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samedi 18 juin 2011

SUR SON AVENIR PLANCHE ANNE ATOMIQUE


« Atomic Anne » atomisée ! Nicolas Sarkozy n’a pas souhaité qu’Anne Lauvergeon rempile pour un troisième mandat à la tête de la noble société que représente Areva.

- Qu’Anne aille voir ailleurs, dit laconiquement le petit Nicolas.

L’ancienne sherpa (pas chère ?) de Mitterrand (François, le vrai, pas Frédéric !) va cesser son métier de patron- femme-électron libre du club « CAC 40 ».

Le petit Nicolas en a voulu ainsi ! Le fait du Prince, encore et encore…

Cela faisait un moment que la star du nucléaire, l’égérie de l’EPR, la Calamity Jane de l’uranium salvateur donnait des boutons de fièvre au petit élyséen. Ce dernier avait consulté son meilleur médecin :

- Lauvergeonite aiguë, avait pronostiqué le toubib ! Il faut réagir !! Ça peut tourner en cancer !!
Donc remède de cheval : on ampute !

Nicolas s’est débarrassé d’une cellule génétiquement modifiée. D’origine socialiste elle avait muté en virus sarkomptatible avec afflux de protéines atomiques.

Anne Lauvergeon aura propagé l’idée que le nucléaire était inévitable. Avec 75% d'électricité qui provient de 58 centrales la France ne pouvait faire autrement que continuer à déifier l’atome, créer de nouvelles centrales EPR, en dépit des déboires japonais et des ombres crépusculaires qui fleurissent aux abords de Fukushima !

Et pourtant, petite, Anne aimait la nature : l’eau, verts joncs ! Elle tenait la main de son papa pour une longue promenade le long d’un fleuve. Au loin, déjà, fumait une centrale inquiétante ! Elle n’était pourtant que thermique !

Mais, avec le temps va, tout s’en va…

Les hauts faits raient leurs enveloppes mnésiques.

L’ex patronne d’Areva a sillonné le Monde pour vendre ses centrales clé en main ! Même aux Chinois ! Et c’est là que le bât blesse !

En vendant la technologie française aux maîtres de Pékin la belle Anne a cassé la tout aussi belle mécanique du partenariat à trois : Chine+AREVA+EDF !!

EDF se sentant mis sur la touche a longtemps rongé son frein en la personne de son président, sieur Proglio ! A présent ce dernier savoure sa revanche !!

- Oui je l’aurai ma revanche et sera sa dernière chanson, s’exclame-t-il sarcastique !

Par ailleurs, la Finlande qui a acheté le premier prototype de centrale EPR à Miss Lauvergeon se voit escagassée par de multiples retards sur le chantier, par des coûts qui renchérissent…

Nouveau revers pour la jolie dame d’Areva : sa société perd un gros contrat juteux de quelque 40 milliards à Abou Dhabi. La Corée du Sud rafle la mise !!

Sûrement que l’ardoise commençait à être lourde pour le petit Nicolas !

Le successeur de la dame, un certain Luc Oursel, devra mouiller la chemise pour redresser le compte de résultat et éviter qu’Areva ne ressemble à la Grèce ! Il devra aussi enterrer la hache de guerre avec un certain Proglio !

Surtout, il devra prouver au monde entier que le nucléaire reste la seule solution d’énergie durable pour l’avenir. Pour parodier un sujet de philosophie récemment sorti, il devra avoir raison contre les fées !

Se battre contre la fée carabosse écologique qui stigmatise l’atome depuis les doubles catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima ! Croiser le fer contre la fée environnementale qui prône l’émergence des énergies renouvelables (Eole, géothermie, méthane émanant des bovins…).

Se mesurer à la fée teutonne qui vient de dire non à l’énergie du diable !

Se frotter énergiquement aux mondialistes pacifiques qui redoutent le pillage des pays africains, principaux fournisseurs d’uranium !

Démonter les arguments des Joly, Lepage, Hulot et autre Duflot quand bien même ces derniers se crêperaient le Chinon, heu le chignon…

Terminer enfin la construction de cette put…de sal… de centrale EPR d’Olkiluoto (Finlande) dont le coût global, prévu initialement à 3,5 milliards d'euros, s'est appréciée de 3 milliards d'euros, plombant les comptes d'Areva mais aussi ceux de l’Etat français .

Faut-il rappeler que 73 % du capital d’Areva est détenu par le CEA (Commissariat à l’Energie Atomique) et 10,2 % par l’Etat…

C’est quand même nos impôts ? Non ?

Il faudra aussi que Mr Oursel interdise les séismes en France, prohibe les inondations, proscrive tout écrasement d’Airbus ou d’autres avions de ligne sur une quelconque centrale (Al- Qaïda, à bon entendeur salut !)

Un vaste programme en perspective !

LA VIE BRULANTE DE JEAN HUS


Jean Hus est né, probablement, indubitablement ! Mais quand ? On ne le sait pas ! Tout comme Luther Hus a vécu dans l’utérus ! Comme tout à chacun d’ailleurs ! Mais quand en est-il sorti ? On parle de 1371 ! C’est tout aussi précis que Jésus Christ qui serait né 4 ans après lui même ! Ou 4 ans avant, je ne sais plus ! Donc Jean Hus est né, disons, en 1371 ! Top là ! Le plus important est de savoir qu’il est né dans un village planté au sud de la Bohème, paisible région si bien chantée par Charles Aznavour.
Dès l’enfance Jean Hus s’intéresse au Ciel.

Il observe les étoiles à en ciller. Hus tant cille de la cuisine pour scruter les constellations qu’il attrape des tics et grimaces. Il serait bien cosmonaute pour se rapprocher des étoiles mais l’époque ne s’y prête guère ! Le spoutnik n’a même pas encore été inventé ! Il n’est pas né dans le bon siècle ! Enfin, il faut s’orienter ailleurs ! Il se dirige vers Prague pour poursuivre des études littéraires et de théologie ! Une façon de rejoindre le Ciel mais de façon mystique !

Etant Tchèque sans provision il cherche à vivre de sa plume. Ses premiers écrits, dont nous ne possédons que quelques fragments, résultent de son activité universitaire : discours solennels interprétations de textes bibliques (les fameuses exégèses Hus « lègue-les Jésus ») et autres, œuvres polémiques. À partir de 1402, il devient prédicateur à la chapelle de Bethléem à Prague ! Et comme l’Eglise canonique mine Hus il s'impose comme porte-parole des tendances réformistes !

- Alors Pater Hus, t’innoves, lui demande un de ses disciples invertébrés ?

- Plus que jamais ! Quand on voit pavés ces grès-là, heu, quand on voit gavés ces prélats !! Ils ne songent pas à prier : ils bouffent ! Regarde-moi ces Papes et ces sous-papes ! Ils ne visent que
leur pouvoir personnel ! Excuse-moi du peu mais actuellement on a trois Papes pour le prix d’un :
Benoît XIII qui loge à Avignon et qui fait souvent le pont, Grégoire XII qui vit à Rome et le légitime un certain Alexandre V ! Trois Papes qui se tapent dans les pattes !! Non, franchement, je vais pousser ma gueulante !!

Et Hus donna de voix !

Car il a mal Hus ! Il s’attire les foudres des Pontifes quand il dit :

- L’humanité n’a qu’un seul arbitre : Dieu ! J’e m’en réfère au Christ donc à Dieu et non pas à ses hommes qui se prennent pour des suzerains spirituels, suivez mon regard !!

Puis il s’en prend au système des indulgences, sans indulgence.

Rappelons que le système des indulgences se base sur un contrat synallagmatique à titre onéreux dont les termes sont les suivants :

- le pécheur verse une somme à un membre du clergé (haut de préférence) par tout moyen à sa convenance : chèque, traite à 30 jours fin de mois le 10, billet à ordre, virement postal…

- En échange l’homme d’église lui remet des indulgences qui sont des titres cotés à la Bourse Céleste. Ces titres permettent à l’individu perclus de péchés d’éviter quelques années en enfer, ou de bénéficier d’une remise de peine satanique ou encore, et à minima, d’éviter le purgatoire sinistrement réputé pour sa bouffe infecte en dépit de maints efforts prodigués par Saint Jacques le spécialiste des coquilles.

Hus s’offusque de ce commerce et jette sa colère à la face du roi de Bohème, un certain Venceslas IV, qui s’octroie des parachutes dorés insensés avec ces pratiques malsaines !

Jadis ce roi admirait Hus ! J’aime autant vous dire qu’avec de telles jérémiades il ne va plus le porter dans son cœur ! Il le menace d’enfermement !

- Moi, Venceslas, il faut que j’avance, hélas, sur le chemin de la réprobation punitive ! Je déclare Hus susceptible d’incarcération !

Face aux menaces du tyran le pauvre Hus doit s’exiler. Bouge de là... De 1412 à 1414, il vit à la campagne, loin de Prague, s'adonnant à la lecture des œuvres d’un certain Wycliff, à l’écriture et aux prêches.

Toutefois, sa situation s’engage dans un dilemme. D'un côté, le clergé exige de plus en plus une punition exemplaire, de l'autre, Jean Hus lui-même exige le droit de défendre publiquement ses idées devant le concile.

- Prague aima Hus, se dit-il un peu chiffonné en parlant de lui-même, pourquoi y aurait-il un désamour à l’endroit de ma personne ? J’irai à Prague pour me réhabiliter !

À la suite de difficiles tractations, il obtient de l'empereur Sigismond, frère du roi de Bohême (le fameux Venceslas IV), un sauf-conduit censé lui assurer une totale liberté de mouvement et de parole au concile de Constance.

Hélas, peu de temps après son arrivée dans cette ville, le 28 novembre 1414, Hus se trouve emprisonné ! L’espoir largue Hus ! Il ne se sent plus coté à la Bourse des Valeurs Théologiques ! On va le condamner !

Mais le concile se tâte, semble inhibé par une perspective d’exécution qui mettrait le feu aux poudres politiques...

- Tu m’inhibes Hus, lui dira son juge principal.

Alors les forces condamnatrices exigent que Jean Hus renie trente points exposés dans ses écrits ou attribués par les déclarations de témoins.

Hus refuse ! Avec constance !

- Quelle tête de mule, fulminent ses accusateurs !

Qu’eut mule Hus ? Finalement ce qu’il recherchait ! Mourir en martyr !

Ses juges le condamnent à mort, le 6 juillet 1415 ! Il est brûlé le même jour sur le bûcher, et ses cendres sont répandues dans le Rhin. Déjà des problèmes de pollution, à l’époque…

Assistant à son calvaire son principal supporter, Jérôme de Prague, lance à la face de l’Empereur :

- Toi qui m’ôtes Hus, aie bouche cousue !!

Mais la malédiction ne s’accomplira jamais ! Tout au contraire c’est Jérôme qui se verra subir, quelques années plus tard, le même sort que son maître : le feu sur la place publique !

Pour la petite histoire il se consuma un 30 mai (1416).

Jeanne d’Arc se réduisit en cendres le même jour, soit un 30 mai, mais 15 ans plus tard !!

Mais c’est un tout autre détail de l’histoire, comme dirait l’autre…