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samedi 22 septembre 2012

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AVANT UN SALE HIVER UN FILM QUI FAIT SALIVER

LES SAVEURS DU PALAIS

Synopsis initial du film (finalement abandonné surtout en raison de sa chute !!)

Le film nous raconte l’histoire  d’Hortense Laborie, cuisinière patentée périgourdine qui, à sa grande stupéfaction, se retrouve parachutée dans la cuisine privée de l’Elysée. Elle devra personnellement s’occuper des petits plats à l’attention de Mr le Président.

Hortense (Catherine  Frot, géniale !) arrive donc au 55 Faubourg St Honoré, très honorée mais quand même sur ses gardes. On lui fait visiter la cuisine centrale et déjà Laborie gêne ! Cette cuisine est un ramassis de cuisiniers machos qui la dévisagent bizarrement et parlent sur son dos !!

En dépit des médisances et des regards torves notre brave Hortense impose son style dans la cuisine privée !  On proposera au Président des produits du terroir :

LES VALEURS DU PASSÉ

Elle se fait aider d’un jeune pâtissier, une bonne pâte bien modelable et à ses bottes. Elle finit par trouver sa place dans cette cuisine illustre et règne sur les petits plats qu’elle mitonne avec amour. Elle hume avec délectation le résultat de son travail.

LES VAPEURS DU SALÉ

Un moment d’égarement et elle laisse brûler des oignons (sur un fonds musical de Sydney Bechet). Un valet du palais, responsable du service incendie, se précipite avec diligence. Il fait éteindre ce début d’incendie par ses sbires pyromanophobiques.

LES SAPEURS DU VALET !

Un autre jour elle se tâche comme une vulgaire débutante ! Pas de panique ! L’Elysée dispose d’un service de lavage qui fait des pieds et des mains pour que le Président soit toujours bien habillé et bien taillé. D’ailleurs, dans les coulisses,  le Président se fait nommer « le sapé » ! Elle utilise donc les compétences des laveurs expérimentés !

LES LAVEURS DU SAPÉ

Mais elle n’a toujours pas vu le Président ! Elle ne fait qu’assister à un ballet incessant de ministres, secrétaires d’Etat, fonctionnaires divers. Elle voit ces passeurs, les laisse aller sans oser leur demander où loge le premier hôte de ces lieux !

Et LES PASSEURS VUS D’ALLER…

Un jour, miracle, elle se trompe de couloir et croise le Président (Jean d’Ormesson). Ce dernier prend du temps pour lui parler malgré l’urgence à maîtriser un début de manifestation estudiantine qui fait valser les pavés !

Le Président LAISSA LE HEURT  DU PAVÉ !

Il lui tient des éloges et avoue qu’il préfère ses petits plats que les menus d’antan, ceux que confectionnait la cuisine centrale : mets trop gras et surtout trop salés !!

Ah, LES SALEURS DU PAVE !!


Et les deux êtres prennent du temps pour deviser de leur goût commun pour la grande cuisine.


Le Président en oublie l’heure d’un départ pour l’Etranger et fait bouillir tout son état-major !! Qu’importe l’heure due ! Il aime tant parler avec cette femme aussi savoureuse que ses croustades aux pommes ! Et puis qu’on lui fiche la paix !!
 

Le Président LAISSA L’HEURE DUE ! VA PAIX !!

Le film se terminera par un cancer présidentiel, car, méprisée par les cuisiniers machistes, la belle ira proposer ses services ailleurs ! La cuisine centrale abusera des OGM avec les conséquences qu’on connaît !!