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dimanche 24 décembre 2017

QUE SONT-ELLES DEVENUES ? HISTOIRE N° 3




Pauline Ester est née Sabrina Ocon, un 18 décembre 1963, à Toulouse et pour briller dans le show biz porter un tel nom eut été To Lose ! Ô con !
Pourtant, au début, elle tente. Elle démarre dans les cabarets toulousains sous le nom de Sabrina O. Mais à petite dose car elle sent vite que le public l’omet : O pâtit  (comme Guesch, d’ailleurs !)
Elle décide de quitter la ville rose pour monter à Paris. Sur l’autoroute elle suit un camion qui transporte du polyester. Et donc, tilt : ce polymère lui saute aux yeux tout autant que le polype erre au cœur d’un colon ! Elle se nommera Pauline Ester.
Entre 1989 et 1991 elle se fait connaître avec Le Monde est Fou (titre qu’elle préfèrera, après moult réflexions à « Le fond des mous » et Une  Fenêtre ouverte, véritablement ouverte sur une musique brésilienne revisitée par une certain Loizeau. Cet auteur compositeur, expert en lyre (Loizeau lyre) aime rebondir sur la voix de la toulousaine tant il aime l’être en Pauline.
En 2007 elle co-écrit des chansons qu’elle interprète avec un inconnu en prétextant qu’elle ne fait que pratiquer légitimes us.
Mais le succès s’estompe ! Elle finit par se retrouver dans la tournée Stars 80 L’origine avec de vieilles gloires (Lio, Sabrina, Mader…). Le début de la fin.

Depuis on ne l’entend plus et s’terre Esther…
Que-fait elle ? 
Certains disent qu'elle vendrait des fibres de polyester avec une sainte éthique.
Va savoir...


La  tournée des grands ducs, Ocon
A Toulouse, au cœur du cocon
Aura fait long feu ! Ville rose
Ne te suivait pas ; vie morose !

Tu l’as quittée ; voilà Paris
Changer de nom : autre pari !
On veut te voir Pauline et s’taire
Devant cette voix libertaire.

Quel beau tableau, tu ris Pauline
A cette gloire qui te confine
Aux petits tubes sans lendemain

Car c’est un fait : le monde est fou
Les gens te boudent, te font des moues
Quand vient leste ère de naphtaline !

lundi 25 septembre 2017

QUE SONT-ELLES DEVENUES ? HISTOIRE N° 2


Alors qu’Air France dévoile aujourd’hui son nouveau bébé, Joon, ni tout à fait low cost ni tout à fait classique, il me semblait évident d’évoquer celle qui voulait qu’on voyage, qu’on voyage.

Mais oui, je vais pour parler de Désireless !

Désireless, donc sans désirs, sent des ires de ne pas se savoir connue ! Alors, celle qui est née Claudie Fritsch (et fait rites, essaie hasch) va vouloir secouer le cocotier de la notoriété ! Et elle y arrive. Son premier 45 tours, Voyage, Voyage, va connaître tout de go un immense succès en 1987-1988 !
Un triomphe et puis…plus rien ! Qu’est-elle donc devenue ?

La dame à l’allure androgyne qui utilisait sa chevelure pour balayer son sous-sol (car fa mi ré, heu, femme irait…) ne s’est jamais remise de ce tube ! Sa voix va s’éteindre dans le voyage inouï de la moue ! Elle boude, s’enferme sur elle-même.

Elle croisera un certain Tom,  un pygmalion, prêt à la relancer. Mais l’homme sent des pieds ! C’est un motif suffisamment pour ne pas le voir réussir à imposer une ode à sa prétendue protégée ! Une ode à la gloire du nouveau Jupiter dont tous les deux reconnaissent la splendeur politique !

La colère de Claudie fait fuir Tom qui, pour le coup, sera complètement vacciné contre la Macronite aiguë.


Claudie, quant à elle, survit tant qu’elle peut en proposant des ateliers d’écriture de chanson à des seniors tout heureux de l’écouter encore !



Ton goût de boire, être androgyne
Pouvait, c’est sûr, s’étendre au gin
Histoire d’avoir l’esprit bourré
Et croire que, oui, tu voyageais !

Voyage, voyage, cheveux brossés
Belle imitation d’un balai
Voyage dansant trop l’éphémère
Tube a quitté  ondes FM, erre !

Claudie à quai a claudiqué
Sans sortir : épaves, ouailles âgées
L’écoutent encore, microsillons !

Claudie est pour Tom égérie
Hélas des ires laissent Tom à quai
Qui, sans désirs, laisse  tôt Macron !

dimanche 17 septembre 2017

QUE SONT-ELLES DEVENUES ? HISTOIRE N° 1


Nouvelle rubrique à mon blog : il s'agira de savoir ce que sont devenues d'anciennes gloires (souvent éphémères) de notre belle chanson française.
Histoire de placer, une fois de plus, le calembour qui tue.
Première à passer sous les fourches caudines de mon sarcasme impénitent : Larusso.
La rousse (qui aime donc les dictionnaires et les conjugaisons) s'était fait connaître, en 1998, l'année victorieuse des bleus d'Aimé Jacquet !
Un tube l'avait lancée : tu m'oublieras.
Un titre prémonitoire !


Tu m’oublieras avait-elle dit
Mais je survivrai à tout ça
La rousse sentait le vent maudit
Souffler sur les eaux du trépas

Et voilà, il l’a oublié
L’auditeur de ces temps héros
Où la France gagnait le sommet
Et un, et deux et trois…zéro !

La belle notoriété s’en vint
Dans les méandres d’un ravin
A devenir anorexique

Pire qu’au temps de Moscou-la-faim
Pénuries, vides magasins
On voit : Larusso vit étique !