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lundi 30 décembre 2013

BISOUS DE FIN D’ANNÉE



Jadis, dans certains civilisations, on détestait les roux. Une sorte de racisme anti-roux ! Alors pour peu que vous fussiez juif, noir et roux de cheveux vous étiez pestiféré à vie. Heureusement les temps ont changé et même si parfois d'Ankara à Vannes il arrive qu'on leur inflige des sauts briquets (pour qu'ils s'enflamment encore plus en leur chevelure) les roux l'ôtent, d'un trait d'humour.

Oui les roux comme les rousses paient tant par leur joie de vivre. Vivre avec des miss rousses haussent la joie de vivre vous confirmeront les enfants d'Aphrodite, mon ancienne femme de ménage qui a toujours froid et se vêt de huit châles denses.

Un gars roux a même percé dans la chanson avec les encouragements de sa tante canadienne qui  Ségara à lui gonfler les chevilles. Désormais le roux casse sa voix sans limitation.

Oui du roux, j'ai de Lille, de bons échos. Dans ma bonne vieille ville les roux s'épanouissent. Désormais un roux bébé à Roubaix s'ébat sans bobos !

Oui, tous les hommes naissent libres et égaux entre eux, même roux sots. Plus d'ostracisme ! 

Et si, par malheur, vous aviez quelque animosité à l'encontre des roux écoutez de la musique électronique : elle adoucit les mœurs. Les roux eux mêmes s'en repaissent quand ils sont à cran !

Oui, cette musique rend les roux doux, doux !!

NKM : SE METTRE AU BAS



Nathalie Kosciusko-Morizet (je ne sais pas si je le prononce bien) prend souvent le métro pour se plonger dans le monde de l'underground parisien qui constitue le prochain vivier électoral. Et oui, la jeune femme souhaite remplacer Delanoë à la tête de l'hôtel de ville parisien ! Alors pour gagner les municipales avec un profil de bourgeoise il faut aller au charbon. NKM a consigné toutes ses impressions dans un petit carnet Clairefontaine. Aujourd'hui nous découvrons ses tribulations tout le long de la ligne 1
(Précision : NKM s'exprime à la troisième personne du singulier)

Elle prend la ligne 1 et pour sa défense lance l’argument « il faut bien un début ». Arrivée au pont de Neuilly elle repense au petit Ponte de cette ville, un fils d’émigré hongrois et hongrois tellement tout ce qu’il dit qu’elle en ressent un goût lâche d’amertume.

Mais pas le temps de s’attarder dans les réminiscences amères car voilà déjà les sablons dont Jean fut le principal représentant avec sa voix vouée à Mireille, non pas la Matthieu, à celle de Jean Nos-Huns. Qu’est-ce qu’il chantait déjà ? Ah, j’ai la mémoire qui flanche, se dit Nathalie, je ne me souviens plus très bien.

Un homme la bouscule, il sent la sueur à plein tube (comme dirait Londres, enfin..Albert). Il descend Porte Maillot et le sien porte des fragrances nauséabondes. Nathalie sort de son sac un petit flacon de parfum et s’en remet une rasade sur le cou. Une femme assez typée l’accoste : « Ah Rika ! » Non, répond Nathalie, vous devez faire erreur je suis NKM, quand même, on ne peut me confondre avec une autre ! La femme s’excuse, elle transporte un parfum large en thym et sort à Argentine avec un visage pas pâle eu égard au fard qui n’a rien de breton. Nathalie soupire ! Sa tournée des rames risque d’être un calvaire ! Une grosse escouade descend à Charles de Gaulle à contrecourant d’un régiment qui monte en horde d’incivilité frisant l’invincibilité. Le train souterrain poursuit sa route et voilà Georges V. Tiens, une station qui porte le nom d’un monarque britannique s’étonne Nathalie. Elle n’est pas au bout de ses surprises : la station suivante est en hommage à Roosevelt , le 32ème Président des USA. Mais la rousse svelte n’a pas le temps de cogiter sur l’internationalisation que déjà la station Champs-Elysées apparaît. Un type, aux fausses allures de Jo Dassin y descend en portant à la main des petits pains au chocolat. Il a l’air complètement miro car il cherche un moment son chemin avant que de sortir à droite.

Une vieille dame monte et lui demande un autographe. Nathalie  se sent regonflée dans son estime. Elle s’apprête à poser sa signature sur une photo sortie tout droit du sac de la vieille dame mais le stylo fuit ! Elle tente de le rattraper mais l’encre n’est pas sympathique ! Ce n’est rien dit la vieille dame qui ressort une nouvelle photo et un stylo neuf immatriculé dans les Hauts de Seine. Le temps d’une signature et c’est déjà Concorde en un vol ! En parlant de vol, Nathalie fait gaffe ! On l’a avertie de la présence de pickpockets  alors, régulièrement, elle revérifie son sac ! Ouf, tout concorde, comme la station qui vient de pointer son nez. Sur le quai un violoneux s’escrime pour gagner quelques piécettes  qui auraient échappé à Bernadette Chirac. L’argent ne vient pas et on a l’impression que les usagers pressés se soucient peu qu’on corde...

La rame reprend sa course comme la chenille dans la chanson. Un étudiant discute avec son amie des mésaventures de son dernier stage : que des tuiles. Mais les deux jeunes gens des tuiles rient pour y descendre, justement.  Nathalie les voit poursuivre leur route sur le quai, main dans la main ! Elle se fredonne la chanson de Françoise Hardy « tous les garçons et les filles de mon âge ». Elle est alors apostrophée par un homme bedonnant et qui n’a pas l’air royal ! Il l’insulte en la traitant de Sarkozienne délurée ! La seule façon d’échapper à ce fou  est de descendre : Musée du Louvre !  Mon Dieu, ce type, quel tableau, elle va en porter de la croix par d'épiques assauts ! Elle va reprendre la prochaine rame ! La voilà !

Nathalie monte et se fait déjà bousculer par une cagoule banlieusarde dissimulée sous des écouteurs Iphones. Aîe, faune ! Ça continue ! Elle doit rester debout cette fois ci et c’est fatiguant ! Une boîte à sommeil s’annonce, sa fatigue l’ouvre  et rives au lit douillet se profilent. Elle se voit détendue sur une plage de sable blanc ! Ma parole, elle dort debout ! Réveille-toi  Nathalie ! Tu dois à la tâche atteler.. Ah, là t’as, Chatelet ? Ah oui, c’est cela ; donc logiquement après c’est l’Hôtel de Ville : la cible favorite, le Graal ! Comme le gagner cet hôtel ? Avec quel algorithme ? I need algo, soupire Nathalie. Arrive la station Saint Paul qui devance la Bastille ! En parlant de Bastille elle en prend une à la menthe (allô quoi !) pour se refaire une haleine qu’hélas trac entame ! Voici la gare de Lyon qu’elle préfère à l’art de Guillon, ce fieffé humoriste qu’elle aimerait pendre ! A deux pas d’elle un sexagénaire vient de roter sans la moindre excuse ! Est-ce en lien avec le nouveau point d’arrêt dit de rots ? Cette réflexion l’empoisse : comment les gens peuvent-ils se laisser aller ainsi ! Quelle damnation ! Hé M’dame, Nation, je dois descendre, lance un freluquet boutonneux aux arômes de cannabis ! Il la bouscule et saute sur le quai ! Le temps d’un nouveau tronçon et Nathalie se retrouve  témoin de vingt scènes plus ou moins saines mais qui corrobore l’idée que le métro de Seine assène de dures clichés, bien trop popu à son goût. Voilà le prochain point d’arrêt. C’est Saint Mandé là ? Oui, lui répond un beau noir d’origine sud-africaine qui travaille au black comme docker  pour le compte d’un patron sonné. Le noir d’ébène doit se sauver tôt et n’a pas le temps de luis serrer la main. Elle le voit partir de dos, le back du black et se dit que certains n’ont pas la vie facile. 

Elle n’a guère le temps de s’attendrir. Une armée de blaireaux descend à Béraut,  dans un état bourré et en scandant « Bayrou aux barreaux » ! NKM, la libérale, lit Bérault  en lettres blanches sur fond bleu en se disant qu’elle arrive au bout de sa souffrance ! Et oui, terminus ! On arrive au château de Vincennes et les passagers, tels des moutons  du vert nés, s’égaillent vers les tourelles et le donjon !


Mais demain sera un autre jour ! Nathalie se prépare à affronter la ligne 2.

Prochain épisode : la ligne 2

QUE PAPE AILLE BIEN MUR...


Où est ton Pape, ah ?
Doux est ton Pape, ah !?   (doué ton Pape, ah ?)
Ça y est je l'entends parler,  (L'enrichissement, Jeu lent, t'empare, laid)
Il dit que ça ne va pas !  (pas du tout)
Un sacré Pape, ah !    (c'est pape dire)
Il dit "l'argent a gâché   (bien pie, l' agache est)
Une église qui perd sa foi,   (dévot)
Elle ne peut s'en plaire mais doit   (pour deux mains)
Mûrir comme Pape aoûté ! "