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dimanche 15 février 2009

UN PROCES QUI SE CORSE

Devant la Cour d’Assises, très spéciale, de Paris
Un nommé Vinolas, par un gris vendredi
A clamé fort et haut que le Parquet savait
Que, peut-être, couraient encore les meurtriers.

Meurtriers d’un Préfet, largués dans la nature
Implicitement blancs à l’issue d’aventures
De traques en série pour coincer Colonna
Le suspect déclaré, le vilain hors-la-loi.

Accusé désigné dont l’éclipse ébruitée
Dans le maquis de Corse n’a fait que conforter
Conviction du parquet : Colonna est coupable
Sa fuite est un aveu : mais qu’il se mette à table !

Un paquet peu vernis que bon Sollacaro (sol à carreaux ?)
L’avocat du berger, discrédite en ces mots :
- Juge Didier Wacogne, cesser de présider
Cette cour qui va, cogne, sans connaître les faits !

Le berger de Cargèse, ce Colonna Yvan
Du préfet Erignac n’a pu verser le sang !
N’en déplaise à sa veuve, revoyons le dossier
C’est quand tout semble clos qu’éclôt la vérité !