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mercredi 2 juin 2010

PIRE HATE D'ECART HEBRAIQUE...

Lundi 31 mai, au matin, six bateaux d'une flottille humanitaire internationale est arraisonnée dans le sang par l'armée israélienne. Cette flotille, dont le navire amiral est le Mavi Marmara (Turc) devait apporter vivres et secours aux Palestiniens de la bande de Gaza.
La mauvaise approche militaire des soldats de Tsahal a provoqué un massacre et l'émotion internationale. Israël se retranche derrière la légitime défense car certains membres de la flotille humanitaire auraient été armés et violents ! La communauté internationale s'indigne face à ce qui pourrait s'appeler un acte de terrorisme d'Etat ! Où est la vérité ?
Une seule chose est sûre : ce fait était prévisible tant les tensions perdurent au Proche-Orient ! Le blocus de la bande de Gaza n'est qu'un avatar de la lutte entre Israéliens et Palestiniens ! Jérusalem coupe les vivres de Gaza car la cordelette maritime abrite le Hamas, principal rival de l'état hébreu.

Une fois de plus c'est une population civile, de femmes, d'enfants et de vieillards qui subit l'outrage d'un embargo ! Les aides humanitaires continueront à forcer le blocus en utilisant la voie maritime !

Une bande à Gaza, prison à ciel ouvert
Où ventres affamés mendient le moindre pain
Sous l’étoile de David aux rayons froids d’hiver
Dans la nuit prolongée des abîmes humains.

Un bras de Palestine qui attend de la mer
Le salut dans l’éclat d’un sillage rebelle
Puisque de ce ghetto nul ne sort sans revers
L’âme déboussolée quête flottille frêle.

La voilà l’armada armée de ses cadeaux
Ces vivres salutaires pour des bouches qui geignent
Elle va droit vers Gaza sans se soucier du règne
Des soldats de Tsahal qui surveillent les flots

La voici, proue hardie, qui brave le blocus
Un sillage que Sion qualifie de menace
Le bourdon affolé dans ses ailes déplace
Des guerriers aguerris vers les bateaux virus.

Sous le ballet des pales les uniformes coulent
Le long des cordons noirs pour atteindre le pont
Ils y trouvent, ô stupeur, des flux d’opposition
Ce corps humanitaire a des accents de houle !

Les casques agressés répondent en rafales
Mitraillent en plomb durci les curieux agresseurs
Que n’ont-ils pas usé d’approches en douceur
Les voilà condamnés aux tueries animales !

Les Pro-Palestiniens d’origines diverses
Gisent à même le bois du ponton décimé.
Et les êtres indemnes forment des prisonniers
Qu’on interrogera, fi de la controverse.

Une bande à Gaza, prison à ciel ouvert
Qui écrit le combat pour lui porter secours
Un cloaque à garder qui enlisent les jours
De l’hébraïque flamme dans les fonds de l’enfer.

Une bande à Gaza, insupportable cri
De sirènes meurtries vers qui voguent les nefs
Dans les embruns salés, mues d’un vent de griefs
A l’encontre des forts que la peur démunit.