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lundi 2 mai 2011

DES QUOTAS DE BLANCS : DES BEAUX TAS DE CLANS…


Il y a peu de temps le Site Médiapart (qui médit, à part) lançait une petite bombe dont on n’a pas fini de parler : «Pour les plus hautes instances du football, l’affaire est entendue : il y a trop de Noirs, trop d’Arabes et pas assez de Blancs sur les terrains.»

Le site allègue même que «plusieurs dirigeants de la Direction technique nationale (DTN) […] de la Fédération française de football (FFF), dont le sélectionneur des Bleus en personne, Laurent Blanc, ont approuvé dans le plus grand secret, fin 2010, le principe de quotas discriminatoires officieux dans les centres de formation et les écoles de foot du pays». Un chiffre de 30% aurait été avancé.

Que se passe-t-il à la DTN pour éditer haine ? Serait-on atteint de Frêchisme aigu ? Rappelons que cette maladie porte le nom de sa première victime, George Frêche, qui ne pouvait supporter la présence de trop de noirs en équipe de France ! Une sorte de pathologie visuelle ! D’ailleurs il en est mort, récemment !!
Mais peut-être que la DTN se meut dans de bonnes intentions. Elle veut privilégier la formation de jeunes blancs dans les centres footballistiques. Car, morphologiquement, le blanc est plus chétif que le noir, donc moins athlétique, donc plus rapide. L’évolution du football privilégie les petits gabarits blancs, virevoltants et très intelligents (Valbuena, Ribery...) pour délaisser les armoires à glace noires, certes imposantes mais terriblement statiques et nantis d’un QI à rassurer Mireille Matthieu ! Ah, football de mouvement, que ne dit-on pas en ton nom ?

Voyez les Espagnols ! Ils ont gagné la dernière Coupe du Monde ! Et pas un Noir dans leur équipe !
Par contre les Brésiliens, si doués d’habitude, ont ramé ! Pas étonnant : beaucoup trop de gens de couleur (donc noirs même si le blanc est aussi une couleur, enfin, je crois…).

Le passé plaide aussi en faveur de ce constat : en 1970 le Brésil avait, pour une fois, gagné le trophée de Jules Rimet (hé oui, un Français, cocorico !) contre l’Italie (4-1) et pas un seul noir dans l’équipe de la Célesta oh !

Comment, qu’entends-je ? On me dit que Pelé est black et donc blanc peu l’est ! Pelé dit Edson Arantes do Nascimento (ou plutôt le contraire) était le héros brésilien ? Ah !? ll marqua un but durant la finale et on me dit qu’il remporta aussi une finale en 1958, contre la Suède et il marqua deux buts à cette occasion ?
Ah ! Bon ! Donc les Noirs peuvent être aussi rapides, vifs ! Mais oui, suis-je bête ! Non, j’oublie et j’espère que ce n’est pas un début d’Alzheimer (c’est une de mes hantises) mais il me revient : Lilian Thuram, un bien noir celui-là, avait marqué deux buts en demi-finale en 1998 contre la Croatie ! Il envoyait envoyé ainsi une équipe black-blanc-beurre (de Missel) en finale et… on connaît la suite !!

Non, à mon avis les gens de la DTN ne peuvent souscrire à de telles thèses ! Alors il faut se tourner vers un autre postulat : le binationalisme ! Hé oui ! Les centres de formation des jongleurs pédestres de ballons (en d’autres termes : les footeux) peuvent accueillir en leur sein des jeunes qui ont une double nationalité ! Cela n’impose pas un double travail pour le coach mais, in fine, lorsque l’athlète est affiné, on peut le voir bouder l’Equipe Nationale Française pour mouiller le maillot de l’équipe de son pays d’origine !

Ainsi Moussa Sow (meilleur buteur de la ligue 1 avec 21 buts marqués) aurait pu rejoindre les rangs de notre sélectionneur Laurent Blanc et évoluer à côté de Valbuena et Ribéry ! Mais, bien que formé en France, le Lillois s’est montré ingrat envers notre staff qui pourtant lui avait stipulé :

- On vous écrira !

Oui l’ingrat : il a signé pour le Sénégal !! Donc le binationalisme peut éventuellement, hypothétiquement, suscité des réticences à former des jeunes Africains qu’on a extirpés de leur village de brousse en leur faisant miroiter des contrats juteux et un futur statut de star du ballon rond ! Et qui ne tiennent pas leur promesse !! Ah les vilains !

Donc on pourrait accréditer l’idée de quotas : pas plus de 30 % de joueurs noirs dans un club !

C’est aussi pour leur bien : jouer en France n’est guère une sinécure quand on a une peau un tant soit peu chocolat ! Le public vous siffle, il imite le cri du singe dès que vous avez le ballon, il vous lance des arachides baoquan venant directement de Chine !!

Outre les quotas on pourrait imaginer d’autres solutions qui dissuaderaient t de former trop de joueurs à la peau mate :

- Un but marqué par un black ne compterait que pour 0,5

- Un hors-jeu de position d’un black susciterait un carton jaune immédiat alors qu’un joueur blanc s’en trouverait…blanchi.

- Un pénalty tiré par un noir serait tiré à 18 mètres du but adverse (contre les 11 mètres habituels qu’on préserverait en cas de tireur blanc).

Certes, il faudrait revoir les règles du jeu mais au point où on en est ! Laissons agir l’imagination débridée de certains dans ce monde passionnant qu’est devenu le football !

Un monde dont la virtualité croissante stimule un état d’apesanteur propice à toute désaliénation des contraintes de respect, d’honneur et de chevalerie !

Autant de carcans qui compliquent le rôle des entraîneurs ! Laissons les vivre !!