'ont défiguré les démons d’une jeunesse désœuvrée à la solde de la violence gratuite.

Le jeune homme, botaniste, aimait la nature, la flore fragile qui tapisse cet écrin de sérénité du Testet.

Il est mort dans un combat qui avait dérapé et dont les responsables, outre les petits casseurs, peuvent se répertorier dans l’immense nébuleuse des décideurs à la solde d’intérêts économiques locaux.

En l’occurrence il s’agit d’assurer l’autonomie fourragère de quelques 82 agriculteurs (19 selon les opposants) par une retenue d’eau. Le lobby agricole a-t-il pesé dans la balance ? Ne pouvait-on pas envisager plusieurs petits lacs collinaires, à taille humaine, plutôt qu’un seul ouvrage pharaonique, prédateur d’écosystème et volant aux secours d’éleveurs de bétail quand on sait que la viande nécessite magistralement des quantités d’eau (1 kg de bœuf produit requiert 15.500 L, il n’en faut que 1.300 pour 1 kg de blé).

Rémi Fraisse est mort et déjà son décès est instrumentalisé. Le Vert, Noël Mamère, dit qu’on ne peut construire un barrage sur un cadavre.

Le gouvernement, après de timides compassions, a enfin réagi. La communication s’est déclenchée à retardement. Le chantier est suspendu. Ségolène Royal, Ministre de l’Ecologie, reconnaît que la construction d’un tel barrage ne serait plus possible. Elle a commandité un rapport d’experts qui établit, déjà, que des solutions alternatives n’ont pas été sérieusement étudiées à l’époque ! Par ailleurs le financement n’est pas garanti qui prévoyait des fonds européens pour financer l’extension d’irrigation contre toute faisabilité !

Pendant qu’on se renvoie la balle, qu’on s’interroge sur l’avenir de l’infrastructure, qu’on récupère le corps de Rémi comme argument de tragédie, une famille pleure l’être emporté !


La mort de Rémi Fraisse nous renvoie à notre existence humaine, fragile, désireuse de cohabiter avec la nature mais envoûtée par les démons du productivisme. Elle remet en cause nos modes de décision, les arbitrages de court terme, les études hasardeuses ou bâclées. Elle nous interroge sur la légitimité des élus locaux et finalement sur notre démocratie.


Les enfants du Larzac
Ont des rêves de vents
Au cœur des bivouacs
Les senteurs du printemps
L’utopie vagabonde
En leur sang militant
La nature féconde
Des nobles sentiments

Ils se creusent un sillon
D'opposition farouche
Aux sournoises raisons
De financières mouches.
Mais l’humeur pacifique
Qui anime leur front
Côtoie l’ombre tragique
La plus noire sédition

Au sein du blanc troupeau
Les loups se sont mêlés
Envenimant  l’haro
Contre les policiers
Loin des bras de Gandhi
Des sagesses bouddhistes
Ils ont souillé le lit
Des rivières altruistes

Rémi Fraisse est tombé
Dans ce combat perclus
De l’agressivité
Sous des rêves perdus
Au milieu d’un conflit
Qu’il se peignait tranquille
La camarde le prit
Trop fluette brindille.

Il brandissait l’écu
De légitimité
A stopper la venue
D’un barrage sorcier
Dont les rites mauvais
Extrairaient de la vie
Zones d’humidité
Renoncule jolie.

Contre l’égalité
De vues économiques
Il traînait au Testet
Son âme bucolique
La grenade frappa
De son ire gendarmée
Acculée aux éclats
Dans ce combat tronqué

Dans  ce volcan nourri
De laves délinquantes
Quand dansent les scories
Aux brûlures violentes
Qui a tué Rémi
L’édifice menaçant
Qu’une démocratie
Du Tout haut fit séant ?

Qui brisa cette vie
Embellie de nature
La sinistre incurie
D’un Etat immature 
Révisant le projet
Du litigieux barrage
Jugeant surestimé
Les besoins de l’ouvrage ?

L’utilité publique
De son corps contesté
S’ébroue de dogmatiques
Relents d’utilité.
Celui de Rémi gît
Sous les débats sans fins
D’agriculteurs aigris
Et d’écolos mutins.