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mardi 1 avril 2008

L'ENFANT DE LA NUIT

L’enfant de la nuit croupit sous le poids des jours
Des fardeaux si lourds
Dans l’indifférence des discours.

L’enfant de la nuit subit la pression de l’or
Qui sans un remord
Se soumet sous le poids des plus forts.

L’enfant de la nuit sourit pour la beauté des caméras
La pudeur sera sauvée sur l’écran à l'heure du repas.

L’enfant de la nuit languit dans le fol espoir
De changer l’histoire
Qui le fait terrer dans le noir.

Mais sa vie brisée se lie aux jeux des finances
Au goût d’opulence
Pour les rites des boursiers qui dansent

L’enfant de la nuit pâlit
Dans une alcôlve de bidons
De New-York à Chicago
Se sont envolées 100.000 actions.

L’enfant de la nuit nourrit le feu déviant
Des monstres géants
Emergeant du plus fol occident.

Marchand de son corps il sait
Qu’il n’a pas le choix
Au regard des lois
Parcheminées dans des mots d’effroi.

L’enfant de la nuit s’éteint, petite flamme dans l’oubli
Dessous ses draps de satin
Un bailleur de fonds s’est endormi...

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Des milliers de lycéens ont manifesté ce mardi 1° avril 2008, àParis, pour dénoncer les 11.500 suppressions de postes prévues cette année dans l'Education nationale.

La préfecture de police a dénombré 4.500 manifestants dans la capitale, dont 400 enseignants.

- Ils ne savent pas compter, c'est un problème d'éducation, lance un lycéen. Nous étions le double mais je pense que par manque de professeurs on apprend mal le calcul dans les écoles.

- Notre principale revendication est : pas de suppression de postes", a lancé Alix Nicolet, présidente de la FIDL (Fédération des Instituteurs Délibérément Laxistes). De toutes façons je reste sereine car la probabilité d'une telle purge reste faible. Elle suit une loi de Poisson (d'Avril)

Le président de l'UNL (Union des Nenseignants Lisséhins) Lecoultre, a jugé que "les suppressions de postes prévues dans les lycées sont une véritable saignée : et ce n'est pas en saignant qu'on enseigne, renseignez-vous !

Le ministre de l'Education, Xavier Darcos, a souhaité que les lycéens ne soient pas obnubilés par les slogans syndicaux "Ils cherchent à diviser les gens. Le problème c'est qu'ils divisent mal ! C'est pourquoi, je propose que les enfants apprennent la division dès le CE1, foi de pédagogue !"

Mais pour Alix Nicolet, "quand les classes sont surchargées, ça a forcément un impact sur l'enseignement !

Xavier Darcos prévoit l'installation de mezzanine, là où ce sera possible. On pourrait prévoir moins d'élèves dans les classes en proposant des contrats de travail dès l'âge de 16 ans. Ainsi, les enfants sortiraient plus vite du système scolaire pour rejoindre l'entreprise.

- On a besoin d'apprentis sages, disait un chef d'entreprise dans la grande restauration. A quoi sert un bac littéraire pour lier une sauce, cuire un poulet sans hormones ou préparer un filet mignon non génétiquement modifié !

C'est vrai ça ! Il y a des bacheliers qui ne trouvent pas de jobs ! Alors tous aux fourneaux pour faire des mets tôts !

Mais les enseignants restent d'acier. Ils ne veulent pas voir le Mammouth prendre du plomb dans l'aile (car le Mammouth vole...l'argent du contribuable dirait un hommme allègre). Les professeurs sont sur les dents : l'Ecole guette !