CHERCHEZ DANS CE BLOG

vendredi 7 août 2009

RONNIE


Me voici de retour de vacances !!

Je reprends la plume ou plutôt le clavier azerty que je pianote nerveusement de mes doigts bronzés par la générosité solaire d'Arcachon, de Collioure, de l'Ardèche et des Alpes.
Oui, j'ai pratiqué de l'itinérant, de camping en camping, de mer en rivières, de fleuves en montagnes...


Pour mon retour je propose (on reprend les bonnes vieilles habitudes) un poème (vers de 6 pieds) qui conte la libération du mythique Ronnie Biggs, le chef du gang de l'affaire du train postal Glasgow-Londres, en 1963.


Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne connaissent pas !
Sachons, quand même, que l'attaque du train a inspiré un certain Gérard Oury lors de son métrage "Le Cerveau" avec le duo inénarrable Bourvil-Belmondo !

Mille neuf cent soixante trois
Dans la nuit du huit août
Chez les Anglais un coup
Royal créa l’émoi !

Le train Glasgow-London
Transportant un butin
Fut stoppé en chemin
Par un mieux « qu’Al Capone »

Un bien mieux, un héros
Chez la perfide Albion
Ronnie Biggs, c’est son nom
Déroba le magot !

C’est près de trois millions
De livres de ce temps
Que Biggs et ses brigands
Prirent soudain possession !

Il ne profita pas
Longtemps de ce pactole
Juste un mois, puis la taule
Au vol le rattrapa !

Mais qu’importe le mur
De huit mètres de haut
L’escalade allegro
Rendit cavale sûre.

Voilà Biggs échappé
On le voit à Paris
Et puis en Australie !
Scotland Yard écoeuré !

Il s’installe au Brésil
Le temps de faire un fils
L’extrader devient vice
Le fiston crée l’asile !!

Mais loin de son pays
De Queen Elisabeth
Il se dit : « c’est trop bête
Mais j’ai la nostalgie ! »

Très malade et ruiné
Il retourne à London
Retour à case prison
Super médiatisé !

Mais comme la camarde
Lui titille la peau
La justice fait bon dos
Refusant qu’on le garde !

Le voilà libéré
Mais le poumon noirci !
C’est un mythe qui gît
Un vieil homme courbé !

Alors faites un effort
Gracieuse Majesté
Très vite anoblissez
L’épave avant sa mort !

Sir Biggs, suprême honneur
Ca aurait de la gueule !
Tous les Anglais le veulent
En leur for intérieur !