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mercredi 30 janvier 2019

CHAPIER DANS LE VENT MORTEL ET EMPORTÉ PAR LE DIT VENT



Fils d'un avocat international et d'une actrice autrichienne, Mariette Thal (spécialiste de déclamation de poésie lugubre car elle aimait les vers de crise, Thal), Henry Chapier naît à Bucarest en 1933, en attendant que la roue tourne mais sans savoir où la roue mène. En 1947, en pleine adolescence, il doit suivre sa famille sur les chemins de l’exil car le régime roumain pond un méchant décret d’expulsion frappant les Français.

Henry se retrouve à Paris et à la Sorbonne. Il aime les langues et décroche un diplôme de lettres et d’interprétariat ! Entre deux langues de bœufs, finement assaisonnés, il en parle d’autres :  anglais, italien et roumain. Il évite, cependant, la langue de bois pour collaborer à l'hebdomadaire Arts avec François Truffaut et Jean d'Ormesson.  Il est alors critique cinématographique et le 7ème art ne le lâchera plus ! On le voit publier piges dans L'Express ! Ce ne sont pas des piges à macérer (des pyjamas serrés ?) dans un bocal de l’oubli ! Ces petits écrits font mouche à tel point que le rédacteur remporte le prix du meilleur journaliste débutant en 1959.

Il entre à Combats, journal sans compromission, sans cons mais avec des pros en mission. Une mission de revendications à des heures où le vieux général commence à parler un langage inaudible pour la jeunesse. Et c’est naturellement qu’on le retrouve aux côtés de Daniel Cohn-Bendit en 1968 pour empêcher l'étatisation de la Cinémathèque française.

Deux ans plus tard, en 1970, Sex Power, son premier film, obtient la Coquille d'argent au festival San Sebastian. Ce long métrage, de 81 mn, réunit Jane Birkin et Bernadette Laffont. C’est un film sur l’amour, l’imaginaire, en pleine période hippie voire hippique tant ça crins !

Rédacteur en chef du Quotidien de Paris, il s’installe à FR3 comme éditorialiste culturel. Il s’impose comme le "Monsieur Cinéma" de la chaîne et dit ce qu’il pense des nanars anars, des navets sans niveaux, des westerns spaghettis qui plaisent, quel bol, aux niaises. Peut-être s’est il épanché lamentablement sur « le divan » une œuvre de Rémo qui sentait fort l’anis (1982) ?

Ce serait bien car la transition serait toute faite !

Effectivement, entre 1987 et 1995, près de 300 invités s’allongent sur le Divan d’Henry Chapier pour répondre à ses questions. Le divan, divin, ventilé de vents devins, commençait toujours par la même question : «Quel(le) genre d’enfant étiez-vous à 7 ans ?». Car sur un divan tout humain sept ans et se laisse aller dans ses réminiscences en imaginant les sous venir. Il a ainsi disséqué Juliette Gréco, Jean-Claude Brialy, Helmut Newton, Serge Gainsbourg, Jacques Toubon, Hitler, heu, non, pas Hitler.  Les cobayes semblaient toujours heureux de se livrer à cet exercice hautement autocentré, préambule d’une future société narcissique exacerbée par l’émergence d’internet et des réseaux sociaux.

En 1996, Henry est membre du jury au Festival de Cannes, présidé cette année-là par Francis Ford Coppola et décernant la palme d’or à « Secrets et Mensonges » de Mike Leigh. Henry pense alors à l’émission qu’il vient de quitter et aux petits mystères inavoués de ces peoples qu’il a invités sur son divan.

Animateur sur Radio Nova, il reprend du service pour l'été 2006 sur la chaîne Pink, une chaîne qui lui redonne foi car si rose ! On le retrouve avec cette voix inimitable ! Il reste égal à lui-même, observant le décorum très kitch de son émission et appréciant de revoir  des célébrités s'asseoir sur son célèbre divan-danger qui dit vendanger les raisins à pépins et autres contrariétés de la vie.

En 2015, il passe le flan beau à Marc-Olivier Fogiel en disant :

-         C’est une crème d’émission, vraiment du gâteau. Je vous la lègue au mieux car je ne voudrais pas que vous en pâtissiez !
-          
Le temps d’être élevé au grade commandeur de la légion d’honneur (le 1/1/2017) et le voilà parti pour des divans, des vins divins car la vigne du Seigneur lui est grand ouverte. Le maître des lieux, le voyant arriver, ne manquera pas de dire : Hé, Chapier, quel genre d’enfant étiez-vous à 7 ans ?

Il nous laisse des archives que l’INA dépoussière et nous propose sur la toile.

Salut Henry !

lundi 28 janvier 2019

DEUX PRÉSIDENTS, UNE MEGA INFLATION ET UN EXIL...





Le Venezuela traverse une terrible période de récession économique à la suite de l’effondrement des prix du pétrole. Le pays de Chavez avait longtemps misé sur la manne de l’or noir pour fortifier son économie. La chute du prix de baril a réduit fortement les entrées de devises étrangères. La pénurie s’est installée, traînant dans son sillage une inflation de 700% en 2016 et qui n’a cessé de grimper : + de 2.600 % en 2017 et 1.370.000 % en 2018, selon les estimations du FMI ! Du jamais vu ! Comment, dans ces conditions, pourrait-on promouvoir le bolivar tant (pro mou, voir le beau lit, Vartan ?)

A la chute des cours pétroliers s’est ajoutée la sanction américaine contre Maduro, l’actuel Président qui vient de se voir contester son pouvoir par Juan Guaido, le Président du parlement !

Ces mesures de rétorsion, d’heurts et torsions, ont phagocyté les importations de pièces détachées si nécessaires à l’industrie vénézuélienne. Côté emploi, le pays ne s’est jamais remis des manifestations de 2003 contre Chavez. Ce dernier avait alors décidé de licencier quelque 15.000 employés de la compagnie pétrolière PDVSA, premier employeur national ! Chavez fut alors considéré comme un rongeur nuisible à l’origine d’un secteur qui prend l’eau : le rat fit nage !

Aussi, le pays connaît-il une triple crise : économique, politique et migratoire. La faim au ventre, des milliers de Vénézuéliens quittent les magasins vides pour le chemin de l’exil qui les mène en Colombie, en évitant les beaux ghettos des bas gothas de Bogota.

L'exode vers le pays voisin se poursuit, en même temps que la cacophonie politique. Depuis une semaine, le pays a deux présidents mais il n’a plus de quoi assurer les besoins élémentaires de ses citoyens. Nicolas Maduro, le président contesté, et Juan Guaido, le président autoproclamé, se disputent le pouvoir !

Maduro par mots durs, hauts, non modérés, clame qu’il faut assainir la situation en établissant de nouvelles élections. Son rival, estime qu’elles ne peuvent être organisées rapidement car elles requièrent une révision du registre électoral ou encore la possibilité pour les exilés de voter !

Maduro n’a pas la faveur de Mr Trump, c’est peu de le dire. Mais il ne semble pas non plus être apprécié par les Européens. Mais Poutine, le Tsar, voit d’un mauvais œil une probable sortie de route de Maduro : l’homme représente un rare allié stratégique sur le continent sud-américain, apte à contrer l’influence de Washington. Par ailleurs, avec une dette publique qui frise les 160 % du PIB en 2018, le Venezuela a dû emprunter au Kremlin « contre pétrole » en voyageant en hôte-rouble. Vladimir ne tient pas à ce que son débiteur change de visage et le laisse tomber comme un vulgaire koulibiac de saumon génétiquement modifié et à la DLC largement dépassée !

Ainsi, sur fond de crise économique et géopolitique, des milliers d’affamés quittent l’enfer de la pénurie pour se faire accepter comme des colons bien ! Le trajet n’est sans risque : car à casses !


Des millions de fantômes, amaigris, sinistrés

Tambourinent à la porte des voisins délétères
Les enfants de Chavez de leur sinistre terre
Conservent l’amertume des années sacrifiées

Le trésor pétrolier aux éclats d’illusion
Laissa ventre affamé et relents de misère
Spoliés par Maduro, les flots de prolétaires
Nourrissent, au fil des jours, la mort de la Nation.

Colombiens, ombrageux, en alerte farouche
Refrènent, autant qu’on peut, les marées indigentes
L’ombre des barbelés de ces ombres géantes
Ne couvre qu’un écueil au soleil qui se couche.

Tandis qu’au grand pays des pénuries tenaces
Ils sont deux à lorgner le plus haut des pouvoirs
Un exode a brodé sur le grand désespoir
Des figures cernées par la faim qui menace.

Qu’importe le gagnant de cette tragédie
La misère dormira sur les rêves d’antan
Quand le Dieu de l’or noir, de ses pas de géants
Tirait toute espérance aux éclats de la vie…

samedi 26 janvier 2019

MICHEL, LE GRAND CHAGRIN




Fils d'un chef d'orchestre, Raymond Legrand, Michel naît le 24 février 1932 dans le quartier de Ménilmontant où tous les gars sont remontants en gardant l’esprit chevalier. Michel voit ses parents divorcés et poursuit une enfance qu’il qualifiera de difficile. Mais sa résilience lui fait étudier les gammes au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Il commence à labourer son destin en partie sillons…

Dès 19 ans, il commence une carrière d’accompagnateur et d’arrangeur pour Catherine Sauvage ou encore Henri Salvador qui lui précise que le travail c’est la santé. Michel ne le sait que trop ! Le talent ne respire pas si l’effort n’est pas au rendez-vous.
Mais le tournant de sa vie prend ses racines dans les années 60 : celle de la libération du cinéma, l’émergence de la nouvelle vague ! 

Une voie lui est toute ouverte pour la composition de musiques de film ! Il travaille pour Agnès Varda (Cléo de 5 à 7- 1962), avec Jean-Luc Godard (Une femme et une femme – 1961, Vivre sa vie – 1962, Bande à part – 1964). Le vrai coup de foudre de sa vie est alors la rencontre avec Jacques Demy, qu’il considèrera toujours comme un frère jumeau.

Avec Jacques la collaboration commence par Lola, en 1961. Puis viennent les parapluies de Cherbourg (1964), une œuvre cinématographique inclassable, entièrement chantée ! Viendront les célèbres Demoiselles de Rochefort (1967) nées sous le signe des gémeaux, Mi fa sol l’âme irait, ré mi fa sol sol sol, raies d’eau, et Peau d’âne (1970) !

D’autres metteurs en scène le sollicitent et il devient mondialement connu.
Il reçoit deux oscars, l'un en 1968 pour 'L'Affaire Thomas Crown' de Norman Jewison ; l'autre en 1971 pour 'Un été 42' de Robert Mulligan. Le film de Norman Jewison lance à tout jamais la très belle chanson « les moulins de mon cœur ».

Aux Etats-Unis comme en France, son univers musical, imprégné de jazz, dégage une certaine forme d’élégance nappée de simplicité.

En 2014, Michel Legrand se marie avec Macha Meril, l'actrice d'Une femme mariée de Jean-Luc Godard, qu'il avait rencontré pour la première fois en 1964 à Rio de Janeiro.
Il est élevé au grade de commandeur de la légion d'honneur le 1er janvier 2016.

Il vient de nous quitter, ce 26 janvier, à l’âge de 86 ans. Il nous laisse des œuvres musicales incomparables, hétéroclites, valsant entre jazz et plénitude symphonique. 

Un génie s’en est allé…



Tournent  les parapluies du Cherbourg diluvien
Et les Rochefortaises dans l’amour qui revient
Les mariés de l’an II pris dans le vent chouan
Les souliers de Lola dans le Nantes d’antan

Pleurent  la douce Yentl dans la nuit constellée
L’été quarante-deux  qu’une guerre a brisé
Vibre le cœur battant sous le gris de peau d’âne
Comme vie de château, normande et paysanne

Jouent les mains du pianiste sur les touches sacrées
Où s’immisce le jazz entre deux mélopées
Féérie de musique, en frissons de splendeur

Michel au panthéon des rêves symphoniques
Aux croisées d’horizons d’élégance lyrique
Fais tourner de ton nom les moulins de mon cœur.





 


mardi 22 janvier 2019

ITINERAIRES SYMPA - 10

Cette dixième planche, en partie constituée durant les périodes de fin d'année, nous conte le père Noël mais aussi, pour les croyants, le lieu où dort l'enfant roi, le sauveur du Monde. Elle montre aussi que des voyages peuvent être ennuyeux selon les sujets de conversation ou le type de livre qu'on s'est donné pour passer le temps...

lundi 21 janvier 2019

DÉBATTONS DANS L’ÈRE OÙ MACRON CHERCHE A SE RELANCER





Dans une « lettre aux Français » dévoilée le 13 janvier, Emmanuel Macron a quitté sa sphère jupitérienne pour parler aux Français et surtout aux gilets jaunes afin de les calmer à base de lénifiants participatifs. De sa plus belle plume et avec un style haut,  notre Président a proposé de baliser un grand débat autour de  35 questions (et qui ne toucheront pas que Sains, Foix, Sète) qui concernent les impôts, la dépense et l'action publiques, l'organisation de l'Etat, les collectivités publiques, la transition écologique, la démocratie et la citoyenneté, dont l'immigration.

 Emmanuel a bien précisé :

 - cette concertation, qui n'est ni une élection, ni un référendum », « est une initiative inédite dont j'ai la ferme volonté de tirer toutes les conclusions ! J'entends transformer avec vous les colères en solutions !   Vos propositions permettront donc de bâtir un nouveau contrat pour la Nation, de structurer l'action du gouvernement et du Parlement, mais aussi les positions de la France au niveau européen et international. Je vous en rendrai compte directement dans le mois qui suivra la fin du débat

L’homme de l’Elysée, loin d’être démissionnaire, n’utilise pas qu’à demi si haut nerf de la guerre : le dialogue ! Logiquement, sauf à être sourd et borné, le gilet jaune lambda devrait s’assagir, ne plus aller où l’attire l’ire afin de s’économiser. Il devrait prendre la parole et s’exprimer même s’il reste avec des rêves d’or alités.

Emmanuel Macron en profite aussi pour se mettre en campagne en vue des futures élections européennes. Il fait coup double en pensant au pendentif (une pierre de cou) qu’il vient d’offrir à Brigitte. Il a lancé le grand débat le 15 janvier à Grand-Bourgtheroulde, dans l’Eure et à la minute qu’il souhaitait. Dans ce bourg au nom fleurant l’anglicisme, il a dialogué avec près de 600 maires et élus du coin afin de tester leur avis sur ce débat et de comprendre ce que leur norme en dit.

Le 18 janvier, il s’est rendu à Souillac (Lot) où, de nouveau, il a récolté des doléances d’une ville qui vieillit et où se souille, âgée. Il a répondu à toutes les questions qu’on lui posait : le retard pris sur le reste à charge zéro en ce qui concerne les prothèses auditives, dentaires et visuelles, la nécessité de dessertes de trains dans le Lot, l’indexation du tarif des toilettages pour chiens sur le prix du manteau de vison. Les participants ont pu s’apercevoir que le chef de l’Etat était très au courant des dossiers et qu’il faisait preuve de pédagogie pour expliquer pourquoi il dit non à certaines revendications.

D'ici à la mi-mars, le chef de l'Etat a prévu de participer à une dizaine de débats avec les maires des 13 régions, histoire de se réhabiliter auprès des édiles qu’il n’a guère ménagés par des coups de rabot sur les dotations globales de fonctionnement de l'Etat pour les communes !

Quelque 5.000 communes rurales ont d'ores et déjà mis à disposition pendant un mois des cahiers de doléances, à l’image de ceux qu’on pouvait trouver lors de la révolution (les gilets jaunes ont juste remplacer les sans-culotte) pour y recueillir les requêtes de leurs administrés. Chacun y va de sa petite requête, avec beaucoup de fautes d’orthographe et, parfois, composant par son esprit l’aigre-amer.

Cela n’étonnera personne que le pouvoir d'achat, l'injustice fiscale et la diminution de l'offre de services publics en milieu rural arrivent en tête des préoccupations. Les trois points sont liés : en faisant payer les riches, en phagocytant les paradis fiscaux, en acculant les patrons à verser davantage de primes que de dividendes on met du beurre dans les épinards du salarié, on récupère une manne fiscale à même de financer, dignement, des services publics.

En écrivant sur le cahier ils sont nombreux à espérer que leur appel ne sera pas enterré pour des obsèques de seconde classe et de con-doléances.

L'organisation du débat devait être confiée à la présidente de la Commission nationale du débat public, Chantal Jouanno. Mais, au cœur d'une polémique sur le montant de son salaire, elle a annoncé le 8 janvier qu'elle jetait l'éponge et se retirait du pilotage du grand débat, afin de garantir les conditions « sereines » de son déroulement ! C’est vache pour elle mais, que voulez-vous : ils s’indignent les tiers de par les hauts salaires (laitière de par lait aux Salers ?)
Un duo de ministres - Emmanuelle Wargon (Transition écologique) et Sébastien Lecornu (Collectivités territoriales) - a finalement été chargé de faire vivre le grand débat national, avec l’aide de 5 garants désignés pour assurer « l’indépendance et la neutralité » de la consultation.
Pour le gouvernement, il n'est pas question que le débat devienne déballage ! Tout débat laid fera l’objet d’une chasse aux sorcières. Débats tondant les roux seront aussi proscrits pour atteinte à la couleur des cheveux. On veut débats sains, parisiens ou autres, capables de ne pas nous bassiner ! Débats, l’hiver né, vite : des balivernes évite !
Il ne s’agit pas de remettre en cause l’abolition de la peine de mort ! Cette doléance sera purement guillotinée. Toute autre souhait remettant en cause les droits de l’homme générerait l’interdit : débat d’interdits s’tend (des Badinter distants !).

En revanche, on pourra évoquer la transition écologique qui se sent bien orpheline depuis le départ de Mr Hulot. Le Français pourra discuter de la fiscalité, hormis sur le point crucial de l’impôt sur la fortune. Il a fort à parier qu’on reviendra sur la suppression des paradis fiscaux : points de polémique que débat amasse !

Chaque concitoyen pourra s’exprimer sur la démocratie et la citoyenneté même en flirtant avec le point sensible de l’immigration qui fait de notre période l’étrange ère.

Chacun pourra proposer des améliorations pour que s’organise mieux l’Etat et les services publics : des trains qui arrivent à l’heure, une poste qui s’affranchit de lourdeurs qui l’enveloppent de façon un peu timbrée.

Près d'un Français sur deux a l'intention de participer à ce grand débat, mais ils ne sont que 31 % à penser qu'il permettra de sortir de la crise des « gilets jaunes » ! La preuve en est : l’acte X a eu lieu et la pièce de théâtre des gilets, toujours aussi monotone, ne chercher pas à disparaître.

Ceux qui ne souhaitent pas y participer considèrent que « cela ne sert à rien » (37 %), n'ont pas le temps (18 %) ou « n'aiment pas débattre » (16 %). Ils voudraient sans débarrasser à l’inverse de Macron qui aspire à cent débats racés !

L’avenir nous dira si la parole apaise et libère !